jean

Le cliché du MacDo c'est un des mensonges diffusés par le genre de personne qui aimerait qu'on fasse de l'animation "par don de soi" ou "par vocation"... Un travail c'est pour gagner de l'argent. Et ça n'est pas possible que tous les animateurs qui n'aiment pas l'animation partent au macdo. Si on compare les postes à fort turn-over, macdo doit proposer... à la louche quelques milliers de postes par an, contre quelques centaines de milliers dans l'animation.

En surfant par hasard?

Ok donc ok, si leur asso n'a pas de but marchand elle a donc un but éducatif spécifique, une ambition à la base de sa création. Quelle est cette ambition et quelles sont les spécificités de l'association par rapport à tous les autres organisateurs associatifs qui envoient des enfants à belle-ile ou même un peu partout sur la côte morbihannaise?

L'éducation populaire : ici et là on voit que le projet éducatif et que le projet pédagogique potentiel font référence à la liberté et au mode de décision collégial en juxtaposition à des déclarations d'intentions d'éducation populaire :
-projet pédagogique écrit en "co-partage"
-la citation de meirieu (liberté par rapport aux institutions et à la famille)
-"l'activité libre"
-la journée se décide en commun entre enfants et adultes
-selon le choix des enfants
-projet éducatif réalisé de manière collaborative
-le respect du rythme de chaque individu est essentiel
-la possibilité à chacun de s'exprimer
-réunions d'enfants / "c'est plus drôle quand c'est nous qui décident"
/
-"le goût de l'éducation populaire était plutôt celui d'une grande liberté" (par rapport aux organismes dont ils trouvent l'organisation trop rigide)
-co-partage pour la rédaction du projet pédagogique
-collectif pour l'écriture du projet éducatif

Là je ne suis pas tout à fait d'accord. Pour autant que je puisse en juger, l'éducation populaire c'est la liberté du peuple, c'est quasiment l'enfant de la résistance. Et là ils parlent essentiellement de libertés individuelles.

La différence se trouve dans les outils : le peuple se libère lui-même en favorisant un accès universel et sans discrimination à tout ce qui permet aux enfants de grandir. L'objectif étant qu'un maximum d'enfants quels qu'ils soient aient accès à la meilleure éducation possible ; traditionnellement les grands axes de cette "meilleure éducation possible" sont le développement des capacités intellectuelles, physiques... et sociales. (sur "social" je suis probablement maladroit, c'est pas clair dans ma tête, mais une chose est sûre il n'y a pas que les relations affectives, il y a aussi les relations aux autres, à l'autorité, au pouvoir, à la famille, etc. un grand ensemble de choses, donc, que je ne souhaite pas classer en "psychologie" mais plutôt en "social")

Tandis que selon moi les outils favorisant les libertés individuelles sont ceux qui effectivement favorisent l'expression de chaque individu, la participation de chaque individu à chaque décision, le fameux respect du rythme est une vraie thèse à lui tout seul. En liberté des masses, on est issu des mouvements hygiénistes : tout le monde se lève en même temps pour vivre ensemble une bonne journée. En libertés individuelles c'est le contraire : chacun se lève à l'heure qu'il veut sans tenir compte des autres. Et donc l'ambition éducative globale du projet ne peut pas être différente de "respecter les envies de chacun".

Et ceci m’amène à considérer leur document google "la bataille du projet". Je ne suis pas d'accord avec sa dernière partie, lorsqu'il est question de subordination. Lorsqu'on s'organise et qu'on décide de recruter des animateurs, on a des critères de choix de ces animateurs qui se fondent sur les points non-négociables du projet pédagogique.
Et je dirais même qu'à mon sens, plus le projet pédagogique est explicite et assumé, et plus l'ambition du séjour sera flagrante.

Chez la bidouillerie, le projet pédagogique est donc centré sur les libertés individuelles et la base opérationnelle de ce projet est une assez grande variété de moyens, parmi lesquels un environnement varié, une équipe variée, et un matériel qui l'est probablement aussi. Il comporte en outre quelques axes : éducation à l'environnement et "envies de faire". Je me demande s'ils cherchent à parler de méthodes d'éducation actives.

Sur les libertés individuelles il ne me semble pas y avoir de désaccord majeur avec Telligo, pas plus qu'avec les grosses associations dont ils dénoncent (et ils n'ont pas tort je crois) le fonctionnement perverti pour du commercial.
Dans cette asso les animateurs ont aussi des contrats CEE comme ceux que tu dénonces pour Telligo. Bon chez Telligo, les animateurs on ne leur demande pas tant que ça leur avis. Mais à la bidouillerie j'aimerais bien savoir ce qui se passerait si des animateurs et/ou des enfants demandent des soirées télé, casino... ou s'ils demandaient que tout le monde se lève à la même heure.

Je ne crois pas que les règles aient pu évoluer à ce point en un an. Le contrat d'engagement éducatif et son décrêt d'application demandent d'être lus avec un oeil expert pour être bien interprétés, mais à ma connaissance ce contrat est suffisant pour encadrer les enfants pendant les nuitées.

Si les animateurs ne travaillent pas, ils peuvent être en dehors du centre. La nuit on ne peut pas laisser les enfants seuls, donc il faut des animateurs présents, donc ils travaillent.

Le décrêt d'application reste assez vague : les animateurs peuvent dormir dans le même bâtiment que les enfants pendant leur repos quotidien. Si les animateurs sont réveillés pour le travail, le repos quotidien aura été annulé, et l'animateur aura le droit de le récupérer plus tard sous forme de repos compensateur (selon des règles mathématiques complètement hallucinantes).

Mais Guiguix, sabato ne s'est pas entendu avec sa directrice, c'est tout. Mis à part si vous vous connaissez IRL, je ne vois pas bien ce qui te pousse à venir l'enfoncer ici. Et même si vous vous connaissez, détends-toi un peu ; explique-lui des choses au lieu de prendre ce ton-là, parce que là manifestement t'as juste envie de poutrer quelqu'un, mais nous on n'y est pour rien.

On vous a jamais vu en plus, limite on pourrait croire à une expérience sur le troll tellement c'est caricatural.

Je ne sais pas du tout comment faire, surtout que je trouve que je fais un piètre directeur.
Faire le vieil autoritariste rétro? hasbeen ringard?
"allez les mioches faut dormir là sinon demain z'allez encore êtres mous comme des secrétaires de la ddjs". (ça se dit ça? )

On va dire que ça fait partie du trip, peut-être? Tant qu'ils tiennent le coup, qu'ils sont agréables à vivre et qu'ils mettent personne en danger, ils font ce qu'ils veulent. Quand ils deviennent désagréables et dangereux, ils font chier. Et là on a envie de dire comme Nadine "non mais tu sais quoi? je crois que t'aurais dû le payer ton séjour toi!"

"sanctionner les organisateurs trop peu scrupuleux" c'est refuser de travailler avec eux. Un organisateur qui fait partir des anims sans moyens, avec trop d'enfants, et sans soutien, ben on ne devrait pas bosser pour lui. Son association s'effondre, tant pis on ne pourra pas dire que c'est bien fait, c'est très dommage. Mais si on fait ça et que la moitié des associations s'effondrent, ça deviendra un mouvement politique :-D

On signe le contrat de travail avant la fin de la première journée, sinon légalement on considère qu'on est en CDI.

Un contrat d'engagement éducatif (CEE) n'est pas un contrat de travail mais un contrat de volontariat associatif (= contrat de bénévolat). Il y a peut-être un fonctionnement qui diffère du droit du travail classique.

L'administration qui gère les colos et les CEE est la DDCS (= jeunesse et sports), il y en a dans chaque département. Il ne faut pas hésiter à les contacter en cas de litige.

Autres questions : tout le monde a le droit de démissionner. Pour que ton amie n'ait pas de souci, elle est tenue de démissionner "dans les règles", sinon son employeur pourrait éventuellement se retourner contre elle. En gros, elle ne peut pas quitter le centre un soir en disant "je démissionne". Il faut envoyer une lettre de démission en recommandé... Là encore, mieux vaut contacter la DDCS. Par exemple le préavis légal est plus long que la colo, mais si l'employeur et l'employé sont d'accord, le préavis peut être réduit à quelques jours.

L'employeur est celui qui a signé le contrat, ce n'est pas forcément le directeur, mais plutôt "le président de l'association". Il est possible de contacter l'association, les numéros de téléphones sont généralement dans les annuaires ou sur internet. En l'occurrence si la directrice fait barrage, tu peux aider ton amie à joindre "son employeur" pour faire un peu de médiation dans le conflit...


Si si, c'est très facile. Et puis quelqu'un qui démissionne normalement n'a pas à se soucier de qui le remplacera. Et en toute logique, le réseau de recrutement d'un directeur est meilleur que celui d'un animateur. Et si en plus la directrice n'aime pas l'animatrice, les candidatures seront écartées d'office...

Bonjour, j'ai animé une colonie cet été et j'ai été tres surprise par les effet du [marque supprimée par le webmaster] ( une pillule énregisante car je ne prend plus de boisson énergisante ) j'avais dormis 3h et j'ai pris 2 géllule et je n'avais plus aucun signe de fatigue. Je vous conseil fortement d'en prendre pour vos prochaine colonies ou autres.

ALORS ARRETE DE VOIR, DE LIRE ET SURTOUT DE PENSER!!!!!!!!!!!!!!

Il existe en France des enfants dont les parents sont de même sexe.
En France l'adoption n'est pas permise aux couples homosexuels.
France 5 a diffusé un débat (c dans l'air) sur ce thème, et un sujet a été ouvert sur leur forum.

Et si on en discutait ici?

Alors qu'est-ce qui fait qu'on n'autorise pas des couples homos à adopter?

«je trouve ça d'un égoïsme affolant !» Il existe des gens qui trouvent que des homos qui veulent des enfants, c'est égoïste.

D'autres estiment que "mère nature" (désolé je ne peux pas le dire autrement) exige qu'un enfant ait un père et une mère pour se construire psychologiquement.

D'autres se rendent bien compte que la réalité va déjà bien au-delà de ça. Des enfants grandissent avec un seul parent, ou sans parent, ou dans une famille polygame...

D'ailleurs un des sujets de discussion existant est centré sur la France : «oui il existe dans le monde des modèles d'éducation différents, mais les français n'ont-ils pas besoin du format "couple mixte" lié à leur culture et leur histoire spécifiques pour vivre harmonieusement?»
Dans le même ordre d'idées, certains disent craindre que des enfants ayant des parents homos soient la cible de moqueries dans la cour de l'école. Et donc ils préfèrent que des enfants ne puissent pas avoir de parents homos, plutôt que choisir l'autre option, qui est de faire évoluer les mentalités de ceux qui se moquent.

Il existe aussi une peur récurrente vis à vis des homos : les homophobes craignent que les homos rendent les enfants homosexuels. Ils "craignent" parce qu'ils n'aiment pas les homos, et ils seraient donc déçus qu'il y en ait de nouveaux. Il y a sans doute plein de façons d'interpréter tout ça. Certains s'imaginent peut-être que si on laisse faire, la France va complètement dégénérer et qu'il y aura des homos partout, que le taux de natalité va chuter, etc.
D'autres, peut-être plus compréhensibles, regretteraient en tant que parents de ne jamais pouvoir être grand-parent.

On trouve des gens qui se rangent derrière l'argument selon lequel un enfant aurait besoin d'un repère féminin, et d'un repère masculin. Ils semblent parfois oublier un peu vite qu'un enfant ne passe pas 18 ans dans sa chambre...

Moi je n'ai pas trop d'idée. Éventuellement je pense que la loi ne devrait pas prendre en compte l'orientation sexuelle des gens.
Pour protéger des enfants, notre pays est déjà équipé (lois, juges, travailleurs sociaux...).
En revanche lorsque les lois commencent à s'immiscer dans la vie privée des gens, à leur dire comment ils doivent se comporter, on fait un pas vers une dictature.