Quentin

AnimNautes
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Tout ce qui a été posté par Quentin

  1. Quentin

    T'As Fais Une Bétise, Va T'Excuser !

    Salut Animarom, Même constat que toi. Le coup de la tête basse, de la démarche nonchalante et de l'excuse marmonnée, c'est une spécialité de certains enfants. Il y a un côté théâtral à tout ça : l'adulte en metteur en scène, le gamin fautif en acteur et les autres mômes en spectateurs. Ca, c'est l'excuse publique, la plus communément appliquée. Nous sommes d'accord sur ce point : l'adulte doit intervenir et des excuses doivent être faites. Mais pas de cette façon, car le gamin dans le collimateur est le premier à s'en ficher complètement. Comme tu le dis, ça se rapproche de fausses excuses bidons. J'ai pris une autre habitude : celle de sanctionner l'acte immédiatement et de demander au gamin de présenter ses excuses à froid. Par exemple, dans ton histoire de ballon, l'adulte doit intervenir sur le coup et faire rendre le ballon à Marion. A la fin du jeu, l'anim va voir le petit Thomas et lui glisse à l'oreille : "Au fait Thomas, tu t'es excusé auprès de Marion pour ce qui s'est passé tout à l'heure ?". Généralement, on a le droit à un "non" honnête et un peu gêné du gamin, qui sait bien que vous avez vu qu'il ne s'est pas excusé et qui est emmerdé que vous vous en souveniez. "Ce serait peut-être bien que tu le fasses, non ?" L'anim continue alors son chemin, sans vérifier si l'enfant va s'excuser. C'est après tout pour son comportement que le gamin s'excuse, pas pour faire plaisir à l'anim : inutile que l'anim assiste à cette scène. Généralement, j'en remets une petite couche en fin de journée en retournant voir Thomas seul à seul. "Eh gentleman, les excuses sont faites à Marion ?". La réponse importe peu finalement. Ce qui compte, c'est de lui avoir rappelé la nécessité de s'excuser.
  2. Quentin

    Accueil D'Une Enfant En Situation De Handicap...

    Bonjour Laetilachti, Là, c'est clairement une question qui renvoie à la politique de l'organisateur. Accueillir des enfants porteurs de handicap, c'est louable dès lors que c'est intégré dans le projet de l'organisateur, c'est-à-dire qu'il s'est donné les moyens humains, matériels, financiers de le faire. Si ça relève simplement d'une volonté d'être "à la mode" et d'être dégoulinant de bons sentiments, c'est quasiment voué à l'échec. Et je me pose comme toi la question de ce que peut penser une enfant handicapée qui a dans un premier temps été "intégrée" et qu'on exclut ensuite. Ca me paraît beaucoup plus violent que si on ne l'avait jamais acceptée du tout, en faisant valoir que le centre ne disposait pas des moyens adéquats pour l'accueillir correctement. J'ai l'impression que les choses ont été faites à l'envers. Accueillir un enfant porteur de handicap, c'est d'abord un projet qui doit associer en amont tous les acteurs qui gravitent autour de l'enfant (éduc, médecins, famille d'accueil, etc). C'est aussi programmer des rencontres régulières pour faire des bilans et ainsi conseiller l'équipe d'animation, que j'imagine très démunie. Je rejoins Jean quand il se pose la question de savoir s'il faut intégrer à tout prix : si ça répond à une volonté de l'IME, ce dernier doit accepter d'être partie prenante dans le projet. Là, avec les infos relatées, ça me donne plus l'impression qu'il s'est débarrassée de la gamine. Si tu es ici, c'est que cette décision t'interpelle. Donc, que tu sois fraîchement arrivée au centre ou que tu sois une vieille routarde, tu as le droit de t'exprimer en équipe et de faire valoir ton point de vue. Ton directeur ne pourra qu'apprécier cette démarche. Je pense à la Maison Départementale de la Personne Handicapée (MDPH), mais aussi à Loisirs Pluriel qui a une expérience dans le domaine. Dans mes souvenirs, la Jeunesse au Plein Air dispose aussi de fonds pour permettre l'embauche d'un adulte supplémentaire.
  3. Quentin

    Lettre De Motivation (Encore Une)

    Bonjour ComLau, Ta lettre peut effectivement s'adapter à de très nombreuses colonies, mais ça en fait son handicap principal : je ne comprends pas, à la lecture de cette lettre, pourquoi tu vas candidater dans tel séjour en particulier. Elle reste très généraliste, comme la majorité des lettres de motivation : en ce sens, elle ne risque pas d'attirer l'attention du directeur qui la lira. Essaie de rédiger un paragraphe spécifique lié à chaque séjour auquel tu vas candidater. Entre un séjour musique (pour lequel les billes que tu décris méritent d'être développées en terme d'animation avec les enfants) et un séjour linguistique, les différences sont énormes. A toi de mettre en valeur tes compétences suivant chaque séjour. Ce n'est pas l'objet ici : jamais on ne demandera à un anim de se prononcer sur le niveau scolaire. Tu n'auras pas face à toi des élèves mais des enfants. Tu ne seras pas à l'école mais en colo. C'est pourtant ce qu'on demande à chaque animateur, et ce le plus tôt possible... Afin de ne pas te décrédibiliser, je ne mentionnerais pas cette information dans la lettre de motivation. En revanche, tu pourras aborder ce point en entretien d'embauche : c'est important de reconnaître ses limites, et c'est même utile puisque cela permet de se fixer des objectifs à atteindre pendant le séjour. Il n'y a pas de demande d'équivalence à faire. L'AFPS équivaut de fait au PSC1, même si le référentiel de formation diffère. Quelques remarques liée à la langue : On obtient une titularisation pour un poste, mais pas pour un diplôme ni un brevet. Ta phrase peut se résumer à "Dans cette optique, j'ai suivi la formation BAFA, dont je suis à présent titulaire". Un bagage ne s'alourdit pas (fardeau), il s'enrichit. A reformuler en quelque chose du genre : "Je souhaite enrichir mon bagage de connaissances en colonies de vacances."
  4. Quentin

    Lettre De Motivation

    Bonsoir Laure, Je ne percute que maintenant, mais tu as déjà fait ton stage pratique ? Dans ce cas, tu peux éventuellement parler de ta première expérience : ce qu'elle t'a apporté ; les activités que tu as pu pratiquer ; la participation à la vie de l'équipe ; etc. Dans l'éventualité où tu serais convoquée pour un entretien, cela pourrait servir de base de discussion. Pour le reste de ta lettre, il y a juste quelques coquilles orthographiques :wink:
  5. Quentin

    Entretien D'embauche

    Bonsoir Nadia, Je ne comprends pas bien... Le travail d'un stagiaire pratique est égal à celui d'un animateur diplômé. En quoi ton employeur voit-il une différence ? Réserve-t-il un traitement particulier aux stagiaires ? Et rassure-nous, tu seras payée pendant ton stage ? Là encore je ne comprends pas bien... S'ils t'ont accepté comme stagiaire pratique, tu travailles pour eux. Ou alors (je crois comprendre), ils déguisent ton stage pratique en période d'essai avant de t'engager formellement, à condition que tu donnes satisfaction. C'est bien ça ? Si oui, ce genre de pratiques mérite d'être dénoncé. Je t'invite à chercher d'autres offres d'emploi à des conditions plus intéressantes (les centres qui respectent et considèrent les anims, ça existe, si, si !)
  6. Quentin

    L'accueil en centre de loisirs

    Salut, Une question bête, mais... : on stationne facilement devant ton centre le matin ? Car on ne peut pas reprocher aux parents de larguer leurs mômes sur le trottoir en vitesse s'ils n'ont aucune possibilité pour se garer. Autre question, un peu abrupte, désolé... Vous souhaitez que les parents viennent vous voir mais ont-ils vraiment envie de vous rencontrer ? Vous le souhaitez, mais les parents n'ont pas nécessairement le temps, ou n'y voient pas d'intérêt particulier à le faire. Quand bien même les parents monteraient à l'étage, ceux qui sont pressés fileraient aussi sec, sans possibilité d'échange avec l'équipe. Je prendrais le problème à l'envers : ce qu'il faut renforcer, c'est l'accueil du soir. J'imagine que là, les parents doivent nécessairement venir à l'étage chercher leur enfant. Dans ce cas, sachant que les enfants apprécient généralement de terminer leur activité avant de filer, tu pourrais prévoir la mise en place de quelques tables et chaises pour faire attendre les parents. Laisses quelques revues traîner, du genre Famili ou Parents, qui permettent d'engager le dialogue. Propose éventuellement à quelques enfants restants de tenir "le bar des parents" : quelques jus de fruits frais, des gâteaux faits au centre, etc. Tout cela est l'occasion de parler du centre, de leur enfant, d'échanger entre parents... et à ton équipe de se poser en "pro". Je suis d'accord sur l'importance de l'accueil. Mais doit-il nécessairement se dérouler le matin et le soir ? L'important n'est il pas tout simplement que ce moment existe et que les parents le prennent en fonction de leurs contraintes particulières (certains sont pressés le matin, d'autres le soir) ? Je crains qu'à obliger les parents d'être présents physiquement matin et soir, cela soit perçu comme une contrainte pesante et se retourne finalement contre vous.
  7. Précisément parce que l'animation n'est pas une profession, mais un engagement volontaire. A la fin du XIXème siècle, lorsque les colonies de vacances ont connu leur essor, les encadrants étaient en majorité des instituteurs qui sacrifiaient une partie de leurs vacances, aidés par des personnes de bonne volonté. Dans l'ouvrage "La santé par le grand air" (1906) consacré aux premières colos, il est précisé que "toutes ces fonctions sont gratuites, on ne fournit aux directeurs que la nourriture, les voyages, le logement". Un peu plus loin, on emploie le terme "indemnité" et non "salaire" que touchent quelques rares personnes, suivant la politique de chaque oeuvre organisatrice. L'engagement volontaire y prend ici tout son sens. Certes, un siècle plus tard, bien des choses ont évolué et en premier lieu la règlementation du travail. Une situation qui prévalait en 1906 n'a aucune raison de se perpétuer en 2010. Pourtant, il faut reconnaître que les colonies de vacances ont toujours échappé au code du travail, de par la spécificité de leur organisation. Côté salaires, on ne peut pas, sans volonté politique particulière en direction de l'enfance/jeunesse, demander à des organisateurs de faire des efforts significatifs tout en attendant d'eux qu'ils accueillent le plus d'enfants possible. Le droit aux vacances pour tous se heurte très vite à des obstacles financiers. En revanche, bien des efforts peuvent être menés pour offrir aux animateurs de meilleures conditions de travail. Tu livres quelques pistes, que certains organisateurs appliquent déjà. Pas tous, en effet. Le Contrat d'Engagement Educatif n'est certes pas satisfaisant, mais il offre déjà un cadre plus précis qui pourrait gagner à être renforcé dans les années à venir.
  8. Ils ne sont pas forcément les plus à blâmer... Les conditions de travail des animateurs ne sont pas directement de leur ressort. De toute façon, l'immense majorité des organisateurs fait déjà mieux que la réglementation sur certains points. Par exemple, sur le taux d'encadrement des plus de 6 ans, la réglementation impose 1 anim pour 12. Peu d'organisateurs possèdent ce taux sur les colos (mais il est plus fréquent de le rencontrer en ALSH). La majorité fonctionne à 1 pour 8 : c'est par exemple ce taux que doivent respecter tous les adhérents qui émargent au catalogue de l'UFCV, ce qui fait un paquet de monde. On parlait de Telligo : ils sont à 1 pour 5, mais jouent sur une ambiguïté en comptant le directeur dans l'effectif (c'est donc un taux d'adultes). A la maison de Courcelles, ils sont à 1 anim pour 4. Ces efforts ne sont pas forcément entrepris que pour assurer une meilleure sécurité, mais aussi pour permettre le déroulement d'activités en petits groupes. Telligo aurait par exemple du mal à faire des ateliers qui nécessitent des manipulations avec 12 enfants et 1 seul anim : en ce sens, ils ont raison d'aller au-delà de la réglementation. Ce sont des mesures déjà mises en place dans certains centres. Cela dépend évidemment de la politique de l'organisateur : plus il y a d'anims, plus c'est facile d'organiser un roulement. Je parlais plus haut du taux d'encadrement : si le taux d'1 pour 8 est idéal pour des activités spécifiques ou pour décloisonner les groupes, il n'est plus nécessaire sur des moments comme la détente après le repas. Six enfants qui lisent dans la bibliothèque, quatre autres qui dessinent ou écrivent du courrier, et encore six qui se reposent dans leur chambre : un seul anim suffit amplement pour l'encadrement. Cela veut dire qu'un second anim peut se reposer. Et tout n'est pas du seul ressort de l'organisateur : cela dépend comment le directeur voit les choses. S'il a un minimum de considération pour ses anims, il doit soulager son équipe lorsque c'est nécessaire. Tout en veillant, lui aussi, à se garder des temps de repos suffisants. Je te rejoins sur la nécessité de permettre à chaque animateur d'avoir des moments à lui. Pour autant, je ne pense pas que donner une chambre à chacun soit la meilleure solution. Il y a bien d'autres moyens à employer avant. Par exemple, limiter le temps des réunions du soir, c'est redonner aux anims du temps pour se reposer. On peut aussi, comme je le fais sur mes séjours, redire que le 5ème n'a rien d'obligatoire. On peut ne faire aucun 5ème dans le séjour et conserver une parfaite intégration dans l'équipe. Tout à fait. C'est aussi pour cela que je trouve qu'il y a parfois d'énormes contradictions entre les projets pédagogiques de certains séjours, qui vantent le respect du rythme de l'enfant... mais demandent dans le même temps une mobilisation permanente de l'équipe d'animation. Si l'on sait que tout être humain a besoin de sommeil, pourquoi ne donne-t-on la possibilité de dormir qu'aux enfants et pas aux adultes ?
  9. Quand tu dis "ils", de qui parles-tu précisément ? L'accident survenu en août n'est pas le premier. Cet été aussi, deux autres mineurs sont décédés dans des accidents de la circulation sans que j'en sache la cause. Et si on regarde les chiffres des années antérieures, des blessures ou des décès sont déjà survenus sur la route. La règlementation n'est pas nécessairement à changer, et rien ne dit que cet accident la fera changer. A mon avis, on s'en tiendra à cette note de la DJPEVA. En revanche, des progrès peuvent être accomplis par les organisateurs pour renforcer leurs mesures de sécurité : - confier les trajets longue distance à un professionnel (car, compagnie aérienne, etc) - rapprocher les différentes étapes d'un circuit - permettre la conduite par plusieurs encadrants dans le cas d'utilisation de minibus - prévoir un taux d'encadrement permettant à chaque animateur de disposer d'un repos effectif Du coté de la Jeunesse et des Sports : - permettre le contrôle des séjours à l'étranger
  10. Quentin

    Entretien D'embauche

    Salut Nadia, Je rejoins l'avis de Laballe, notamment sur le chocolat Le premier entretien est souvent stressant, parce qu'on a généralement en tête le discours des conseillers d'orientation du lycée, qui parfois évoquent l'attitude à avoir lors d'un entretien. Or, le milieu de l'animation est beaucoup moins codifié que le reste du monde du travail. L'été dernier, j'ai recruté un animateur stagiaire de 17 ans qui stressait pas mal à son arrivée, cela se voyait dans son discours et son attitude : ce n'est pas pour autant qu'il a été refusé ! Stresser n'est pas en soi un souci, mais plutôt un avantage... Quand je vois des candidats en entretien, celui qui stresse montre en fait que l'obtention du poste a pour lui un enjeu particulier. C'est donc un signe de motivation. Mais il n'y a pas de déduction à tirer non plus de celui qui ne montre aucun signe de stress !
  11. Bonjour, Je parlais l'autre jour de la nécessité d'être prudent dans cette affaire et d'attendre les conclusions de la justice. Je partage toujours cet avis mais comprends dans le même temps que des familles alertent l'attention d'autres parents par le biais d'Internet. Deux faits nouveaux versés au débat. Le premier sonne comme une conclusion des faits prémonitoire : la Direction de la Jeunesse, de l'Education Populaire et de la vie associative (Djepva) a publié des chiffres sur les faits et accidents graves en séjours de vacances l'été dernier, assortis de recommandations aux organisateurs. On peut y lire ceci : D'autre part, et cela sonne comme un aveu, Cousins d'Amérique organise le même séjour que celui tragique de l'été dernier. La différence notable, c'est que le transport intérieur s'effectue désormais en car privé.
  12. Effectivement, ce que tu avances est troublant... Sur le site de la Préfecture d'Ile de France, "Cousins d'Amérique" est connu sous cette appellation comme agence de voyage. Toutefois, depuis le 1er janvier, ce ne sont plus les préfectures qui gèrent les agréments des agences de voyage mais l'Agence de Développement Touristique de la France. Il n'est pas dit que le document de la Préfecture soit à jour, et ce renseignement n'est pour l'heure pas accessible depuis le site de l'Agence de Développement Touristique. S'il y avait un changement officiel de nom, il serait probablement stipulé à cette agence. Les changements de noms sont plutôt rares dans le milieu. Ils correspondent souvent à une évolution du secteur d'activité de l'organisme, qui avait initialement choisi un nom trop réducteur. Par exemple, Telligo (fondé et dirigé par Cédric Javault, qui préside également Cousins d'Amérique depuis peu) s'appelait autrefois "Aventure Scientifique" et encore avant "Altaïr". Mais j'ai du mal à croire que Cousins d'Amérique cherche à changer de nom pour se refaire une virginité : son public est largement constitué de comités d'entreprises et de collectivités qui sont évidemment tous au courant du drame de cet été. Changer de nom n'y ferait rien : les responsables grands comptes de Cousins d'Amérique sont probablement les mêmes qu'avant l'accident, même si des synergies entre Telligo et Cousins d'Amérique vont nécessairement avoir lieu du fait de l'arrivée dans les locaux de Bagneux de Cousins d'Amérique. Je pense que l'explication est plus simple. La mère d'une des victimes tient un blog très circonstancié qui fait du tort à Cousins d'Amérique. A tel point que les écrits de cette mère dictent désormais la communication de l'entreprise. Ainsi, pendant quelques jours, la mention "Cousins.travel" figurait en page d'accueil du site (je ne parle pas ici de l'extension Internet) : l'info a été reprise sur le blog et a déclenché une tempête de protestations dans les commentaires. Désormais, cette mention a disparu pour laisser la seule place à "Cousins". C'est ce qui me fait dire que le changement de nom n'a rien d'officiel : on nage actuellement en plein flou et l'équipe de Cousins d'Amérique ne sait probablement que faire, d'où ces changements de noms successifs sur son site Internet (le titre des pages dans le haut du navigateur affiche également "Cousins Voyages" qui est une réduction du nom complet, "Cousins d'Amérique Voyages - ATV". Ce qu'il faut en retenir, c'est que les salariés de Cousins d'Amérique ont visiblement le nez rivé à ce blog et tentent probablement de sauver les meubles comme ils peuvent.
  13. Salut Charline, Le dossier est entre les mains de la justice, qui déterminera les responsabilités de chacun : dans ce domaine, il faut se garder de toute interprétation hâtive. Qu'est-ce qui relève de la responsabilité de la directrice ? de la conductrice ? de l'organisme ? Comme je le dis souvent sur le forum parents, un séjour ne fait pas l'organisme, sauf si des négligences ont été commises de manière délibérée ou caractérisée de la part de cet organisme. Ce que seules les conclusions de la justice pourront déterminer. Quant au changement de nom, j'y vois une confusion entre l'extension du site et le nom de l'organisme. Une recherche WHOIS nous apprend que le nom de domaine "cousins.travel" a été réservé en décembre 2007, soit bien avant l'accident. La pratique de réserver toutes les extensions possibles est courante pour éviter la concurrence du nom dans les moteurs de recherche.
  14. Quentin

    Sports Mécaniques

    Je tiens encore à préciser qu'égaler le Nutella relève du doux rêve. Cette pâte à tartiner ne doit pas être présentée aux enfants comme la copie conforme du Nutella, sous peine de se faire lyncher en moins de 2 minutes... Cela dit, ça peut aussi être le défi d'un séjour : tenter de faire varier la recette le plus possible pour se rapprocher du vrai Nutella. Au bout de dix jours, le secret de Ferrero sera peut-être percé ? Pour l'équivalent de 2 pots à confiture environ : - 150g de chocolat noir - 60g de noisettes en poudre - 200g de lait concentré sucré - 125g de beurre - 2 CC d'huile de noisette - 1 sachet de sucre vanillé Faire torréfier les noisettes dans un four à 200° pendant 10 min. Faire fondre le chocolat et ajouter le beurre. Ajouter le lait concentré, le sucre vanillé, les noisettes en poudre et l'huile de noisette. Poursuivre la cuisson pendant 10 minutes environ sans cesser de remuer. Verser dans les pots et laisser refroidir. Au bout d'une heure, un peu d'huile se dépose en surface : la retirer tant qu'elle est encore liquide. Une fois le mélange refroidi, passer les pots au frigo pendant 2h : cela va permettre à la texture de devenir plus homogène. Voilà, et ce soir je teste la version avec du chocolat au lait pour voir si ça change fondamentalement le goût !
  15. Quentin

    Lettre De Motivation

    Bonsoir Meunier, Tu as déjà cité pas mal d'éléments qui démontrent ton intérêt pour ce séjour : - tu es une "ancienne" = ma connaissance du centre de vacances et de ses alentours sera un atout - tu fais un appro spectacle et souhaite devenir intermittente = j'ai des compétences dans ce domaine, que je saurais mettre à profit (ne te limite pas au 14 juillet, ça sert aussi les autres jours !) A toi de montrer que tu es prête à passer dans "l'envers du décor" et que tu as mesuré ce qui change en terme de responsabilité (tu n'es plus enfant mais adulte). Veille aussi à ne pas donner l'impression de vouloir reproduire ce que tu as vécu enfant : un séjour évolue avec le temps, tu as sûrement des idées d'animations jamais mises en place quand tu le fréquentais... Bon courage et à ta disposition si tu souhaites une relecture complète.
  16. Bonsoir Martheingalle, Non. C'est exclu par l'instruction n°02-124 JS du 9 juillet 2002 : "Dans l'hypothèse d'utilisation de denrées d'origine animale non stabilisées, celles ci proviennent d'un atelier agréé ou dispensé d'agrément par les services vétérinaires". Une préparation non stabilisée, c'est une préparation qui n'a pas subi de traitement pour permettre sa conservation (inhibition des agents microbiens notamment). La pêche rentre donc dans ce cadre : il ne te sera pas possible de consommer des produits issus de la pêche. Oui. C'est précisé dans la note de service DGAL/SDHA/N98/N°8126 du 10 août 1998 : "Concernant la participation des convives à des travaux de cuisine réalisés dans divers types d'établissements, deux cas sont à considérer: - seuls les participants consomment les repas - l'activité n'entre pas dans le champ d'application de l'arrêté du 29 septembre 1997; - les repas sont servis à des consommateurs autres que ceux qui les ont préparés, mais dans le cadre de la restauration collective de cet établissement : l'activité entre dans le champ d'application de l'arrêté du 29 septembre 1997." Tu rentres donc dans le premier cas : rien ne t'interdit de consommer des produits cuisinés par les enfants. Mais ce qu'il est déconseillé de cuisiner, ce sont les "préparations peu stables à température ambiante ou dont la préparation ne comporte pas de cuisson suffisante (mousse au chocolat, crème anglaise, crème chantilly, mayonnaise artisanale ... )." Attention, des mesures évidentes d'hygiène s'appliquent, tant pour l'entreposage des denrées que la préparation des repas. Je t'invite à lire en détail l'instruction n°02-124 JS du 9 juillet 2002 pour en savoir plus. A ma connaissance, aucun texte ne régit la fréquence des douches. Le seul texte qui fait référence à l'hygiène corporelle, c'est l'arrêté du 25 février 1977 modifié par l'arrêté du 12 mars 1980. Il dit ceci : "Les établissements de vacances comporteront les moyens d'assurer la propreté corporelle des mineurs et du personnel par des lavabos ou des rampes d'eau courante et par des douches (1 pour 4)". Mais celui-ci ne s'applique pas à l'hébergement sous tente. Comme l'a dit Laballe, rapproche-toi de la DDJS et demande-leur une réponse écrite (à conserver avec toi en cas d'inspection, c'est un réflexe à avoir) En cas d'absence de texte, c'est le bon sens qui prévaut. Je partage l'avais de Laballe : vu les déplacements, il est sans doute préférable de prendre une douche par jour. Après, la toilette au ruisseau a aussi du bon : Date : n.c. Lieu : La Colonie "Vaillance et Joie", Saint-Martin-La-Porte (73) Editeur : n.c.
  17. Quentin

    1 Salle D'Activités C'Est Jouable?

    Salut Benjoun, Comme l'a dit Lau, il est souhaitable de créer différents espaces dans cette salle en les cloisonnant. Renseigne-toi aussi pour voir s'il est possible d'utiliser la salle du restaurant scolaire (si tu n'es pas loin), ça peut être une solution intéressante. A argumenter auprès du maire en avançant les projets que tu souhaites mettre en place, et qui ne pourront voir le jour qu'avec deux salles. En colo, ça devient plus chaud de gérer avec une seule salle. J'ai déjà fait une colo avec 36 enfants et une seule salle : l'horreur ! Entre ceux qui veulent logiquement lire au calme et ceux qui veulent faire des jeux de société un peu bruyants, c'est parfois difficile de se comprendre... On avait monté la salle péda dans une chambre anims... Les centres qui accueillent des classes de découverte sur le temps scolaire et les centres de montagne sont souvent les spécialistes du "1 groupe = 1 salle". A la campagne ou en bord de mer, on a parfois plus de place.
  18. Quentin

    Bd La Colo (t2) : Un Kilomètre à Pieds...

    Oh, tu peux aussi me mouiller Olivier La liste des choses à faire trône toujours, scotchée à côté de mon bureau. Je ne désespère pas de m'y attaquer un jour !
  19. Quentin

    Une Douche Quotidienne

    Pour la facture d'eau, je laisse ça aux propriétaires des centres, c'est compris dans le prix de la location Je me pose cette question car on considère souvent la douche quotidienne comme une évidence. Qu'on veuille donner des habitudes d'hygiène aux enfants, je trouve ça louable et logique. Qu'on leur assène qu'une douche quotidienne est nécessaire, en l'absence de consensus médical sur la question, je trouve ça plus gênant. Tu as sans doute raison. A côté de ça, beaucoup de points tout aussi importants passent à la trappe. Mais la question de l'hygiène générale n'est pas facile à aborder, tant elle renvoie à l'intimité de chacun. Du coup, on met l'accent sur la douche (geste d'hygiène le plus communément partagé) mais moins sur les points que tu as cité... peut-être aussi parce que ça fait plus "sale".
  20. Quentin

    [Avis] Association Croq'vacances

    Bonjour Lau, Je te rejoins sur le manque de respect, mais je n'irais pas aussi loin pour faire des déductions sur l'organisation ou le sérieux de l'association. Dans les grosses structures comme celles-ci, les secteurs production de séjours et recrutement sont parfois dissociés : tu peux donc tomber sur un mauvais recruteur, ce qui n'empêche pas que, sur le séjour, le matériel mis à ta disposition sera de qualité, que ton budget sera confortable, etc. Mais bien sûr, te notifier ton refus aurait été la meilleure solution...
  21. Quentin

    Eosine - Sous Les Pansements?

    Les DDJS proposent des listes, mais si tu creuses la question, tu t'apercevras que chaque DDJS contredit l'autre ! Le savon de Marseille n'est pas forcément des plus pratiques quand tu es en sortie, alors que la chlorhexidine existe en spray ou en unidoses.
  22. Quentin

    Liste de gages

    Bonsoir Séba, Et bienvenue dans l'animation La nature du jeu et ses conditions de déroulement vont effectivement avoir une importance capitale sur l'attitude des enfants "spectateurs". Dans un jeu, le gage tel qu'il est conçu dans ce sujet est une épreuve difficile ou déconnectée du jeu en lui-même. Il y a alors de fortes chances que les autres enfants se moquent du "gagé". A l'inverse, lors d'une animation théâtre, un enfant pourra adopter un rôle encore plus difficile ou ridicule sans que les autres se moquent directement de lui. Au pire, ils riront du personnage joué mais pas de l'enfant lui-même. Le rôle est une barrière qui protège celui qui l'endosse. On ose beaucoup plus quand on est dans un rôle car c'est plus sécurisant. Comme quoi, on peut faire en sorte que les enfants "se lâchent" sans les gêner. Mais il est déjà trop tard... C'est avant qu'il faut envisager les risques de dérapage, quand on prépare son animation. On peut aussi retarder l'élimination. Dans le jeu de la tomate par exemple, le gage est d'abord de "perdre" une main, puis de se retourner. Ce sont bien des gages mais qui ont comme intérêt d'être complètement liés au jeu. L'élimination ne vient qu'après.
  23. Quentin

    Une Douche Quotidienne

    Disons qu'il y a deux choses à prendre en compte : l'hygiène et la politesse. La politesse, c'est de ne pas importuner les autres avec nos odeurs de transpiration. Mais transpirer, c'est un acte normal et ce n'est pas une douche quotidienne qui changera vraiment les choses de ce côté-là. Aujourd'hui, je travaille à mon bureau depuis 9h00 et je ne pense pas que je sois sale, bien que je transpire inévitablement. C'est une conception "adulte" de la douche. La douche, ça embête bien des gamins qui font tout pour y échapper...
  24. Quentin

    Sports Mécaniques

    Le sujet est vaste, du moins si on ne se limite pas à la simple question de la pollution et du gaspillage. Car je pense que cette réflexion ne peut s'inscrire que dans un cadre plus large, celui du développement durable. Après, je me méfie quand même de cette expression, trop à la mode, qu'on vide parfois de son sens, dont on se sert à des fins marketing, ou qu'on dénature en voulant pourtant l'appliquer. Mais l'idée est bien là. En deux mots, concernant la pollution, ce qui est mis en place dans notre organisme : - les classiques : tri sélectif, extinction des lumières en quittant une pièce, etc - aucun convoyage en car ou en avion, on privilégie le train et le ferry - achats de vélos pour permettre aux enfants de se rendre sur un lieu d'activités sans utiliser le minibus - recours à l'e-mail ou à une interface extranet pour la gestion des inscriptions plutôt que l'envoi de courriers papier - systématisation du recours à des imprimeurs labellisés et à du papier 100% recyclé pour tous nos supports de communication - literie lavée à l'aide de produits labellisés, sans chlore Après, suivant les séjours, des points sont laissés à l'appréciation des directeurs et de leurs équipes, l'essentiel étant que le projet de base soit communément partagé. Certains pourront par exemple tenter le compostage des déchets organiques si le terrain du centre mis à disposition le permet, si on a l'accord du propriétaire, etc. Toujours dans l'idée de limiter la consommation et retrouver le plaisir de faire soi-même, la cuisine avec les enfants est une excellente activité. Remplacer le traditionnel Nutella par sa propre pâte à tartiner (même si on aboutit jamais à copier le Nutella !), c'est intéressant. Tout comme le fait de faire soi-même le goûter. Sur nos séjours enfants, nous équipons les centres en crêpières, centrifugeuses, etc pour que les enfants fassent eux-mêmes. Pour le séjour que je vais diriger au printemps, j'envisage également la constitution de malettes cuisine, remplies d'accessoires utiles (maniques, verres doseur, fouet, vide-pomme, etc) pour permettre aux enfants de disposer d'un vrai matériel "qui donne envie". D'une manière générale, nous n'avons pas de séjour dit écolo. Nous essayons d'appliquer ces principes sur tous nos séjours, quelle que soit la thématique. Après, je le concède, bien des choses sont perfectibles. On pourrait faire plus de bio aux repas par exemple, encourager la création et l'entretien de jardins potagers permettant de disposer de sa propre récolte, etc. Tout cela est à l'étude et se met en place progressivement. Nous n'avons qu'un an d'existence, donc des moyens financiers encore limités. Ca viendra !
  25. Quentin

    Sports Mécaniques

    A la réflexion, c'est peut-être aussi que les organismes se copiant mutuellement, l'offre devient limitée et restreint le choix des parents aux seules colos "du moment". On le voit bien avec Telligo : il n'a pas été un précurseur en matière d'activités scientifiques (on faisait déjà du labo photo dans les années 60 par ex), mais il a été un des premiers organisateurs à en faire une thématique complète d'un séjour, formule qui a rencontré son public. Conséquence : beaucoup d'organisateurs ont tenté de copier la recette, abandonnant au passage des séjours plus traditionnels. L'offre s'est resserrée. Ce type de séjour est souvent le fait de gros organisateurs et ce n'est sans doute pas un hasard. Quand on propose près de 50 séjours durant l'été, il faut qu'ils soient différents : on peut varier la tranche d'âge, le lieu d'implantation mais il faut aussi varier les activités ou la dominante, fatalement. Pour trouver le maximum de public, l'offre doit être étendue. Un même organisme peut donc tenter de séduire à la fois les parents soucieux de la préservation de l'environnement et du contact avec la nature (séjour à la ferme avec repas du terroir) et les parents intéressés par les activités extrêmes (séjour sports mécaniques). A chaque famille de faire son choix suivant ses goûts. Mais évidemment, on comprend vite que ces organismes font les choses à l'envers. Ils ne déclinent pas leurs valeurs sur des séjours différents, ils créent des séjours de toutes pièces et peu importe qu'ils soient fidèles à leur projet éducatif. Ou alors, celui-ci est tellement abscons qu'il permet de faire le grand écart sans se faire mal... Je parlais plus haut de la taille des organisateurs : ceux qui sont gros ont une tendance au grand écart, peut-être parce qu'ils ont oublié leurs valeurs originelles ou que leurs fondateurs ont passé la main à des gens peu scrupuleux, qui considèrent les colos comme un gigantesque marché à dominer. Oui et non, car la conception de l'éducation, de l'enfance et des vacances s'affine avec le temps, au fil des expériences. On ne peut pas demander à un anim frais émoulu du BAFA de se positionner immédiatement. C'est aussi en passant par des désillusions qu'on finit par savoir ce que l'on recherche, ce que l'on défend. Par exemple, ma première direction de colo à 21 ans n'a plus rien à voir avec celles que je peux faire maintenant. Cinq ans plus tard, je vois les choses différemment, j'y vois plus clair sur ce que je souhaite transmettre aux enfants sur un temps de vacances. Pour reprendre le thème de l'environnement, cela peut s'expliquer aisément. Cela fait plusieurs décennies que nous connaissons cette opulence, nous sommes pour beaucoup nés dedans. Nous voyons aussi ce vers quoi il faut aller, cette conversion nécessaire. Mais le chemin n'a rien d'évident : on ne balaie pas en quelques instants des habitudes ancrées en nous. On peut vouloir les combattre, mais il y a parfois des écarts. La tâche est encore longue, mais notre rôle auprès des enfants n'en est que plus évident.