Rémy

Secret D'enfants

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Une petite situation que j'ai vécu, il y'a quelques années !

Je me rends compte qu'un enfant ne réagit pas comme les autres, il paraît triste, un peu à l'écart et il devient agressif par moment. :enerve:

Je vais donc vers lui et j'essaie de discuter avec cet enfant qui a l'air totalement perdu. :(

Après plusieurs phrases réconfortantes, il commence enfin à se confier et là, c'est le choc !

Cet enfant m'annonce qu'il a subi de la part de son beau père des violences sexuelles, mais il ne veut pas que cela soit dévoilé et il me demande de ne pas en parler. :blushing:

Je me retrouve alors dans une situation très délicate, car à la fois, je ne veux pas trahir, la confiance de cet enfant et puis d'un autre côté, il ne faut plus que cela se reproduise !

Si cette situation vous arrive, que faites vous, peut-être que parmi-vous, vous avez déjà vécu une histoire similaire à la mienne.

En tout cas, ce jour là, je me suis retrouvé confronté à prendre une terrible décision !

Laquelle, vous le saurez après vos premières réactions !

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Crime sur mineur. Sauf erreur de ma part, on est obligé de dénoncer le fait. C'est un cas de conscience très lourd, parce qu'effectivement on va "trahir" la confiance de l'enfant, mais en tant qu'anim notre devoir est tracé.

En plus arretez moi si je me trompe mais la non dénonciation de ce genre de fait est punie par la loi, non?

D'ailleurs, jusqu'à quel point "trahir"? Parce que s'il en a parlé, c'est qu'il attend de nous qu'on l'aide à trouver une solution, même s'il a peur des conséquences.

Modifié par Jérôme

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Dire ou ne pas dire...dénoncer ou pas?...

Est-ce trahir l'enfant, est-ce le protéger?

Peut être qu'avant de "le dire" on peut l'inviter à en parler à quelqu'un qui est plus a même de l'aiguiller ou d'écouter son problème (OK c'ets à nous qu'il parle, on l'écoute mais on peut aussi l'orienter!!!) Après pour ce qui est du dénoncement, on peut pas faire grand chose de plus, en tant qu'animateur, qu'un simple signalement!

On a pas de preuve si j'ai bien compris...alors attention a l'emportement!Ok c'ets fout trop la rage d'entendre des choses comme çà, mais si en plus on ne constate rien sur le corps par exemple je pense que c'est très difficile.

Ensuite pour ma part rémy,j'aurais essayer d'aiguiller l'enfant vers des gens qui peuvent l'accompagner pour qu'il dénonce les faits et qu'il puisse rêgler la situation...du moins dans un premier temps.

Et puis à ceux qui aurait des petites notions de droits pourraient-ils peut être nous aiguiller!

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Dans ce cas precis on n'a pas vraiment le choix, comme le dit Jerome, la loi oblige l'anim à signaler ce qu'il a vu/entendu/constaté.

Perso j'en parlerai d'abord au dirlo, histoire de trouver moi aussi du reconfort, et afin de trouver une methode pour agir. Avant de se jetter sur le telephone (il n'y a pas de danger immediat), j'aurais constate les faits qui paraissent anormaux: comportement de l'enfant, ces confidences, sa relation aux autres (enfants et adultes)...

Il se peut aussi que l'enfant fabule ou que le cas ai deja ete signalé et que l'instruction soit en cours...

Je n'ai jamais été confronté à la situation, et je me demande toujours quelle sera ma reaction premiere :malade: :enerve::blink: ...

Je suis quand meme plutot recalcitrant au fait d'encourager l'enfant à poursuivre ses confidences (ecouter ok, mais pas jouer Derrick). Et si j'ouvrai des portes de son subconscient et que je n'arrivais pas à gerer ensuite !?

Il reste aussi le 119 pour prendre conseils aupres des professionnels.

Dans tous les cas on ne peut pas garder ca secret.

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Il se peut aussi que l'enfant fabule ou que le cas ai deja ete signalé et que l'instruction soit en cours...

Dans le premier cas, c'est à la justice de le déterminer. Dans le deuxième cas, il suffit de demander à l'enfant,... ou à laisser faire les services compétents.

Je suis quand meme plutot recalcitrant au fait d'encourager l'enfant à poursuivre ses confidences

Je suis d'accord avec Boris. C'est même fortement déconseillé!!! Raconter son expérience est très traumatisant pour l'enfant. Or, si tu lui demande d'en parler, il faut bien être conscient qu'il va devoir tout redéballer ensuite devant la police, des experts, etc... et qu'à chaque fois il va subir un nouveau traumatisme.

D'ailleurs, actuellement, on enregistre le premier témoignage de l'enfant et on évite autant que possible de lui faire répéter ce qu'il a vécu. En plus, chaque récit est une reconstruction mentale, ce qui entraîne peu à peu des déformations.

si en plus on ne constate rien sur le corps

Petit Lu: violence sexuelle ne signifie pas forcément coups, ecchymoses et fractures!!! Elles peut avoir eu lieu depuis plusieurs semaines, et ne pas avoir laissé de "traces". D'ailleurs de quel droit vas-tu examiner le corps de l'enfant? :malade: Ce sera un traumatisme de plus pour lui, et pour toi une source d'emmerdements garantie! Il en faut peu pour se retrouver soi même devant un jury.

Modifié par Jérôme

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Moi aussi j'ai eu un problème comme sa dans ma colo de cet été.

Une jeune fille de 13 ans se plaint depuis le début de la colo de maux de ventre et pleure sans raison apparente... :(

J'essaye de savoir ce qu'elle l'a mais el ne veut rien me dire.Plus tard j'apprends de la bouche de sa copine qu'elle croit qu'elle est enceinte..Avec une autre animatrice, nous allons la voir et el se met à pleurer nous disant que depuis trois semaines el n'a plus ses règles etc.....

El ne veut surtou pas que c parents soient o courant sinon kel se jettera dans un ravin.Nous tentons de la calmer et de la raisonner...

Nous allons en parler o directeur ki nous dit ke l'assistante sanitaire va acheter un test de grossesse pour el. Quelques jours plus tard, je surprend une conversation entre les filles qui parlaient d'elle en disant:"sa ne se fait pas ce qu'il a fait son père, il est vraiment dégueulasse" :blink:

La colo fini, je garde toujours contact avec el, car je ne sais pas quoi penser.Je me demande si je n'aurais pa du faire quelque chose (je sais c bete de ma part et je regrette beaucoup)

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Ne tire pas de conclusions trop attives sur la remarque a propos du pere!!!!!!

Et fais gaffe au contact que tu gardes avec elle, ce n est pas forcement terrible!

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Au bout d'une trentaine de séjours comme anim ou directeur, je regrtte beaucoup de chose. J'aurais peut-être du faire quelques choses? Y avait peut être un problème? Ai-je bien interpréter tous les signes? N'étais ce pas un appel au secours? Sans compter tous les élèments que l'on remet en lien après le séjour. Je me pose toujours plein de question. Malheureusement, je pense que c'est inérant à notre fonction. Le doute, toujours le doute.

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coucou, pour l enfant qui s est confié le directeur doit faire un signalement sinon pour le cas de l ado et de la remarque par rapport au pere elle peut etre prise de differente maniere (par exemple il a ppris que sa fille n etait plus vierge et s est enervé) donc attention ...

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Donc je devrais tirer un trait et ne plus avoir de nouvelle d'elles.G l'impression de n'avoir rien fait.....

Malheureusement je ne vois pas, ce que tu aurais pu faire de plus.

Nous ne sommes pas psychologues, mais animateur et mis à part, le fait d'en parler au directeur, pour qu'il fasse un signalement auprès des services compétents, nous ne sommes pas habilités à intervenir au sein de la famille.

Ce serait d'ailleurs pire pour la gamine ! :malade:

Il reste aussi le 119 pour prendre conseils aupres des professionnels.

En effet, Boris, c'est la première chose que j'ai faites, concernant mon histoire, car ce numéro a été crée, aussi bien pour les professionnels de l'enfance que pour les enfants victimes! :diplome:

J'ai donc contacté le 119 et j'ai au bout du fil une personne qui m'a conseillé de reparler à cet enfant, pour le mettre en confiance et l'inciter à se confier au directeur.

Après une petite discussion, j'ai emmené cet enfant au bureau, en expliquant, ce qu'il m'avait raconté, le directeur a alors signalé les faits auprès de la brigade des mineurs et j'ai demandé sa permission pour que l'enfant ait lui même la possibilité

d'avoir une personne du 119, afin qu'il soit rassuré.

En plus arretez moi si je me trompe mais la non dénonciation de ce genre de fait est punie par la loi, non?

Effectivement, ne rien faire, aurait été considéré comme, "non assistance à personne en danger" et cela aurait pu avoir de graves conséquences, sans compter au traumatisme que l'enfant continuerai à subir !

D'ailleurs, jusqu'à quel point "trahir"? Parce que s'il en a parlé, c'est qu'il attend de nous qu'on l'aide à trouver une solution, même s'il a peur des conséquences.

Dans ce cas précis, il ne s'agit plus de trahison, puisque, j'ai eu l'accord de cet enfant et que j'ai vraiment l'impression de l'avoir aidé !

Dans tous les cas on ne peut pas garder ca secret.

Tout a fait d'accord avec toi, Jérome, je m'en serais voulu d'avoir laissé cette affaire continuer !

La suite qui a été donné, je vous laisse la deviner, mais vous devez surement avoir une petite idée. :idee: :bye:

Modifié par Rémy

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Bonjour,

Dans une situation de ce type, il ne faut pas hésiter si ce que l'on croit que l'enfant dit est vrai. Car, d'une part, il y aurait non assistance à personne en danger, et, d'autre part, on culpabiliserait de n'avoir rien fait!!!

Si on ne sait pas comment réagir ou quoi faire, il faut aller à la rencontre de personnes ressources: le dirlo, et si celui-ci n'apporte rien de plus, le numéro qui a été cité dans les autres commentaires. A cela peut s'ajouter une assistante sociale. N'oublions pas que c'est justement une de leur tâche: les signalements d'enfants en danger. Cette personne peut nous conseiller sur les démarches à suivre......

Et, surtout, il ne faut pas attendre que quelqu'un d'autres ne réagissent à notre place car sinon personne ne réagira et l'enfant continuera à vivre son mal être!!!!

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Dans une situation de ce type, il ne faut pas hésiter si ce que l'on croit que l'enfant dit est vrai.

Pour ma part, j'utiliserai plutôt la formule: Dans une situation de ce type, il ne faut pas hésiterà croire que ce que dit l'enfant dit est vrai.

En effet, pour moi, il existe des professionnels pour définir si c'est vrai ou non. Notre rôle consiste seulement à constater et à alerter. Dans le doute, j'agirai plutot que d'attendre.

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Je suis tout à fait d'accord avec ce q'il a été dit. En cas de doute au moins prévenir son directeur. J'ai eu un cas comme ca aussi au mois de juillet. La gamine faisait soi disant la morte et faisait mine de s'étrangler :malade:

Quand j'ai vu la tête de ses 10 autres copines en larmes, paniquées, j'ai compris que ce n'était pas tout à fait un jeu si innocent que ça. Heureusement que ma directrice passait pas loin et qu'elle a intercepté mon signe pour venir à mon aide. Et avec l'aide de l'assistante sanitaire de pouvoir démêler cette histoire.

J'ai eu la peur de ma vie :blushing: , paniquée au max mais de l'intérieur bien sur, et soulagé que ce séjour ce termine bien.

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ca me fait penser au jeu du foulard, vous connaissez?Faire "semblant" de s etrangler pour tomber dans les pommes et se shoutter a cette sensation....sauf que ca derape et tu meurs :malade:

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Invité sanyou

je tenterais de persuader l'enfant de dévoiler ce secret je lui expliquerais qu çela ets un crime puis je parlerais a la directrice.C'est vrai que tu trahis sa confiance mais vaut mieux sa plutot qu'il que ce qu'il subit

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Invité flo (Invité)

Il est impensable que tu gardes de telles révélations pour toi. En aucun ca nous ne sommes habilité à juger de tels actes mais nous devons absolument en référer à des autorités supérieures. Tu n'es pas obligé d'avoir l'aval de ta direction pour faire un signalement au procureur de la république c'est un acte citoyen.

Par rapport à l'enfant il faut lui expliquer que les révélations qu'il vient de te faire, tu ne peux pas les garder pour toi, qu'il s'agit de le protéger.

Si un enfant se confie c'est qu'il veut que tu l'aides, à ce moment de sa vie, tu es une personne en qui il a confiance et il compte sur toi pour le sortir de cette situation.

Flo, éducatrice spécialisée.

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Bonjour,

J'ai également été confronté à ce type de situations. C'était avec des ados 13/16. Les procédures étaient en cours donc nous n'avons rien fait de ce côté là. Néanmoins, nous avons en fin de séjour fait part de nos observations que nous avions faite sur la jeune fille à son éducateur.

Je pense qu'il faut savoir travailler main dans la main avec nos collègues éducateurs et tout cela dans l'intérêt de l'enfant...

Pour la situation énoncé sur ce sujet, je prendrai directement contact avec l'enfance maltraitée : 119 . Après, ils se chargent de faire faire des vérifications et de demander l'intervention d'organismes sociaux. Il est nécessaire que l'enfant soit pris en charge. Nous ne pouvons pas rester passif sur des faits de cette gravité !

Maxime

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Pour ce qui tient du fait d'avoir le sentiment de "trahir " l'enfant en avertissant le directeur puis ensuite la hiérarchie et les autorités compétentes, après ses confidences,

je pense qu'en tant qu'animateur on devrait d'abord lui faire comprendre que si l'on en parle au directeur, c'est simplement pour Lui, pour que ça ne se reproduise pas ! Il ne faut pas qu'il se sente trahi mais soutenu et protégé !

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Je n'ai, par chance, jamais été confrontée à ce genre de situation. Mais j'avoue que je ne sais pas si j'aurai eu le réflexe d'appeler le 119, surement j'en parlerais au dirlo, je ne garderais pas ça pour moi.

En tout cas, dans l'espoir que ça n'arrive pas un jour, je sais du moins ce que je devrais faire et ce que je devrais éviter de faire dans de telles situations.

Je dis bravo à Rémy qui a, je trouve, très bien agit.

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Invité samia

Dans ce cas là, tu n'as pas le choix !!

C'est une obligation de ta part d'en parler, trahison ou non ! Et si tu ne le fais pas ca peut se retourner contre toi !

Seule chose à faire, tu en parle à ton directeur qui prendra les mesures nécessaires comme parler et se renseigner aupres de l'enfant pour être sur que ce ne sont pas justes des histoires pour attirer l'attention, puis il devra faire appel à l'assistante sociale et a jeunesse et sport si je ne me trompe pas !!

En tout cas bonne chance à ceux qui se retrouvent dans ces situations là, ce n'est jamais très facil !

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une fois, j'ai eu une petite qui a mangé un carambar durant le gouter géant, elle a perdu une fausse dent. elle se met a pleurer, completement paniquer. je lui explique que ca fait pas mal, etc.. elle me repond"c'est pas ca, c'est juste que mon pere va encore me fraper!! je ne veux pas voir mon père!!"

que faites vous?

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J'ai du signaler 3 incidents semblables dans un seul été alors je comprends très bien comment dur ça peut-être. Lorsque la première petite c'était confiée à une autre monitrice et moi, on est allées en parler à celle responsable de notre groupe. Puisqu'elle nous as dit que ce que la fillette nous avait dit n'était pas important et pas assez sérieux, on est pas allé à la direction. Puis une autre responsable de groupe nous a intercepté et nous as dit d'aller à la direction. Par ce temps là, le petite était retourné à la maison et il était beaucoup plus difficile de faire quelque chose. La deuxième fois (j'étais la seule à qui cette fille s'était confiée), je suis aller voir la direction sans rien dire à qui que ce soit d'autre. Ce cas a été référé. La troisième fois, il y a eu un travail de fait entre notre groupe et un autre puisque nous avions tous les deux des filles de la même famille. Ce cas là a aussi été apporté à la direction.

Dans ce camp, on nous avait expliqué tout le processus avant le début de la saison. Toutes les plaintes devait passées par la responsable (notre directrice) et c'était à elle que revenait la tâche de communiqué avec les autorités. Elle nous demandait cependant d'agir entre messager entre les filles et elle sachant qu'elles se sentait plus en confiance avec ceux qu'elles connaissaient.

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