Invité Emmanuelle

"sexualité" Étonnante D'une Jeune Fille

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Invité Emmanuelle

Bonjour,

Nous sommes un peu dépassés par une situation que vient de se présenter sur notre centre de vacances qui accueille des classes découvertes, et tout autre sejour.

Voila la situation: Nous herbergeons depuis une dizaine de jour des collégiens qui ont 14/15 ans et depuis le debut, il nous est arrivé plusieur fois de retrouver du materiel ou des endroits souillés par de l'urine (coussin des fauteuils du salon, pots des plantes avec une mare autour, sol des wc recouvert d'urine, le tiroir d'un jeune .et j'en passe) Arlette (personel d'entretien) nous en a fait part en reunion quand pour la premiere fois elle a trouvé les WC dans un sale état (ce sont des Wc d'une salle d'activité donc mixte) nous avons alors suspecté les garçons. Le lendemain a grand renfort de petits messages placardé dans les sanitaires, nous avons demandé a l'ensemble du groupe de faire preuve de plus de respect. Et les choses ont empirés avec les situations ennoncés precédement et bien d'autres. Au comble de l'exasperation quand un jeune garçon a retrouvé son tiroir avec ses affaires remplis d'urine, nous avons convoquer le groupe complet et avons essayer de leur mettre les choses au point, et d'expliquer que nous pensions que ces desagrements venaient a notre avis que d'une seule personne mais que ne trouvant pas le coupable l'exclusion totale du groupe pouvait etre decidé.

Pensant que la nuit allait leur porter conseil, le sujet etait clos pour nous.

Mais revirement de situation le lendemain a l'infirmerie, une lettre anonyme y est deposée,(l'infirmerie possede une boite aux lettres pour faciliter parfois le dialogue avec des jeunes qui n'osent pas parler (question intime, sexualité, violence ect) et nous essayons dans la mesure du possible d'y repondre soi directement si la question a un auteur identifier ou par de la doc et des panneaux mis en place sur des sujets qui reviennent ) expliquant que si on excluait le groupe on etait vraiment des vieux "cons" ne conprenant rien au jeune, que l'on voulait joué les gens super ouvert et qu'en faite on etait super coincés et qu'il ne fallait pas entraver la sexualité des autres parceque nous on avait fait d'autre choix de vies

Alors petite precision, que j'avais ommis de mettre en presentation nous sommes une association catholique suisse constituer en grande majorité de jeunes moniales et de moines educateurs en journée. Alors effectivement, je pense que nous avons quelques lacunes sur le sujet de la sexualité mais nous sommes quand meme ouvert sur le sujet, et sur l'ensemble de la vie exterieur.

Mais revenons au sujet principale, cette jeune fille(car l'auteur de ces dégradations est une fille) nous apprend que cette pratique lui procure enormement de plaisir ("orgasmique") a s'uriner dessus, ou dans des positions incongrues pour une jeune fille,souillé le mobilier est "jouissif" pour elle. Elle pense que c'est un derivatif de la sexualité, c'est comme la masturbation masculine.

Ma question est : avez vous deja eu a gerer des questions de derives sexuel en centre de sejour, et comment ?

Mais surtout et là je m'adresse aux individus, est ce une pratique sexuelle courante pour les femmes ou les hommes de notre generation car jamais entendu parler, faut il essayer de reaborder le sujet avec cette jeune fille, chercher a ce qu'elle ai une consultation de facon anonyme dans un centre comme le planning familial francais. apres avoir discuté avec elle son fantasme est que son partenaire lui urine dessus ou urine en la penetrant.

Merci de nous repondre car nous sommes depassés par cette situation.

Le fait d'etre dans les ordres ne veut pas dire que nous sommes vieux en robe de bure avec une cornette. Le moine ne fait pas l'habit !!!

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D'après ton histoire, cette jeune fille est malade et il faut qu'elle soit soigné par un spécialiste (sexologue ou psychologue). :malade:

Pour tout te dire, cela ne m'est jamais arrivé ce genre de situation, mais si j'étais confronté à un problème comme celui-ci, je tenterai un dialogue à huit clos avec elle, sans la braquer, ni l'humilier, car cela ne doit pas être facile à assumer, d'autant qu'a l'adolescence, les jeunes sont en général très pudiques.

Tu peux également essayer d'avoir un dialogue avec les parents pour leur expliquer un peu le comportement de leur fille, en essayant toute fois, de préparer ton discours pour ne pas les mettre dans l'embarras, je sais ce n'est pas facile, mais il faut essayer de l'aider sans blesser qui que ce soit.

Ce sont mes conseils et rien de plus, car je te répète, je n'ai jamais vécu, une situation de ce genre ! :bye:

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D'après ton histoire, cette jeune fille est malade et il faut qu'elle soit soigné par un spécialiste

Il y a 20 ans on disait la même chose des homosexuels...

Je n'ai pas, comme Remy, un conseil pour chacun mais je pense qu'il faut faire la part des choses. Que cette jeune fille ait des fantasme qui vous dépasse est une chose. Que son passage à l'acte se fasse sans l'accord de ses partenaires indirects en est une autre.

En gros, ses fantasmes lui appartiennent, et aussi incompréhensibles soient ils, elle va devoir vivre avec. Par contre les dégradations qu'elles entraînent sont innacceptables. On pourra effectivement se ranger à l'avis definitif de Remy, si cette jeune fille ne comprend pas qu'il n'est pas acceptable, même ne 2004, d'uriner sur les affaires de quelqu'un qui n'est pas d'accord. Ce qui est genant c'est que le proprietaire du tiroir ne prend visiblement aucun plaisir à retrouver ses affaires pleines d'urine.

Je ne pense pas que vous soyez qualifié pour decoder les raisons de ce fantasme urologique, mais que vous devez être ferme sur le fait qu'elle ne peut passer à l'acte qu'avec des personnes consentente et seulement si ça ne met pas en danger sa vie ou celle des autres.

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Invité Emmanuelle

Bonjour à tous,

Merci pour vos reponses, cela nous a permis d'orienter notre reaction face à cette situation qui nous amenait des interogations.N'ayant pas toutes les clefs en main pour gerer au mieux nous avions peur de faire une erreur d'interpretation et d'alourdir le probléme en n'utilisant pas le bon vocabulaire et en ayant une reaction inoproprié a la situation. Bien entendu nous avons pris les mesures necessaires afin que le probléme soit reglé au sein de la structure en respectant l'anonymat de cette jeune fille car cela nous semble etre dans ce cas du secret medical. Notre assistante sanitaire a eu une conversation privée avec et a put l'orienter vers un personel médical plus approprié. Nous avons lancés la procedure et sommes là en soutien mais maintenant c'est a elle de poursuivre la démarche. Avec son accord, ses parents ont été convoqué sur le centre pour dialoguer en notre presence de la situation et permettre qu'elle est un suivi de retour chez elle car meme si la premiere seance avec un psychologue lui a fait du bien une therapie a été preconisé car cette jeune fille souffre effectivement d'un probléme d'identité sexuelle (le fait d'uriner un peu partout et de vouloir en faire un acte sexuel avec ses partenaires est pour elle une maniere de rependre sa semence!!!)

Maintenant le prochain episode aura lieu lors de la rencontre des parents, et je pense que cela va etre difficile pour tous, vu ce qui va etre révélé. Une vie amoureuse et sexuelle deja fortement engagée a 15 ans avec une deviance, ce n'est deja pas simple je pense a vivre mais en plus dans le milieu dans lequel evolue cette jeune fille cela risque de faire des etincelles car l'ouverture d'esprit n'est pas donnée a tous.

Cependant nous avons toujours assumé nos faits et actes, et je pense que parfois meme si il faut du temps les idées peuvent changés .

Emmanuelle

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Invité Emmanuelle

Bonjour à tous,

Merci pour vos reponses, cela nous a permis d'orienter notre reaction face à cette situation qui nous amenait des interogations.N'ayant pas toutes les clefs en main pour gerer au mieux nous avions peur de faire une erreur d'interpretation et d'alourdir le probléme en n'utilisant pas le bon vocabulaire et en ayant une reaction inoproprié a la situation. Bien entendu nous avons pris les mesures necessaires afin que le probléme soit reglé au sein de la structure en respectant l'anonymat de cette jeune fille car cela nous semble etre dans ce cas du secret medical. Notre assistante sanitaire a eu une conversation privée avec et a put l'orienter vers un personel médical plus approprié. Nous avons lancés la procedure et sommes là en soutien mais maintenant c'est a elle de poursuivre la démarche. Avec son accord, ses parents ont été convoqué sur le centre pour dialoguer en notre presence de la situation et permettre qu'elle est un suivi de retour chez elle car meme si la premiere seance avec un psychologue lui a fait du bien une therapie a été preconisé car cette jeune fille souffre effectivement d'un probléme d'identité sexuelle (le fait d'uriner un peu partout et de vouloir en faire un acte sexuel avec ses partenaires est pour elle une maniere de rependre sa semence!!!)

Maintenant le prochain episode aura lieu lors de la rencontre des parents, et je pense que cela va etre difficile pour tous, vu ce qui va etre révélé. Une vie amoureuse et sexuelle deja fortement engagée a 15 ans avec une deviance, ce n'est deja pas simple je pense a vivre mais en plus dans le milieu dans lequel evolue cette jeune fille cela risque de faire des etincelles car l'ouverture d'esprit n'est pas donnée a tous.

Cependant nous avons toujours assumé nos faits et actes, et je pense que parfois meme si il faut du temps les idées peuvent changés .

Emmanuelle

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J avais rate ce sujet jusqu ici, je trouve que vous etes effectivement tres ouverts pour des religieux, c est bien!

C est vrai que nous ne sommes pas qualifies pour dire si cette ejune fille est malade, ni de quoi, mais le plus important et la seule chose que vous puissiez lui faire comprendre effectivement, avant l intervention d un suivi medical/ psychologique exterieur, c est que sa sexualite lui appartient et ne doit pas gener les autres (comme par exemple un adulte handicape qui se masturbe devant tout le monde, on arrivera a lui faire entendre que c est sa vie privee et qu il ne doit pas s exposer ainsi, que c est genant pour les autres).

La seule chose qui me gene, c est que les parents soient mis au courant, je me dis que cette jeune fille est sans doute tres mal a l aise dans sa situation et je pense qu il est toujours genant de parler de sa sexualite devant ses parents, ce n est pas pour les faire passer pour des vieux chnoques, mais plutot une histoire de tabou (j ai peut etre trop lu Freud...), peut etre n est ce pas la peine de tout leur raconter dans les details, peut etre pouvez vous demander a la jeune fille si elle est d accord?

Rémy, a ta place, j eviterai le huiT clos, ca risque d etre mal interprete, essaie plutot le huiS clos :D (desolee, j ai pas pu m empecher!!! :blushing: )

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Dans l'absolu on peut effectivement se demander s'il est bon de prévennir les parents mais dans ce cas précis, le fait de se denoncer par lettre non anonyme à des moines semble indiquer clairement qu'elle ne craint pas que ça se sache.

Toute cette histoire est qd même bien... extreme. et nous depasse tous !

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lol ouais

Encore que si j'ai bien compris, au moment où elle a écrit la lettre, elle tenait à dire que le problème n'était pas de son côté mais du côté des encadrants. D'où un possible problème au fur et à mesure de la prise de recul qui s'annonce. Après moi je suis pas psy, alors j'en sais rien du tout.

je trouve que vous etes effectivement tres ouverts pour des religieux
Mouais, tous les cathos ne sont pas tous des conservateurs coincés quand même, c'est limite carricatural là, parce que dans le lot y'a un aussi des libéraux.

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Rémy, a ta place, j eviterai le huiT clos, ca risque d etre mal interprete, essaie plutot le huiS clos :D (desolee, j ai pas pu m empecher!!! :blushing: )

Eh oui, tu as raison j'ai confondu le chiffre 8 (huit) avec le mot huis "clos",

désolé pour cette erreur, mais Aude, attention à ne pas en faire toi même ! :D

Modifié par Rémy

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Non Rémy... "Huis clos" est une expression, çà s'écrit avec un S (du latin ostium, porte : huisclos : toutes portes fermées, le public n'étant pas admis).

Arf tu triches, t'as modifié ton message :D

Modifié par Olivier

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Arf tu triches, t'as modifié ton message  :D

Eh oui, juste au moment où j'écrivais ce message, j'ai eu un doute et j'ai vérifié dans le dictionnaire, il faut lire en effet huis clos et non huit (8) clos. :blushing:

Modifié par Rémy

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Aussi curieux que cela puisse paraître à certains, pisser sur les autres ou se faire pisser dessus pendant l'acte sexuel est un comportement qui existe bel et bien, et n'a rien d'anormal en soi.

Ce qui présente ici un caractère pathologique, c'est qu'il se fasse de manière délibérée, sans se soucier des autres ni des conséquences.

Cette jeune fille a probablement dû connaître un blocage dans l'une de ses phases de développement, et qui n'est pas résolu. Un examen psychologique holistique est nécessaire, et sera suivi certainement par une psychothérapie adaptée.

Ce genre de cas est à prendre avec des pincettes, surtout dans une vie en communauté. L'immersion dans ce milieu a d'ailleurs peut-être fait prendre au problème une telle ampleur.

Votre rôle en tant qu'encadrant est de limiter les dégâts pendant le séjour. Le reste, complexe, est du domaine psy.

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Invité Emmanuelle

Bonjour,

Pour revenir sur le post d'Aude, qui trouvait le fait d'avertir les parents genants, je tiens a dire que nous avons soulevé le probléme avec la jeune fille et que c'est avec son accord que ses parents ont été convoqués. Le message dans la boite etait au depart anonyme meme si celui ci nous donnait des details qui nous ont orienté.

Ayant pris la decision en tant que responsable du sejour, de consulter un psychologue, celui ci apres l'entretien nous a convoqué pour faire le point avec nous. Bien entendu il n' a pas trahie le secret de sa consultation et tous ce qui a été dit durant ce suivi a été dit avec l'accord de la jeune fille et en sa presence.

La conclusion a été que soit cette jeune fille souffre d'un trouble lié a sa sexualité, voir meme un trouble identitaire, soit chose nettement moins grave pour sa santé mentale, elle a vu et s'est inspiré de trop de films pornographiques. dans les deux cas le psycholoque préconise un suivi regulier et approfondit car il pense que c'est un appel de sa part envers ses parents et son entourage, c'est pour cela que l'anonymat est vite tombé.

Pour ce qui est des parents, l'appel a du mal a aboutir car malgré les contact quasi journalier avec eux ils ne se sont toujours pas presentés au Centre, et nous ont refaxer une autorisation d'hospitalisation dans une tres grosse clinique en cas de probléme, mais ils sont debordés par le travail, le pére viendra peut etre la semaine prochaine.

Pour nous et cela n'engage que notre parole, cette jeune fille est nous pensons saine et fait de la provocation pour attirer un peu d'attention sur elle, maintenant le but reel de cette histoire n'est pas encore decouvert, car il y a on en ai sur autre chose derriere. Ceci n'engage encore que nous mais notre conclusion est que c'est le resultat d'un manque d'attention de son entourage proche comblé par l'argent a plein.

Et a 15 ans effectivement elle a deja vu de nombreux films pornographiques, qui ont pu l'inspiré.

Maintenant l'ensemble des participants au sejour sont au courant (d'ailleur beaucoup l'etait avant nous!!!)et cela nous a permis d'aborder le sujet de la sexualité en groupe de parole.

Voici la synthese.

Sur 25 jeunes presents ce soir là, 14 nous ont dit qu'il avait deja vu des films pornographiques, filles comme garçons avec une majorité de garçon et que cela les interressaient car la sexualité leur faisait peur et que cela etait instructif. Les filles regardent pour connaitre l'anatomie des garcons et les garcons eux sont plus interressé sur le comment faire. Sachant que tous disent ne jamais etre passés a l'acte en ayant des rapport sexuels (nous sommes dans un milieu ou loin de se vanter, les jeunes ont tendance a cacher leurs premieres experiences) ils pensent que les pratique de leur amie est une des solutions envisageable pour satisfaire leur appetit sexuel et leur esprit de decouverte sans commaitre de pêcher, et chose effrayante a notre gout 6 d'entre eux se sont deja livré a de tels pratiques mais de facon solitaire et dans l'intimité. Je vous passe les details qui nous ont été faits par aussi bien des filles que des garçons mais cela nous ammene une question qui est : Ce genre de pratique a savoir utilisé son urine comme "objet"sexuel est elle une deviance ammenée par la pratique religieuse ?

Je ne sais pas si des groupes de parole sont organisés dans beaucoup d'institut de sejour mais chez nous il y en a un a peu pres par semaine pour parler de vie religieuse (cela va de soi) et des faits d'actualités ou d'un sujet decidé a l'avance.

Je trouve que cela est tres interressant pour connaitre les jeunes, s'ouvrir sur le monde, revenir sur l'actualité mondiale, ou monastique.

Sur des themes un peu tabou, ou chaud la parole ne vient pas de suite mais aprés quand tous se lancent c'est formidable. Sur le dernier groupe, les jeunes ont eu un peu de mal car parler de sexualité a 15 ans avec des moines et moniales comme interlocuteurs je me mets a leur place, cela n'a rien de simple. Un jeune a refuser de prendre la parole (parler n'a rien d'obligatoire) nous pensions que c'etait le tabou de la sexualité que l'en empechait et bien selon ses dires Non, il ne voulait pas nous choquer et nous apprendre un vocabulaire qui ne nous etait pas approprié, et surtout il ne voulait pas nous entrainer vers des comportements de faiblesse en nous donnant des solutions pour combler notre appetit sexuel mis a mal par nos voeux. J'espere qu'il ne rentrera jammais dans les ordres avec un dicourt pareil car je pense que pour nous tous c'est l'element auquels ont a tous le plus reflechit .

Le fait est que la conversation en est venue au SIDA (journée mondiale oblige) et que nous avons dut insister sur les bienfaits du preservatif contre les MST car certains jeunes disaient que leurs croyances les protegaient. L'abbesse (superieure) nous a un peu taper sur les doigts en sachant cela mais nous vivons en 2004 et je ne pense pas que cela est insité les jeunes a la sexualité que de parler de preservatif .

Je vous remercie pour vos reponses et votre attention a notre probléme.

Emmanuelle

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Maintenant l'ensemble des participants au sejour sont au courant (d'ailleur beaucoup l'etait avant nous!!!)et cela nous a permis d'aborder le sujet de la sexualité en groupe de parole.

C'est intéressant d'avoir mené un tel débat au sein de ton centre, surtout que bien des ados devaient se poser des questions par rapport au comportement de leur amie. C'est vraiment courageux, même si c'est casse-gueule comme sujet (toute la difficulté étant de parler d'un fait que seuls des spécialistes sont aptes à décrypter). Ca pourrait être intéressant d'instituer ce type de discussion de manière régulière, car j'imagine qu'on ne fait pas le tour du sujet en une seule fois !

Mais, comme souvent avec la sexualité, on n'en parle qu'à l'occasion d'un événement mais pas vraiment de manière spontanée (le blocage venant surtout des adultes, qui ne savent pas comment aborder le sujet alors que tous les jeunes se posent des questions légitimes).

Au risque de dériver un peu du sujet initial, je voulais savoir si certains anims avaient déjà mené des débats informels ou organisés sur la sexualité ?

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Soeur Emmanuelle, moi qui suis contre toute religion, j en viens a douter de mes cliches quand je lis vos postes :( , comme dirait Brassens, quand vous cassez du sucre sur le dos des cures, allez y, mais pas sur un pere que je connais bien et respecte, je serais peut etre moine dans une prochaine vie finalement!!

Une question, parce que je crois que je n avais pas compris des le debut: les jeunes qui sont chez vous sont amenes a devenir moines/ soeur et donc a faire voeux de chastete?Si c est le cas, c est sur qu a cet age ca doit etre tres dur a gerer!! :blink:

Pour ce qui est des films pornos, j en suis venu a peu pres au memes chiffres avec des ados allemands et francais, et aussi aux memes idees recues: le film comme representation de la realite, ca a ete dur de discuter avec ces jeunes et de leur faire comprendre que ca n a rien a voir, que le film occulte l amour, mais montre la dominance, la soumission, des situations extremes parfois qui ne laissent pas place a la tendresse, sans parler des insultes, rabaissements, violences....Plus le fait de telecharger un morceau de musique sur le net et de se retrouver en fait avec un mini film zoophile (ca m est arrive, alors j imagine que ca peut arriver a un ado!!)

Quentin, j aborde le sujet en colo, par exemple en sejour linguistique en faisant venir une classe allemande avec mon groupe de francais et une intervenante d une assoc contre le sida qui va faire un cours d education sexuelle, c est tres pratique car les jeunes savent qu ils ne la reveront plus et se lachent, osent parler, et je suis toujours tombe sur des gens tres pedago

Et je l ai fait moins meme pendant 6 heures de cours de francais en Allemagne a ma classe, la j ai fait la totale: recherche sur le net de ce que sont des MST, le lendemain, chacun ramenait une capote et une banane et devait s exercer a tour de role, composition de poemes dont la premiere lettre de chaque ligne sera S, I, D, A, mini piece de theatre par petits groupes puis ecrites, constitution d un panneau d affichage dans le hall avec tout leur travail et utilisation de BD francaises pedago abordant le theme...

Je me suis appercue que mes grands dadais de 16 a 17 ans meconnaisssaient beaucoup de chose, et qu en plus ils ont fait enormement de progres en francais tellement ils etaient captives pas le theme (sexualite, MST, SIDA, grossesse, lois, sex shop...etc), ce furent des moments vraiment tres riches!!!

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Je suis ce sujet depuis le début, mais je n'avais pas encore fait d'inbtervention. Me sentant un peu dépassé entre la gravité du problème, mes clichés sur la religion même si j'en ai moins que d'autres (Salut OD, tu vas bien..., ca faisiat longtemps qu'on vait pas parlé religion ici). Je crois que je suis toujours un peu perdu par rapport a cette histoire. Mais, je voulais dire à Emmanuelle que je pense que l'équipe a trés bien réagit face à la situation.

Mais, peux-tu nous en dire un peu plus concernant ton institution: ses méthodes, ses fonctionnements, le public que vous acceuillez...

Meerci d'avance

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Pour ce qui est des films pornos, j en suis venu a peu pres au memes chiffres avec des ados allemands et francais, et aussi aux memes idees recues: le film comme representation de la realite, ca a ete dur de discuter avec ces jeunes et de leur faire comprendre que ca n a rien a voir, que le film occulte l amour, mais montre la dominance, la soumission, des situations extremes

Mêmes chiffres et mêmes conclusions lors des sondages inopinés menés auprès de jeunes de 11 à 13 ans. La fonction "pédagogique" du porno est souvent mise en avant par les jeunes, comme pour justifier le fait d'en regarder. Le problème, c'est que les ados qui les regardent ont tendance à prendre ça comme un "mode d'emploi"... Il me paraît déjà important de casser le mythe de la performance sexuelle obligée des garçons, trop souvent véhiculée dans ces films et également, comme tu le soulignes Aude, de leur rappeler que l'acte sexuel est avant tout une affaire de sentiments.

Autant les films X de Canal+ sont relativement soft (la chaîne applique une charte assez pointue en la matière : ni violence, ni soumissions, rapports avec préservatifs uniquement, ...), autant ce qu'on peut trouver sur Internet est assez extrême... Et bien souvent, le premier film que regardent les jeunes est assez violent, d'où une vision faussée du rapport sexuel.

Pas facile en tout cas de casser les représentations des garçons, même si la meilleure façon pour ça reste de les confronter à l'avis des filles. Souvent, c'est une façon de prendre conscience pour eux que l'acte sexuel se déroule à deux et non pas à sens unique. J'ai déjà vu des garçons modérer un peu leurs propos suite à une discussion avec des filles...

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Invité Emmanuelle

Bonjour,

Desolée je ne me suis pas mis en relation avec vous depuis quelque jours. Je voulais tous vous remercier d'avoir pris part a notre probléme. Pour repondre a differentes de vos questions, je vais tenter d'expliquer un peu notre structure d'accueil qui est un peu atypique, mais avant je voulais vous donner des nouvelles de notre jeune fille. Le sejour de se groupe est terminé, les jeunes sont donc rentrés chez eux, mais a la fin du sejour un suivi psychologique etait mis en place. Et contre toutes attentes le comportement social de cette jeune avait radicalement changé en quelques jours. Le groupe s'est soudé face a cette difficulté, leur amie s'est ouverte a la communication et a compris que certaine chose ne se faisait pas ou etait de l'ordre de l'intime, mais surtout elle a apprit au bout de 15 ans qu'une dispute, un refus, une sanction ne m'etait pas en peril l'amour et l'amitié qu'on lui portait, et ça je crois que c'est le principal. A leur depart nous n'avions toujours pas vu les parents qui n'ont pas pris le temps de se deplacer sur la structure, nous avons donc transmit le dossier a l'infirmiere de sa pension pour que le suivi fort benefique se poursuive a Geneve. Notre conclusion est que le comportement de cette jeune fille etait du a un manque d'attention de sa famille face a son mal etre adolescent, tous ne se resout pas avec de l'argent en masse. Car je ne l'ai peut etre pas precisé dans mes precedents post, cette jeune fille est issue de la tres haute bourgeoisie italienne, elevé par une nurse anglaise avec precepteur jusqu'a l'age de 10 ans, on lui a ceder tous ses caprices durant son enfance car ses parents etait rarement presents et comblaient par l'argent.

On se rend compte par cette situation que nous a derouté car elle prenait un caractere intime que finalement nous rencontrons malheureusement regulierement ce meme mal etre, mais d'habitude les jeunes le manifestent autrement (anorexie boulimie, tentative de suicide, fugue...) et du coup vu que ce sont des sujets moins tabou on gere sans approffondir le probléme car cela nous interpelle moins.

Donc, merci Marie-Vincente de nous avoir fait faire un grand pas dans notre prise en charge. ( Je cite pour la premiere fois son nom pour la sortir de l'anonymat car le denouement fut heureux et on ne sais jamais si elle se ballade sur ce site, je trouve que s'est une preuve de reconnaissance)

Finalement pour expliquer ma structure je vais ouvrir une nouvelle page, pour que le titre ait une corespondance.

Emmanuelle

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