Invité sonia

J'ai Besoin De Vous Pour Une Enquête

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Invité sonia

:bye: Salut à tous!

Voilà! Je suis en cours de formation D.E.F.A. et je prépare mon sujet d'appro. Il s'agit de travailler sur un thème et de l'alimenter par des lectures, des rencontres et des enquêtes de terrain.

Voici mon sujet: :trompette:

Pourquoi la "mort du groupe" peut-elle représenter une étape douloureuse pour des stagiaires et en quoi le formateur peut-il les aider à l'appréhender?

Vaste programme! :siffle:

J'ai besoin de vous, de votre expérience soit en tant que stagiaire B.A.F.A., soit en tant que formateur.

J'aimerais savoir comment se sont passées les relations au sein de votre groupe de stagiaires au fur et à mesure du stage. Quelles évolutions ont eu lieu? Y-a-t-il eu des conflits? Quelle place aviez-vous au sein de ce groupe? Comment s'est passée la séparation du groupe le dernier jour? ... :blushing: , :( , :D ,

Pour ceux qui sont formateurs, j'aimerais connaître votre ressenti sur la vie des groupes que vous encadrez. Avez-vous eu parfois des fins de stage difficiles à gérer émotionnellement par les stagaires? Et vous, en tant que formateurs, comment vivez-vous la semaine et la fin du stage dans vos relations au groupe de stagiaires et à l'équipe de formation?

Merci d'avance à tous ceux qui pourront témoigner.

Dans votre message, dites moi aussi si vous accepter que j'utilise votre témoignage sous forme de citation dans mon écrit (je n'utiliserai que les prénoms ou de façon anonyme). :zorro:

Merci encore. A+.

Sonia

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et bé ça en fait des questions....

ce n'est pas la vérité mais suer les stages, globalement, j'y perçois souvent 3 phases affectives.

une première assez courte où les stagiaires aprennent a se découvrir, a ses rassurer. ils sont dans un comportement assez scolaire où ils ont besoin de repères, d'être rassurés.

pendant le stage, assez longtemps, le goupe vit avec ce que vit tout groupe, alliances, tensions etc...

Vers la fin du stage, l'avant dernier jour souvent, les stagiaires se dissocient en 2 types de réactions: ceux qui ont conscience de la fin et qui se recentrent sur le contenu de la formation, en occultant peu à peu l'apartenance au groupe, ils s'en détachent. Une bonne partie qui cherche à repousser les échéances et a vivre avant tout la vier du groupe, quitte a le faire au détriment du contenu de la formation. ce sont souvent ceux là qui veulent faire une nuit blanche le dernier soir, et les mêmes qui pleurent le dernier jour... La quasi totalité d'entre eux ne se reverrons pourtant pas s'ils ne se connaissaient pas avant.

Ma place en tant que formateur est d'approfondir la formation avcec ceux qui se concentrent dessus et de recadrer s'il le faut ceux qui s'en éloignent. cela ne m'empêche pas de vivre avec le groupe aussi les bons moments, en dehors des temps de travail.

il y a toujours un ou 2 stagiaires plus sensibles que les autres qui laisse couller sa larme. en général c'est qu'il a vécu des choses auxquelles il n'était pas habitué émotionellement et qu'il a découvert avec intérêt.

D'un point de vue perso, pour une fin de stage, ça dépend du groupe, certains me manquerons, d'autres pas... Côté formateurs, nous on se revoit, c'est une petite famille donc là dessus on triche un peu. Et puis les bons, vu qu'on les recrute...

Avec les groupes trop fusionnels, je lance de temps en temps le nombre d'heures qui leur reste à vivre ensemble... ils se rendent compte que c'est peu, qu'ils seront vite dehors, on est là pour leur rapeller qu'ils ne sont pas là pour ça.

evidemment, avec certains, ça ne sert a rien.

Bon, je m'arrête là, ça ve devenir lourd a lire et je risque de ne pas m'arrêter... bah oui, les phénomènes de groupes, c'est un peu mon dada...

Bon courage, et n'hésite pô si tu as besoin...

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Invité sonia

Salut Nico!

Merci pour cette première intervention.

Je suis moi aussi formatrice et c'est vrai que je retrouve des éléments connus.

tu dis que tu t'arrêtes au risque d'être lourd, je dirai "au contraire".

Si ça ne te dérange pas, j'aimerais vraiment que tu écrives un max de choses sur tes expériences de formateur.

Je suis à la recherche de "billes" concernant les attitudes que prennent les formateurs. Comme tu l'as dit, par exemple, leur rappeler que les heures passent et que la fin du stage est proche.

Si tu as des exemples précis, des situations concrètes voire difficiles que tu as pu vivre, n'hésites pas.

J'aimeais vraiment alimenter mon écrit D.E.F.A. sur des expériences de terrain.

Merci encore. J'ai hâte de te lire.

Sonia

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J'ai terminé mon beatep en juin 2004, formation qui a durée 15 mois, à raison de 2 jours par semaine (hors vacances scolaires). Nous étions 19, le plus jeune avait 19 ans, la plus âgée 40. Nous venions d'univers différents, quelques aides écudateurs comme moi, quelques sans emploi et des professionnels de l'animation, salariés de structures privées ou publiques.

Du groupe, j'étais le seul à ne jamais avoir fait d'animation proprement dite.

Le groupe était très soudé, les "pros" apportant une aide aux "moins pros".

Bien sur, il arrivait qu'il y ai des tensions, des points de vu contraires, mais dans l'ensemble rien de bien méchant.

Géographiquement aussi, il y avait des différences, nous étions en formation à Arras, certains stagiaires étaient lillois, dunkerquois, avesnois (à l'opposé), .... et pourtant cela ne nous dérangeait pas pour nous retrouver en dehors de la formation pour une soirée.

Nous avons toujours, tout au long de la formation, surtout pendant le stage pratique, entretenus une relation (merci le net et le portable) pour avoir un soutien, des conseils,... Personnellement cela ma fortement aidé.

La réalisation du mémoire de stage pratique c'est étalée au-delà de la fin de formation. Grâce au net, nous échangions beaucoup, les uns lisaient le mémoire des autres et inversement, cela permettait d'avoir des critiques constructives sur l'écrit, les fautes, la tournure des phrases etc...

J'ai passé ma soutenance de mémoire en décembre 2004 et nous étions tous là, même ceux qui passaient le matin ont attendus, pour revoir les autres, preuve de l'ambiance dans notre groupe.

Encore aujourd'hui, nous entretenons une correspondance par mail. Et lorsque je rencontre un souci, lorsque je veux savoir si une idée est valable, si je peux la mettre en place telle qu'elle, je contact mes anciens collègues de formation. L'échange va dans les deux sens et c'est très enrichissant.

Nous prévoyons de nous retrouver d'ici peu pour une soirée.

J'ai déjà suivi plusieurs formations et c'est la seule où il y a eu un réel échange entre stagiaire, échange qui se poursuit même plusieurs mois après.

:blink: Désolé si j'ai été long, mais faire plus court m'aurait été impossible. :blushing:

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J'ai une p'tite question : ton mémoire porte sue quel stage : le théorique ou l'approfondissement??

MErci

<{POST_SNAPBACK}>

Mémoire du stage pratique beatep. Mise en place d'un projet personnel au sein d'une structure avec un public de 3-12 ans. Moi je l'ai fait sur mon lieu de travail, avec les 8-11 ans.

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:trompette: AVIS AUX ANIM !!!

:trompette: AVIS AUX FORMATEURS!!!

vous êtes nombreux à être venus lire ma demande de témoignages.

ne faites pas que passer, faîtes part de votre expérience. :(

Merci. A+ :bye:

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Mon stage théorique BAFA restera innoubliable! Ca faisait déja deux ou trois ans que j'attendais d'avoir 17ans pour le passer et j'avais déja fait 3semaine de CLSH en tant que bénévole, mais là, j'ai vraiment eu l'impression de toucher ce dont je revais depuis longtemps: construire des projets, apprendre à connaitre plus de choses sur les enfants, et surtout, échanger avec les autres stagiaires, à propos de l'eurs expérience, de leurs apréhension... Mais je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit aussi génial!

L'ambiance dans le groupe était super, alors que là aussi le groupe était tres hétérogène: de 17ans à 35ans, certains arrivés là un peu par hasard, d'autres déjà tres expérimentés... La parité était presque respectée, ca aide aussi! et surtout des formateurs géniaux!!!! On a finit le dimanche midi, le matin étant consacré uniquement au rangement du centre et aux entretien individuels de fin de stages, ce qui a permis une grosse soirée le dernier soir, sans porter préjudice au contenu du stage, et qui nous a permis de mettre en pratique tous les PJC dont on nous avait parler en nous les déconseillant!

Et puis la derniere heure, on a fait un bilan collectif, on a repris plein de jeuxqu'on avait fait dans la semaine en les adaptant en bilan: mimer ce qu'on préferé dans le stage, ce qu'on a destester, ecrire une lettre a quelqu'un pour lui raconter un moment particulier...

Et puis la fameuse photo de groupe, et l'échange des adresses et portables... Les larmes de certains, la derniere clope, la derniere photo, la dernier au revoir au formateur, un petit jeu, on entame tous ensemble une petite chanson apprise et répétée, le groupe ne voulait vraiment pas mourrir...

D'ailleurs, il n'est pas mort...

J'ai eu la chance de pouvoir bosser dans la même asso que 7 autres du stage l'été suivant, on était pas trop au courant, mais quand on s'est retrouvé, c'etait comme si on se connaissait depuis des années, et ca nous a permis de mettre en pratique des projets réalisé au base!

J'ai fait mon appro au même endroit, j'espèrait y retrouver la même ambiance, mais c'était des formateurs différents (géniaux aussi, mais ils n'ont pas su recreer la même ambiance), et puis le groupe était plus jeune, il n'y avait que deux mecs, et c'étit juste avant l'été, la mort de ce groupe là, on était nombreux a l'attendre, parce que ca voulait dire la naissance d'un autre: celui des colos ou CLSH qui nous attendait! pourtant, on étaits 8 du groupe base, mais pas les même que ceux retrouvé l'été.. Et puis, l'appro est plus court, ca joue pet-etre aussi...

Modifié par pepito

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ton témoignage est vraiment super intéressant pour mon écrit. :idee:

Peux-tu m'en dire plus sur ce que toi tu as vraiment éprouvé à chaque fin de ces groupes?

Dis moi aussi si les formateurs vous avaient préparés à cette fin.

Tu parles de PJC, tu as fait ton BAFA avec l'UFCV non?

A très biêntôt j'espère.

Sonia

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J'ai bossé avec différents types de formateurs, de ceux qui sont distants, un peu scolaires et qui vivent la mort du groupe de façon détachée ayant eu une place discrète dans sa vie (pas forcémment dans la formation), à ceux, venus là comme des ados et qui utilisaient leur statut pour prendre une place de leader, eux a chaque fois avaient conscience de la fin du stage mais refusaient la mort du groupe, en tout cas de l'entité qu'ils avaient créé (leader, quelques satellites et des moutons... une structure très sectaire en fait, limite un clan.)

Perso, je m'efforce de rester lucide. en revanche, quand tu vis un stage pleinement, il y a toujours un moment où tu bascule,tu t'implique affectivement dans ce que tu fais, dans ton relationnel avec les autres et donc dans le groupe. je crois que ce n'est pas grave tant qu'on le gère et qu'on ne mélange pas cette vie affective avec notre fonction. Surtout que les stagiaires ne confonde pas...

Avec certains groupes, il m'est arrivé de vivre une mort douloureuse, nottamment des stages où il y a une forte implication personnelle, en appro et où tu retrouves des stagiaires que tu avais en base et qui ont évolué. Forcémment tu t'y attaches d'une certaine façon. Tu restes fonctionnel, tu ne le montres pas mais c'est en toi.

Je pense qu'après un stage que l'on a fait en passionné, avec un vécu professionnel et émotionnel fort, on a une période de réinsertion. Ca peut faire peur "comment ça va se passer après cette semaine?" "Je vais revoir mon copain mais il n'a pas vécu ça, il ne comprendra pas". Pour les stages en pension complète, on est un peu isolé pendant 8 jours, dans notre petit monde, cette période de réadaptation au vieux monde peut être une inquiétude ausdsi d'où l'envie de repousser les échéances, dans ce cas le groupe rassure.

Perso, je sais que, hormis la cure de sommeil, c'est 4 ou 5 jours pendant lesquel mes proches n'obtiendront rien de moi. Je suis encore là bas. un peu un paradoxe du formateur qui doit préparer la mort du groupe mais pour qui la passion est la plus forte...

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salut nico!

Je m'y retrouve un peu dans le paradoxe que tu évoques.

Comment un formateur peut-il faire comprendre aux stagiaires que la fin peut-être difficile mais qu'il faut savoir la gérer si lui-même est trop pris dedans?

Cela m'est arrivée aussi.

D'ailleurs, faut-il que le formateur aide les stagiaires oubien doit-il les laisser vivre ce moment même s'il est douloureux pour certains?

Et si il les aide, comment faire?

Pour les formateurs, faites-vous un temps de travail sur les phénomènes de groupes pendant les stages et comment?

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je cris qu'il faut faire la différence entre être pris dansd le groupe et vivre sa mort d'une part, et l'être trop au point de ne plus gérer... Si c'est le cas, autant se réfugier vers les tâches administratives de fin de stage ou autre substitution pour conserver un rôle formateur.

Après, tout dépend aussi du niveau du groupe, avec des stagiaires d'excellent niveau, la mort du groupe se passe bien, on sait que c'est la fin, mais dans le cadre du boulot, on peut quand même se lacher, on sait qu'il n'y aura pas de débordement. Ca reste néanmoins assez rare des groupes comme ça qu'on s'en souvient longtemps...

je pense que les accompagner est indispensable. Mais pas parce que c'est douloureux, on n'est pas là pour les materner non plus. en revanche, c'est un vécu de groupe qu'il y aura dans tous leurs séjours au niveau des loulous et ce sera a eux de le gérer. je pense que notreplace est de les y préparer et d'analyser en même temps ou avant ce qui se passe afin qu'ils puissent en tirer quelque chose en terme de formation et non juste des souvenirs.

Systématiquement sur tous les stages, je consacre une 1/2 journée aux phénomènes de groupes, que ce soit en base, en appro ou en bafd. Ca ne sert pas à grand chose de savoir faire de la pâte à sel si on ne sait pas gérer son groupe d'enfant. Or, on ne peut pas gérer un groupe si on ne comprends pas ce qui s'y passe...

Pour la méthode, ça dépend du groupe, de son niveau, de son vécu aussi. Souvent, j'aime bien leur faire vivre un travail commun observé. Nous choisissons certains stagiaires en fonction de leur place dans le groupe au cours du stage (une petite moitié du groupe). Ils se positionnent d'eux même autour d'une table et vont travailler sur le sujet. L'autre moitié observe, chacun un stagiaire et note ce que son "sujet" fait ou dit.

On explique alors aux "cobayes" ce que faisaient les observateurs et ce que l'on va en faire. On marque une pause où les observateurs montre leurs notes à ceux qu'ils ont observé. ils en discutent et peuvent venir en parler aux formateurs si besoin.

Pour la restitution, chaque observateur restitue ses notes au groupe, le formateur note les choses importantes.

On analyse les interractions qu'il y a eu entre les différents personnages et en nommant leur place dans le groupe.

En général, ils comprennent le pourquoi de leur vécu au sein du groupe dans le stage.

C'est une méthode a n'utiliser qu'avec un public assez costaud, il faut éviter de choisir des stagiaires trop fragiles parce que ça remue un peu quand même. Bien insister aussi sur le fait qu'on a une place déterminée dans un groupe mais que dans un autre elle sera de toute façon différente en fonction des individus qui composent le groupe. C'est un des points essentiel. il va de soit que c'est un temps a faire dans la dernière partie du stage, on a besoin que les stagiaires aie déjà un vécu.

Voila pour cette méthode. Après, en BAFD, on peut aller un peu plus loin si le groupe est bon.

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apparemment tu es formateur BAFD, ce n'est pas encore le cas pour moi.

qu'est-ce-qui change d'après toi au sein des groupes (vie et mort du groupe) ou avec les formateurs?

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Bonjour,

Mon petit grain de sel dans se sujet plein de passions et d'affectifs! mais peut il en etre autrement ?

Sur le plan de la vie et de la mort d'un groupe, c'est une notion que nous introduisons dés la présentation du stage. Notre groupe va vivre et mourir. Nous faisons également le parralléle avec un groupe d'enfant. Tout au long du stage nous prenons un soin particulier a la composition des groupes de travail et grace aux évaluations nous analysons avec les stagiaires la vie de ces petits groupes.

Enfin nous consacrons la dernière heure du stage a la mort du groupe et a positiver la naissance d'un futur groupe (équipe d'animation) en expliquant qu'il n'existe pas deux groupes identiques. Et nous insistons lourdement sur le difficile partage du vécu du groupe de formation. Nico l'a bien expliqué. (au passage je suis plus costaud que Nico. j'ai besoin que de 48 heures pour retrouver le vieux monde :D ).

En ce qui concerne le déroulement du stage, meme si aucun stage n'est identique a un autre, il me semble qu'il y a trois étapes bien différentes.

Une première de détricotage des représentations de chacun

Une deuxième d'apports et d'implications (tu me dis j'oublie; tu m'impliques j'apprends)

une troisième de consolidations et de réutilisation

Sur le plan affectif a la fin de chaque stage j'ai une grosse boule là

Comment parler de cet affectif. Partout on nous met en garde contre l'affectif. Moi j'ai pas trouvé le mode d'emploi, y me ferais chialer c'est cons là a la fin d'un stage. Y faut qu'y partent vite et qu'ils me laissent mes deux heures de routes avec ma bagniole pour retrouver un peu de calme.

Ces deux heures là je me repasse dans la tete des moments forts, des réussites, des échecs, des erreurs, des éclats de rire...

De plus en plus, j'ai l'impression de faire passer un rite initiatique entre l'adolescence et le monde des adultes. Notre équipe de formateur y consacre beaucoup de temps d'energie et de passion.

Un exemple Noé, jeune de quartier chaud, trainant dans sa mjc, et débarquant sur le bafa sans trop savoir ou il est. Procations, tentions, oppositions et enfin appropriation, remise en cause, changement....

Ou florence, sortant d'un divorce difficile de ses parents, qui a utilisée l'énergie du bafa pour faire un retour sur elle meme pour comprendre a la place de juger.

Et bien d'aures exemples encore...

Mais je suis long, trop long, pas asez clair, trop passionné,

et j'y retourne bientot avec envie.

j'en reste là si tu souhaites que je développe questionnes...

jean yves

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merci a toi jean-yves. ton texte transpire de passion et d'émotion (oh que c'est beau).

J'ai vraiment envie d'en savoir plus.

tu parles de rite initiatique, c'est sur cela également que sera axer mes recherches .

en fait, j'essaye de trouver en quoi un stage de formation est un passage, une initiation vers le monde des adultes et en quoi il sert la personne.

je cherche a savoir comment un stagiaire s'identifie au groupe pour développer sa personnalité.

Ce qui amène bien sûr àla vie et à la mort du groupe.

Je cherche notamment des exemples précis que vous avez pu vivre avec des stagiaires comme les exemples que tu as pu donner à la fin de ton texte.

Et ton témoignage sur ton retour en bagnole chez toi et ta mort du groupe à toi est très parlant et super réutilisable pour moi.

Merci beaucoup et continue.(ce ne sera jamais assez long, c'est rare d'avoir de tels témoignages).

A+.sonia

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je viens de relire et d'imprimer chacun de vos textes car je vais commencer à travailler dessus dès demain(je pars ens emaine de formation la semaine prochaine)

Connaissez vous des livres ou revues ou sites qui parlent du sujet?

J'ai pour l'instant en ma possession des livres de Pagès, Anzieu et Mucchielli, ainsi que le dernier journal de l'animation (même si c'est vraiment du condensé peu utilisable).

N'hésitez pas à me donner les titres de ce que vous connaissez.

A+

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J'adore le passage du retour Jean Yves, le fameux retour en voiture.... comme c'est vrai.... Mais c'est p'têt pour ça que t'es plus fort que moi... assez souvent, je rentre avec un autre formateur ou un stagiaire qui habite le coin. Au dela de la belle notion écolo... y'a quand même un peu du fait que nous aussi on a du mal a accepter la fin...

Pour répondre a ta question tania, en Bafd, les stagiaires sont plus vieux et viennent avec l'objectif de se former. Ils ont souvent une situation familiale plus avancée et qui les attire un peu plus en fin de stage, voire qui leur manque. La formation est plus costaud aussi, on les remet en question sur leurs valeurs, sur leurs projets.

En général, ils ont vécu d'autres expériences de vie de groupe et e sont plus émerveillés par le vécu du stage. Ils en prennent ce qu'il y a a prendre et c'est tout. Le côté financier peut jouer aussi pour certains qui avancent le prix de leur formation, contrairement en bafa ou beaucoup de parents font les banquiers. les enjeux sont donc différents.

J'ai vu pas mal de stagiaires changer car ils comprenaient le blocage que le paraitre leur faisait; les horizons que ça leur bouchait. ca remet en question pas mal de choix qu'ils ont pu faire. ils ont a ce moment là un état d'esprit qui est de faire des choix raisonnés, argumentés, comme on le leur a demandé au cours du stage, ce qui n'a pas forcémment été le cas auparavant (quand on leur demandait leur avis)

Une stagiaire en base était carrémment coincée, pas un mot, les larmes quand il fallait parler en petit groupe devant les autres, bref, mal barrée. Petit a petit elle a évolué. De retour en appro, elle avait choisit théatre pour continuer a se pousser. Au final, elle décide de présenter une scène de danse claquettes seule sur scène et face à une salle de 350 places ! En contact avec elle plus tard, elle a trouvé un homme, chose qu'elle n'osait pas imaginer auparavant parce que trop timide...

Pas mal de stagiaires aussi en situation d'échec professionnel, scolaire ou personnel. Tout le monde leur rabachait qu'ils n'étaient bon a rien. Dans le cadre du stage, leur expérience de vie leur donne parfois une énergie supplémentaire qui leur permet de prendre une position de leader. ils comprennent alors qu'enfin, ils ont pu réussir quelque chose et que c'est reconnu.

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hé dis donc, nico, arrêtes de m'appeler tania!!! :enerve:

moi, c'est sonia :bye:

lol

je comprend bien ton intervention sur le fait qu'après, sur d'autres stages que le BAFA, on n'a pas le même point de vue sur le groupe car on sais ce que c'est.

je l'ai vécu moi aussi au BAFD, au BEATEP ou encore maintenant au cours des modules de formation.

c'est normal je pense. Avec l'âge, notre personnalité est déjà faite et on n'a plus besoin du groupe pour la même chose, on cherche alors la confrontation d'idées, l'apport d'expériences,...et plus franchement les nuits blanches.

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Invité dr plumo

Bonjour et bravo pour ton sujet de defa ,mais qui ne se limite pas à mon sens , à la formation théorique et d'approfondissement , n'oublions pas la vie quotidienne sur le terrain professionnel , parce que les uns les autres nous nous formons .

et là aussi se joue " des choses " .l'affectif et l'émotionnel sont des éléménts très importants à prendre en compte , quel que soit le terrain , que l'on pratique , et quelques soit la tranche d'âge .

, je pratique l'animation depuis une vingtaine d'années avec toujours le même engouement et la même "passion',

c'est un métier que j'ai choisi , il répond à des valeurs personnelles , des choix de ce que je veux faire dans la vie et de ma vie ...il me permet de m'exprimer au sens large et de mettre à profit mes talents et compétences particulières au service des autres ..j'ai la chance d'y trouver un certain épanouissement ..et beaucoup de gens dans l 'animation aussi..

la professionnalisation de ce métier , veut que nous soyons plus raisonné dans ce travail , pour une meilleure efficacité, avec la mise en place de projet, d'objectif , de moyens ect ...cela à ses avantages et ses inconvénients , certaines fois la spontanéité et la gratuité d'action sont tuées dans l'oeuf :euro: , tel que faire un foot pour le simple plaisir de jouer .

en tant que travailleur social , il est bon quel que soit le public , et la fonction , de préciser , et le sens de notre action et notre cadre , ce qui évite la confusion dans ce que nous avons à faire , animateur , peut rimer souvent avec éducateur spécialisé, thérapeute assistant social ,même si des fois nous le faisons sans rendre compte

tout cela implique un investissement , pas toujours facile à gérer , de plus ce métier au contact de l'humain demande beaucoup de réflexion, discussions , partage , conflits d'idées ect, je ne fais pas un cours mais il me semble bon de le rappeler ..

actuellement , je travaille en centre de loisirs maternel de la ville de paris , je tiens à préciser au passage que l'on peut y faire pas mal de choses intérréssantes , sans pour cela nier la réalité des difficultées de notre mission multiple au sein des établissements scolaires . , :enerve:

(j'ai souvent lu dans le forum des messages qui cassaient la Ville de paris , tout n'es pas rose même si c'est une ville de gauche maintenant mais on à comme même la possibilité d' y faire des tas de truc intéréssants :trompette: si, si ...)pour en venir , et enfin , au propos de ton sujet de defa, la formation et les relations , et ce qui s'y jouent je pense ,la formation se poursuit bien sur le terain ...mais elle est plus difficile à se faire reconnaitre et entendre que dans un stage fermé , dans un groupe , constitué avec cet objectif clairement énnoncé;

un exemple de ce que je veux dire: sur le temps du midi , je m'occupe des petits, les 3, 4 ans , un vrai travail d'éducateur au plaisir de manger de ne pas en mettre partout de se "tenir" bien à table ...depuis deux mois :je travaille et supporte un jeune collègue qui s'exprime très mal verbalement avec les enfants , avec un language fait de lieux commune et pas adapter uax enfants :"théoriquement , on ne va pas au toilette à table , " entendant cela je l'interroge et je lui demande s'il sait ce qu'est le consumérisme , il me répond qu'il en a une vague idée ..je lui explique que c'est pareil avec les tout petits , la théorie , il ne savent pas ce que c'est et tant mieux , je passe plusieurs exemple comme cela aussi gros les uns que les autres ..toujours est il que c'est sa conduite en tant que professionnel qui me dérange ...je lui en es fait part , et il m'a répondu qu'il n'avait pas besoin de chaperon ...

de cela j'en ai parlé avec des collègues , notre problème est qu'en ce moment nous manquons cruellement de personnel , avis aux amateurs ....le repas est offert ..., aussi je me suis dis que je devais essayer de faire passer le message et la formation autrement , d'abord l'exemple dans l'attitude à adopter , le partage dans l'action , lorsque je fais un retour au calme par une chanson , et puis je discute avec lui , de sa vie ces études ect...cela aussi est de la formation mais certaines fois , continuer à se former et à former autour de soi est très difficile ..

amener l'autre à partager sa façon , sa conception du travail est aussi un vrai travail et demande de la durée ...."ensemble on est plus intelligent dixit Baden Powell, fondateur du scoutisme :clown:

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salut!

je viens de lire ton texte, intéressant!

C'est vrai que la formation n'est pas forcément liée à des stages mais qu'elle est bien continuelle.

On se forme tous les jours, au contact des autres et des enfants et c'est ça qui est enrichissant.

Maintenant, concernant mon appro DEFA, j'ai du limiter la portée de ma réflexion car l'écrit ne peut faire que 20 pages.

J'aimerais bien, compte-tenu de ton expérience, que tu me parles de ce que tu as vécu dans des groupes en formation: la vie du groupe au niveau des relations entre stagiaires et avec les formateurs et également la fin du groupe, la séparation.

Je suis en recherche aussi de savoir comment la formation est une phase d'initiation, comment l'entité et l'identité du groupe permet la construction de la personnalité des stagiaires (et/ou des formateurs).

Voilà!

Par contre tes propos m'intéressent beaucoup tout de même car je compte bien continuer dans cette voix et travailler mon mémoire DEFA, l'année prochaine, autour de la formation continue.

A+. Sonia

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Bon, je sais que j'abuse avec mon enquête mais, dîtes vous que c'est pour la bonne cause! :D

Non, sans rire, je me retrouve, aujourd'hui, en DEFA pour toute la semaine.

Les écrits de ceux qui ont bien voulu témoigner ici ont déjà m'ont déjà bien servi. je commence en effet à les analyser pour les utiliser dans mon dossier.

Mais il me manque encore des témoignages.(si, si je vous assure!!!)

Allez, encore un petit effort.

A très vite.

Sonia

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Je n'ai pas lu ce qu'on dit les autres et je m'excuse des éventuelles répétitions.

Je pense que les stagiaires jeunes risquent de s'impliquer "sentimentalement" dans la vie de groupe, que ce soit avec les enfants ou avec l'équipe. Je me rappelle avoir connu des centres qui se sont très bien déroulés au point de vue relationnel, genre tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, avec le refus d'envisager que ce moment de grâce puisse avoir une fin. Je ne sais pas si je suis très clair?

Bref, le retour à la vie normale est très douloureux dans ces cas là,surtout quand on a 17 ou 18 ans. On n'est pas encore capable de prendre du recul par rapport à ce qu'on vit, faute d'expérience et de maturité.

Ces dernières années, mes directeurs avaient pour politique de rappeler régulièrement l'arrivée lente et inexorable de la Fin. C'est à dire que, plus ou moins habilement, ils nous rappelaient à partir du début de la dernière semaine l'échéance du départ. Avec pour objectif de ne pas nous laisser nous endormir avec la fatigue de la fin du séjour, nous motiver, etc. Mais le résultat est à mon avis de nous faire garder les pieds sur terre. Et de préparer cette mort du groupe.

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J'ai pas oublier, faut que je te réponde mais la j'ai pas le temps, juste une chose, j'ai pas fait mon bafa avec l'ufcv, quel rapport entre UFCV et PJC?

@+!!

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