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Voilà une petite situation rencontrée sur ma colo de Pâques :P

Rentrant d'une sortie, des jeunes puis des anims viennent me voir pour me dire que quelqu'un a uriné dans le lit d'un jeune (ça se passe chez des 13-14 ans). Je trouve ça assez répugnant et étonnant (la "victime" n'est pas un jeune "tête de turc", au contraire). Je passe dans le réfectoire, le jeune concerné m'interpelle pour me demander si je suis au courant que quelqu'un a uriné dans son lit ... et s'inquiète de savoir si le groupe va être puni de la veillée vidéo, prévue pour le dernier soir...

(Je précise que cela se passe le dernier jour, les inventaires et les sacs sont bouclés).

Intrigué :rolleyes: , je demande à un anim de m'accompagner pour vérifier les affaires du jeune en question pendant le repas. Et bien sûr vous vous doutez du résultat : au pied de son lit je trouve un sac à dos avec un pyjama et un t-shirt souillé. Bref, ce jeune a accusé ses camarades pour ne pas se taper la honte d'avoir uriné au lit...

A vous de dire maintenant, à ce point de la situation, comment vous auriez réagi - je vous dirai bien sûr ce qui s'est passé sur mon centre dans quelques jours.

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Soit c'est un accident, soit c'est qu'il a un problème, qu'il n'est pas bien dans sa tête.

Je pense que le mieux, c'est de ne pas le dire à tout le monde. Personnellement, je prendrai le jeune avec moi, je discuterai avec lui en instaurant un climat de confiance (lui dire qu'on ne va pas en parler).

Je connais un garçon qui, à 15ans, fait toujours pipi au lit. Ce garcon n'est pas bien et vit trés mal son adolescence.

C'est un sujet délicat.

Je pense que le plus important, c'est de lui faire comprendre que si il fait pipi au lit, c'est qu'il ne va pas bien et qu'il doit peut être en parler

C'est peut être pas la bonne solution mais je pense que c'est comme ça que je réagirai.

Dis moi comment tu as réglé la situation.

Je débarque dans le monde de l'anim' et j'ai besoin d'un max de situation pour me préparer à mes 1er CV

Bisou

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Invité jean

hah! le truc mortel! :D

*mode cynique on*

que tout le monde le sache, ça le calmera! :lol:

*mode cynique off*

Là le suspense est très fort Olivier! :D

Bah comme c'était le dernier jour, autant finir avec le gars, nettoyer ses affaires et voir avec lui s'il y a un trop gros problème, parce que si ça arrive le dernier jour c'est pas forcément les mêmes raisons que si c'était arrivé au début ou pendant le séjour.

Sinon vu que tout le monde était "au courant" c'est pas pratique. Ils ont demandé qui c'était, ou alors ils ont zappé? Euh... ben ça sert à rien de priver de soirée vidéo puisque personne n'est coupable. Hem... disons... que le coupable n'a pas été trouvé et qu'il est gracié pour cause de dernier jour?

Pour le problème psy lié au pipi au lit, c'est pas facile de jouer au psycholgue à moins de l'être. Je ne pense pas que ça soit utile de "faire comprendre" au jeune que c'est parce qu'il va mal, il doit le savoir assez bien! Par contre je suis d'accord pour dire qu'il faut qu'il trouve à qui parler s'il en a envie.

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Salut Olivier...

Rien de plus à ajouter que les deux derniers messages, si ce n'est que si j'avais rencontrer cela en centre, ça m'aurait fait plus de peine que ce que ça aurait pu me mettre en rogne... Pour qu'il en arrive à accuser un autre, c'est qu'il craignait vraiment pour lui... A la rigueur, j'aurais discuté avec lui, de son accusation... Mais bon il a peut-être pas trouvé d'autres moyens... ;)

Tu nous diras comment ça s'est terminé...

Goundoule...

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Bien, puisque le sujet n'est plus très actif, je vous dis comment on a réglé l'affaire sur le centre :

Pendant la soirée vidéo (dernière nuit - blanche autorisée pour les préados et ados), on a pris les affaires du jeune, on les a lavées et on les a remises en place, ni vu ni connu. Aucune remarque, aucun discours. On a pensé qu'il comprendrait beaucoup de choses tout seul, quand il déferait ses affaires chez lui.

La situation a permis cette attitude (aucune relance d'accusation de sa part dans la soirée, pas de question des autres jeunes, bref on a étouffé l'affaire). Je suis plutôt satisfait de cette issue pour tout dire.

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La réaction était en effet parfaite, comme quoi des fois un petit mensonge ou une petite ommission vaut mieux qu'une grosse vérité.

Autre chose je trouve l'idée du gamin fabuleuse. Ne pas perdre la face en racontant un bobard pareil ! :siffle:

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Je comprends très bien ta réaction Olivier, surtout que vous deviez agir dans l'urgence. Toutefois, dans le cas de pipi au lit, il me paraît important de responsabiliser l'enfant pour que cela devienne SON problème. Par exemple, ce sera à lui de mettre son linge à laver, non pour l'humilier mais parce que c'est à mon sens la première démarche qui mène vers la disparition de l'énurésie. C'est la première étape du processus, l'enfant commence à lutter lui-même contre le pipi au lit, ce n'est plus le problème des parents (ou de l'anim), c'est le sien.

Agir dans la discrétion est bien sûr quelque chose qu'il faut toujours garder en tête et dire à un gamin de gérer son linge sur une colo, c'est pas facile, j'en conviens. Sans aller jusq'à lui demander de mettre ses affaires à laver, on peut commencer par en discuter avec l'enfant. L'instauration d'un dialogue peut permettre de dédramatiser alors que faire disparaître les affaires mouillées peut le mettre très mal à l'aise et contribuer à ce qu'il se sente rabaissé.

De toute façon, il n'y a pas de recette miracle dans ce cas... La réaction à avoir dépend aussi de l'âge de l'enfant, de sa facilité ou pas à parler du pipi au lit, etc. L'essentiel, c'est de rester toujours discret et là-dessus, je pense que tout le monde est d'accord !

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Invité juju

Et puis ca peut etre simplement un accident !!!!

ARRETEZ DE VOIR DE LA PY PARTOUT .

Je suis deja partie en camp scout avec une fille de 12 ans qui faisait pipi (et le reste ...) au lit (enfin dans son sac de couchage) et je peux vous dire que c'est carrement pas simple ...

Je trouve qu'olivier a bien reagit meme si j'en aurais peut etre parlé au jeune.

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Salut à tous, :bye:

Je trouve d'abord qu'Olivier a parfaitement réagit...

C'est vrai, un enfant souffrant d'énurésie aurait eu ce genre d'accident bien avant le dernier jour de la colo.

De plus, comme quelqu'un l'a déjà dit plus haut, ce peut-être un simple accident, d'autant plus "honteux" pour le jeune qu'il est inhabituel. Ici le choix de ne rien dire était donc très judicieux.

Ce genre d'accident m'est arrivé lorsque j'étais âgée de12 ans !! Ca ne s'était jamais produit auparavant ! :blushing:

Je suis allée prévenir ma maman et je dois vous avouez que je fut soulagée de savoir qu'elle n'en parlerait ni à mon papa ni à mes deux grandes soeurs...! :rolleyes:

La psychologie, la détection de maux "inhabituels" chez un enfant, font partie intégrante de notre métier... Attention toutefois de ne pas tomber dans l'extrême! :siffle:

Biz

Leiryc

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Je voudrai juste ajouter que j'aurai quand même parlé au jeune non pas de son accident, mais de son accusation, lui dire qu'on est pas la pour lui foutre la honte et qu'il aurait pu venir nous le dire sans accuser les autres jeunes, on aurai pu réagir pareil (lavage, discretion) mais ca aurai été plus correct et plus discret aussi parce qu'il s'en sor bien que les autres n'y ai pas pensé ou n'en ai pas parlé et creé le malaise

Super réaction en tout cas

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Y a ka faire comme la famille qui va passer en justice tres prochainement: l attacher sur son lit et le torturer jusqu a la mort a cause d un pipi au lit :ph34r:

Quand on pense que la majorite des maltraitances ont lieu dans le cadre de la famille, je trouve que la DDJS devrait parfois nous lacher pour plutot aller voir ce qui se passe chez les gens!!! :enerve: :enerve:

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