Olivier

Sondage : Vous Arrive-t-il De Crier Sur Un Enfant ?

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Vous arrive-t-il de crier sur un enfant ?

048 votes | 11,32 % des votes | Oui... trop souvent

275 votes | 64,86 % des votes | Oui, parfois

101 votes | 23,82 % des votes | Non, jamais

424 votes au total.

Sondage AnimNet.com réalisé du 4 au 31 octobre 2007.

Ce sujet est ouvert afin que vous puissiez apporter des détails à votre vote, ou commenter les résultats du sondage.

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Salut à tous,

J'ai noté oui, trop souvent car en ce moment c'est le cas. Logiquement, je ne suis pas quelqu'un qui crie car je n'en ai pas besoin. Le fait de hausser la voix suffit mais depuis cette semaine, j'ai repris un périscolaire dans un quartier dit difficile et en effet, c'est dur.

Pourquoi? parce que je viens à la suite d'une directrice qui n'a absolument mis aucune limite aux enfants du primaire. Elle est partie au bout d'un mois en laissant une situation catastrophique. Les enfants font ce qu'ils veulent, les atsem (qui accompagnent le midi) et une animatrice (qui est là le midi et le soir) sont dégoûtées, supportent à peine les enfants, relations de conflits et engueulades perpétuelles.

Ce périscolaire est géré par une communauté de communes. Je suis embauchée depuis lundi et mon premier souci est de mettre en place l'autorité et les règles de vie permettant un fonctionnement normal. Je passe beaucoup de temps à gueuler pour me faire entendre tout simplement. Je mets très vite les limites en place et vendredi, j'ai décidé d'arrêter d'hurler et d'appliquer d'autres méthodes. Je vais voir si ça marche. Surtout, qu'à part ces moments là, les enfants peuvent aussi faire preuve de bonne volonté mais ils testent mes limites, ce qui fait partie du jeu...

En fait, je dois redonner confiance aux adultes travaillant avec moi et permettre aux enfants de vivre en collectivité en respectant les règles et les autres!!!

C'est usant car je suis seule mais très passionnant car je dois trouver les solutions adéquates, ce qui a déjà commencé... La seule chose que je déplore le plus, ce sont les attitudes de rejet des atsem qui se mettent volontairement à part et ne m'incluent pas du tout dans un futur travail d'équipe.

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Salut à tous,

J'ai quand même une question par rapport à ce sondage et aux 101 animateurs qui ne crient jamais sur un enfant.

Comment faîtes-vous? ça m'intrigue et j'aimerais bien connaître votre recette pour pouvoir l'appliquer. Je ne suis pas particulièrement quelqu'un qui crie mais de là à dire que je ne l'ai jamais fait!!!..............

Merci d'avance pour vos éclaircissements

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101...comme les dalmatiens ?? :D

sérieusement moi aussi j'aimerais bien connaitre leur secret pour ne jamais crié, ou alors il travaille avec des enfants muet :lol:

moi j'ai voté oui parfois, car je deteste le faire, et le fait quand il y en a vraiment besoin, avant j'éssaie toute discussion, enfin quand c'est possible (j'ai fais une classe découverte pour des enfants de gennevilliers, et pour eux le respect sa n'existe pas on dirait, la plupart pensait que c'était eux le centre du monde)

Les 101 anonymes qui ont répondu non jamais, la parole est a vous........

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Salut,

Il y a des colos où je ne crie jamais. Je crie d'une manière générale très rarement et même la dernière fois remonte à fort loin. Pourquoi et comment?

Techniquement, quand on crie c'est qu'on est fatigué, exaspéré, épuisé et qu'on ne trouve pas d'autres solutions. Or en définitive, crier ne sert strictement à rien. Rien ne démontre que crier ne pas empêcher de recommencer ultérieurement ou de vos rire au nez.

Imaginons quand même que ca marche, alors crier signifiera que vous avez réussi à intimider voir faire peur à l'enfant. D'un point de vue moral, il y a donc mieux.

Il y a des situations où l'on peut se montrer ferme et autant convaicant qu'un cri désespéré. En avoir assez, on peut l'exprimer, le développer.

Qu'est ce qui me pousse à dire ca? C'est le jour où l'on travaille avec des ados parfois un peu durs, difficilement intimidables, bah le cri ne marche pas, pas plus que la menace gratuite. Quand on est face à ce genre de situation, on est contraint de trouver des situations alternatives au pétage de plomb. Et quand on a trouvé cette alternative, bah on l'intériorise et c'est acquis.

Comment gérer un conflit? Déjà en faisant en sorte que ca n'arrive pas. La prévention des conflits, c'est informer les enfants dès le premier jour des règles ! C'est rappeler la règle dès le premier jour dès la première faute. On illustre ainsi que rien n'est toléré. Au lieu de laisser l'enfant tester la limite pour en fait la trouver, il faut lui présenter cette limite de suite. Anticiper la faute.

La prévention, en définitive vaut toujours mieux que la sanction ou pire la punition. Les ingrédients d'une relation réussie, c'est la confiance, la responsabilisation, la discussion. Une colo où les adultes et les enfants ne discutent pas a plus de chances d'être sujets à des cris, des incompréhensions et des bêtises à répétition. Discuter ca peut être informel mais aussi en instaurant des moments institués comme la réunion d'enfant où l'on peut faire le retour de ce qui ne va pas, pourquoi et comment y remédier. Responsabiliser l'enfant c'est lui donner une liberté en lui rappelant qu'il doit l'assumer. Quand un enfant se sent valorisé, écouté, accompagné, intégré et libre, il n'a plus de raison de foutre le bordel. Car une personne ne fait jamais de mal à ce qu'il tient pour haute estime.

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Salut,

Il y a des colos où je ne crie jamais. Je crie d'une manière générale très rarement et même la dernière fois remonte à fort loin. Pourquoi et comment?

Techniquement, quand on crie c'est qu'on est fatigué, exaspéré, épuisé et qu'on ne trouve pas d'autres solutions. Or en définitive, crier ne sert strictement à rien. Rien ne démontre que crier ne pas empêcher de recommencer ultérieurement ou de vos rire au nez.

Je ne suis pas d'accord avec toi. Ce n'est pas parce que tu cries que tu es fatigué, exaspéré etc... Certaines fois, c'est parce que les enfants ont été dangereux, d'autres fois, c'est qu'ils ont manqué de respect etc... Je te trouve très réducteur et généraliste.

Pour moi, le fait de crier est la manifestation que mes limites ont été franchies.

Je suis quelqu'un de calme, humouristique, je délire beaucoup et adore la fantaisie mais en même temps, je représente l'autorité et la personne sur qui tu peux compter et t'appuyer (autant pour les enfants que les anims) Donc, le jour où je hausse le ton, cela marque beaucoup car c'est rare et le jour où je crie vraiment, c'est encore pire. Surtout que je m'explique toujours et que mes raisons sont justifiées.

Imaginons quand même que ca marche, alors crier signifiera que vous avez réussi à intimider voir faire peur à l'enfant. D'un point de vue moral, il y a donc mieux.

Très franchement, je ne vois pas ce que la morale vient faire la dedans?

Si tu cries, c'est pour obtenir le silence et pouvoir t'exprimer. Je viens de reprendre la direction d'un périscolaire dans une zup. Les enfants (6-12 ans) ont pris le pouvoir, les adultes font comme ils peuvent et surtout comme ils veulent. C'était la directrice de l'école qui gérait les conflits du périscolaire.

Pour résumer, le responsable n'existait pas, les enfants étaient violents verbalement et physiquement. Eh bien, cela a été la première fois où j'ai dû vraiment gueuler pour obtenir quelque chose. Cela s'est fait une fois sur tout le mois mais cela a marqué surtout que j'ai agi ensuite.

Après, j'attendais le silence pour pouvoir parler mais tu ne peux pas toujours prendre le temps de discuter avec l'enfant. Nous avons 30 mns pour manger et 40 mns de marche. Ensuite, il y a certains que je vois le soir et d'autres, jamais. Je n'ai pas cherché du tout à les intimider mais je leur ai appris petit à petit 2 choses: le respect et qu'ils étaient responsables de leurs actes. Je ne te punis pas mais je mets en place quelque chose pour que tu agisses autrement. Et au bout d'un mois, il y a eu de nettes améliorations. Ce n'est pas du tout la panacée mais c'est un début. Le travail avec les parents a porté aussi ses fruits. Donc, tu vois, crier n'équivaut pas automatiquement à de l'intimidation.

Il y a des situations où l'on peut se montrer ferme et autant convaicant qu'un cri désespéré. En avoir assez, on peut l'exprimer, le développer.

Qu'est ce qui me pousse à dire ca? C'est le jour où l'on travaille avec des ados parfois un peu durs, difficilement intimidables, bah le cri ne marche pas, pas plus que la menace gratuite. Quand on est face à ce genre de situation, on est contraint de trouver des situations alternatives au pétage de plomb. Et quand on a trouvé cette alternative, bah on l'intériorise et c'est acquis.

Ce coup-ci, je suis d'accord pour intérioriser, c'est très important de toujours prendre du recul et de chercher constament des solutions. C'est ce qui est passionnant dans notre métier. Nous travaillons avec du vivant et donc, en constante évolution et changements, idem pour nous-même.

Comment gérer un conflit? Déjà en faisant en sorte que ca n'arrive pas. La prévention des conflits, c'est informer les enfants dès le premier jour des règles ! C'est rappeler la règle dès le premier jour dès la première faute. On illustre ainsi que rien n'est toléré. Au lieu de laisser l'enfant tester la limite pour en fait la trouver, il faut lui présenter cette limite de suite. Anticiper la faute.

C'est ce que je disais au début, tu généralises une situation au cvl quand les enfants arrivent mais tout ne se passe pas toujours comme ça. Quand à prévenir les conflits, ce n'est pas toujours simple, surtout que certains arrivent sans qu'on s'en rende compte. Ensuite, tu as des enfants qui vont tester les limites jusqu'au bout, c'est comme ça, le plus important, c'est que tu sois resté cohérent et juste dans ta réaction.

La prévention, en définitive vaut toujours mieux que la sanction ou pire la punition. Les ingrédients d'une relation réussie, c'est la confiance, la responsabilisation, la discussion. Une colo où les adultes et les enfants ne discutent pas a plus de chances d'être sujets à des cris, des incompréhensions et des bêtises à répétition. Discuter ca peut être informel mais aussi en instaurant des moments institués comme la réunion d'enfant où l'on peut faire le retour de ce qui ne va pas, pourquoi et comment y remédier. Responsabiliser l'enfant c'est lui donner une liberté en lui rappelant qu'il doit l'assumer. Quand un enfant se sent valorisé, écouté, accompagné, intégré et libre, il n'a plus de raison de foutre le bordel. Car une personne ne fait jamais de mal à ce qu'il tient pour haute estime.

D'accord dans le cas d'une colo maintenant, la sanction ou la punition sont le dernier recours bien que je n'aime pas non plus. C'est la première fois dans ma carrière (ça fait vieux ça!!!!) que je suis obligée de voir tous les parents d'enfants difficiles pour parler de solutions, d'application du réglement et éventuellement d'exclusion. Je me suis vraiment posée la question avant de faire ainsi. A savoir si j'étais à la hauteur? si je ne loupais pas quelque chose? si je ne prenais pas la solution de facilité? mais avec du recul et les résultats obtenus en un mois, je crois franchement et sans aucune prétention que j'ai pris les bonnes décisions. Mon but premier est de protéger les enfants et là-dessus, j'emploierai tous les moyens possibles et légaux pour y arriver. Le premier étant la confiance, ce que j'ai gagné avant le départ en vacances. Ouf!!!

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Salut à tous,

C'est dommage qu'il n'y ait personne d'autre que simon, qui puisse apporter son témoignage et ses expériences afin que nous puissions en profiter....

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