Invité Jack l'anim

Langage Des Enfants

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Invité Jack l'anim

Bonjour

J'ai lu "petits mots d'enfants" et je voulais faire un sujet particulier sur le fait ou non d'améliorer le francais, oral et écrit, des enfants et des jeunes que vous acceuillez dans vos structure. A ce moment là, comment faites vous ? Dans quelles mesures ? Est-ce inscrit dans le Projet Pédagogique ?

ou bien ces mesures vous sont étrangères voire même vous donne des boutons ???

Merci !

A vos claviers

Jack

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Invité flosuperflo

Un enfant qui parle mal, qui fait une faute de grammaire ou de syntaxe, je le reprends systématiquement... c'est peut être une déformation professionnelle car je suis enseignante à la base, mais c'est important. C'est comme cela que les enfants apprenent petit à petit à mieux s'exprimer.

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Ben moi je dois avouer que je ne repend pas un enfant systématiquement quand il fait une erreure de grammaire ou de onjugaison au contraire je trouve ca plutot marrant !

La colo est un lieu de loisir et non pas scolaire , bien sur si l'erreur est vraiment trop grande ou que tu apparente le language des enfants a des "gros mots" la j'interviens tout de suite en disant un petit " Pardon, j'ai pas compris ce que tu viens de dire..."

Mais je pense que les reprendre sytematiquement a la moindre erreur n'est pas la solution pour qu'il s'ameliore en grammaire laissons ce job au instituteur !!

Voila c'est mon avis !! :bigemo_harabe_net-134:

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quand il fait une erreure de grammaire ou de onjugaison au contraire je trouve ca plutot marrant !

Si son animateur trouve ça marrant, si ses parents trouvent ça marrant, si son prof de chant trouve ça marrant... alors qui corrigera l'erreur de l'enfant ?

laissons ce job au instituteur !!

Si l'enfant se rend compte que ni son animateur, ni ses parents, ni son prof de chant ne semblent porter d'intérêt au "bien parler", il aura alors toutes les raisons de penser que son instit n'est qu'un chieur qui lui apprend des choses dont tous les autres adultes se foutent...

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Je suis pas en train de dire qu'ils faut laisser passer toutes erreur de languge des enfants ca depent de plusieurs facteurs ( son age, l'importance de l'erreur, etc) maintenant, je ne pense pas non plus que l'animateur soit la pour ça. Je suis dsl mais je pense que les instituteurs d'ecole (et non pas les profs de chant) ont de meilleurs compétence pour,d'une part corriger ces erreurs de language (chose pas trop compliqué) et d'autre part expliquer a l'enfant sont erreur et lui donner les methodes pour ne pas la renouvler! (chose que nous ne pouvons pas faire a moins d' avoir reçu la formation pour ce qui n'est pas mon cas ! )

Je suis donc animateur pour faire passer de bons moment aux enfants les encadrer dans leurs gestes et leurs paroles si cela prend une importance trop grande, mais surment pas pour leurs apprendre a chaque fin de leurs phrases la conjugaison de tel ou tel verbes !

Modifié par Champipi

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Il n'y a dans ce sujet pas de rapport avec la fonction exercée : animateur, professeur, parent, ou toute autre personne de l'entourage de l'enfant contribue à l'enrichissement de son vocabulaire.

Alors, il ne s'agit pas effectivement de reprendre chaque erreur et de l'expliquer en long, en large et en travers. Il n'y a même pas besoin de faire répéter à l'enfant de manière correcte ce qu'il voulait dire. Il suffit de répéter à l'enfant ce qu'il voulait dire de manière correcte. En évitant le ton qui signifie "tu as fait une erreur", c'est encore mieux... Car c'est bien en entendant la version correcte de sa phrase que l'enfant finira par utiliser les bonnes formulations.

Ceci n'est pas laborieux, c'est seulement une habitude à prendre. Toute personne de l'entourage de l'enfant a un rôle éducatif à tenir (pas forcément de manière explicite). L'animateur aussi... ce n'est pas seulement le rigolo de service ou le G.O. du club Med...

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Tout à fait d'accord avec Olivier.

Petite technique que je viens d'apprendre récemment pour dire à un enfant la formule correcte sans pour autant le faire en passant par le "tu". Je m'explique. Avant, quand un enfant me disait : "moi j'auras un cadeau à Noel". Je disais : "ah bon tu auras un cadeau à Noel" ce qui ne corrigeait rien du tout. En fait, il suffit de dire : "ah bon, moi aussi j'AURAIS un cadeau à noel!". Essayer à chaque fois de transposer à la première personne, sinon, l'enfant n'entend jamais la bonne version!

Champipi...toi on n'a pas dû te reprendre souvent lorsque tu étais petit.... lol

Modifié par Aurore57

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Héhé je remarque aurore que tu as fait une faute dans la correction même du parler enfantin. Tu parle au futur, c'est donc J'aurAI au lieu de j'aurAIS (ce qui est le conditionnel, donc pas sur qu'il ait un cadeau le gamin en définitive)

En fait je suis en train de suivre des cours d'histoire du français, et je remarque peu à peu que le francais est une langue qui a suivit tout plein de transformations formelles avant de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Et que justement, il y a une langue qui s'est dégradée pour devenir le francais que nous connaissons, c'est le latin.

regardons le mot peuple :

Populus dans le "bon" latin

Populu dans le latin de base parlé par la population

Poplu (cas imaginé)

Poblo

Pueblo puis Pueble

enfin

Peuple (petite révision de mon cours en passant)

Mais notre langue ne peut pas subir le sort du latin, car c'est une langue normée et normative. C'est a dire qui inclut en elle même sa propre norme.

Et on pourra toujours rire de l'Académie Francaise, c'est un travail de tous les instants que de stabiliser la langue et vérifier les formes avérées du francais.

Par contre, notre langue change en ce moment, et c'est un fait. Qui a entendu parler du cas de la Nouvelle Orthographe ? Nénufar, Ognon, etc...

Bref, ca m'interesse ce que vous avancez...

Continuons le débat

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Je ne pense pas que le problème soit tant l'évolution de la langue que la capacité à comprendre le monde qui nous entoure.

Si on utilise un mot différent pour dire "peuple" c'est pas grave, ça veut dire que les gens qui connaissent le mot savent aussi ce qu'est un peuple, ils comprennent le concept.

Là où la dérive serait mauvaise, c'est si on se mettait par exemple à utiliser le mot "société" pour décrire le concept "peuple". C'est deux concepts différents, mais proches. Si on se met à utiliser le même mot, on perd la nuance, entre le peuple qui est un ensemble de gens qui vivent sur un même territoire, et la société, qui est un ensemble d'êtres humains vivant en groupe organisé. (du moins j'espère que c'est ça :lol:)

Un autre cas intéressant je trouve, et plus complexe, c'est les mots d'argot tarabiscotés comme "beur" ou "rebeu", "noich", ou "feuj". On utilise un mot d'argot, comme pour tenter de masquer ce qu'on dit, de le décorer pour le faire mieux passer.

Par exemple décrire quelqu'un comme feuj, c'est terrible en réalité, la différence avec 1935 c'est qu'on n'utilisait pas le même mot à l'époque, mais c'est tout. On disait "un juif". Une personne n'est pas pareillle parce qu'elle est juive? La religion, ou même l'origine géographique d'une personne ou de ses aïeux devraient rester du domaine privé, on ne devrait pas se mêler de ça.

Il n'y a pas longtemps, au JT de France 2 par exemple (je cite celui-là mais les autres ne sont absolument pas mieux) donnait deux informations :

-un radiologue belge d'origine syrienne a escroqué 600 personnes

-un trader a failli ruiner la société générale (certainement bien plus de 600 adhérents)

Bon ben ça c'est grave. On ne dit plus "un syrien" parce que dans le langage courant il est admis que quand on dit "d'origine machin" c'est moins grave. Or c'est pareil, ça signifie la même chose : que ce type a du sang pas clair, ou que comme il est à moitié étranger, c'est un peu normal que ça soit un escroc. C'est bien les syriens qui sont visés dans cette information xénophobe du JT, ainsi que tous les gens dont on dit qu'ils sont d'origine syrienne.

Alors que pour le trader, évidemment le journaliste ne l'a pas dit, parce que bien évidemment cela n'a pas de lien : le trader est d'origine bretonne.

Personne n'irait penser que l'origine géographique fait de ce trader un mauvais trader. Et pourtant s'il avait été rebeu, s'il avait été noich, s'il avait été renoi... Ça ne serait pas passé inaperçu.

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Tu es allé bien loin mais en général tu as raison : il faut faire attention au mots qu'on dit

Même nous, les animateurs, avons un mot parfois, même si la plupart ici condamne som emploi, mais bon, il a la vie dure : C'est le mot Hyperactif.

Combien de fois j'ai entendu ce mot de la bouche même des animateur, sous forme de questionnement parfois : Tu crois qu'il est Hyperactif ?

Alors evidemment, il faut réflechir. Maintenant, le mot définit Hyper (comme très) actif. Pas le trouble d'attention et Hyperactivité (TDAH). Il faut faire gaffe, car on est proche de la connaissance dans ce cas, mais finalement assez incapable de faire un diagnostic du trouble de l'enfant.

Ne pas savoir les mots, c'est dangereux.

Non, ce que je voulais dire surtout avant, c'est que nous sommes tous acteur de la norme, qu'on le veuille ou non.

a bientot

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Je ne reprend pas systématiquement un enfant,tout dépend de l'erreur,de l'age de l'enfant,etc .... j'ai tendance à corriger machinalement les plus grosses "fautes" mais sans plus...

pour moi,il n'y a pas un français unique et normé,mais un français aux multiples dialectes ... difficile de dire exactement ce qui "doit" se dire et ce qui ne se dit pas puisque ça peut changer d'une région à l'autre (ou d'un pays à l'autre) voir,d'un cercle familial à un autre ...

... un enfant qui me dira "hier,j'ai été au coiffeur" ne me choquera pas plus que ça parce que même si il aurait du (d'après les règles) dire "hier,j'ai été chez le coiffeur" , ça reste compréhensible et ça reste du français utilisé par de nombreux locuteurs du Français , ce n'est pas comme si il me disait :"coiffeur hier été j'ai au" (où , là , il y aurait pas mal de boulot ^^)...

Le français évolue sans cesse (les dictionnaires rajoutent dans leurs rangs de nouveau mots régulièrement et les gens en utilisent bien plus encore) et comme toute les langues vivantes ne sera jamais totalement "fixé" (ou alors il deviendrait une langue morte (comme le latin par exemple) , des mots français bien reconnus comme tels actuellement étaient considérés comme des mots argotiques ou étrangers il y a plus ou moins de temps, c'est ce qui fait la richesse d'une langue ...

((je m'arrête là,je pourrais en écrire des pages mais ça finirais hors-sujet cette histoire ^^'

- Philosopheur , tu es à quelle fac? j'ai pas mal de cours de linguistique dans ma licence (qui est pas connue mais géniale ^^) , d'où les paragraphes précédents))

Et pour revenir au sujet ... les mots que l'on utilise pour désigner un enfant peuvent en effet avoir un très grand impact sur lui ... dans ma dernière classe de neige j'ai eu un enfant à qui on avait répété qu'il était "bête" quand il était un peu plus jeune ... du coup,bien que très loin de l'être, il faisait tout pour correspondre à l'idée qu'on avait pu se faire de lui ...

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((je m'arrête là,je pourrais en écrire des pages mais ça finirais hors-sujet cette histoire ^^'

- Philosopheur , tu es à quelle fac? j'ai pas mal de cours de linguistique dans ma licence (qui est pas connue mais géniale ^^) , d'où les paragraphes précédents))

Moi ? Pour l'instant je suis a l'UQTR, Université du Québec a Trois Rivières. Mais je suis affilié par transfert de crédits à l'Université Cergy Pontoise, qui est l'une des premières au niveau des recherches sur le lexique et le dictionnaire.

Maintenant je voudrais réorienter le débat. Un gamin qui a un fort accent, ou une syntaxe propre à son aire de francophonie, vous le reprenez ?

Je m'explique : Ici, a Trois Rivières, Mauricie, Québec, les gens font la "diphtongue" assez marquée. C'est par exemple "sacrée Neige, yen a tu ben icitte !" Phrase entendue dans la rue. Prononcée "Sacréey N-a-ei-ge". J'exagère à peine. Corrigez vous ce genre de prononciations inhabituelles (surtout qu'en entendant parler les enfants au gym, ca m'a l'air tout aussi ardu de se comprendre entre francophone.)

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Ok ^^

((je suis à paris-4 - la Sorbonne , dans une filière linguistique ^^ ))

Une prononciation inhabituelle,je crois que je pourrais aussi bien la corriger rapidement que pas du tout (en même temps,difficile à dire,n'ayant pas eu de cas dans la pratique), si ce n'est pas une erreur de l'enfant (parce que la prononciation en question est très utilisée autour de lui par exemple) j'aurais tendance à lui indiquer qu'il existe une autre prononciation mais sans lui dire : "stop,tu prononce mal!" plutôt en comparant les différences de prononciations sur plusieurs mots pour le coup (et ça peut être l'occasion d'une bonne rigolade en découvrant toutes les prononciations de plusieurs mot :-) )

Si par contre c'est une "erreur" , par exemple si en disant synchro il prononce le "ch" au lieu de prononcer syn"k"ro (pas d'autres exemples sous la main,désolée) je corrigerais (erreur souvent due à la découverte du mot à l'écrit avant l'oral)...

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Moi je trouve qu'il ne faut pas forcément reprendre un enfant quand il fait une faute, je m'explique...

Je suis animatrice en Ille et vilaine (~Rennes, Bretagne) et chez nous il y a plusieurs "langues" tout d'abord le français bien évidemment, un peu de breton, du gallo et surtout du "patois" qui est un mixe de tout et qui n'est pas le même selon le lieu où l'on se trouve dans le département!!

Ce brassage de "langues" je trouve ca formidable c'est ce qui fait nos origines, notre diversité... plus tard (peut être dans quelques mois!!) j'aimerais vivre en montagne (rêve depuis que je suis gamine) et je pense que je continuerais de temps en temps à parler le "patois" de chez moi et le gallo, à le lire et plus tard je le transmettrais à mes enfants et je n'aimerais pas qu'un anim' vienne dire à mon gamin "ah non tu parles mal ce n'est pas ça qu'il faut dire, qu'est ce que c'est que ta langue là..."

Je vous donne un exemple de mot dans ces diverses "langues" en français le mot "eau" devient "dourioù" ou "doureier" en breton, "iao" en gallo (prononcer yow) et "ieve" en "patois".

Après c'est sûr si l'enfant veut parler français et qu'il fait des fautes de conjugaison ou de grammaire là je le reprends (ex: si j'aurai.. non tu sais bien que les si n'aime pas les rais alors c'est si tu avais...).

Voilà!!! Kenavo à tous :bigemo_harabe_net-65:

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"ah non tu parles mal ce n'est pas ça qu'il faut dire, qu'est ce que c'est que ta langue là..."
Faut arrêter le délire. Ça fait bien longtemps que les langues bretonnes, gallèses, et autres patois ne sont plus persécutés.

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Faut arrêter le délire. Ça fait bien longtemps que les langues bretonnes, gallèses, et autres patois ne sont plus persécutés.

Non c'est peut être pas une persécution comme on l'entend habituellement. Mais quelqu'un qui se met à sourire quand il entend un drole d'accent ou une drole de syntaxe, ca peut être dévalorisant à la longue. Et dans toutes les séries télé, les reportages, ou quand un locuteur parle Breton, Gallo ou autre est une personne agée, que c'est la marque profonde d'une paysannerie indécrottable qui sent le fumier et le graillon.

Mais les patois souffrent de la puissance du francais et c'est un fait, comme le francais commence à se tourner doucement vers l'anglais, première langue véhiculaire du monde.

Les patois ne sont pas persécutés, on ne va pas pendre haut et court celui qui parle patois (Il est interdit de cracher a terre et de parler breton) mais on va regarder d'un oeil amusé celui qui parle la langue des vieux (j'assume le terme) et qui se prive d'un avenir radieux surpeuplés de locuteurs francophones ou plus certainements, anglophones.

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Philosopheur: Je suis une québécoise pure laine et ce que tu as entendu, c'est un parler à l'ancienne au Québec, à la grivoise. Plusieurs régions l'utilisent encore!

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Mais quelqu'un qui se met à sourire quand il entend un drole d'accent ou une drole de syntaxe, ca peut être dévalorisant à la longue.
C'est déjà largement en dessous du niveau de la dévalorisation envisagée sur ce sujet, à savoir faire des remarques aux enfants qui parlent mal. Si ça devient systématique, ça va aussi viser toujours les mêmes.

Mais en fait le coup du sourire face à un accent qui finit par dévaloriser la personne, en dix ans d'animation je n'en ai jamais rencontré une seule fois, alors bon, ça ne me semble pas particulièrement préoccupant comme question.

Et dans toutes les séries télé, les reportages, ou quand un locuteur parle Breton, Gallo ou autre est une personne agée, que c'est la marque profonde d'une paysannerie indécrottable qui sent le fumier et le graillon.
C'est surtout un cliché de merde qui pue la france nationaliste. La langue ajoute le côté régionaliste. Le fait que ce soit du breton me fait penser à beaucoup de choses, et c'est à ça que je réagissais, plus haut.

Qu'est-ce qui se passe quand on dit à la population d'une région entière qu'il s'agit d'une bande de bouseux paysans qui sentent la merde? Ils finissent par y croire, aimer cette image et s'y reconnaître, et ensuite ils ont un réflexe régionaliste (qui se transforme en xénophobie et en racisme). La pensée que tous les bretons ont peut-être eu un jour en tête c'est "on n'a p'tet de la pluie toute l'année et les pieds dans la boue, mais on a le plus beau «pays» du monde et on ne laissera pas les parigots s'y installer". (actuellement on remplace le terme parigot par d'autres idioties du même genre, sur les anglais ou d'autres immigrés ou descendants d'immigrés)

Aujourd'hui ce n'est plus la population française qui dit aux bretons qu'ils sont bouseux et puants et qu'ils sont ridicules avec leur langue ancienne. Il n'y a que les bretonnants qui le disent. Ils se persuadent qu'il existe des forces qui veulent du mal à leur langue chérie, alors ils s'empressent de la défendre.

Et c'est pour ça que j'ai fait la réflexion selon laquelle les langues locales et régionales ne sont plus persécutées. Biensûr qu'il existe quelques personnes pour les persécuter, mais si on en fait une généralité, on va dans le sens des régionalistes.

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On a un peu tout mélangé, allant des aires de la francophonie aux parlers régionaux.

Bref, il y a ceux qui pensent qu'il faut jouer un rôle dans l'acquisition d'un bon francais, évitant les principales fautes de syntaxe, pour que l'enfant ait un bon bagage qui lui évitera d'être regardé de travers quand il s'exprimera.

D'autres, qui évitent de jouer un rôle, laissant celui-ci a l'instit (cette réflexion est bête, je trouve), ou bien par souci linguistique de préserver une forme de francais qui de toute facon va être détruite.

Ce n'est pas vraiment un débat sur la norme : faut il en avoir une ou pas. on a tous conscience de cette norme utile. Mais on a tous des raisons d'appliquer cette norme ou non. dans "la disparition" de perec, la norme est une langue sans la lettre E. On est conscients de la nécéssité d'avoir une norme de bon parler pour que tout le monde se comprenne, et qu'il y ait une espéce de palier entre tous les niveaux de langues. Même un patron d'entreprise ne parle pas comme un dico, mais il attend une certaine maîtrise du Francais lors d'un entretien. C'est là le vrai problème, et personne n'en a parlé en ces termes précis !

Chez nous, en france, la norme est omniprésente. La télévision, les journaux, véhiculent une norme qui, loin de ressembler a la norme linguistique pure, représente maintenant le francais de france de l'année 2008. Oui, nous ne parlons pas Francais. Personne ne parle Francais.

Il n'y a qu'une infinie variété de langues, et la variété que nous devons apprendre est celle que j'appelle "Le grand Véhicule" c'est la langue qui est admise dans les rapports de tous les jours, dans toutes les régions de la france et même de la francophonie...

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