Chevalier

Discrimination Des Animateurs Dans Le Rapport De La Halde

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Le problème étant peut-être qu'une majorité de gens se fient un peu trop au contrôle administratif.

Ce en quoi ils n'ont pas tout à fait tort : les colos sont rarement hors la loi. Quant à savoir si la loi est suffisamment stricte, c'est un autre débat... Mais quand tu t'intéresses aux motifs de mécontentement des parents après un séjour, il ne s'agit quasiment jamais de manque de sécurité. Ils protestent après la colo parce que leur enfant n'a pas pu partager sa chambre avec son copain, parce qu'ils n'ont pas pu le joindre pendant le séjour, parce qu'un animateur criait beaucoup, etc. Et portant, la colo a bien respecté les lois à la lettre...

Je préférerais qu'ils soient dans une démarche de contrôle non administrative, en communiquant directement avec les gens qui s'occupent de leurs enfants.

Tous les parents ne le font pas, c'est certain. Et pourtant, je suis persuadé qu'ils se posent des questions, même une fois l'organisateur choisi. Car se projeter dans un séjour en se contentant des quelques lignes mentionnées dans le catalogue, je doute que tout le monde en soit capable. Alors demandons-nous pourquoi les parents nous contactent aussi peu... Ils ne veulent pas appeler l'organisateur, qui se cache derrière un numéro surtaxé (UCPA par ex) ? Ca doit jouer pour certaines familles... Ils craignent de nous déranger ? Je ne compte effectivement plus les parents qui s'excusent de prendre des renseignements, alors que la démarche est parfaitement normale. Ils pensent qu'ils n'obtiendront pas de réponses ? C'est vrai après tout, eux ce qui les intéresse, c'est de connaître l'équipe qui s'occupera de leur enfant. Les standardistes seraient bien en peine de leur en parler...

Et au milieu de ce méli-mélo d'informations, de vraies lois, de rumeurs, de labels que les associations se donnent à elles-mêmes pour faire bien, etc. quelles peuvent être les solutions pour que des parents prennent conscience qu'il est nécessaire de communiquer directement avec l'association?

Le dire, tout simplement. Rappeler qu'on achète pas une colo comme on achète un lave-linge. Avec le risque qu'en faisant cela, on souligne les carences générales du secteur. Cela revient à dire qu'on fait mieux que les autres, et que s'inscrire chez les autres, ce serait faire courir un risque à son môme... A l'heure où les parents ont des doutes vis-à-vis des colos, faut-il vraiment renforcer leurs craintes en leur disant qu'il y a de vilains petits canards dans le secteur ?

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas toujours aux équipes de tout faire.

Mais pour casser cette foutue image de "jolie colonie de vacances" à la Pierre Perret, c'est pourtant bien à nous de bouger, non ? Pourquoi des parents ont-ils toujours une image faussée de la colo, façon lits au carré et toilette à l'eau froide ? Comment a-t-on communiqué depuis tout ce temps ? On aurait fait notre révolution intérieure sans en parler aux parents ? Faut mettre des conseillers en com dans toutes les colos alors...

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Mais pour casser cette foutue image de "jolie colonie de vacances" à la Pierre Perret, c'est pourtant bien à nous de bouger, non ? Pourquoi des parents ont-ils toujours une image faussée de la colo, façon lits au carré et toilette à l'eau froide ? Comment a-t-on communiqué depuis tout ce temps ? On aurait fait notre révolution intérieure sans en parler aux parents ? Faut mettre des conseillers en com dans toutes les colos alors...

Les colos que j'ai fait quand j'étais ado, il y avait un retour avec tout les parents et les colons, et on présentait le séjour, on inventait une chansons, montraient les photos. Je sais que c'est dur a organiser, mais ca doit pas être si terrible.

voila, en meme temps c'était dans le projet de l'asso, donc voila...

A bientot

Jack

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Oui Philosopheur, cette pratique est intéressante pour faire évoluer l'image du secteur, mais elle intervient après le séjour. Or, ce serait surtout avant qu'il faudrait communiquer en direction des parents, pour d'une part mieux faire connaître les colos aux sceptiques et d'autre part sensibiliser les parents peu regardants aux choix éducatifs des organisateurs.

La campagne lancée par la JPA et d'autres fédérations en 2007 a du bon. Mais elle a tendance à présenter un seul mode de fonctionnement, comme si les colos étaient toutes pareilles, alors que les choix éducatifs vont sensiblement varier d'un organisateur à un autre. Et c'est là-dessus qu'on devrait mettre l'accent. Car c'est très bien que les organisateurs marquent leurs différences : ça permet aux parents de choisir un séjour de vacances en fonction de ce qu'ils veulent pour leur enfant, ou de ce que l'enfant en attend. En colo, il y en a qui sont boulimiques d'activités, d'autres qui aiment prendre leur temps, d'autres encore qui aiment bien s'affranchir de la vie en groupe... Et il y a forcément un organisateur qui leur correspond.

Je réfléchis en ce moment à la possibilité d'inclure véritablement les parents au séjour. Bon, ça n'a rien d'évident, je tâtonne et les pistes sont encore minces. Mais par exemple, après avoir longtemps décrié le passage des parents sur le centre pendant la colo, j'y suis de plus en plus favorable, avec une seule réserve : on extirpe pas l'enfant du centre pendant la journée, on le laisse vivre son séjour. Si ça peut permettre aux parents de se faire une image plus concrète de ce qu'est une colo, pourquoi pas ? Trop souvent, on limite la visite des parents au traditionnel spectacle de fin de centre, exercice ultra-cadré dans lequel la colo est elle-même en représentation. Je pense qu'il serait bien plus profitable aux parents de visiter un centre pendant son fonctionnement "normal" pour qu'ils s'en fassent une idée juste.

Il y a beaucoup à faire dans ce domaine, et je pense que les organisateurs qui vont tirer leur épingle du jeu sont ceux qui vont faire le choix d'une transparence et d'une communication totale à destination des parents et qui les associeront au projet en en faisant de véritables partenaires et non de simples clients.

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En effet... c'est pas simple. :wacko:

Les colos ne sont pas hors la loi ok c'est pas à ça que je pensais. En fait je crois plutôt que le problème est que la loi ne peut pas tout décider. A chaque nouvel accident sa nouvelle loi, ça peut durer longtemps jusqu'à un extrême où il y aurait des lois qui décriraient le fonctionnement de la colo minute par minute... Donc on se rejoint finalement, puisqu'en effet, ce n'est pas la loi ou jeunesse et sports qui vont décider si une équipe se la joue autoritariste ou pas.

Pas de standardiste dans les centres où j'ai travaillé, mais des gens qui refusaient de répondre, ça oui. Je comprends que les parents puissent penser qu'ils dérangent :lol: On a dû le leur dire assez souvent.

Avec le risque qu'en faisant cela, on souligne les carences générales du secteur. Cela revient à dire qu'on fait mieux que les autres, et que s'inscrire chez les autres, ce serait faire courir un risque à son môme... A l'heure où les parents ont des doutes vis-à-vis des colos, faut-il vraiment renforcer leurs craintes en leur disant qu'il y a de vilains petits canards dans le secteur ?
Ah si les parents ont l'impression que le secteur fait son propre ménage, ça ne peut que les rassurer, je crois.

Dire qu'on fait mieux que les autres, c'est obligé, les associations sont concurrentes à priori parce qu'elles proposent toutes d'emmener les enfants en vacances. Et si elles n'étaient pas concurrentes, ou, au minimum, divergentes, pourquoi ne fusionnent-elles pas? ...

Peut-être faut-il faire émerger les domaines pour lesquelles elles sont concurrentes :

-l'idéologie, les objectifs éducatifs, pédagogiques, la politique. Ce n'est pas forcément une vraie concurrence dans la mesure où on pourrait parler de complémentarité... M'enfin c'est de la complémentarité à l'échelon global, en ce qui concerne les familles, c'est comme de la concurrence. Les clients vont se tourner vers l'asso avec qui ils ont le plus d'affinités, en théorie.

-le prix. Là c'est évident ça joue et tout le monde est au courant. :lol:

-la qualité de la prestation. En dehors de l'idéologie et du prix, est-ce que l'eau était chaude? la bouffe bonne? les activités enthousiasmantes? les locaux confortables?

-la sécurité

-la proximité avec les usagers (une association de Lille qui envoie des lillois en vacances, c'est bien, une association de paris qui envoie des enfants de Toulouse en vacances à Rome, est-ce que c'est bien?)

-...

Pour casser l'image des jolies colos de Perret oui oui t'as sûrement raison. Ne serait-ce que parce que quand on propose un service, on est obligés de faire savoir qu'on le propose.

Mais face à la multiplicité des cvl, les personnes qui ont les compétences de faire émerger les différences entre les structures ne devraient pas être les structures elles-mêmes. Alors si elles se fédèrent pour faire leur publicité, tant mieux. Mais à ce moment là on va les accuser d'être partiales. Tandis que par exemple si c'était Jeunesse et Sports qui faisait ça (peut-être qu'ils le font déjà? :lol:) il n'y aurait pas le souci de publicité mensongère.

Je ne comprends pas grand chose à tout ce que ça implique de toute façon. Je n'ai pas l'esprit assez clair.

Y'a une baisse des fréquentations c'est dommage pour les gens qui vont perdre leur emploi, mais en même temps est-ce que c'est vraiment dommage pour les enfants? Qu'est-ce qu'ils font au lieu de ça? Ils partent en vacances avec leurs parents, peut-être? Tant mieux alors...

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Pas de standardiste dans les centres où j'ai travaillé, mais des gens qui refusaient de répondre, ça oui. Je comprends que les parents puissent penser qu'ils dérangent :lol: On a dû le leur dire assez souvent.

Je parlais des standardistes au siège de l'organisateur, pas des standardistes dans les centres. J'ai déjà assisté à quelques scènes incroyables, où dans une grosse structure nationale, des standardistes se permettaient de répondre aux parents en racontant n'importe quoi. Ils ne connaissaient pas la réalité du terrain, ignoraient même jusqu'au fonctionnement classique d'une colo, mais balançaient plein d'infos juste pour rassurer les parents. Le but, c'était de les convaincre d'inscrire leur gamin, pas de leur répondre avec honnêteté.

Pour ce qui est de "déranger", c'est clair que beaucoup d'organisateurs tentent de se blinder pour que leurs équipes soient "tranquilles" pendant le séjour. Ca passe par les messageries Audiotel, avec lesquelles l'organisateur touche une commission sur chaque appel (pas toutes, mais beaucoup !). On fait payer les parents pour des nouvelles générales qui ne donnent pas plus de renseignements que ça... Bizarrement, tout va toujours très bien, les enfants s'éclatent comme des fous, le soleil est toujours au rendez-vous... J'ai déjà eu des consignes d'un organisateur pour l'utilisation de la messagerie : il était explicitement demandé de positiver :shutup2:

Tant qu'on se réfugiera derrière ces messageries, ou qu'on conditionnera les appels sur le téléphone du centre au seuls cas d'urgence, les parents auront l'impression qu'on cherche à les évincer. Après, évidemment, il y a aussi des parents qui s'en fichent de prendre des nouvelles : pour eux, tout va bien si le directeur ne les appelle pas. C'est vrai aussi. Mais l'idée, c'est surtout de proposer des outils pour parler de notre action, pas pour que les parents fliquent ce que font leurs mioches à longueur de journée (ce que j'évite de faire sur nos séjours).

Ah si les parents ont l'impression que le secteur fait son propre ménage, ça ne peut que les rassurer, je crois.

Dire qu'on fait mieux que les autres, c'est obligé, les associations sont concurrentes à priori parce qu'elles proposent toutes d'emmener les enfants en vacances.

Oui, tu as finalement raison je pense... De toute façon, les parents nous mettent déjà en concurrence, alors autant mettre en valeur nos points forts par rapport aux autres. L'essentiel, c'est de trouver une façon élégante de le faire, sans taper violemment sur les collègues. Cette année, notre organisme tente une façon de communiquer relativement soft. Pour l'instant, le point étonnamment positif, c'est qu'on ne reçoit que des inscriptions d'enfants dont c'est le tout premier départ en colo. Je me dis qu'on a réussi sur ce point (car c'est notre première année d'existence) mais qu'on peut nettement s'améliorer pour convaincre les parents de vieux routiers des colos d'aller voir chez nous...

-la proximité avec les usagers (une association de Lille qui envoie des lillois en vacances, c'est bien, une association de paris qui envoie des enfants de Toulouse en vacances à Rome, est-ce que c'est bien?)

Je ne placerai pas la proximité sur le plan uniquement géographique, mais avant tout relationnel. Si un organisateur parvient à tisser une relation assez proche avec les parents, c'est tout bon. Je le vois au standard chez nous, les parents apprécient d'être reconnus et qu'on se souvienne de la situation qu'ils nous ont exposée lors de leur appel précédent. Pour le plan géographique, ça ne me choque pas qu'un organisateur fasse des départs loin de son siège... S'il y a de la demande là-bas, pourquoi s'en priver ?

Tandis que par exemple si c'était Jeunesse et Sports qui faisait ça (peut-être qu'ils le font déjà? :lol: ) il n'y aurait pas le souci de publicité mensongère.

Oui, mais JS ne va pas faire une sélection d'organisateurs sur des critères plus poussés que la loi. Ce n'est pas à eux de décerner les bons et les mauvais points. C'est sûr que si un organisateur fait seul sa pub, on va l'accuser d'être partial. Mais si au final, les prestations annoncées ont bien eu lieu, quel est le problème ?

Y'a une baisse des fréquentations c'est dommage pour les gens qui vont perdre leur emploi, mais en même temps est-ce que c'est vraiment dommage pour les enfants? Qu'est-ce qu'ils font au lieu de ça? Ils partent en vacances avec leurs parents, peut-être? Tant mieux alors...

Pour la baisse de fréquentation, il y en a eu une il y a quelques années. Mais depuis que le mode de calcul des effectifs a changé (JS base ses chiffres sur les effectifs prévisionnels annoncés par l'organisateur, pas sur les effectifs réels déclarés lors du séjour), on constate une légère hausse, qui n'a pourtant rien de sûr. Je connais un organisateur qui l'année dernière a déclaré 60 gamins sur son séjour (chiffre retenu par JS dans le calcul) mais qui n'en a accueilli que 17 finalement... Pas facile de parler d'une tendance à la hausse ou à la baisse.

Les colos ont souffert du développement massif des centres de loisirs et de la politique d'aides de la CAF, qui s'est davantage tournée vers les loisirs de proximité ou les loisirs en famille au détriment des vacances collectives d'enfants. Mais ça n'explique pas tout. Il y a aujourd'hui une vraie interrogation des parents quant à l'intérêt même des colos. C'est sur ce point qu'il faut travailler.

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Pour les consignes sur quoi dire dans le message audiotel j'en ai eu aussi.

Ceci dit, officiellement on me laissait le choix de dire ce que je voulais, mais par derrière mes supérieurs faisaient pression : officiellement ce qui arrivait de mauvais dans mon séjour était de ma responsabilité. Donc dire ce qui se passait mal sur mes messages, c'était donner le bâton à l'organisateur pour me faire battre...

En ce qui concerne la proximité géographique, j'en ai parlé plus haut, c'est pour des commodités d'organisation. Je trouve qu'il est souhaitable que le directeur rencontre tous ses nouveaux animateurs en entretien, il est souhaitable que l'équipe se réunisse au moins une fois avant le séjour, il est souhaitable que l'équipe rencontre les parents pour leur présenter le séjour.

Pour JS il ne s'agit pas de dénoncer. De toute façon ils n'ont rien à dénoncer puisque si un centre est non conforme ils le ferment. Donc dans tous ceux qu'ils laissent ouverts il n'y a rien à dénoncer.

Je pensais plutôt à une structure pouvant aiguiller les parents lorsqu'ils cherchent une colo pour leurs enfants. JS ne dirait pas "ce centre est bien" mais "voici tous les séjours qui sont accessibles à vous et votre enfant". Et JS dirait aussi quels peuvent être les critères du choix : prix, idéologie et thème du séjour, activités dominantes, etc.

Ok pour des critères comme la nourriture, en particulier, c'est très subjectif (quoi qu'entre un cuisinier sur place et des repas industriels, généralement y'a pas photo). Pour le confort des locaux ça l'est déjà moins. J'ai passé un séjour dans une structure où il n'y avait qu'une seule douche qui fonctionnait, bon ben ça c'est du concret, même si je vois mal comment un contrôle efficace peut se mettre en place à ce sujet.

Peut-être que là, la concurrence peut jouer. Par exemple en se la jouant comme font toutes les entreprises, en inventant des labels. Un label "bonne-bouffe" dont les garanties sont : pas de repas industriels, un cuisinier sur place qui ne dépasse pas une telle quantité de surgelés, qui prépare un ou deux repas bio par semaine, qui ne fait que de la viande label rouge, etc. Idem pour le confort, une armoire entière non cassée par enfant, une douche qui fonctionne pour tant de gamins...

Voilà c'est peut-être un peu prout prout, tout ça, n'empêche que si ça se répand, ceux qui ne font pas d'efforts seront pénalisés, et ça sera bien fait. Ça sera bien fait parce que je trouve que c'est lamentable d'entendre le même disque rayé depuis 15 ans : "on aimerait bien mais on n'a pas les moyens". Ça me donne trop l'impression que quelques responsables chanceux veulent à tous prix conserver leur emploi, et qu'ils sont capables rien que pour ça de se trouver des justifications d'engagement éducatif ou philanthrope. Et d'après ce que j'ai pu voir depuis que je suis animateur, c'est parfois vraiment limite. Il y a des fois où les responsables ne devraient pas se justifier en disant que sans eux ça aurait été encore pire. Non sans eux il n'y aurait pas eu ce séjour foireux et indigne!

Pour l'interrogation au sujet des colos je pense que ce n'est pas la seule interrogation qui motive ou non le choix d'inscrire son enfant. Je crois aussi qu'actuellement, dans notre pays au moins, l'enfant est sacré. Et c'est quasiment l'apocalypse qui se déclenche dès que ça va mal pour un d'entre eux. Je pense que des parents ont peur qu'il arrive quelque chose de mal à leur enfant alors qu'il n'est pas avec eux. Alors le garder auprès d'eux, ça ne limite pas le risque d'accident, mais au moins ça rend moins coupable.

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