BargeSimpson

Travail En Binôme

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Il m'est arrivé plusieurs fois, depuis que je suis dans l'animation, d'être en binôme avec un ou une anim' différent sur un groupe, que ce en CLAE ou en Accueil de loisirs. Hé bien assez souvent, quel que soit le caractère du co-équipier, j'ai remarqué la même chose.

1. Quand il faut diviser le groupe en 2 pour faire des activités différentes, une tendance à se précipiter pour être le 1er à faire les groupes, et se prendre les enfants calmes avec soi!!

2. Quand on anime le même groupe, une tendance à laisser l'autre tout faire, que ce soit préparer l'activité ou la mener!

Bref là, je suis emmené à faire équipe avec une nouvelle co-équipière en Centre de loisrs et dès le 1er mercredi j'ai un peu repéré les mêmes tendances (en fait elle n'était pas avec moi ce mercredi, mais le sera à partir du prochain)! Donc, d'emblée (et très gentiment, je précise!!), mercredi prochain je pense fixer avec elle les principaux modes de fonctionnement de notre binôme. Je pense que le système le + simple et le + équitable est que chacun fasse les groupes un mercredi sur 2. Pareil pour la menée des activités ensemble, je pense que le mieux est de se relayer. (Je précise que cette anim' n'est pas stagiaire!)

Et vous, avez-vous été confrontés à des cas similaires?

Quelles sont vos préférences pour un bon fonctionnement d'1 binôme?

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Salut le barge!!!!

Alors, j'ai envie de te dire que la solution est très simple et à la fois compliquée!!!!

Tu parles de travail d'équipe si je ne m'abuse et pour que cela fonctionne, il faut bien préparer la journée. Ne pas venir les mains dans les poches ou avec une simple idée de ce que l'on va faire.

Il faut que vous vous répartissiez le travail, qui fait quoi? quand? qui s'occupe des jeux le matin, l'après-midi? qui lance la motivation? etc..... Eh oui, je sais que cela choque certains anim qui pensent plutôt que l'on verra tout ça sur place. Et, il est là le souci. Nous sommes des pro ou pas.

Et comme tous pro, nous préparons les choses avec exactitude et minutie. Cela permet ensuite de faire des écarts sur ce qui est prévu.

Comment travaillez-vous? Comment se passent vos temps de préparation? Que vous demande le directeur car il a aussi un rôle important?

Autre chose, une simple question: t'es-tu demandé pourquoi les autres anim agissaient ainsi avec toi et pourquoi cela se répétait assez souvent?

Personnellement, j'ai aussi été confronté à ce type de personnes et le fait que tout soit organisé, elles n'avaient pas le choix et devaient bosser. Je pense aussi que l'implication et la motivation sont primordiaux. Est-ce que chacun a une réelle place dans la petite équipe et la grande? Est-ce que le fonctionnement est intéressant (garderie?....)? Est-ce que l'équipe participe au fonctionnement du centre? etc.....

à plus

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Quand j'entend "faire des groupes", "choisir les plus calmes" etc... il y a un truc qui me gêne, c'est la part de choix qui est laissée à l'enfant... A part subir le choix des adultes et être triés commes des patates au fond d'une poëlle, il n'ont pas leur mot à dire?

En laissant une part un peu plus grande à la décision des loulous (et ce quel que soit leur âge, de mater à ado), vous vous soulageriez d'une querelle d'adulte en prenant peut etre un peu plus en compte le public qui fait que vous travaillez ensemble, non?

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Tu sais nico, laisser décider les enfants n'est pas dans nos mœurs d'animateurs. Nous sommes dans une société d'adultes, faîtes pour et par les adultes. Les enfants n'ont pas leur place. Il n'y a qu'à voir les dernières mesures dans l'aménagement du temps scolaire. C'est du n'importe quoi.

On n'apprend pas aux animateurs, là, je parle des formations bafa (celles que j'ai encadrées, en tout cas) à laisser une part de décision aux enfants. On est plus concentré sur le programme: connaissance de l'enfant, projet pédagogique, projet d'activités etc....

Ensuite, il faut être honnête, lorsque le stagiaire arrive sur le terrain, bien souvent, il tombe sur une garderie. Chacun fait son activité et l'enfant suit. La seule décision, à la rigueur qu'il ait, c'est de la choisir mais là, encore, ce n'est pas toujours le cas.

Quand à se débarrasser des plus turbulents, c'est loin d'être nouveau car pas mal d'anims sont là pour passer le temps. Et c'est bien là le problème de notre boulot, le mélange des professionnels et des non professionnels. De ceux qui veulent en faire un métier et de ceux qui ne sont que de passage.

Quand va-t-on arrêter d'accepter des diplômés non professionnels et obliger tout le monde à obtenir les professionnels? (je rappelle que je suis simple bafd) Je sais que c'est une question d'argent mais cela nous valoriserait aussi mais là, je sais que je suis en plein délire!!!!.....

Dernière chose qui m'horripile, ce sont les personnes qui parlent de vocation et qui acceptent d'être mal payées parce que le plus important c'est la relation avec l'enfant et non la paye. Avec une réflexion "t'as qu'à bosser au mac do si tu veux te faire du fric"

En fait, nous ne sommes pas choqués qu'un banquier gagne bien sa vie (et là, on ne parle pas de passion) et nous ne sommes pas choqués qu'un animateur ou un directeur dans l'animation, ne gagne pas bien sa vie.....

Est-ce que c'est la passion qui fait la différence de paye?.....

Je sais que je m'éloigne du sujet de départ mais j'avais envie de l'écrire!!!!!!

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C'est vrai que parfois j'oublie que les accueils d'enfants sont fait par et pour les adultes...

Mais ce n'est pas parce que beaucoup de formateurs en bafa se comportent comme a l'école avec un programme que l'on est obligé d'en oublier le fond. Quand j'encadre des formation, je me refuse a être bloqué par un programme, quitte a faire le contenu minimum en limite. Mais par contre, je n'ai jamais laissé partir mes stagiaires en bafa comme en bafd en me disant que je ne leur avait pas donné cette envie et quelques moyens de faire en sorte que dans leur structure, ils prennent en compte les décisions des loulous. Encadrer une session ne voudrais plus rien dire pour moi dans ce cas.

La connaissance de l'enfant, ça sert a quoi si on ne s'en sert pas? Un projet péda, ça sert a quoi si c'est pour arriver a un planning pate a sel et pompon perles...? Ce sont des contenants, de jolis contenant mais sans le sens et l'objectif, ce sont des coquilles vides.

Si on donne ces armes au stagiaire, il ne changera pas l'organisation d'un centre pourri, mais il y mettra suffisamment d'objection et posera suffisamment de questions pour que l'année suivante, il y ai quelques changements (même si ils se feront sans lui).

Etre militant c'est ça aussi.

Mais oui c'est possible d'avoir une organisation centrée sur l'enfant, où c'est lui qui décide réelement dans un cadre et où lui aussi peut balancer à un anim en réunion qu'il a fait un travail nul ou au contraire, lui dire honetement qu'il a pris son pied... Bien plus riche dans une réunion que le banal "tout s'est bien passé, les enfants ont bien aimé" venant d'un anim parlant de sa propre activité...

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Il m'est arrivé plusieurs fois, depuis que je suis dans l'animation, d'être en binôme avec un ou une anim' différent sur un groupe, que ce en CLAE ou en Accueil de loisirs. Hé bien assez souvent, quel que soit le caractère du co-équipier, j'ai remarqué la même chose.

1. Quand il faut diviser le groupe en 2 pour faire des activités différentes, une tendance à se précipiter pour être le 1er à faire les groupes, et se prendre les enfants calmes avec soi!!

2. Quand on anime le même groupe, une tendance à laisser l'autre tout faire, que ce soit préparer l'activité ou la mener!

Bref là, je suis emmené à faire équipe avec une nouvelle co-équipière en Centre de loisrs et dès le 1er mercredi j'ai un peu repéré les mêmes tendances (en fait elle n'était pas avec moi ce mercredi, mais le sera à partir du prochain)! Donc, d'emblée (et très gentiment, je précise!!), mercredi prochain je pense fixer avec elle les principaux modes de fonctionnement de notre binôme. Je pense que le système le + simple et le + équitable est que chacun fasse les groupes un mercredi sur 2. Pareil pour la menée des activités ensemble, je pense que le mieux est de se relayer. (Je précise que cette anim' n'est pas stagiaire!)

Et vous, avez-vous été confrontés à des cas similaires?

Quelles sont vos préférences pour un bon fonctionnement d'1 binôme?

J'avoue que ça me surprend ! Lorsqu'on doit travailler en binôme ou en équipe, on se rencontre avant pour préparer la journée, on ne prépare pas chacun sa cuisine de son côté ! C'est lors de cette préparation qu'on détermine le contenu de la journée. Une fois que le contenu est déterminé, on se répartit les tâches et après, chacun de son côté on réalise sa part de travail, au besoin. Après on se revoit pour la mise en commun. En tout cas c'est comme cela que je conçois un travail d'équipe. Après pour la répartition des enfants, chacun sa méthode. Mais bon, "moi je prends les gentils" et je laisse les "vilains" au collègue, ... c'est d'un grand professionnalisme :angry:

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En laissant une part un peu plus grande à la décision des loulous, vous vous soulageriez d'une querelle d'adulte, non?
J'ai pensé exactement la même chose.

*mode docteur mégalo*

Pour le reste de l'action, mon diagnostic est simple :

Le centre va bien, les enfants sont globalement sereins, il y a des activités, le centre n'est dangereux pour personne.

Les turbulents sont ceux qui dérangent le déroulement programmé des activités.

Le remède est assez simple aussi :

Est-ce mal que les activités ne se déroulent pas exactement comme prévu ?

Comment le savoir ? -> C'est dans le projet péda, et le directeur saura répondre.

Si ce n'est pas grave, alors il faut changer de regard sur les turbulents.

Tant qu'ils ne mettent personne en danger, ça va.

Tant que les parents sont contents parce que les enfants s'amusent bien, ça va.

*mode docteur mégalo off*

Je dis ça facilement, mais personnellement je n'ai ressenti cette tranquillité en clsh qu'après avoir travaillé avec des publics posant des problèmes existentiels tous les jours (être face à la mort, à la violence, au handicap, à l'abandon des parents...).

Exemple de situation : quelqu'un (directeur, animateur) a peur de ne pas savoir quoi dire aux parents lorsqu'ils arrivent chercher leur enfant : "je dis quoi à la mère, moi? je ne peux pas lui dire que son gamin a fait la tête toute la journée et qu'il a refusé de participer à toutes les activités quand même?!" Effectivement, c'est pas terrible de le dire comme ça. Mais étant donné qu'on aime les enfants, qu'on s'est occupé de chacun d'entre eux, on aura toujours un petit mot gentil à dire sur l'enfant, ne serait-ce qu'expliquer, (avec le sourire -ce n'est pas un drame) pourquoi il a fait la tête toute la journée.

Sinon nico, cette histoire de donner des armes aux stagiaires, biensûr c'est intéressant, ça se justifie avec un cas comme celui-ci. Mais quand tu dis que les animateurs doivent mettre suffisamment d'objections, je crois plutôt qu'il faut le prendre autrement, je crois que les animateurs doivent émettre suffisamment de propositions intéressantes.

Les objections c'est bien quand il y a danger, mais sur des sujets idéologiques, faut pas fabriquer une armée de militants qui vont passer leur temps à prendre la tête plutôt qu'à faire leur travail. S'il existe des gens pour militer, c'est que ces gens ont été séduits par des idées, et pas parce qu'un formateur les a obligés à relayer ces idées sur le terrain. Je pense que ça soit pouvoir se dérouler de la même façon entre des animateurs et un centre qui les accueille.

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Je pense qu'il y a un gouffre entre la théorie des formations et le terrain. Et c'est de cela dont je parle, je vais vous donner des exemples concrets pour étayer mes dires.

Mais juste avant, je vais quand même préciser que je ne généralise pas mais que je parle de mon expérience de 14 ans. C'est à la fois peu dans un métier et à la fois, important dans la diversité. J'ai formé dans 4 grosses assos très différentes, monté 2 centres, fait quelques cvl, repris des centres juste au dernier moment, vécu une démission, un licenciement économique et presque un licenciement pour motif personnel etc.....

C'est juste pour me situer, je n'ai pas la grosse tête et l'idée de me faire passer pour celle qui a tout vécu, loin de là. J'ai donc vu beaucoup de choses, de personnes et de fonctionnements.

En 14 ans, je ne trouve pas que notre métier est évolué d'un pouce. A part, l'idée de professionnaliser avec le changement de noms de diplômes, je retrouve partout où je passe la même trame.

Un thème, toujours celui d'actualité: Noël, Pâques, les jeux olympiques etc.... L'équipe propose aux enfants et ils font ou pas. Petite motivation ou pas du tout, à quoi ça sert d'ailleurs?......

Mais ce que j'ai vécu ces 9 derniers mois a réellement changé mon point de vue et tant mieux. Et c'est là-dessus que je m'appuie en donnant des exemples.

Comment faire évoluer les mœurs dans l'animation? quand tu entends ceci et vois cela:

- Une directrice menace une animatrice car celle-ci veut partir. Elle en a marre que sa chef lui parle mal (d'ailleurs à toute l'équipe) et plus mais je ne peux pas rentrer dans les détails,

- Une animatrice se retrouve avec 2 enfants extrêmement violents physiquement et verbalement car aucun de ses collègues ne les veut. Elle le dit à la directrice qui s'en fout,

- Une animatrice se retrouve à nettoyer les toilettes, les salles et ramener le matériel, seule. Elle demande l'aide à un de ses copains pour la véhiculer car elle ne conduit pas,

- Les enfants se retrouvent tous dans un champ pour passer le temps pendant que les anims vont fumer en se relayant et se cachant,

- Une animatrice préfère aller faire la lessive et s'occuper du ménage sans tenir compte des enfants nombreux dehors,

- la directrice est une éducatrice de jeunes enfants: les enfants passent leur temps à dessiner, faire ce qu'ils veulent car cela leur permet de s'épanouir. Par contre, ils doivent intégrer toutes les règles du centre sans faire d'écart. Ils doivent être formatés pour que tout fonctionne sans accroc,

- des animatrices qui te sortent que les enfants et elles-mêmes sont formatés MJC ..... et que cela ne peut pas changer,

etc...............etc.................etc..................etc...............

Je ne vais même pas parler de ma dernière expérience de formation bafa où les stagiaires ont été exploités au nom de l'économie du stage. Sans parler des 2 stagiaires qui l'ont eu parce que personne n'a bougé à temps malgré mes mises en garde etc.......... etc........

Ce qui me gonfle le plus, c'est de voir des gens motivés, qui prennent des risques parce que les supérieures sont incompétents et insouciants. Ne parlons même pas des enfants..... Ces gens là s'usent et sont dégoûtés. Tout ce que l'on demande, c'est de mettre en place un projet qui la jette afin qu'on en parle dans les chaumières, faisons devanture.....

Donc, vous comprendrez bien que tous les discours faits aux animateurs dans ses situations n'ont aucun impact et rester militant devient impossible, enfin, il me semble. Sachant, que si tu veux changer les choses, tu prends des gros risques pour ta carrière....

Alors que faire?.....

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A propos du choix des enfants tout à fait d'accord avec vos remarques; d'ailleurs dans mon Centre maternel actuel ces activités sont au choix l'après-midi! Par contre les "patates" qu'on se partage c'est le matin! Un choix de la directrice, pourquoi je ne sais pas bien, peut-être pour éviter que les enfants ne choisissent toujours les mêmes activités?

Je sais pas trop, en tout cas entièrement d'accord sur le fait de faire participer les enfants au choix des activités, d'ailleurs ça m'est arrivé de demander aux enfants du groupe s'il y avait des activités qu'ils souhaitaient faire, et d'inscrire ensuite ces activités au planning.

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on ne peut pas obliger quelqu'un a militer, il le fait justement parce qu'il crois en des idées, justement parce que en stage il a découvert quelque chose qui lui plait et qu'il a appris a mettre en pratique.

La théorie d'un stage n'a de sens que si elle est liée a des exemples concret, si elle prend du sens par du concret dès le stage. Une formation n'est efficace que si le stagiaire est capable d'agir. Tout le monde est capable d'avoir un gros classeur plein de shémas et de documents... mais ça ne sert a rien.

Du concret, du concret, du concret dès le stage de base. Libre a chacun de choisir de faire ce qu'il veut et de dire que ça ne lui convient pas.

Aujourd'hui, on manque d'animateurs et encore plus de directeurs, profesionnels ou pas. Le choix de carrière est donc bien dans les mains des gens de terrain. Bien des centres ronronnent en faisant du caca, ils continuent d'exister car ils sont seuls. Mais le jour où de la concurence (pédagogique) s'installe, ceux là se retrouvent seuls dans leur caca. Militer c'est prendre des risques, c'est vrai que ce n'est pas facile, qu'au bout d'un moment on en a marre, qu'on peu se demander a quoi ça sert... C'est une question de choix personnel que chacun fait en fonction de son vécu. Mais tout est possible quand on y crois.

J'adore tes cas laballe:

- L'animatrice pousse la directrice a bout, dépose plainte et démissionne.

- L'animatrice aborde le sujet avec l'organisateur sous couvert d'une mise en danger à cause de la violence des enfants puis exerce son droit de retrait si rien n'est fait.

- (j'ai pas compris le coup des toilettes)

- Les anims fumeurs en question prennent la porte

- On propose un contrat de femme de ménage à l'animatrice

- En quoi intégrer des règles est un formatage, c'est la vie en société, comme la loi... le tout est que ce soit expliqué et compris... mais si on pouvait modifier toutes les lois...

- Tout peux changer, avec ou sans nous

Avoir une bonne vitrine est indispensable pour communiquer et exister, mais ça n'est pas forcémment au détriment de la qualité du travail. Ce n'est pas des discours qui changent les choses mais des actions.

La où on est d'accord, c'est sur le fait que l'on prend des risques... c'est vrai... mais quand on ne veux plus en prendre, dans le milieu de l'animation, c'est qu'il est temps d'arreter. (attention, ce n'est pas pour toi mamie...!!! :bigemo_harabe_net-123: )

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Il y a un an, j'aurais tenu le même discours mais aujourd'hui, je vois les choses autrement. Je crois que face à la politique, tu ne peux rien. Ou alors, tu fais mais au risque d'être grillé sur toute la région voir la france.

Les jeunes stagiaires ou les bafa fraîchement sortis ne font pas du tout le poids face à cette machine. Les exemples que j'ai pris m'ont été relatés par des anims et d'autres, je les ai vécus. Tu ne peux pas toujours lutter contre les personnes qui sont en place depuis très longtemps. Même si tu as mis plein de bonne volonté. Tu peux avoir des équipes de nanas, gardiennes d'enfants et qui t'emmerdent, un point c'est tout. Elles sont titulaires et ne risquent rien.

Maintenant, lorsque tu fais bouger les choses et que tu vas jusqu'au bout, tu risques..........au mieux..... le chômage.....

Crois-tu vraiment que des jeunes vont prendre ces risques là? je crois pas et je comprends...

Je suis d'accord avec toi, tu peux être acteur des choses ou les subir mais il y a aussi un troisième choix, repartir sur autre chose et te servir de ton expérience pour avancer.

Et j'en suis bien là, est-ce que je continue dans l'animation mais sans supérieur, ce qui veut dire que je dois monter quelque chose ou est-ce que je fais un autre boulot? et franchement, c'est dur dur à vivre et à se décider....

Une autre question me taraude; est-ce que je dois prévenir ddjs au vu de ce qui se passe au boulot? Je peux aider, j'ai les épaules mais cela va être encore beaucoup stress, est-ce que cela en vaut le coup?

PS: l'histoire des toilettes, cette anim a dû nettoyer les toilettes pour la fin du séjour, ce que je ne trouve pas du tout normal, nous ne sommes pas femme de ménage.

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laballe, face à la politique... il y a la politique... je n'en dirai pas plus mais quand on veut réagir, on le peut, c'est une question de volonté, meme si les moyens peuvent être disproportionnés au départ et que ça peut prendre un peu de temps...

Quand au risque, il y en a dans tout, qui ne tente rien n'a rien.

Les stagiaires bafa sont bien souvent les plus motivés et moins frileux que des anciens, par contre il faut qu'ils aient été formés dans le concret sinon ils sont démunis.

Pour ce qui te concerne, apres ce que tu viens de vivre, tu as besoin de temps, laisse le caca la ou il est, ne perd pas tes illusions et repart de plus belle, je t'assure meme si ce n'est pas toujours facile, quand on s'en donne les moyens, on ne le regrette pas.

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