Simon

Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, le lundi 17 novembre 2008.

Les Associations Educatives Complémentaires

de l’Enseignement Public en danger de mort

Pétition nationale en ligne : www.pourleducation.fr

Les Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, agréées par le Ministère de l’Education nationale, œuvrent, sur tous les territoires, au plus près des citoyens, aux côtés des enseignants, des parents, des élus, dans le champ scolaire et périscolaire, dans la logique du développement et du rayonnement de l’Ecole publique. Elles en défendent les valeurs et visent à promouvoir le service public d’éducation dont elles sont des partenaires importants.

Leurs activités : accompagnement scolaire, formation des délégués d’élèves, éducation à la citoyenneté, ateliers de pratiques artistiques, activités sportives, encadrement de jeunes, classes de découvertes et voyages scolaires éducatifs, initiation à l’environnement et développement durable, centres de loisirs et de vacances d’enfants et d’adolescents, établissements spécialisés, sanitaires et sociaux, accompagnement et accueil de personnes handicapées, etc, bénéficient à des millions de jeunes et s’inscrivent dans les apprentissages éducatifs et scolaires nécessaires à chacun d’entre eux.

L’Avenir des Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, et donc de leurs activités, est aujourd’hui gravement mis en péril par des décisions arbitraires et brutales du Ministre de l’Education nationale, alors même que la définition des Conventions Pluriannuelles sur Objectifs visait, à l’inverse, à apporter de la sécurité à leur financement.

En effet, en date du 6 octobre dernier, le Ministre de l’Education nationale a décidé unilatéralement, sans le moindre délai de prévenance, sans concertation préalable, de supprimer 25 % du financement des actions conventionnées par le Ministère au titre de l’exercice civil …2008, soit avec effet rétroactif.

Cette décision du Ministre intervient bien tardivement en fin d’exercice, à une date où toutes les actions de l’année, et les charges financières correspondantes, sont engagées !

Elle est simplement motivée par un « gel budgétaire » au montant surprenant et disproportionné de 25 %, bien supérieur à la réalité de 6 % des réserves budgétaires annoncées sur l’exercice 2008…

Elle est en contradiction avec l’engagement financier, sans réserve, notifié à ces mêmes Associations par le même Ministre en début d’année 2008.

Or, c’est sur cet engagement initial personnel très fort du Ministre que les Associations ont engagé les dépenses afférentes en exécution des missions couvertes par lesdites conventions précitées, dans le cadre de leur participation à des missions de service public.

Par ailleurs, toujours en date du 6 octobre, le Ministre de l’Education nationale a annoncé sa décision de ne pas reconduire, dès le 1er septembre 2009, l’aide qu’il apportait aux centaines d’emplois d’enseignants détachés, répartis sur tous les territoires, pourtant indispensables à la conduite des activités de terrain des Associations concernées, ce qui représentera une réduction globale de près de 70 % des financements concernés !

Ces annonces sont en totale contradiction avec les propos récents, tant du Ministre de l’Education nationale, que du Président de la République, sur l’apport irremplaçable des actions de nos Associations, le « travail exceptionnel que nous effectuons dans tous nos domaines d’activité ».

Par ces décisions, des millions d’enfants et de jeunes scolarisés seront privés de l’action éducative des Associations agréées partenaires de l’Ecole. Des dizaines de milliers d’enseignants et autres professionnels de l’Education, les Parents, les Elus, se verront également privés du concours des associations éducatives complémentaires de l’Enseignement public.

Ces choix gouvernementaux vont bien au-delà d’une participation solidaire à un effort national de rigueur, que nous pouvons entendre, comprendre, et accepter, en concertation, programmée dans le temps, et d’un montant équitable.

Ils s’inscrivent dans une démarche politique surprenante, celle de programmer la disparition des mouvements d’Education populaire, ciment de citoyenneté et du « vivre ensemble » dans une République solidaire, en particulier dans les territoires sensibles, au plus près de ceux qui en ont le plus besoin.

Ce sont plus de 50 000 emplois estimés, directs et induits, qui sont menacés, supprimés, à très court terme.

Les Huit Associations Complémentaires de l’Enseignement Public (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), Eclaireuses et Eclaireurs de France (EEDF), Fédération des Œuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale(FOEVEN, Fédération des AROEVEN), Jeunesse au Plein Air(JPA), Les Francas, La Ligue de l’enseignement, Office Central de Coopération à l’Ecole (OCCE), Fédération Générale des Associations Départementales des Pupilles de l’Enseignement Public(FGPEP) ont officiellement demandé au Ministre de l’Education nationale une audience en vue d’étudier avec lui une solution permettant de porter remède aux très graves difficultés auxquelles nos Associations se trouvent ainsi confrontées du fait de ce revirement de dernière minute.

Interpellé ces derniers jours par plusieurs parlementaires, le Ministre de l’Education nationale a répondu qu’il avait pris la décision de passer d’une « logique de financement de structures et de permanents à une logique de financement de projets ».

Réponse d’autant plus inacceptable que le Ministre sait que depuis le 1er janvier 2007 c’est déjà le cas ! Dans le cadre juridique de « conventions pluriannuelles sur objectifs » les Associations sont déjà financées exclusivement sur des projets d’actions concertés et évalués, activité par activité, par son Ministère !

En outre, le Ministre a déclaré que, « loin d’assécher les Associations d’Education populaire,…, les moyens passaient en 2009 de 75 à 114 millions d’euros ».Or, les Associations laïques concernées sont bien en peine de déceler la moindre trace correspondante …. ! Mais, à qui profite donc le « crime » ? … !

La réponse politique ne serait-elle pas contenue dans l’expression entendue : « Je ne financerai pas ceux qui viennent brailler sous mes fenêtres » ?

Une démocratie de la rétorsion pour délit d’opinion et de la mise au pas cadencé est elle encore une « république » ?

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Bonjour Simon,

J'ai pleins de questions à poser sur ce post pour vraiment être sûre de bien comprendre, il n'y a pas de jugement sur ces questions. Merci d'avance d'apporter des précisions toi ou d'autres, bien sûr

Les Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, agréées par le Ministère de l’Education nationale, œuvrent, sur tous les territoires, au plus près des citoyens, aux côtés des enseignants, des parents, des élus, dans le champ scolaire et périscolaire, dans la logique du développement et du rayonnement de l’Ecole publique. Elles en défendent les valeurs et visent à promouvoir le service public d’éducation dont elles sont des partenaires importants.

En quoi cela concerne-t-il les animateurs?

Leurs activités : accompagnement scolaire, formation des délégués d’élèves, éducation à la citoyenneté, ateliers de pratiques artistiques, activités sportives, encadrement de jeunes, classes de découvertes et voyages scolaires éducatifs, initiation à l’environnement et développement durable, centres de loisirs et de vacances d’enfants et d’adolescents, établissements spécialisés, sanitaires et sociaux, accompagnement et accueil de personnes handicapées, etc, bénéficient à des millions de jeunes et s’inscrivent dans les apprentissages éducatifs et scolaires nécessaires à chacun d’entre eux.

Tu parles bien d'éducation nationale donc que viennent faire les alsh et acm?

Par ces décisions, des millions d’enfants et de jeunes scolarisés seront privés de l’action éducative des Associations agréées partenaires de l’Ecole. Des dizaines de milliers d’enseignants et autres professionnels de l’Education, les Parents, les Elus, se verront également privés du concours des associations éducatives complémentaires de l’Enseignement public.

Sommes-nous considérés comme des professionnels de l'éducation? Rentrons-nous dans ce cadre? Je parle toujours de l'animateur, bien sûr.

Ce sont plus de 50 000 emplois estimés, directs et induits, qui sont menacés, supprimés, à très court terme

Peux-tu donner des exemples concrets autres que les enseignants?

Je répète bien que je pose ces questions car je veux être sûre de bien comprendre ce qui est écrit et de ne pas réagir n'importe comment car je ne connais pas tout.

à plus

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Bonjour Laballe,

En rouge, mes répones à tes questions ! Bonne lecture ... :paint2:

Bonjour Simon,

J'ai pleins de questions à poser sur ce post pour vraiment être sûre de bien comprendre, il n'y a pas de jugement sur ces questions. Merci d'avance d'apporter des précisions toi ou d'autres, bien sûr

En quoi cela concerne-t-il les animateurs?

La majorité des animateur aujourd'hui travaillent dans le cadre extra ou périscolaire. La plupart travaillent dans des assos qui sont affiliées à un des grands mouvements actuellement touchés.

Tu parles bien d'éducation nationale donc que viennent faire les alsh et acm?

Il s'agit de huit grands mouvements d'éducation populaire. Leur première visibilité est dans le cadre des missions de l'éducation nationale mais pas seulement. Ils sont pour la plupart organismes de formation d'animateurs et pour certains organisateurs de séjours pour enfants. Les acm sont très concernés puisque les animateurs sont en grande partie représentés de près ou de loin par ces mouvements sur la scène nationale.

Sommes-nous considérés comme des professionnels de l'éducation? Rentrons-nous dans ce cadre? Je parle toujours de l'animateur, bien sûr.

L'animateur est un des acteurs de l'éducation. Quelle que soit sa mission (clae, centre social, séjour de vacances), il représente un métier, une profession. C'est un professionnel de l'éducation. Ca donne beaucoup d'importance mais notre métier a de l'importance... Une importance jugée très différente selon les points de vue...

Peux-tu donner des exemples concrets autres que les enseignants?

Concrètement, il s'agit des salariés des grandes associations touchées, des prestataires, des salariés saisonniers dans le cadre des organisateurs de séjour.

Je répète bien que je pose ces questions car je veux être sûre de bien comprendre ce qui est écrit et de ne pas réagir n'importe comment car je ne connais pas tout.

à plus

Je reste à ta disposition si il y a besoin de plus d'éclaircissement.

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Étrange tout ça. J'ai pas de mal à croire à une réduction de budget, ça ne serait pas la première fois.

J'ai du mal à comprendre les intentions.

Les gens de gauche vont dire qu'on veut la disparition de leur service hyper-important, les gens de droite vont dire qu'ils font des économies.

Oui mais la vérité? :lol:

Par ailleurs, toujours en date du 6 octobre, le Ministre de l’Education nationale a annoncé sa décision de ne pas reconduire, dès le 1er septembre 2009, l’aide qu’il apportait aux centaines d’emplois d’enseignants détachés, répartis sur tous les territoires, pourtant indispensables à la conduite des activités de terrain des Associations concernées, ce qui représentera une réduction globale de près de 70 % des financements concernés !
Et en français, qu'est-ce que ça signifie? :lol:

Quelle est la nature de cette "aide" apportée aux enseignants détachés? Ils sont payés par une aide versée à l'association au lieu d'être payés par l'éducation nationale?!

Ne pas reconduire l'aide ne constitue qu'une réduction globale (globalisée avec quoi?!) de 70%... hum bon alors finalement ils reconduisent l'aide mais en septembre elle ne sera plus que de 30% comparativement aux 100% que ça représente cette année, c'est ça?

Et ces enseignants, ils vont devoir revenir dans leurs classes, c'est ça? Et ils font quoi autrement, ces gens détachés? Quel est leur salaire réel? Combien gagnent-ils? Qui les paye?

Concrètement, il s'agit des salariés des grandes associations touchées, des prestataires, des salariés saisonniers dans le cadre des organisateurs de séjour
Oh ben ceci dit, mettre un peu d'ordre dans les emplois saisonniers de l'animation je ne sais pas si c'est vraiment un mal. Entre ceux qui bossent 7-8 mois sur 12 et qui finissent avec l'ASSEDIC, ou ceux qui se font exploiter à bosser 18h par jour pour pas un rond, vraiment, ils n'ont pas des situations durables.

Ils s’inscrivent dans une démarche politique surprenante, celle de programmer la disparition des mouvements d’Education populaire
Est-ce une déduction, ou une affirmation de source non officielle, ou une supposition? Qu'est-ce qui te fait dire ça?

Education populaire, ciment de citoyenneté et du « vivre ensemble » dans une République solidaire, en particulier dans les territoires sensibles, au plus près de ceux qui en ont le plus besoin
C'est un épouvantail, ça, non? Une façon de dire "sans budget il va y avoir une crise des banlieues"? Enfin on dirait.

Enfin si c'est là le seul rôle de l'éducation populaire j'ai bien fait d'arrêter ha ha ha! :lol:

Je trouve ça con politiquement. A chaque fois qu'il y a un problème social, on met des animateurs. Bon ouais euh, c'est bien, ça fait du divertissement chez les casseurs, du coup comme ils se divertissent ils cassent moins ok. Mais ils n'en restent pas moins des casseurs! Au lieu de ça on devrait mettre des éducateurs spécialisés ou repenser l'urbanisme.

Le projet de mettre des animateurs dans les rues qui craignent est un projet-pansement qu'on ne doit pas considérer comme durable. En plus c'est des emplois vachement craignos, où il faut être à moitié (complètement?) maso pour rester.

Et puis la remarque sur "ceux qui en ont le plus besoin"... En principe tout le monde a besoin de l'éducation populaire, c'est une manière d'organiser les rencontres et les activités sociales en général, non? On doit les considérer comme applicables à tout le monde si on veut qu'elles durent, et qu'elles apparaissent comme importantes. A force de s'imaginer que l'éducation populaire c'est uniquement pour aider les enfants d'arabes immigrés à sourire "parce que l'état répressif les fait souffrir" on va l'enterrer nous-mêmes.

L'éducation populaire ne s'adresse pas qu'aux pauvres, pas qu'aux immigrés, pas qu'aux délinquants, pas qu'aux nuls en classe, pas qu'aux orphelins... Elle s'adresse aussi aux riches, aux paysans de 25ème génération, aux gens qui respectent la loi, aux gens stables socialement et psychologiquement, aux bons élèves, aux enfants qui ont leurs deux parents, etc.

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Salut à tous,

J'ai bien lu vos interventions et te remercie simon pour tes réponses mais il y a quand même quelques petites choses qui me m'interrogent. :lol:

Dans tout ce que je lis et pas que sur animnet, on ne voit apparaître que "sauvez les enseignants, les parents, les enfants, les élus locaux et nationaux"

Et les animateurs et les directeurs de l'animation dans tout ça?

Je n'ai jamais compris pourquoi des instits dirigeaient des acm alors qu'ils avaient déjà un boulot plus que prenant et important dans la société?

Pourquoi veut-on professionnaliser l'animation alors que l'on continue à proposer des formations bafa et bafd et que les assos continuent à recruter ces non professionnels (par le diplôme bien sûr) pour des postes à l'année?

Pourquoi faire croire à l'ensemble collectif, que l'on ne peut pas vivre de ce métier, qu'il est normal de travailler pendant des heures avec un salaire misérable mais que c'est la passion qui l'emporte sur tout dans ce boulot?

Pourquoi les salaires sont si bas et non évolutifs (je travaille depuis 14 ans et mon salaire n'a pas bougé)? Ils sont l'indice de la considération du métier dans la société.

Pourquoi utiliser l'excuse du bénévolat et du volontariat depuis presque 70 ans pour développer l'animation et en contre partie, demander la professionnalisation du personnel? mais d'être aussi dirigé par des bénévoles ignorants les bases de notre métier?

Je pense que l'animation doit être reconnue comme une profession et c'est pas gagné. Mais que beaucoup d'assos ne sont pas encore prêtes à passer le pas.

Qui dit pro, dit salaire augmenté?

J'en ai marre d'entendre que l'on fait ce métier par passion et que le reste n'est pas important. Je suis choquée de voir les rémunérations données aux animateurs et aux directeurs lors d'acm sachant que c'est un travail, 24h/24 même s'ils sont nourris et logés. La différence de salaire entre l'animateur et le directeur est parfois minime. Regardez les annonces sur ce site par exemple. Est-ce que l'argument de l'enrichissement personnel est suffisant?

Alors que les assos reçoivent moins d'argent, on verra bien. Je n'ai pas souvenir qu'elles se soient particulièrement battues pour la reconnaissance de notre métier. Et j'ai travaillé dans trois d'entre elles en tant que formatrice bafa et organisatrice d'évènements.

Je ne suis pas non plus aigrie mais je pense plutôt réaliste car je me suis battue partout où je suis passée mais lorsque la politique et l'argent sont présents, tu ne fais pas vraiment le poids. Et c'est aussi pour cette raison que j'arrête ce boulot et me recycle car je ne me sens pas du tout en phase avec l'animation actuelle et ce qu'elle devient. Et ce que j'en lis sur les manifestes envoyés, ne fait que confirmer mon sentiment, que j'exprime et n'impose à personne.

Je pense que c'est maintenant que l'avenir de cette branche se joue. Tous les acteurs de ce métier doivent avoir conscience qu'ils possèdent en eux les bases du changement même si ce n'est pas ce que l'on nous inculque. Cela veut dire aussi dépasser notre individualisme et nous rassembler, utopie ou pas, l'avenir nous le dira.....

Je vous conseille ce livre "recherche volontaire pour changer le monde" de Laurent de Cherisey aux presses de la renaissance. Il montre un positivisme accru et les actions que chacun d'entre nous, peut mener, s'il le veut vraiment, moi la première... "avec chacun d'entre nous le monde a de l'avenir"

à plus

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Ce que je vois de plus regrettable dans cette histoire, c'est que de petites assos qui font un travail de terrain efficace risquent d'en patir les premières, un peu comme les PME dans la crise financière. Ceci dit, si ça peut permettre un grand nettoyage dans les "gros" alors ce sera une bonne chose. Car à la tête de ces institutions pharaoniques, on trouve un sacré panier de crabe d'anciens installés et ancrés dans leur fauteuils d'administrateurs, conseillés, délégué et je ne sais quoi encore et dont le seul but est de rester ancré sur leur siège jusqu'à ce que leur peau s'en détache naturellement par l'usure du temps. Alors si l'éducation populaire se trouve acculée, obligée de faire un ménage et de se recentrer sur des projets concrets, se sera peut être le mal nécessaire a une renaissance et un recadrage dont elle a besoin.

En revanche, ne nous leurons, pas, si il y a baisse de moyens, c'est tout simplement que le budget est trop court et qu'en période de disète budgétaire, on va chercher l'argent là où peut.

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@jean,

Tes propos ne m'étonnent pas, ils sont les même qu'une bonne frange de la population qui considère que non tout va pas si mal que ça. Je ne prendrais pas le temps ici de décrire la réalité. Il suffit pour ça d'enquêter, donc de trouver une information approfondie. La réalité sociale est beaucoup moins Bisounours que tu veuilles le croire.

En bref, tu n'apportes rien de très intéressant à un quelconque débat s'il en existait un...

@laballe,

La situation des animateurs est très complexe étant donné que le métier d'animateur recouvre plusieurs postes de natures très différentes. Mais oui c'est vrai que la reconnaissance de l'animateur périscolaire par exemple est très faible. Et cela se concrétise par une faible rémunération. Il y a encore beaucoup d'idées reçues à combattre et ceci même parmi nos pairs. Mais est-ce une raison pour ne pas se montrer solidaire?

@nico,

Pour te croire, au lieu de sortir une "vérité générale", expose nous quelque chose de plus sérieux et appuyé par quelque chose de solide(chiffres, actualités?) Car tes propos développent davantage un ressenti personnel, un préjugé qu'une vérité...

Vos réactions traduisent bien le manque de réaction effrayant sur ce forum et dans d'autres contextes de discussion. Etant donné qu'il y a peu de chances qu'on puisse freiner les décisions, sauf si mobilisation importante, nous serons donc tous avisés très prochainement des conséquences des différentes mesures.

Pour ma part, cette mesure est un élément parmi d'autres qui traduit une politique de l'éducation qui recentralise toute décision sur le domaine(l'Etat, rien que l'Etat) : mise au pas des enseignants, renforcement des "sanctions", suppression des acteurs de la société civile. Recentralisation et réaffirmation de la hiérarchie. On verra bien ce que ca donne.

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En quoi cela concerne-t-il les animateurs?

Si je prends l'exemple des classes de découverte : les associations complémentaires de l'école bénéficient des dotations de l'Etat, qui viennent en partie financer les postes d'enseignants détachés. A terme, si ces dotations diminuent, le salaire de l'enseignant devrait être pris en charge par l'association. Possible, mais il faudrait répercuter ces nouvelles charges salariales sur le prix de journée enfant. Sachant que les classes de découverte sont déjà coûteuses (environ 40 euros/jour/enfant hors aides) et moins fréquentées que par le passé, il y a peu de chance que les associations complémentaires prennent ce risque. Les animateurs qui interviennent comme permanents en classes de découverte pourraient donc voir leur poste supprimé si les centres s'arrêtaient.

Vos réactions traduisent bien le manque de réaction effrayant sur ce forum

Simon, tu es le contributeur régulier d'un autre forum d'animation sous un pseudo différent et tu sais qu'AnimNet a d'abord pour vocation d'être le portail des colos, et plus généralement de l'animation occasionnelle. Les menaces qui pèsent sur les assos complémentaires touchent les animateurs qui ont une activité à l'année, et ceux-là sont moins nombreux à fréquenter le forum.

Avant de parler de manque de réaction effrayant et donc de stigmatiser les AnimNautes, interroge-toi sur le public qui fréquente le site, ça t'évitera de donner des jugements à l'emporte-pièce. Par ailleurs, ce genre de propos maladroit ne peut que braquer les lecteurs du forum contre une action qui, pourtant, mérite d'être largement relayée.

Enfin, le "manque de réaction" dont tu parles me paraît avoir une raison plus simple, qui est que la plate-forme de pétition mise en ligne ne date que du 17 novembre, soit il y a trois jours. Certes, les menances sont connues depuis plus d'un mois maintenant, mais hormis les lettres internes des assos complémentaires, nul ne s'en était fait l'écho. Tu déplores le manque de réaction mais tu aurais pu nous alerter bien plus tôt...

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Simon, j'ai posé des questions parce que j'ai des doutes. Si tu crois vraiment en ce que tu dénonces, ça serait bien d'expliquer.

Et tes remarques condescendantes tu peux te les mettre dans ta corbeille.

En l'occurrence si tu n'es pas capable d'argumenter autrement que par les lieux communs des gauchistes kisavtoumieuktoulmonde, tu seras rapidement démasqué! :lol:

Vos réactions traduisent bien le manque de réaction effrayant sur ce forum et dans d'autres contextes de discussion.
C'est pas un manque, je trouve ça très bien que les réactions soient modérées, et pas toutes du même bord idéologique ou politique.

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Jean,

1/Je n'apprécie pas tes remarques limites qui n'ont même pas lieu d'être. Je ne me suis pas revendiqué d'un quelconque parti et tu m'attaques personnellement sur mes positions politiques.

2/Je considère ton post comme une gaffe dans la mesure où l'intégralité du premier post n'est pas MA position mais celle de huit associations : l'intégralité du texte est un COMMUNIQUE de PRESSE commun que j'ai relayé ici.

3/Tu as gagné sur un point. Je ne réactualiserai plus ce fil. Je n'ai jamais eu comme objectif de me justifier ou de parler au nom des huit associations. Point.

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@jean,

...

@laballe,

...

@nico,

Pour te croire, au lieu de sortir une "vérité générale", expose nous quelque chose de plus sérieux et appuyé par quelque chose de solide(chiffres, actualités?) Car tes propos développent davantage un ressenti personnel, un préjugé qu'une vérité...

Pour te répondre, cette "vérité générale" est issue d'une expérience suffisante que je n'étalerait pas en relation étroite avec ces organismes ainsi qu'en interne pour savoir ce que j'affirme.

Pour illustrer mes propos je t'invite a consulter les statuts et les modalité de désignation des différents collèges ou groupes dirigeants a la tête des principaux organismes d'éduc pop que tu as cité... c'est édifiant...

Maintenant, si pour toi ce n'est pas solide, ça ne me choque pas et ne me dérange pas non plus, pas plus que ne me dérange cette façon de ressortir les mêmes épouvantails (violence, banlieues, misère etc...) a chaque fois qu'une institution se sent en danger. Si nous sommes ici, c'est que nous y sommes sensibles, mais pas besoin d'en rajouter, ce n'est pas crédible et au bout d'un moment, c'est tout un mouvement qui en est décrédibilisé.

Mais si rencontrer une opposition te dérange et te pousse vers des attaques personelles, le combat s'annonce difficile. Tu es convaincu par tes idées et c'est très bien, mais regarde peut être de façon un peu plus globale... Tout n'est pas forcémment juste devant notre nez et dans notre secteur...

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3/Tu as gagné sur un point. Je ne réactualiserai plus ce fil. Je n'ai jamais eu comme objectif de me justifier ou de parler au nom des huit associations. Point.

Courage, fuyons ! Tu dénonces d'un côté l'absence de réaction à cette info, mais tu refuses dans le même temps de répondre aux demandes de précisions de certains lecteurs.

Tu as un côté "donneur de leçons" particulièrement désagréable, que j'avais déjà eu l'occasion de constater à la lecture d'un de tes messages que tu avais lancé pour, je cite, tester "les capacités de réaction de la communauté AnimNet". Si tu as les réponses aux sujets que tu mets sur le tapis, je ne vois pas l'intérêt de venir sur un forum. Si ce n'est pour se faire mousser en décernant les bons et les mauvais points une fois la discussion close.

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Oh moi j'assume :lol:

Je veux bien accepter les mauvais points et être un gros con, etc. On est sur le net on s'en fout. :lol:

Simon je ne pouvais pas décemment te laisser me dire que je vis au pays des bisounours, voyons. :idiot: Je me suis fourvoyé en pensant que tu avais écrit une partie du message, j'en conviens. Là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est que je n'ai pas gaffé : quel que soit l'auteur du message qui a suscité mes interrogations, il a manqué de rigueur et n'a aucune raison d'échapper à l'épreuve du doute.

Je n'ai aucun regret là-dessus, je suis toujours intéressé par les réponses aux questions que j'ai soulevées. ^_^

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@laballe,

La situation des animateurs est très complexe étant donné que le métier d'animateur recouvre plusieurs postes de natures très différentes. Mais oui c'est vrai que la reconnaissance de l'animateur périscolaire par exemple est très faible. Et cela se concrétise par une faible rémunération. Il y a encore beaucoup d'idées reçues à combattre et ceci même parmi nos pairs. Mais est-ce une raison pour ne pas se montrer solidaire?

La solidarité est un mot très à la mode, je trouve. Dès qu'on l'emploie, c'est pour te juger et te mettre dans une case. Tu es avec nous ou contre nous.

J'ai pris beaucoup de temps pour te répondre afin de me documenter plus sur le sujet. Je n'ai pas la télé et donc, je ne suis pas tous les jours les infos du 13h et du 20h!!!!! Même pas sur le net. Tout ce que j'ai lu en tout cas, ce sont les problèmes posés aux enseignants et aux enfants. C'est tout ce qu'il en ressort sur les différents journaux, tous bords politiques confondus. Maintenant, je n'ai pas tout lu, bien évidemment. J'ai regardé aussi avec attention les commentaires de personnes, enseignants ou non.

J'ai même découvert la désobéissance civile de plusieurs professeurs, refusant d'appliquer le programme actuel et l'ayant annoncé par lettre aux recteurs de leur académie. Et en fait, c'est cela que j'ai retenu.....

Nous sommes chacun responsables de nos actes et de ce que nous acceptons. Ce ne sont pas les autres qui doivent parler à notre place et nous dicter nos actions. Je ne me reconnais pas du tout dans les huit grandes associations et n'en suis pas solidaire. En voyant simplement la constitution de leurs conseils d'administrations, je ne me sens à aucun moment représentée.

J'ai vu le pouvoir politique à l'intérieur et j'ai même eu un jour un entretien où l'on me demandait pourquoi j'avais travaillé dans des assos si différentes idéologiquement? L'idée n'était pas de voir la diversité que j'ai pu acquérir mais bien la suspicion que le changement peut provoquer. Les recruteurs parlaient de politique pour un poste de directeur de clsh à l'époque. Sachant que ce poste était payé par une grande asso.

Je parle bien de l'animation socio-culturelle puisque c'est mon métier. Je vous donne la définition de wikipédia à lire, je la trouve très intéressante. Je trouve que nous ne sommes pas particulièrement soutenus et que les assos ont oublié d'évoluer consciemment ou pas?.... La place de l'enfant est au cœur des idées mais pas celle de l'animateur. Et un animateur reconnu à sa juste valeur bosse bien avec les jeunes.

La société a évolué, les missions des animateurs aussi mais sans que leurs statuts et tout ce qui va avec, évoluent. Nous n'en sommes plus à devoir simplement envoyer des jeunes en vacances et à les aérer, nous sommes des acteurs de leur éducation, un maillon.... faible.... que l'on envoie au casse pipe, en ne lui accordant pas sa véritable place et une formation professionnelle et adéquate. Le bénévolat n'a plus sa place. Nous sommes dans une ère du social malheureusement où nous sommes considérés comme des pions face à la violence, face aux jeunes en difficulté etc.... Nous faisons le tampon pour certains....

Tant que nous en resterons (nous acteurs sur le terrain) à accepter tout ceci, ce ne sont pas les assos qui changeront quoique ce soit.

Vos réactions traduisent bien le manque de réaction effrayant sur ce forum et dans d'autres contextes de discussion.

Chacun est libre de ses réactions et des conséquences qu'elles entraînent. Je l'ai déjà dit lors du tchat de jeudi dernier. Je trouve dommage et ridicule cette rivalité animnet-planetanim que cette réflexion révèle, enfin pour ma part et cela n'engage que moi. Si les réactions de ces forums ne te plaisent pas, pas de souci, tu as la liberté de les quitter. Ce qui est fort dommage à mon avis car c'est l'avis de tous qui nous fait avancer et évoluer mais pas le mépris.

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Ok, je vais répondre, parce que certains tentent de me faire passer pour quelqu'un d'intolérant, de méprisant, de donneur de leçons. Et je ne trouve pas normal ni juste qu'un débat puisse tourner aussi vite en attaques personnelles, jugement de valeurs et en règlement de compte. Vous voulez des précisions, je vais donc prendre le temps de les apporter...

Passons sur le reproche qui m'est fait de contribuer sur un autre forum. Et ne me dite pas que c'est moi qui ai lancé la perche, je n'ai jamais initié un tel débat. Pour ma part, ça portait sur l'actualité des associations complémentaires de l'école. A l'heure actuelle les assos ne sont pas présentes partout et ne représentent pas "correctement" tout le monde faute de moyens, parce que c'est autre chose qu'un syndicat, parce qu'il y a des difficultés à se montrer présents sur TOUT le secteur de l'animation qui est très vaste : vacances des mineurs, loisirs périscolaires, actions éducatives dans le cadre de l'école, animation professionnelle pour les publics spécifiques(handicap, social, personnes âgées, etc....) Le réseau des associations n'est structurellement pas assez important pour représenter correctement tous les animateurs. Et le problème de la représentativité des animateurs ne tient pas seulement aux associations de l'éducation populaire.

L'actualité aujourd'hui, c'est la suppression de moyens financiers avec effet rétroactif : ce qui signifie le non versement de subventions au titre de l'année 2008 promises dans le cadre de contrats d'objectifs pluriannuels. Concrètement, certaines de ces associations risquent tout simplement de disparaître ou de se retrouver en incapacité de poursuivre l'étendue actuelle de leur action. Donc encore moins de présence et de représentativité. La question des conseils d'administration est peut être intéressante à parler mais je ne comprends pas bien le souci posé... Une association de leur envergure tient une Assemblée Générale régulière regroupant l'ensemble des ADHERENTS de l'association et qui est chargée de l'élection et de la reconduction des administrateurs.

Politique? Effectivement, mais aucune organisation n'est neutre. Bein qu'il est bien sûr inconcevable que les considérations politiques rentrent dans le cadre d'un entretien d'embauche, un comportement individuel ne représente pas un comportement collectif. Un vécu personnel ne représente pas une réalité entière. Sinon, on fait une enquête alors...

La question de la place de l'animateur dans notre société n'est pas traitée, résolue par les associations mais par l'orientation, les choix politiques faits par l'Etat et les législateurs... C'est tout le secteur social et pas simplement les animateurs qui est dans la précarité actuellement. Défiance envers l'assistance, retour à la responsabilité individuelle, dédouanement de la responsabilité collective, passage de la solidarité à la charité, désengagement du service public, renforcement du contrôle social et affaiblissement de l'accompagnement social.

Cette actualité, les associations concernées par l'actuel débat, en ont une très minime responsabilité. Et leur responsabilité à eux elle est vis à vis de nous, des enfants, des parents, des enseignants pour lesquels elles se sont engagées sur les prochaines années avec donc un risque maintenant de ne plus pouvoir tenir ces engagements. Bref, un résumé qui ne cherche pas à convaincre, à donner des leçons ni à mépriser, ni à juger, ni à donner des points, mais qui traduit des convictions, un positionnement et une envie de lutte, oui.

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Salut à tous,

Je sais que ma demande est sûrement utopique mais j'aimerais bien avoir l'avis de parents, d'enseignants, de jeunes qui démarrent dans l'animation, de jeunes qui sont déjà dans des formations, sur ce qui se passe? Quel est votre avis? Quel regard portez-vous sur ces évènements? Qu'entendez-vous autour de vous si vous êtes en formation?

Quelles sont vos réactions et qu'en pensez-vous tout simplement? Vous sentez-vous concernés, si oui, pourquoi et si non, pourquoi aussi?

J'aimerais tout simplement connaître l'avis d'autres personnes

Au moins, j'aurais tenter mais j'ai confiance!!!!!!

à plus

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Je sais que ma demande est sûrement utopique mais j'aimerais bien avoir l'avis de parents, d'enseignants, de jeunes qui démarrent dans l'animation, de jeunes qui sont déjà dans des formations, sur ce qui se passe?

C'est assez difficile, alors que ces menaces sont récentes, de mobiliser tous ces acteurs. J'imagine que beaucoup d'animateurs pro ignorent encore les risques de la décision de Darcos. La médiatisation du cas des 8 assos complémentaires (voir ci-dessous) va néanmoins permettre de sensibiliser les parents à cette question, et on peut espérer que la mobilisation sera d'autant plus forte. Info banale en ces temps de crise, la suppression de postes peut cependant avoir un écho retentissant quand on sait que les premières victimes seront les enfants (plus de périscolaire, plus de sport scolaire, etc).

J'ai d'autant plus espoir que, derrière cette question de postes et de subventions, c'est tout l'équilibre financier d'un secteur qu'on remet en cause. En voulant remettre les enseignants qui dirigant les centres de classes de découvertes "devant des élèves", c'est aussi le travail d'animateurs, d'éducateurs sportifs, de secrétaires ou de cuisiniers qu'on va supprimer. Sans compter l'impact sur le tissu économique local, sachant que les colos et les classes de découverte permettent de maintenir l'emploi dans des zones rurales (voir notamment ce reportage de TF1)

Avoir l'avis de jeunes qui démarrent dans l'animation ? Si tu fais référence aux anims occasionnels, il y a peu de chances qu'ils soient au courant. Les 8 assos ne sont pas les uniques employeurs des ACM : il y a aussi les mairies, les comités d'entreprises, les petites assos, les sociétés... Autant de structures qui ne sont pas touchées par cette décision, parce que leur financement ne dépend pas de l'octroi de subventions du ministère de l'EN.

Pour aller plus loin sur le sujet, ce reportage de France 3 Alsace et cet article des Dernières Nouvelles d'Alsace paru hier :

Menaces sur les classes vertes ?

« Urgence, danger de mort ». Les associations éducatives complémentaires de l'enseignement public sont ulcérées. Le gouvernement a décidé de supprimer les postes d'enseignants mis à leur disposition et de diminuer de 25 % leurs subventions.

« C'est vraiment un mouvement de déconstruction de l'école publique », proteste Joël Derrien, secrétaire général de la fédération des pupilles de l'enseignement public (PEP), une des huit associations concernées (*). « On avait placé l'enfant au centre. Tout est en train de s'effilocher au profit de la course aux résultats », renchérit Marc Wioland, trésorier de l'OCCE 68.

Rien ne laissait présager une telle mesure

Tous deux assistaient hier aux journées de réflexion DEL (domaine concernant l'éducation et les loisirs) organisées par les PEP au centre La Chaume, à Orbey. Ces associations travaillent depuis longtemps avec l'Éducation nationale. Elles proposent des animations scolaires et périscolaires : classes de découverte, activités culturelles et sportives, formation des enseignants, soutien scolaire, éducation à la citoyenneté... Aujourd'hui, la rupture est consommée.

Le mécontentement est d'autant plus fort que rien ne laissait présager une telle mesure. En janvier, les contrats avaient été signés comme d'habitude. « Le 6 octobre, nous avons reçu un courrier de Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, annonçant une baisse de 25 % des subventions 2008 et la suppression, en septembre 2009, des aides pour financer les postes d'enseignants détachés (une vingtaine en Alsace) », explique Jean-Charles Canton, secrétaire général de la ligue d'enseignement et président de JPA. Certaines associations ne pourront plus payer ce poste et d'autres devront licencier du personnel.

209 salariés et plus de 1 000 saisonniers

Les huit associations -elles se sont baptisées le G 8- veulent peser de tout leur poids dans cette décision. En Alsace, elles emploient 209 salariés et 1 080 saisonniers et comptent 206 000 adhérents. Leur budget atteint 10 millions d'euros dans le Haut-Rhin et leur chiffre d'affaires 20 millions d'euros dans le Bas-Rhin.

Trois courriers ont été adressés au ministre (sans réponse) ainsi qu'aux parlementaires et aux maires de la région. Une pétition circule également au niveau national. Mise en ligne le 18 novembre, elle a déjà réuni 30 000 signatures.

Michelle Freudenreich

(*) CEMEA (centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active), EEDF (éclaireuses et éclaireurs de France), l'AROEVEN (association régionale des oeuvres éducatives et de vacances de l'Éducation nationale), JPA (jeunesse de plein air), les Francas, la ligue de l'enseignement, l'OCCE (office central de coopération à l'école).

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C'est toujours dur d'y voir clair.

Admettons que le ministre ait posé une décision arbitraire de réduction des financements, et qu'il n'ait fait aucun commentaire, qu'il n'ait donné aucune explication, qu'il n'ait joint aucun projet ni décrit aucune intention : on imagine (c'est bien cela, c'est de l'imagination, non? c'est ce qu'on pense mais pas ce qu'on sait de source sûre, si?) je disais donc on imagine que c'est pour faire des économies.

Faire des économies pour faire des économies, en causant brutalement des pertes d'emplois (prétendument 1309 emplois directement menacés rien qu'en Alsace) : c'est aberrant.

Par contre les associations prétendent être surprises, alors que moi qui suis globalement ingénu dans le domaine du financement de telle ou telle association, j'avais déjà entendu parler avant cette décision de telles suppressions de financements "avec effet rétromachin".

En ce qui concerne l'histoire des aides aux enseignants, je n'ai toujours pas compris de quoi il s'agit. Quel est ce mode d'aide, qui paye qui et combien et à quel titre? C'est quand même frustrant d'avoir des informations parcellaires! On veut appeler le peuple à la rébellion, mais on ne lui donne qu'une partie de la vérité pour qu'elle soit mieux orientée? Il ne fait aucun doute qu'il y a une décision politique là-dessous, ce n'est pas qu'une bête histoire de gestion budgétaire.

J'ai bossé dans plusieurs centres de classes de découvertes. Et quel monde cynique! «La location des centres à l'année nous coûte cher alors pour les rentabiliser on propose aussi des classes de découvertes.» Étrangement dans une des associations pour lesquelles j'ai travaillé, les statuts ont été modifiés tardivement pour mieux correspondre à la réalité. L'asso a commencé les classes de découvertes alors que les statuts ne présentaient qu'un objectif d'aide pour les vacances des enfants démunis.

De même que sur place j'ai pu constater à quel point le contenu scientifique et technique des activités importe peu. Des directeurs qui l'ont dit : «du moment que l'instit soit content et qu'il revienne l'an prochain, ça va.»

Le fait de montrer la porte de sortie aux enseignants qui dirigent les centres ne me paraît pas aberrant (la manière de le faire semble brutale, du moins si elle se passe vraiment telle qu'elle est décrite mais encore une fois je ne trouve pas ça clair).

Ce ne sont pas des enseignants, autrement dit des gens formés (une licence aux frais de l'État et un IUFM aux frais de l'État) pour enseigner, qui doivent diriger ces centres. Ces gens ont sûrement la compétence, mais il s'agit d'une question de principe.

Les activités sont encadrées par des animateurs BAFA. Quelles que soient leurs aptitudes (que je sais être réellement surprenantes souvent) les animateurs saisonniers ne sont utilisés par les associations que comme des pions et leurs compétences ne sont pas valorisées. Les 1080 postes alsaciens ne seront pas occupés par les mêmes animateurs l'an prochain, sinon, ils ne seraient pas saisonniers mais intermittents. Cela signifie que ces 1080 saisonniers occupent ces postes de façon temporaire et qu'ils trouvent du travail ailleurs.

Les utiliser de cette façon est juste un acte cynique de plus de la part des associations.

Et les 206 000 adhérents, d'où viennent-ils? S'agit-il de tous les publics des classes et vacances qui sont inscrits d'office à la liste des adhérents pour des questions de droit?

Les informations ne sont vraiment pas bonnes.

Nous sommes au cœur de la manipulation politique, de la part des deux (trois) camps qui s'opposent.

Trois camps parce que je ne comprends pas comment le ministère qui a en charge les activités d'éducation populaire peut ne pas prendre part au débat, alors que ce sont ses administrés qui sont concernés.

Peut-être ce ministère se sent-il honteux d'avoir laissé filer 1309 emplois et deux-cent mille adhérents vers un secteur administré par l'éducation nationale? :lol:

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Par contre les associations prétendent être surprises, alors que moi qui suis globalement ingénu dans le domaine du financement de telle ou telle association, j'avais déjà entendu parler avant cette décision de telles suppressions de financements "avec effet rétromachin".

Certes, les menaces sont anciennes et revienennt de manière cyclique. Mais la surprise provient surtout du décalage entre les annonces gouvernementales et présidentielles et cette décision brutale, prise sans concertation. Darcos et Sarkozy (lors d'une visite d'un centre de vacances à Batz-sur-Mer) louaient l'éducation populaire il y a encore quelques mois avant ce virage à 180°.

En ce qui concerne l'histoire des aides aux enseignants, je n'ai toujours pas compris de quoi il s'agit. Quel est ce mode d'aide, qui paye qui et combien et à quel titre? C'est quand même frustrant d'avoir des informations parcellaires! On veut appeler le peuple à la rébellion, mais on ne lui donne qu'une partie de la vérité pour qu'elle soit mieux orientée?

C'est sans doute parce que ce mode de financement est complexe qu'il n'est pas explicité dans la pétition. Lorsque tu veux mobiliser rapidement un public non averti, il vaut mieux parfois aller à l'essentiel... Dans mes souvenirs, l'Education Nationale finance des projets d'actions, menés en partie par des enseignants. Ce financement inclut une part du salaire des enseignants, qui dans ce cas sont payés par l'association. Il existe un autre statut, qu'ont souvent les directeurs de centre, où l'EN maintient leur salaire et les paie directement. Infos à vérifier toutefois par quelqu'un de compétent...

J'ai bossé dans plusieurs centres de classes de découvertes. Et quel monde cynique! «La location des centres à l'année nous coûte cher alors pour les rentabiliser on propose aussi des classes de découvertes.»

Les centres permanents sont des acteurs économiques à part entière. On peut être une association et oser parler d'argent, car il en va de l'équilibre financier de la structure. Ca ne veut pas dire que l'asso cherche à faire du profit... Il me semble logique qu'une asso qui a pour but de faire partir en vacances des enfants démunis cherche à pérenniser son action, quitte à diversifier ses sources de financement. Ou alors, elle risque de mettre la clé sous la porte.

De même que sur place j'ai pu constater à quel point le contenu scientifique et technique des activités importe peu. Des directeurs qui l'ont dit : «du moment que l'instit soit content et qu'il revienne l'an prochain, ça va.»

C'est un calcul à court terme. Les instits sont bien plus regardants qu'on ne le croit sur le contenu des activités, qui souvent s'inscrit dans le projet de l'école. La question de la qualité des prestations est indissociable du retour de l'enseignant. C'est parfois justement parce que ce ne sont pas des enseignants qui sont aux manettes de ces centres que le contenu est pauvre...

Ce ne sont pas des enseignants, autrement dit des gens formés (une licence aux frais de l'État et un IUFM aux frais de l'État) pour enseigner, qui doivent diriger ces centres. Ces gens ont sûrement la compétence, mais il s'agit d'une question de principe.

Sauf que derrière l'aspect gestion, il y aussi tout une partie de définition d'objectifs pédagogiques, de concertation avec les enseignants, d'élaboration de projets, de relations avec l'Inspection Académique, etc. Tu veux mettre qui à la place ?

Les 1080 postes alsaciens ne seront pas occupés par les mêmes animateurs l'an prochain, sinon, ils ne seraient pas saisonniers mais intermittents. Cela signifie que ces 1080 saisonniers occupent ces postes de façon temporaire et qu'ils trouvent du travail ailleurs.

Les utiliser de cette façon est juste un acte cynique de plus de la part des associations.

Tu fais bien de souligner ce point qui n'est pas tout à fait juste... Effectivement, si on s'emploie à déterminer les menaces qui pèsent sur l'emploi, on ne peut pas inclure les salariés saisonniers. Si l'activité s'arrête, ils ne perdront pas leur emploi vu qu'ils ne sont pas encore embauchés et qu'ils ont une activité, salariée ou étudiante, par ailleurs. Attention toutefois car ces 1080 postes saisonniers sont cités dans l'article, mais ce ne sont pas les assos qui mettent ce point en avant...

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Ok pour la brutalité de l'annonce et pour l'effet surprise. Je pense aussi que c'est volontaire et que c'est un élément de la stratégie du gouvernement.

J'ignorais que Darcos avait fait partie du voyage dans ce centre, il devait être en vacances là-bas, non? :lol:

Aux informations j'ai entendu une phrase marrante du président qui a parlé à un enfant, c'est tout. C'est bien pour la communication, mais il ne s'agit pas d'une action concrète. Sur le concret, le président me semble être à l'opposé des valeurs qui fondent l'éducation populaire actuelle.

Ok pour les centres permanents qui sont des acteurs de la vie économique, ok pour parler d'argent. La phrase que j'ai cité illustre la démarche de centres que je connais, où l'objectif prioritaire est économique, et où le côté pédagogique est considéré comme une contrainte.

Une façon de mesurer si un centre permanent aime son contenu plus que son argent, c'est regarder à quel point les activités de découvertes proposées sont renouvelées, à quel point les connaissances des encadrants sont mises à jour, la documentation. A quel point ces centres investissent-ils dans le renouvellement de leurs prestations pédagogiques?

La question de la qualité des prestations est indissociable du retour de l'enseignant.
C'est bien ça veut dire que là où tu bosses ça ne se passe pas du tout comme ce que j'ai constaté moi.

Par exemple je n'ai jamais été mis au courant d'un quelconque retour des enseignants, surtout sur des critères d'évaluation pédagogique précis. J'ai dû lire deux projets péda pour les dizaines de classes que j'ai accueillies... Projets des enseignants qui laissaient transparaître la méconnaissance totale de leur future classe de découverte.

C'est parfois justement parce que ce ne sont pas des enseignants qui sont aux manettes de ces centres que le contenu est pauvre... (...) derrière l'aspect gestion, il y aussi tout une partie de définition d'objectifs pédagogiques, de concertation avec les enseignants, d'élaboration de projets, de relations avec l'Inspection Académique, etc. Tu veux mettre qui à la place?
Ce que je connais de ces centres : l'enseignant-directeur gère tout (recrutement, pédagogie, budget, voire économat) et l'animateur est un bouche trous qui arrive au début de l'activité et qui repart à la fin, qui n'a pas besoin de connaître beaucoup de choses sur les géophiles ou les libellules, parce qu'il utilise un petit fichier de détermination qui a été créé par "quelqu'un" il y a 15 ans.

Pour gérer il faut un gestionnaire formé pour la gestion, j'ignore quels sont les diplômes adéquats, j'ignore même s'il en existe. Par principe, en tout cas, pas quelqu'un qui a une formation qui n'a rien à voir, surtout quelqu'un qui était déjà fonctionnaire avant de demander ce poste.

Pour l'élaboration de projets, la concertation avec les enseignants, les relations avec l'inspection académique, dans la mesure où les animateurs BEATEP et BPJEPS sont formés pour ça, c'est à eux de s'en occuper.

Ceci dit je trouve que c'est de la science-fiction d'imaginer un truc pareil pour les centres où j'étais. L'enseignant-directeur a tellement la culture du savoir qu'il ne supporterait jamais que ses employés en sachent plus que lui. Les centres ont tellement la culture de l'animateur saisonnier bouche-trous qu'ils ne peuvent pas s'imaginer qu'un animateur est capable d'envoyer une fiche de projet à l'inspection académique pour la faire valider.

Attention toutefois car ces 1080 postes saisonniers sont cités dans l'article, mais ce ne sont pas les assos qui mettent ce point en avant...
Yep ben c'est pour ça que je dis que l'information est incomplète. Ici elle est partisane manifestement, en la lisant on ne peut qu'être convaincu que les associations sont gentilles et que le gouvernement est méchant.

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Salut à tous,

Alors voilà, j'ai recherché de la doc sur tous ces évènements. L'idée n'est pas de vous dire ce qu'il faut penser ou croire mais plutôt renseignez-vous et faîtes-vous votre propre opinion. Ce que je fais moi-même. Je partage simplement mes recherches

Visite le 24 juillet à Batz sur Mer de sarkozy

Table ronde sur le thème des « vacances pour tous », de l’éducation populaire et de la politique en faveur de la jeunesse

images france 3, cliquez sur la vidéo à droite, visite à Batz sur Mer

résumé de l'intervention à Batz sur Mer

Salon de l'éducation à Paris: le 30 novembre 2008

article afp

Quelques chiffres

J'ai trouvé des articles avec des chiffres sur les postes supprimés

PEP 62

emplois dans les assos

la réunion

Encore une fois, il est question principalement de l'enseignement...

à plus

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Encore une fois, il est question principalement de l'enseignement...

Les menaces directes pèsent effectivement sur les enseignants détachés, qu'ils assurent la direction d'un centre de classes de découvertes, qu'ils coordonnent le sport scolaire, etc. Mais au-delà, ce sont aussi les animateurs qui vont être touchés.

Je prends l'exemple du centre de classes découvertes où je travaille actuellement, ça me semble parlant. Mon collègue enseignant a son emploi financé conjointement par la structure employeur et par l'Education Nationale. Il s'occupe du volet pédagogique des séjours : élaboration du projet avec les enseignants, réservations de visites mais il intervient aussi face aux élèves, au même titre que moi.

Si l'Education Nationale ne versait plus sa part du salaire, il faudrait trouver environ 25000 euros par d'autres moyens.

Augmenter le prix des séjours ?

Mais alors comment fait-on pour rester fidèle à notre mission d'accueillir tous les enfants en séjour, quelle que soit leur origine sociale ? Je ne compte plus les enfants de CM2 qui, grâce aux classes découvertes, partent pour la première fois de chez eux. Certains n'ont jamais quitté la commune où ils habitent ne serait-ce qu'une journée. J'estime que le prix payé par les familles est déjà assez élevé (de 30 à 45 euros/jour/enfant en moyenne, hors dispositifs d'aides, qui sont très variables suivant les mairies et les conseils généraux), inutile de l'augmenter.

Rogner sur les prestations ?

C'est vrai, on pourrait virer la cuisinère à temps plein dans notre centre pour passer un contrat avec une société de restauration qui livrerait en liaison chaude, ce qui nous permettrait en plus de ne plus avoir besoin d'entretenir notre matériel de cuisine. Mais la qualité ne sera pas la même, sauf à demander une prestation haut de gamme (mais dans ce cas, l'opération financière serait blanche)... Et diminuer un peu les prestations éducatives ? Tiens, nous qui faisons du multimédia, on pourrait mettre 3 enfants par ordinateur au lieu d'un, on économiserait du matos ! L'intérêt n'en sera plus tout à fait le même... Et je peux vous assurer que ce n'est pas faute d'avoir déjà réduit certaines choses : nouveau contrat avec une blanchisserie pour payer moins, amélioration de la chaudière pour diminuer les charges, travaux effectués par nous-mêmes au lieu de passer par une entreprise, etc.

Bref, on le voit, ce n'est pas facile de compenser cette perte financière. Nous sommes déjà ric-rac au niveau de nos budgets, justement parce qu'on essaie d'être le plus accessible financièrement parlant. Avec la désengagement de l'Education Nationale, les centres de classes de découvertes sont directement menacés... Et la casse fera mal.

Car dans chaque centre, en plus de l'enseignant détaché, il y a de nombreuses personnes qui vivent directement de l'activité avec les élèves. Dans le centre où je travaille, si l'emploi de mon collègue n'est plus financé, 5 personnes seront virées : la cuisinière, deux agents de service, un factotum et mon emploi d'animateur.

Il me semblait pourtant que notre gouvernement se faisait fort de lutter contre la hausse du chômage... Pourtant, c'est lui qui risque de mettre cinq personnes à la porte !

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Non, pas forcément. Dans les liens cités par Laballe, on voit par ci par là une réponse du ministre de l'éducation nationale qui précise que si les aides apportées par l'éducation nationale baisseront, celles apportées par le ministère en charge de la vie associative augmenteront. (le chiffre des articles est : "le budget alloué aux aides à la vie associative passera de 75 millions d'euros à 114 millions d'euros").

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Je voudrais savoir où ça en est? Est-ce que des choses ont bougé? Quelles actions ont été menées? Quels résultats?

merci d'avance pour les réponses

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Ah ben maintenant, en principe, y'a plein de gens qui ont perdu leur emploi, y'a des associations qui ont mis la clé sous la porte, d'autres qui sont endettées, etc. J'ai pas d'info non plus (désolé).

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