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Bonjour chers animnautes !

Cela fait deux jours que je pèse le pour et le contre, et je dois prendre ma décision finale aujourd'hui. Mais je n'arrive pas à me décider. Peut être vous aurez des arguments auxquels je n'ai pas penser, qui pourrait me décider...

En fait, j'ai accepté une colo de ski pour la première semaine de février, après avoir passer un entretien avec le directeur. Il m'a confirmé cela mardi après midi.

Entre temps, j'ai une possibilité de pouvoir avoir une autre colo de ski la deuxième semaine, qui me tente beaucoup.

Le mercredi, je recois un appel d'un directeur de colonies musicales, qui me propose un poste pour une colo la première semaine, jusqu'au 20, ce qui m'empeche donc de faire la deuxième semaine.

Du coup je ne sais plus quoi choisir. N'ayant jamais fait de ski de ma vie, et faisant des études dans la musique, je me dis que ma place est dans la colonie musicales, et non dans celles de ski.

Mais je me suis déjà engagée dans la colo de ski, je n'aime pas me désengager, et puis cela me permettrait de connaitre autre chose...

Je ne sais pas quoi décider... Si vous pouviez m'aider !

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Salut Panda113,

Difficile de te donner une réponse car elle est très personnelle mais j'ai quand même l'impression que tu l'as déjà.

Deux fois tu écris:

Entre temps, j'ai une possibilité de pouvoir avoir une autre colo de ski la deuxième semaine, qui me tente beaucoup

Mais je me suis déjà engagée dans la colo de ski, je n'aime pas me désengager, et puis cela me permettrait de connaitre autre chose...

Après, c'est toujours facile de donner un conseil quand cela ne t'implique pas toi-même!!

Je pense simplement que l'intérêt de l'animation est sa diversité et les possibilités de vivre de nouvelles aventures, si tu vois ce que je veux dire.

Pour terminer, tu as aussi l'argent qui rentre en compte et les conditions de travail.

En espérant t'avoir aidé.

Tiens-nous au courant de ta décision.

à plus

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Merci Laballe pour ta réponse :bigemo_harabe_net-20:

Il y a une chose aussi que j'avais oublier de préciser, c'est qu'il s'agira de ma toute première expérience dans les CVL, et même dans les accueils de mineurs, puisqu'il s'agit de mon stage BAFA...

Après tu as raison dans le sens ou ça me fera découvrir autre chose... Et que cela me donne de nouvelles expériences pour enrichir mon CV !

Je pense que je vais pencher pour la colo de ski... :froid:

Merci à toi pour ton aide ! :bigemo_harabe_net-43:

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Surtout, n'oublie pas de poser des questions à l'équipe pendant le séjour, au directeur avant ton départ, elles ne sont jamais bêtes. Tu es en stage et en apprentissage, c'est normal donc pas de peur de passer pour une imbécile.

Documente-toi aussi sur des jeux grands et petits, sur les capacités des enfants que tu vas accompagner etc...

Et surtout, surtout, éclate-toi un maximum en restant responsable!!!

C'est tout ce que je peux te souhaiter.

Bon séjour

à plus

Modifié par laballe

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Merci pour tes conseils :)

Pour les jeux, je me suis écrit un carnet entier d'idées de jeux, grands, jeux de présentations, petits jeux etc...

Pour ce qui est des capacités des enfants, c'est vrai que je m'interroge beaucoup. Aurais-tu des bons sites, ou des endroits ou je me peux me documenter sur cela ?

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Salut,

je vais me faire l'avocat du diable, et s'il ne s'agissait pas de ta première expérience dans l'animation, je me serai certainement abstenu...

Mais découvrir à la fois le ski et l'animation, ça me paraît beaucoup en même temps. D'autant plus que tu t'es constitué un petit cahier d'activités qui sent bon à mon avis les classiques de l'animation, que tout le monde réemploie sans réfléchir à leur propos. Sont-ils pertinents ?

Alors, c'est pas classe de se désengager, je ne l'ai même jamais fait, mais je pense avant tout aux enfants/jeunes.

Et je me dis que si, effectivement, tu as des qualités et une passion liées à tes études, dans le domaine de la musique, tu seras peut-être plus à même de t'appuyer sur tes diverses connaissances musicales pour proposer des animations originales, plutôt que de t'appuyer sur les classiques de l'animation BAFA...

A voir, le choix n'est pas évident, clairement... Mais si ça peut t'éviter de prendre les (mauvaises) habitudes de pas mal d'animateurs qui recyclent indéfiniment les mêmes jeux... et bien je me dis alors que ce sera déjà ça de gagné.

Tiens nous au courant de ton choix en tout cas, en espérant même ici-même un retour après ta colo.

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J'ai opté pour le ski.

Merci de tes conseils, Cesco, mais je me suis dis que le but d'un stage étant d'apprendre, je ne serais pas forcément déboussolée par le fait qu'il se passe à la montagne. De plus, mon carnet d'activité à été fait avec précision, j'ai moi même creer des scénarios de grands jeux, pas forcément type Cluedo, le grand classique. J'ai repris des jeux que je connaissais, ou que j'ai appris pendant la formation générale. Je n'ai pas recopier bêtement une liste de jeux trouvée sur internet, j'ai trier en cherchant avant tout a voir ce que cela pourrait apporter à l'enfant.

Et puis au fond, la musique peut très bien être utilisée pour des enfants qui n'y connaissent rien ? Toutes mes activités que j'ai dans un coin de la tête concernant l'initiation musical, l'eveil musical des enfants, peuvent aussi bien être utilisées dans une colo ski que dans une colo musicale... Je pourrais donc aussi bien bénéficier de mes talents musicaux dans une colo ski, ou encore équitation, plage, multiactivité...

Tu ne pense pas ?

Ce que je me suis dis aussi, c'est que j'avais un CV suffisament riche en musique pour pouvoir espérer qu'on me recontacte pour d'autres colonies musicales. L'expérience d'une colo neige ne pourra que l'enrichir... Et m'enrichir moi aussi, de la même façon.

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Regarde ici pour la connaissance de l'enfant.

Après, à toi de demander au directeur lors de ta réunion, si tu en as une ou alors par mail ou au téléphone:

D'où viennent les enfants? Sont-ils déjà venus dans ce séjour? Quelle tranche d'âge auras-tu? Réclame le projet pédagogique car c'est la trame de ton séjour et il te donnera beaucoup d'indications sur le fonctionnement ainsi que les objectifs.

Il me semble important que tu visualises bien les différents temps et leur déroulement. Tu auras déjà les enfants à gérer et ce sera moins difficile, si tu connais bien les méthodes que tu vas employer.

Vois avec qui tu bosses et prends contact si tu peux. Peut-être que tu auras des habitués et ils te donneront aussi des trucs.

Voilà pèle mêle, ce qui me vient à l'esprit!!! Et comme le dit Cesco, ce serait sympa de donner des nouvelles et de pouvoir suivre tes aventures avant et après le séjour car je pense que pendant, tu vas avoir du boulot!!!

N'hésite pas si tu as des questions.

à plus

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Ca à l'air super bien le site que tu m'as filé !

Je vais me plonger tout de suite dans la lecture attentive de tout cela.

On va dire qu'en fait j'imagine assez bien les choses, étant donné que j'ai vécu de merveilleuses aventures quand j'étais moi même colon ( ou colone ? :bigemo_harabe_net-135: ), mais comme j'ai arreter à 11 ans, je pense que je vois ça depuis le regard de l'enfant et non celui de l'anim' !

Avant de poser quarante mille questions au directeur, je vais attendre patiemment la réunion qui a lieu début février, et en attendant, je vais continuer à chercher des idées d'activités, et à creer des nouveaux scénarios pour des grands jeux tout aussi palpitants les uns que les autres ! :bigemo_harabe_net-165:

Merci de votre aide ;)

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Sinon, je peux déjà répondre a quelques une des questions, c'est des enfants issus du CE de BNP PARIBAS, qui ont entre 7 et 10 ans. Après mon rôle à moi, je n'ai pas encore beaucoup de détails...

Le projet pédagogique, je vais le demander... Mais je vais attendre un peu parce que bon, il reste un mois encore !

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Merci de tes conseils, Cesco, mais je me suis dis que le but d'un stage étant d'apprendre, je ne serais pas forcément déboussolée par le fait qu'il se passe à la montagne. De plus, mon carnet d'activité à été fait avec précision, j'ai moi même creer des scénarios de grands jeux, pas forcément type Cluedo, le grand classique. J'ai repris des jeux que je connaissais, ou que j'ai appris pendant la formation générale. Je n'ai pas recopier bêtement une liste de jeux trouvée sur internet, j'ai trier en cherchant avant tout a voir ce que cela pourrait apporter à l'enfant.

Le but d'un stage est d'apprendre... à travailler avec les enfants. Et je reste persuadé que diminuer les autres paramètres "nouveaux" (en dehors de celui, précisément, de travailler avec et pour des enfants) est l'idéal.

Quand au carnet d'activités, je ne doute pas du soin que tu as pu apporter à celui-ci, je te mets juste en garde contre le fait que, y compris au BAFA (et je suis formateur BAFA, je vois donc quelques aberrations à ce niveau), on recycle une méthode vieille de 30 ans, avec toujours les mêmes gens. Aussi, c'est dans ce cadre là que je pouvais (ou non d'ailleurs) te conseiller de t'orienter vers un séjour dans un domaine où tu avais des connaissances. Car on pouvait espérer que les activités autour de ces connaissances ne se contentent pas de recycler les traditionnels jeux de colo, et proposent autre chose : chose idéale sur une première colo pour ne pas sombrer ensuite dans la facilité de l'éternelle redite.

Et puis au fond, la musique peut très bien être utilisée pour des enfants qui n'y connaissent rien ? Toutes mes activités que j'ai dans un coin de la tête concernant l'initiation musical, l'eveil musical des enfants, peuvent aussi bien être utilisées dans une colo ski que dans une colo musicale... Je pourrais donc aussi bien bénéficier de mes talents musicaux dans une colo ski, ou encore équitation, plage, multiactivité...

Tu ne pense pas ?

Et bien non, je ne pense pas, mais mon avis a sans doute très peu d'importance.

Bien sûr que la musique peut être destinée à des enfants qui n'y connaissent rien (et encore, c'est à faire intelligemment, il n'existe, contrairement à ce que prétendait Malraux, pas de choc esthétique, permettant d'apprécier l'art immédiatement, il faut donc adapter l'enseignement à ce que des enfants, néophytes de surcroît, pourraient apprécier).

Mais je pense que la réponse est incluse (oui, je viens d'apprendre qu'on disait incluse, et pas inclue, mais bref) dans la question : bien sûr qu'une colo autour des activités musicales permettra davantage de mettre en place ce type d'activités qu'une colo ski. C'est fermer les yeux que de dire l'inverse. Déjà, parce que les colos skis font partie des plus exigeantes en terme de temps. Préparation du matériel, déplacement vers les pistes, ski, retour vers le centre, rangement du matériel... Ca te prend tout l' "entre-repas" (déjeuner et dîner), ou presque... Donc forcément que tu auras moins de temps pour mettre en place ces activités. Cela dit, tu auras quand même du temps, c'est clair. Mais il faudra convaincre tes collègues de l'intérêt de la mise en place de ces activités musicales.

Ce que je me suis dis aussi, c'est que j'avais un CV suffisament riche en musique pour pouvoir espérer qu'on me recontacte pour d'autres colonies musicales. L'expérience d'une colo neige ne pourra que l'enrichir... Et m'enrichir moi aussi, de la même façon.

Là, je suis tout à fait d'accord.

Je sais que mon propos peut "faire peur". Là n'est bien sûr pas l'idée, je tiens seulement à te mettre en garde contre le danger suivant : tomber dans la facilité.

C'est si vite arrivé dans l'animation, surtout lorsque l'on est stagiaire et que les autres animateurs utilisent déjà des méthodes vieilles comme le monde sans y réfléchir...

Par contre, j'aimerais savoir, lorsque tu dis que tu as sélectionné les activités selon ce qu'elles pourraient apporter aux enfants... Tu peux détailler ? J'aimerais savoir sur quoi tu te bases à ce niveau (avec exemples par exemple).

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Et bien, j'ai chercher à trouver des jeux et des animations qui peuvent à la fois détendre et plaire aux enfants, et en même temps les enrichir.

Par exemple : faire fonctionner son imagination : J'ai un jeu que tu connais peut etre, qui consiste à ce que les enfants, par petits groupes, prennent une pose type photo vivante, sur un thème précis.

Peut être que ce jeu est basique, comme tu dis, est fait partie de ce que tu appelle les jeux classiques réutilisés. Mais je pense que ce jeu fait travailler chez l'enfant non seulement l'imagination, mais la mise en pratique de cet imagination, et une certaine cohésion d'équipe.

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Mouais, c'est un peu là que le bât blesse.

Toujours vouloir mettre un apport éducatif au sein d'un jeu...

Après une journée passée au ski, il n'y en a même pas besoin. Les pratiques physiques sont idéales pour créer un esprit d'équipe. Au ski, quelle que soit l'activité (raquettes, ski, snow), tu développeras cet esprit, sans même te forcer.

Après une journée passée au ski, ce qui demande beaucoup de concentration, les enfants n'ont besoin que d'une chose : se défouler. Pour pouvoir le lendemain se reconcentrer. Si on leur demande d'être concentrés 24/24, c'est là que les accidents arriveront sur les pistes.

On les laisse jouer le soir, dans une activité que l'on encadre, que l'on propose, que l'on prépare intelligemment. Mais dans le processus de préparation, on se contente juste d'un aspect : le plaisir qu'elle peut apporter aux enfants qui n'ont besoin que de ça le soir.

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Ouais, et moi c'est la que je te rappelle que je suis stagiaire, que je n'ai absolument jamais fait de colo, et encore moins de ski. Soit tout ça, je vais l'apprendre pendant ma colo.

Je ne suis pas sensée être béton. Et puis je le verrais bien à la tête des enfants si ils ont envie de se défouler, ou si ils préfère rester calme. Et puis je ne compte pas leur imposer un jeux sans savoir quel type de jeux ils veulent.

De plus, je te signale qu'ils ne font pas forcément du ski tout les jours, ca depend de la colo que je fais.

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J'avoue que je comprends mal cette réaction. Tu demandes des avis, on te les donne, et comme ils ne te plaisent pas, tu montes sur tes grands chevaux...

A priori, être stagiaire n'a jamais empêché de réfléchir en amont...

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Pour le coup, je rebondis là-dessus en en faisant une réflexion plus générale, car c'est quand même vachement significatif d'un certain état d'esprit dans l'animation.

Avec des stagiaires qui estiment que, puisqu'ils sont stagiaires, cela justifie le fait de ne pas réfléchir, or c'est bien la seule chose qui était en jeu dans notre discussion avant que tu ne refuses le débat.

Et la dérive liée à ça est "je suis stagiaire, je ne prends pas d'initiative, je suis les animateurs diplômés".

Et puis, quand le fameux stagiaire devient diplômé (enfin, breveté puisqu'on parle du BAFA), il continue de se dédouaner "c'est un boulot d'été, je veux pas me prendre la tête...".

Quitte à faire du mauvais boulot en ne prenant pas en compte les besoins des enfants ?

En venant sur un forum pour discuter, mais en n'acceptant d'entendre que des choses positives sur sa pratique ?

Et bien non, désolé. Parler de tout et de rien (surtout de tout, espérons-le) autour de l'animation permet avant tout à chacun d'approfondir sa réflexion et de se remettre en question permanente. Que l'on soit stagiaire, ou animateur depuis 5 ans, on a tous un avis, et je ne vois pas pourquoi celui de l'animateur expérimenté serait toujours le plus pertinent. L'expérience ne fait pas tout, et on peut très bien animer depuis 5 ans sans jamais s'être remis en question, et être donc au même niveau de compétence qu'un stagiaire, la prétention et le mépris en plus...

Je ne comprendrais jamais les gens qui refusent de se remettre en question. C'est pourtant le meilleur moyen de progresser.

Je ne comprendrais donc jamais les gens qui refusent de progresser. En tant qu'animateur, mais en tant que citoyen également, car tout est lié dès lors que l'on parle de réflexion.

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Salut Cesco,

je ne suis pas d'accord avec toi.

Mouais, c'est un peu là que le bât blesse.

Toujours vouloir mettre un apport éducatif au sein d'un jeu...

Après une journée passée au ski, il n'y en a même pas besoin.

alors quels sont les moments où "y en a besoin" ...?

Perso, en tant que formateur et directeur, je préfère un anim qui met en place des jeux qui soient ludiques (ce qui devrait être la base, puisque ludisme = jeu), même relativement simples, mais qui sache l'animer vraiment, c'est-à-dire faire participer en jouant avec, faisant jouer, donnant à jouer ou laisser jouer (les 4 situations pédagogiques). Je trouve sincèrement débile de demander à de jeunes anims (particulièrement stagiaires) quels sont les éventuels "objectifs pédagogiques" pompeux et incompréhensibles qui transpirent de leur animation... Ça leur fait perdre un temps précieux (qui pourrait être utilisé pour préparer cette animation) et ça embrouille tout le monde. Vraiment contre-productif ! Par contre, ils doivent être capables d'expliquer ce que tel jeu peut apporter, et surtout de justifier qu'il est adapté

- à l'âge des participants

- au moment de la journée

- à l'attente des enfants (demande de leur part qui sera affinée, travaillée)

Les pratiques physiques sont idéales pour créer un esprit d'équipe. Au ski, quelle que soit l'activité (raquettes, ski, snow), tu développeras cet esprit, sans même te forcer.

l'esprit d'équipe au ski ??? A quel moment ???

A part un relais en biathlon, je vois pas...

Après une journée passée au ski, ce qui demande beaucoup de concentration, les enfants n'ont besoin que d'une chose : se défouler. Pour pouvoir le lendemain se reconcentrer. Si on leur demande d'être concentrés 24/24, c'est là que les accidents arriveront sur les pistes.

Pas du tout d'accord. Du bosses avec des enfants de quel âge, Cesco ?

Une activité physique comme le ski (surtout comme on a la tristesse de le voir sur la plupart des ACM) fatigue car :

- il demande une grosse concentration pour les débutants (comme tu le dis), mais une fois que la fatigue est là, la concentration n'y est plus, et pas seulement en fin de journée. L'accidentologie sur les pistes (là où je bosse comme pisteur en tout cas) montre que la fin de matinée vaut des points à ce niveau-là !

- il engendre une très grosse dépense physique (encore plus pour le ski de fond) principalement musculaire et glucidique. Beaucoup d'enfants (pas tous) ont plus besoin d'un temps de récupération après une journée de ski, contrairement à ce que tu dis. Bien que certains enfants (garçons notamment) aient encore de l'énergie pour entamer une ultime bataille de boules de neige après la journée de ski, elle ne durera pas très longtemps ou finira vite en conflit, pleurs ou bleus (et oui, la fatigue est bien là quand même, c'est la que la présence de l'animateur est importante).

On les laisse jouer le soir, dans une activité que l'on encadre, que l'on propose, que l'on prépare intelligemment. Mais dans le processus de préparation, on se contente juste d'un aspect : le plaisir qu'elle peut apporter aux enfants qui n'ont besoin que de ça le soir.

d'accord au début, puis "on se contente juste d'un aspect : le plaisir qu'elle peut apporter aux enfants qui n'ont besoin que de ça le soir". Je rappelle que l'on se doit d'assurer la sécurité physique et morale des enfants qui nous sont confiés... DONC, si on veut proposer une activité "préparée intelligemment", on ne se contentera certainement pas que de l'aspect "PLAISIR", mais on pensera, entre autres, aux aspects :

- fatigue des enfants

- besoin de récupération physique

- heure de l'activité et âge des enfants (par exemple, s'il y a fatigue après une journée de ski, une veillée où l'on court ou chahute avec des 8-12 ans me paraît franchement inadaptée. Ce propos est à modérer en fonction du contexte, des enfants, du type de lever proposé, etc...)

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Pour le coup, je rebondis là-dessus en en faisant une réflexion plus générale, car c'est quand même vachement significatif d'un certain état d'esprit dans l'animation.

Avec des stagiaires qui estiment que, puisqu'ils sont stagiaires, cela justifie le fait de ne pas réfléchir, or c'est bien la seule chose qui était en jeu dans notre discussion avant que tu ne refuses le débat.

Et la dérive liée à ça est "je suis stagiaire, je ne prends pas d'initiative, je suis les animateurs diplômés".

Heu, on peut pas mettre ça dans un nouveau sujet ? On dérive là... (même si ça peut être intéressant)

Et puis, quand le fameux stagiaire devient diplômé (enfin, breveté puisqu'on parle du BAFA), il continue de se dédouaner "c'est un boulot d'été, je veux pas me prendre la tête...".

Quitte à faire du mauvais boulot en ne prenant pas en compte les besoins des enfants ?

En venant sur un forum pour discuter, mais en n'acceptant d'entendre que des choses positives sur sa pratique ?

je trouve que tu fais une généralisation monstre, et encore une fois, je ne suis absolument pas d'accord avec toi (décidément bigemo_harabe_net-130.gif).

D'une part concernant Panda : je trouve ça rare qu'un(e) stagiaire s'intéresse autant à l'animation en ayant une démarche comme participer sur ce forum. J'ai d'ailleurs exprimé ma surprise sur un autre fil. Donc c'est hyper-positif, et je pense que la remarque de Panda est justifiée si on l'entend dans le sens "c'est ma première colo, laissez-moi d'abord maîtriser les bases avant de partir dans des débats parfois fumeux...". C'est d'ailleurs une remarque pleine de bon sens et qui laisse supposer que Panda a une bonne capacité d'analyse (en plus d'une motivation importante). Arrêtons de demander la Lune. Et pourtant je suis le premier à encourager la réflexion et l'analyse sur le terrain, en stage, mais ne brûlons pas les étapes !

Et bien non, désolé. Parler de tout et de rien (surtout de tout, espérons-le) autour de l'animation permet avant tout à chacun d'approfondir sa réflexion et de se remettre en question permanente.

sauf que se remettre en question quand on a jamais été sur le terrain, heu....................

Que l'on soit stagiaire, ou animateur depuis 5 ans, on a tous un avis, et je ne vois pas pourquoi celui de l'animateur expérimenté serait toujours le plus pertinent. L'expérience ne fait pas tout, et on peut très bien animer depuis 5 ans sans jamais s'être remis en question, et être donc au même niveau de compétence qu'un stagiaire, la prétention et le mépris en plus...

ça je suis d'accord !

Je ne comprendrais jamais les gens qui refusent de se remettre en question. C'est pourtant le meilleur moyen de progresser.

Je ne comprendrais donc jamais les gens qui refusent de progresser. En tant qu'animateur, mais en tant que citoyen également, car tout est lié dès lors que l'on parle de réflexion.

Pour parler concret, j'ai envie de dire : j'espère que tu sauras aussi te remettre en question pour qu'un jour, tu puisses comprendre les gens qui refusent de progresser afin des les aider à se remettre en question et leur montrer l'aspect positif (voire indispensable) de ne pas rester assis sur ses acquis...

Mais je suis certain que le fond de ta pensée n'en est pas si éloigné.

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Ah merci Ludow ! Toi au moins tu me comprends ! :console:

J'ai quelques petites choses à préciser, pour Cesco :

- Tu ne connais pas le contexte des colos que je vais faire : dans la première, les enfants font du ski tous les après midi, pendant deux heures. Autant dire, qu'en comptant, l'aller, le retour, l'habillage, le desabillage et tout ce qui va avec, en clair, l'activité ski tout compris va finir vers 18h. Après, il y a douche (obligatoire après le ski), temps calme et repas du soir. Ce qui veut dire que, le temps principal ou on aura à animer des activités sera le matin, et le soir pour la veillée. Dans un premier cas, l'animation que je t'ai proposé peut très bien fonctionner : en effet, d'après tes dires, les enfants n'auront pas besoin de se défouler ( je ne suis d'ailleurs pas d'accord avec toi, je pense comme Ludow. Je pense qu'un petit, après deux heures de ski, il n'aura qu'une envie, c'est de s'amuser tout en se détendant ! )

Dans un deuxième cas, la veillée en question s'adaptera à la fatigue générale des enfants. Alors avant de juger, renseigne toi !

- Pour ce qui est dis par rapport aux stagiaires, je vais te répondre un truc. Déjà, je ne t'ai absolument pas demander de me donner des conseils sur les activités que je compte animer. Pour ça, j'aurais un directeur et une équipe, qui seront là pour me donner leur avis.

Ensuite, je te décris avec assez de précision, suite à TA demande, un exemple d'activité que je pourrais organiser. Je te le donne. Et ta réponse : "ouais, ca va pas, les animateurs stagiaires font que recycler des vieilles choses sans se préoccuper des enfants." J'exagère à peine.

Déjà, moi au moins, j'arrive avec des idées de scénarios pour des grands jeux, un grand jeux entièrement creer par moi et non piquer sur un site, des jeux divers et variés, jeux de présentations, petit jeux, jeux sportif, jeux d'extérieur, grands jeux, chants... Il y a des animateurs, stagiaires ou non, qui arriverait les mains dans les poches, près à prendre au cas ou, ces fameuses activités classiques dont tu parle.

Comment veux tu que je sache ce qui est classique, redondant et chiant pour les enfants, si je ne suis jamais aller en colo, et que je n'ai jamais eu l'occasion de tester. Je le verrais bien vite si les enfants s'ennuient. Et dans ces cas là, je piocherais une autre activités dans mon carnet.

Tu serais gentil d'éviter de me décourager alors que je n'ai meme pas commencer à faire un séjour de vacances. La remise en question, oui, je veux bien, mais peut etre une fois qu'il y aura matière à se remettre en question ? Quand je verrais qu'une activité ne convient pas aux enfants, et bah je me demanderais pourquoi ! Je ne vais pas me dire 'ah non, celle là elle convient pas" alors que je ne peux pas encore doser la fatigue des enfants, ni leur besoins !

De plus je passe des heures a faire des recherches, à réecrire des règles, à inventer des jeux, à envoyer des CV à tel ou tel personnes, à me documenter sur les besoins des enfants, à regarder tout les sujets du forum pour essayer d'anticiper des situations que je n'imagine pas, pour m'entendre dire au final, quand je donne un exemple de jeu que j'ai trouver : Oui, mais non, il ne convient pas, en gros : tu vas être un animateur à chier ( excuse moi Olivier pour les gros mots, mais, aux grands mots ( :siffle: ) les grands remèdes ! )

Et merci Ludow d'avoir chercher à me défendre. Je me sentais au tribunal sinon ! :bigemo_harabe_net-128:

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Salut Panda,

ce que j'ai souligné c'est que tu avais une démarche positive par tes recherches avant même d'être sur le terrain. Et c'est une implication qui n'est pas systématique chez les stagiaires.

Attention néanmoins à ne pas t'investir "de trop" et de risquer d'être démoralisé(e)* si tu fais face à des critiques sur le terrain, voire à un échec (ça arrive, même à des animateurs expérimentés...).

Attention aussi au ton que tu emploies. Quand on est en désaccord (et ça t'arriveras très certainement sur le terrain), avec une attaque frontale dans laquelle l'affectif entre en jeu, les débouchés sont rarement constructifs (chacun campe sur ses positions). On doit prendre le temps d'argumenter (mais ça, je pense que tu sais faire), et d'écouter les arguments de ses collègues (à la clé, parfois, de belles prises de conscience qui nous font évoluer).

Bon voyage dans ce beau monde de l'animation ! =)

* t'es une fille ou un gars au fait ?

Modifié par Ludow

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Chouette, de la lecture, et du débat.

Salut Cesco,

je ne suis pas d'accord avec toi.

alors quels sont les moments où "y en a besoin" ...?

Perso, en tant que formateur et directeur, je préfère un anim qui met en place des jeux qui soient ludiques (ce qui devrait être la base, puisque ludisme = jeu), même relativement simples, mais qui sache l'animer vraiment, c'est-à-dire faire participer en jouant avec, faisant jouer, donnant à jouer ou laisser jouer (les 4 situations pédagogiques). Je trouve sincèrement débile de demander à de jeunes anims (particulièrement stagiaires) quels sont les éventuels "objectifs pédagogiques" pompeux et incompréhensibles qui transpirent de leur animation... Ça leur fait perdre un temps précieux (qui pourrait être utilisé pour préparer cette animation) et ça embrouille tout le monde. Vraiment contre-productif ! Par contre, ils doivent être capables d'expliquer ce que tel jeu peut apporter, et surtout de justifier qu'il est adapté

- à l'âge des participants

- au moment de la journée

- à l'attente des enfants (demande de leur part qui sera affinée, travaillée)

Pas d'accord.

Pour moi, jeu = plaisir.

Et c'est bien là le principal aspect qui compte lorsque je prépare une animation. Si l'animation que j'entreprends ne peut pas apporter de plaisir aux jeunes, je sais d'avance qu'elle est vouée à l'échec.

En revanche, on doit s'être mal compris, si bien que j'ai relu toutes mes interventions sur ce sujet... Jamais je n'ai parlé de demander à des animateurs (stagiaires ou expérimentés) de réfléchir aux objectifs pédagogiques. C'est même l'inverse. Je suis partisan de renoncer à ces objectifs pédagogiques. On prévoie quelque chose pour que l'enfant s'amuse, et c'est dans ces conditions qu'il pourra expérimenter et se construire ses propres schémas de connaissance (bien plus intéressant que d'absorber ceux des autres).

En bref, je suis adepte des méthodes Freinet et Montessori dans le cadre non scolaire (dans le cadre scolaire, je n'ai pas encore d'avis fixe, ce qui ne m'empêche pas de réfléchir à la question).

Les enfants sont déjà assommés de savoirs parfois inutiles, alors que l'essentiel reste le processus de réflexion, de recherches, qui émanent de leur têtes blondes.

Pas d'objectifs péda, donc, mais une réflexion sur "pourquoi je fais telle activité ?". Car elle va me permettre de créer une certaine communion, de créer une vie de groupe (ne serait-ce pas ça l'objectif principal d'un animateur ?), peuvent être des réponses. Non exhaustives évidemment.

l'esprit d'équipe au ski ??? A quel moment ???

A part un relais en biathlon, je vois pas...

Arf, là par contre, ça me chiffonne beaucoup que l'on puisse nier ça. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'échange de matériel (ballon, palet ou autre) que l'on ne peut pas créer d'esprit d'équipe.

L'entraide et l'esprit d'équipe sont à mon sens plus forts lorsque l'on est dans un milieu naturel (donc un groupe d'humains face aux dangers de la nature) que dans un sport co'.

Enfin, je sais pas, ça me paraît tellement évident que difficile à argumenter finalement (mais c'est là que c'est intéressant, un truc évident, par définition, c'est que je n'y avais pas réfléchi outre mesure).

Mais dès lors qu'il y a pratique physique qui nécessite une certaine technique, j'ai pu voir des schémas de RERS (réseaux d'échanges réciproques de savoirs) qui se mettaient en place entre les enfants, avec les plus doués qui expliquent aux autres comment faire, d'autant plus que ce genre d'activités nécessite une discipline (outre technique) en terme de respect de la place d'autrui sur la piste. Le danger est permanent, l'entraide existe donc.

Pas du tout d'accord. Du bosses avec des enfants de quel âge, Cesco ?

Une activité physique comme le ski (surtout comme on a la tristesse de le voir sur la plupart des ACM) fatigue car :

- il demande une grosse concentration pour les débutants (comme tu le dis), mais une fois que la fatigue est là, la concentration n'y est plus, et pas seulement en fin de journée. L'accidentologie sur les pistes (là où je bosse comme pisteur en tout cas) montre que la fin de matinée vaut des points à ce niveau-là !

- il engendre une très grosse dépense physique (encore plus pour le ski de fond) principalement musculaire et glucidique. Beaucoup d'enfants (pas tous) ont plus besoin d'un temps de récupération après une journée de ski, contrairement à ce que tu dis. Bien que certains enfants (garçons notamment) aient encore de l'énergie pour entamer une ultime bataille de boules de neige après la journée de ski, elle ne durera pas très longtemps ou finira vite en conflit, pleurs ou bleus (et oui, la fatigue est bien là quand même, c'est la que la présence de l'animateur est importante).

Je bosse avec tous types de publics (des 4 ans aux personnes âgées, de tous milieux sociaux), mais je comprends mal cette question.

Mais il ne me semble jamais avoir dit qu'il fallait que ce soit la foire d'empoigne le soir. On laisse les enfants se défouler : j'entends par là qu'on les laisse couper. Ils ont eu les adultes sur le dos toute la journée, ont eu besoin de rester concentrés, là on doit leur proposer quelque chose ne nécessitant pas de grande concentration : on les laisse se défouler. Je ne vois pas en quoi c'est incompatible...

Et il ne me semble jamais avoir parlé de bataille de boules de neige comme veillée...

d'accord au début, puis "on se contente juste d'un aspect : le plaisir qu'elle peut apporter aux enfants qui n'ont besoin que de ça le soir". Je rappelle que l'on se doit d'assurer la sécurité physique et morale des enfants qui nous sont confiés... DONC, si on veut proposer une activité "préparée intelligemment", on ne se contentera certainement pas que de l'aspect "PLAISIR", mais on pensera, entre autres, aux aspects :

- fatigue des enfants

- besoin de récupération physique

- heure de l'activité et âge des enfants (par exemple, s'il y a fatigue après une journée de ski, une veillée où l'on court ou chahute avec des 8-12 ans me paraît franchement inadaptée. Ce propos est à modérer en fonction du contexte, des enfants, du type de lever proposé, etc...)

Je maintiens. L'aspect primordial est le plaisir des enfants, c'est la finalité après une journée où on est très exigeant en terme de concentration avec eux.

La finalité c'est le plaisir, quand à la fatigue des enfants, et le reste, c'est de l'adaptation aux besoins du public, le devoir d'un animateur.

En aucun cas, ce ne sont des objectifs. Simplement des moyens pour aboutir à la finalité : le plaisir. Ca ne me semble même pas nécessaire de discuter de cela, on enfonce des portes ouvertes, tout le monde (quoi que...) sait bien qu'il faut prendre en compte les besoins du public.

je trouve que tu fais une généralisation monstre, et encore une fois, je ne suis absolument pas d'accord avec toi (décidément bigemo_harabe_net-130.gif).

D'une part concernant Panda : je trouve ça rare qu'un(e) stagiaire s'intéresse autant à l'animation en ayant une démarche comme participer sur ce forum. J'ai d'ailleurs exprimé ma surprise sur un autre fil. Donc c'est hyper-positif, et je pense que la remarque de Panda est justifiée si on l'entend dans le sens "c'est ma première colo, laissez-moi d'abord maîtriser les bases avant de partir dans des débats parfois fumeux...". C'est d'ailleurs une remarque pleine de bon sens et qui laisse supposer que Panda a une bonne capacité d'analyse (en plus d'une motivation importante). Arrêtons de demander la Lune. Et pourtant je suis le premier à encourager la réflexion et l'analyse sur le terrain, en stage, mais ne brûlons pas les étapes !

Non, ce n'est pas une généralisation, évidemment. Je force le trait, mais la vérité est là : animateur BAFA est un job d'été servant principalement à gagner de l'argent en n'en foutant pas lourd, pour un nombre certain de ces animateurs (tu m'arrêtes si tu n'es pas d'accord, je n'ai pas dit que TOUS, ni que la majorité, mais qu'un nombre suffisamment important pour être pris en compte l'était).

Et le problème c'est que ces personnes ont tendance à contribuer au nivellement par le bas de la qualité des animations. En réutilisant encore et toujours les mêmes animations sans même les penser par rapport au public.

Pour Panda, j'ai peut-être été ambitieux, mais je préfère être ambitieux que prendre le risque de voir de jeunes animateurs côtoyer certains de ces animateurs "parasites" qui ne servent finalement à rien d'autre qu'à recycler les mêmes animations qu'il y a trente ans, et à imprimer ce mode de fonctionnement aux stagiaires, peu importe qu'ils soient motivés ou non.

C'est là l'objet de mon propos : converser avec une stagiaire en lui disant que le monde de l'animation n'est pas rose, et qu'il y a finalement peu de remise en question (franchement, as-tu déjà vu un ACM sans Loup-Garou ou sans Poule, Renard, Vipère ? Et après, on va coller des outils éducatifs à ces jeux pour "faire bien", alors que le choix des jeux est déterminé avant ces objectifs. Aucun intérêt. Mettre en place des objectifs n'a qu'un intérêt, c'est lorsque l'on invente un jeu, et que ces objectifs peuvent t'aider dans son invention. Bref, je m'égare).

Je précise aussi que s'agissant de Panda, c'est justement parce qu'elle participe au forum que j'ai jugé pertinent de l'informer sur ces maux potentiels. Et si un nouveau membre intéressé revient, j'aurais quasiment le même discours. Car je considère qu'il est primordial de prendre le problème à la source et de travailler avec les nouveaux animateurs en terme de réflexion sur le : pourquoi j'anime ? Quel intérêt ? Pour qui ? Est-ce que ce que je mets en place se soucie à un seul moment des besoins du public ?.

sauf que se remettre en question quand on a jamais été sur le terrain, heu....................

Mouais. Pas impossible que là, j'ai été ambitieux. Mais ce n'est qu'une tournure de vocabulaire. Ce que je veux dire c'est ce que j'ai dit au-dessus.

Avant même de pratiquer, d'être sur le terrain, il y a des questions à se poser : pourquoi j'anime ? Pour gagner des sous facilement ? Parce que j'aime les enfants ?

Autant de critères très discutables. Mais au moins, il faut se poser la question. Et les suivantes. Qu'attendent les enfants ? Que puis-je leur apporter ?

Pour parler concret, j'ai envie de dire : j'espère que tu sauras aussi te remettre en question pour qu'un jour, tu puisses comprendre les gens qui refusent de progresser afin des les aider à se remettre en question et leur montrer l'aspect positif (voire indispensable) de ne pas rester assis sur ses acquis...

Mais je suis certain que le fond de ta pensée n'en est pas si éloigné.

Ca ne me semble pas incompatible. Je ne comprends pas ces personnes, mais dans une posture professionnelle, je dois faire preuve d'empathie (quand je travaille avec des personnes adultes totalement isolées par exemple).

Mais avec des enfants, dans un contexte ACM, difficile pour moi de ne pas bousculer les personnes qui proposent sans cesse les mêmes activités sans même y réfléchir.

J'emploie le terme "proposer" des activités, quand je devrais dire "imposent". Car si la moitié des enfants ne veulent pas faire l'activité, on la fait passer en force, de manière dictatoriale.

Alors qu'il serait si simple de s'asseoir avec les enfants pour leur demander ce que eux, réellement, ils ont envie de faire. Avant l'activité, pour la penser (diagnostic préliminaire du public, donc), mais aussi sur le terrain, au moment précis, si ce que l'on a proposé ne plaît pas.

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Hey Ludow !

Merci pour ces conseils, j'en tiendrais compte, et comme je les connaissais déjà avant, et bien ça me permet de me rappeler mes défauts :bigemo_harabe_net-134:

Pour ce qui est de s'investir trop, oui, je suis d'accord avec toi, j'ai aussi peur d'être déçue... Mais comme je pense avant tout au bonheur des enfants, je vais me concentrer la dessus, et si j'y arrive, alors il n'y a pas de raison que je sois déçue. Tu me suis dans mon raisonnement ? ^_^

Pour ce qui est du ton pris dans mon message précédant le tien, je peux te rassurer tout de suite, autant je suis vachement à l'aise à l'écrit :rtfm: , mais à l'oral, c'est un peu moins le cas. Quand je suis vexée, je rumine, mais je ne démarre pas à fond ! :bigemo_harabe_net-58:

Et pour la *, vu le nombre de "e" que j'ai pu rajouter à la fin de décue, je suis donc bel et bien une fille :spruce_up:

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Salut,

quand tu dis "j'ai peut-être été un peu ambitieux", dois-je comprendre "je me suis peut-être trompé" ou pas du tout ?

Pas d'accord.

Pour moi, jeu = plaisir.

Et c'est bien là le principal aspect qui compte lorsque je prépare une animation. Si l'animation que j'entreprends ne peut pas apporter de plaisir aux jeunes, je sais d'avance qu'elle est vouée à l'échec.

En revanche, on doit s'être mal compris, si bien que j'ai relu toutes mes interventions sur ce sujet... Jamais je n'ai parlé de demander à des animateurs (stagiaires ou expérimentés) de réfléchir aux objectifs pédagogiques. C'est même l'inverse. Je suis partisan de renoncer à ces objectifs pédagogiques. On prévoie quelque chose pour que l'enfant s'amuse, et c'est dans ces conditions qu'il pourra expérimenter et se construire ses propres schémas de connaissance (bien plus intéressant que d'absorber ceux des autres).

alors on est pas d'accord non plus. Autant je te rejoins totalement quand tu dis qu'on voit trop souvent des "objectifs péda" qui ne servent qu'à faire joli, autant il me semble important qu'ils existent et soient formulés (toujours le "pourquoi on fait ça"). Mais tu le fais aussi en fin de compte puisque tu dis :

Pas d'objectifs péda, donc, mais une réflexion sur "pourquoi je fais telle activité ?".

En bref, je suis adepte des méthodes Freinet et Montessori dans le cadre non scolaire (dans le cadre scolaire, je n'ai pas encore d'avis fixe, ce qui ne m'empêche pas de réfléchir à la question).

Les enfants sont déjà assommés de savoirs parfois inutiles, alors que l'essentiel reste le processus de réflexion, de recherches, qui émanent de leur têtes blondes. Car elle va me permettre de créer une certaine communion, de créer une vie de groupe (ne serait-ce pas ça l'objectif principal d'un animateur ?), peuvent être des réponses. Non exhaustives évidemment.

on rejoint là certaines motivations premières de l'éducation populaire. On s'éloigne vraiment du sujet initial, mais bon...

En attendant, je ne raisonne pas en terme de "JEU=PLAISIR" (même si la notion de plaisir n'en est pas absente), car je pense que ça nous fait passer à côté de l'essentiel.

Arf, là par contre, ça me chiffonne beaucoup que l'on puisse nier ça. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'échange de matériel (ballon, palet ou autre) que l'on ne peut pas créer d'esprit d'équipe.

L'entraide et l'esprit d'équipe sont à mon sens plus forts lorsque l'on est dans un milieu naturel (donc un groupe d'humains face aux dangers de la nature) que dans un sport co'.

Enfin, je sais pas, ça me paraît tellement évident que difficile à argumenter finalement (mais c'est là que c'est intéressant, un truc évident, par définition, c'est que je n'y avais pas réfléchi outre mesure).

Mais dès lors qu'il y a pratique physique qui nécessite une certaine technique, j'ai pu voir des schémas de RERS (réseaux d'échanges réciproques de savoirs) qui se mettaient en place entre les enfants, avec les plus doués qui expliquent aux autres comment faire, d'autant plus que ce genre d'activités nécessite une discipline (outre technique) en terme de respect de la place d'autrui sur la piste. Le danger est permanent, l'entraide existe donc.

j'aimerais bien justement que tu argumentes, car là je ne comprends pas ;-)

Si tu pouvais nous filer aussi ces schémas de RERS, ça m'intéresse bien.

Tu as en partie raison lorsque tu analyses la relation GROUPE / MILIEU NATUREL. Mais je ne suis pas d'accord avec tes conclusions : si on peut constater une certaine cohésion d'un groupe en milieu naturel parfois angoissant ou bien où le risque n'est pas négligeable (montagne, mer, etc...), ce n'est pas comparable à la nature de la cohésion d'une équipe de sport co. En effet, dans le premier cas, le but est de pratiquer un milieu naturel et de faire en sorte que "tout le monde y arrives", sous-entendu "que tout le monde s'en sorte". C'est une stratégie naturelle qui est probablement inscrite dans nos gênes, puisqu'elle est liée à la "survie de l'espèce".

En revanche, pour la cohésion d'une équipe en sport co., la nature de cette cohésion est, selon moi, plus ou moins modifiée, dénaturée. Le but n'est plus de "survivre" mais d'atteindre un objectif différent dont les stratégies pour l'atteindre sont plus complexes et répondent à des règles précises et imposées. Le but est de "terrasser" l'adversaire par une stratégie de groupe efficace (la notion de PLAISIR qui te plaît tant, n'en est pas éloignée non plus !).

Je maintiens. L'aspect primordial est le plaisir des enfants, c'est la finalité après une journée où on est très exigeant en terme de concentration avec eux.

La finalité c'est le plaisir, quand à la fatigue des enfants, et le reste, c'est de l'adaptation aux besoins du public, le devoir d'un animateur.

En aucun cas, ce ne sont des objectifs. Simplement des moyens pour aboutir à la finalité : le plaisir. Ca ne me semble même pas nécessaire de discuter de cela, on enfonce des portes ouvertes, tout le monde (quoi que...) sait bien qu'il faut prendre en compte les besoins du public.

Dommage, car moi c'est ça que j'ai envie de comprendre (car finalité = plaisir n'est pas une porte ouverte pour moi!).

Non, ce n'est pas une généralisation, évidemment. Je force le trait, mais la vérité est là : animateur BAFA est un job d'été servant principalement à gagner de l'argent en n'en foutant pas lourd, pour un nombre certain de ces animateurs (tu m'arrêtes si tu n'es pas d'accord, je n'ai pas dit que TOUS, ni que la majorité, mais qu'un nombre suffisamment important pour être pris en compte l'était).

Et le problème c'est que ces personnes ont tendance à contribuer au nivellement par le bas de la qualité des animations. En réutilisant encore et toujours les mêmes animations sans même les penser par rapport au public.

oui, ok, je ne suis pas spécialement en désaccord avec ça, mais je ne vois vraiment pas la cohérence avec ta réponse, que j'estime démotivante, à Panda.

C'est là l'objet de mon propos : converser avec une stagiaire en lui disant que le monde de l'animation n'est pas rose, et qu'il y a finalement peu de remise en question (franchement, as-tu déjà vu un ACM sans Loup-Garou ou sans Poule, Renard, Vipère ? Et après, on va coller des outils éducatifs à ces jeux pour "faire bien", alors que le choix des jeux est déterminé avant ces objectifs. Aucun intérêt. Mettre en place des objectifs n'a qu'un intérêt, c'est lorsque l'on invente un jeu, et que ces objectifs peuvent t'aider dans son invention. Bref, je m'égare).

heu, là je ne suis plus trop... Peut-être parce que c'est bientôt l'heure du repas ?

Je précise aussi que s'agissant de Panda, c'est justement parce qu'elle participe au forum que j'ai jugé pertinent de l'informer sur ces maux potentiels.

par rapport à tes réponses, je trouve ça positif de vouloir "préparer" les futurs anims en les prévenant de ce qu'ils vont trouver, mais laissons-leur aussi faire leurs expériences. L'idée d'un cahier d'activité qui ne te convainc pas (et c'est justifié), je pense qu'il ne faut la remettre en cause totalement, mais plutôt inviter Panda à l'utiliser de manière appropriée (que cela s'inscrive dans un fonctionnement qui permette le choix du groupe d'enfants par exemple, mais ça, c'est aussi un sujet à lui tout seul qu'il serait intéressant de débattre). Or, on en arrive à des réflexions du type :

A priori, être stagiaire n'a jamais empêché de réfléchir en amont...

De ton côté, Panda, je t'invite à relire les posts de Cesco sous l'angle "voici ce qu'on peut voir comme dérive avec ce type de pratique, qu'en penses-tu ?". Car ses propos sont sensés et peuvent te faire partir "du bon pied".

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Salut,

quand tu dis "j'ai peut-être été un peu ambitieux", dois-je comprendre "je me suis peut-être trompé" ou pas du tout ?

Ah mais carrément que c'est du "je me suis peut-être trompé". Même (surtout?) quand personne ne s'oppose à ce que je dis, je me demande si je ne me suis pas trompé. C'est d'ailleurs le moyen idéal de se remettre en question de manière permanente (et je ne dis pas ça pour user une formule traditionnelle, je prends la chose dans son sens premier : se poser des questions en permanence sur des schémas qu'on avait jugés corrects).

Donc oui, je me suis peut-être trompé, d'autant que tes arguments sont convaincants, mes propos présentent le risque de chiffonner une stagiaire motivée.

Mais ils peuvent aussi présenter l'avantage de l'inciter à remettre en question ce qu'elle pourra voir par la suite. J'ai estimé que Panda nous montrait suffisamment de motivation pour que de tels propos ne remettent pas en cause sa motivation.

Mais je me suis peut-être trompé, je l'accorde.

alors on est pas d'accord non plus. Autant je te rejoins totalement quand tu dis qu'on voit trop souvent des "objectifs péda" qui ne servent qu'à faire joli, autant il me semble important qu'ils existent et soient formulés (toujours le "pourquoi on fait ça"). Mais tu le fais aussi en fin de compte puisque tu dis :

Je trouve également ces objectifs péda importants comme je le disais, lorsque l'on invente une nouvelle animation. Ils sont alors les fondations de l'animation, les choses qui permettent de diriger les grandes idées de celle-ci.

Mais je trouve juste ridicule de parler d'objectifs pédas lorsque l'on met en place un poule-renard-vipère, soit l'un des jeux les plus bateaux du milieu de l'animation, et que dans 99% des cas, le jeu a été choisi "par défaut", et non pas en s'adaptant au public.

Lorsque le jeu a été choisi avant les objectifs pédas, mentionner ces derniers ne sert à rien. Ca sert de prétexte au "pourquoi on fait le jeu", ça sert à se donner bonne conscience car on a fait le travail à l'envers.

on rejoint là certaines motivations premières de l'éducation populaire. On s'éloigne vraiment du sujet initial, mais bon...

En attendant, je ne raisonne pas en terme de "JEU=PLAISIR" (même si la notion de plaisir n'en est pas absente), car je pense que ça nous fait passer à côté de l'essentiel.

Plus précisément, je raisonne de la manière suivante. La seule caractéristique commune aux jeux que je mets en place est qu'ils doivent apporter du plaisir aux jeunes.

Ils sont suffisamment assis sur une chaise à l'école, ou maintenus dans des lieux où ils ne peuvent pas jouer, où on leur demande d'apprendre par coeur sans réfléchir au schéma de réflexion, que c'est quelque chose sur quoi je suis intransigeant.

En revanche, il y a par la suite tout un tas de données que je prends en compte. Ca peut être la volonté de créer une dynamique de groupe si celui-ci vit mal, d'apporter des connaissances dans un domaine car ils en ont fait la demande... Et je trouve un moyen d'associer cet objectif avec la prise de plaisir. Car sans plaisir, les enfants n'adhèrent pas (ou pas longtemps) à l'animation et l'objectif fixé est plus difficilement atteint.

Et puis tout simplement, je ne fais pas d'animation pour voir les jeunes s'ennuyer...

Si tu pouvais nous filer aussi ces schémas de RERS, ça m'intéresse bien.

Ca n'a rien de révolutionnaire, il s'agit juste d'une grille en deux parties, la première "les compétences que je peux partager", la seconde "les compétences dans lesquelles je veux être aidé".

Souvent, c'est une affiche mise en place dans la structure, et si Pierre a écrit "Jonglage" dans les compétences qu'il souhaite acquérir, et que Marie voit ça, qu'elle jongle parfaitement, un échange de savoirs peut être mis en place (sachant qu'à priori, Pierre apprendra quelque chose en retour à Marie ou, qu'à défaut, le simple fait d'avoir permis à Marie de partager ses compétences aura permis à cette dernière de retirer quelque chose : comment être claire pour faire partager ce que je sais).

Sans compter les diverses possibilités que cela offre à l'animateur qui peut saisir le truc au bond, et se dire, "Marie va apprendre à Pierre comment jongler, moi je vais même apprendre aux deux, pendant un temps informel, comment créer des balles de jonglage à partir de rien".

Et autre possibilité inouïe, c'est un formidable outil pour diagnostiquer les envies des jeunes (y a 8 jeunes qui veulent apprendre un truc en rapport à l'origami, j'y connais rien, mais je me forme de mon côté aux bases, et je lance un petit projet autour de l'origami, avec un fil rouge pendant un ou deux jours, une trame, et plusieurs petits ateliers).

Tu as en partie raison lorsque tu analyses la relation GROUPE / MILIEU NATUREL. Mais je ne suis pas d'accord avec tes conclusions : si on peut constater une certaine cohésion d'un groupe en milieu naturel parfois angoissant ou bien où le risque n'est pas négligeable (montagne, mer, etc...), ce n'est pas comparable à la nature de la cohésion d'une équipe de sport co. En effet, dans le premier cas, le but est de pratiquer un milieu naturel et de faire en sorte que "tout le monde y arrives", sous-entendu "que tout le monde s'en sorte". C'est une stratégie naturelle qui est probablement inscrite dans nos gênes, puisqu'elle est liée à la "survie de l'espèce".

En revanche, pour la cohésion d'une équipe en sport co., la nature de cette cohésion est, selon moi, plus ou moins modifiée, dénaturée. Le but n'est plus de "survivre" mais d'atteindre un objectif différent dont les stratégies pour l'atteindre sont plus complexes et répondent à des règles précises et imposées. Le but est de "terrasser" l'adversaire par une stratégie de groupe efficace (la notion de PLAISIR qui te plaît tant, n'en est pas éloignée non plus !).

Je ne suis pas contre les activités sports co non plus dans l'animation (bien que je considère qu'il est impératif d'être capable d'amener des pratiques physiques ne répondant pas à cette logique d'opposition, également).

Elles sont également un formidable outil pour créer une dynamique de groupe. Tout comme les activités comme le ski, le vélo ou la natation qui, même si le partage immédiat semble moins évident a l'avantage de créer un lien entre les jeunes, qui né notamment du danger (l'eau, la neige, la circulation).

Difficile à argumenter, il faudrait que je m'appuie sur des données, sur des stats.

Mais je peux te dire que les activités physiques qui ont permis de créer la meilleure dynamique de groupe, de mon expérience, sont les plus "extrêmes" en terme de danger et de contact avec la nature, surtout chez les ados (qui sont dans une période où, pour se construire en temps qu'adultes, ont besoin de ces prises de risque, de ces rites de passages). Je peux te citer le ski sur des pistes délicates, mais surtout le rafting, activité qui A CHAQUE FOIS dans mon expérience, a permis de créer une dynamique de groupe incroyable, avec des réactions de solidarité assez rares à cet âge lorsqu'untel a peur de sauter de 12 mètres dans l'eau, qu'une telle est effrayée car il faut plonger dans la petite crevasse et faire 5 secondes d'apnée avant de ressortir...

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Je réapparais 5 minutes dans votre débat qui a l'air très intéressant, même si j'ai pas tout compris.

Pour dire, tout d'abord que, rassurez-vous hein, je ne suis pas démotivée pour un sou. J'ai juste trouver le premier discours de Cesco un peu brutal. Disons qu'il y aurait peut-être eu une manière de dire exactement ce que tu as dis, mais de manière moins catégorique.

Après, moi, j'ai aussi une question à vous poser : Comme tu l'as bien dis, Cesco, qui a vu une colo se dérouler sans Poule renard vipère, ou sans loup garou ?

Même si dans les deux cas, cela n'importe aucun interet pédagogique ( je suis anti poule renard vipère, je trouve ce jeu sans interet du tout ), et bien les enfants l'aiment ce jeu. Tout comme le loup garou ! Il le redemande toujours.

Alors, dans l'histoire, l'élément premier reste ( pour moi en tout cas ) le plaisir des enfants. Si ils se plaisent à jouer à ce jeu, et bien qu'ils y jouent ! Même si nous, adultes, n'y voyons aucun intêret...

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