Patatechaude

Exclusion Définitive D'un Enfant Dans Un Acceuil De Loisirs

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Je voudrais partagé mon expérience avec vous, et savoir si ce genre de chose vous ai déjà arrivé car ça me perturbe beaucoup.

J'ai travaillé 2 semaines durant les vacances d'avril dans un centre acceuillant des enfants venant d'une structure pour enfants placé.

J'etais dans les groupe des 8/10 ans, il y avait 20 enfants, dont 3 venant de cette fameuse structure d'acceuil.

Tout au long de la première semaine, nous avons rencontré d'énorme difficulté avec 2 de ses enfants en particulier. Ils etaient extremememt violents, aggresifs et insolents.

A plusieurs reprises, ils ont cassé du matériels, et tapé des autres enfants.

Ces 2 enfants n'etait pas ami et ne faisait pas leurs coup ensemble.

J'ai essayé plusieurs méthode. J'ai d'abord tenté la communication avec eux, tachant de comprendre ce qui les poussé a avoir un tel comportement, les choses qui pouvaient eventuellement les contrariés de le fonctionnement du centre, les relations qu'ils entretené avec les autres enfants ... mais ce n'etais pas très concluant.

Ils n'avaient pas envie de se confié a moi et le dialogue tourné très vite à un monologue de ma part.

J'ai taché d'être plus strict, j'ai osé la voix, j'ai crié, j'ai essayé d'établir une relation basique de domination je l'avoue pour que l'enfant respecte mes paroles et obeissent . Evidemment, ça n'as pas marché.

Pourtant je n'ai pas rejetté l'enfant, je ne l'ai jamais traité différemment des autres, j'ai toujours essayé d'etre ouverte avec lui.

Lorsque je sentais qu'il etait à cran, je lui permettais de se mettre un peu seul pour se posé, et evacué tout seul ses rancoeurs.

Je me sentais pas soutenue par les 2 animateurs qui été avec moi. Dés le 3ieme jour du centre, nous avons demandé l'excusion d'un enfant. Nous craignions pour la sécurité des autres. L'enfant etait réellement dangereux. Il ne se rendait pas compte de sa violence et je ne parvenais pas à lui en faire prendre conscience. Les 2 autres anim' voulait juste le voir partir pour être tranquille et mené des vacances plus paisibles ...

J'ai parlé à ma direction. Je leurs ai expliqué la situation, je leurs ai dit que j'aimerai plus de soutien de la part de mes collegues ( apres en avoir deja parlé au préalable avec eux ) C'est resté sans aucune conséquence.

Parfois, j'ai emmené l'enfant au bureau pour que " les autorités supérieurs " lui passe un savon qui j'esperais aurait des conséquences. En vain.

Je me suis retrouvé à devoirs essayé de géré seul les enfants difficiles, mes collègues préférant s'occupé du reste des enfants, et n'essayant meme plus d'établir de dialogues avec les autres.

J'ai demandé au cours de la deuxieme semaine à ce que l'enfant le plus perturbateur soit exclus temporairement apres qu'il est retourné le bras d'une autre enfants qui avait déjà le bras en bandoliere. A noté également qu'une fois que je suis allée vers lui pour l'emmené dans le bureau de la direction, l'enfant m'as donné des coups de pieds et m'as frappé sur la poitrine.

Cette fois la direction m'as écouté car le danger avait été réel.

Je trouve dommage d'avoir dut attendre qu'il arrive quelque chose de " grave " pour que la direction s'investisse avec nous. Et surtout dommage egalement d'avoir exclu l'enfant a 2 jours de la fin du centre. Mais existait-il une autre solution? Laquelle?

Ais -je mal agis ? Qu'est ce que j'aurai pu essayé de mettre en place pour evité les débordements de situation ? Comment peut-on géré un cas difficile ?

Je me pose énormement de question, et j'ai du mal encore aujorud'hui ( 1 mois après ) a oublié cette expérience.

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Invité animDir

C'est un problème qui ne m'est pas arrivé. Et c'est vrai que la gestion de ce type de chose est difficile.

Personnellement, j'aurai mis l'enfant violent en face de l'enfant agressé pour que le violent tente de comprendre comment l'enfant agressé a ressenti les choses. Mais il est vrai que je doute que cela exerce un délic.

D'autres choses peuvent être tentées (sans pour autant être des solutions) : les activités permettant la libération de la parole comme un forum en grand groupe ou petit groupe, des exercices de confiance par groupe de deux enfants en positionnant l'enfant violant dans le rôle d'un enfant qui doit faire confiance à autrui, des jeux de rôles (des animateurs qui imitent le comportement de l'enfant et en discutent ensuite ça peut peut-être ouvrir le dialogue)... mais bon ce n'est que des idées.

En avez-vous reparlé à la fin de la colo avec les autres animateurs qui étaient avec toi et avec la direction ? Quelques fois a chaud on a du mal, mais a froid les gens arrivent à dire ce qui a fait qu'ils n'ont pas réagit plus pour te soutenir.

D'autres personnes auraient pu te donner un coup de main, une aide ponctuelle en dehors de l'ACM : la DDCS et ses conseillers, les personnes de la structure des enfants placés. Si ce n'est pour trouver une solution, sentir que ton appel est entendu est déja un grand pas. Ou bien des discussions avec les autres animateurs de ton ACM ne s'occupant pas de la même tranche d'âge.

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Nous avions fais un forum de discussions avec tous le groupe d'enfant , mais le probleme c'est que les autres enfants , meme si il déplorait le temps perdu sur les jeux, aimé avec chaque jour leurs petites doses de spectacle ...

Je pense que les jeux de rôle et les mises en situations peuvent être un angle intéressant. Je n'ai jamais essayé cette méthode alors je ne sais pas ce qu'elle donne, mais je testerai à la prochaine occasion :)

Sinon, justement, la direction a fait un TRES léger débrifiging le dernier jour parce qu'encore une fois j'ai du insisté pour qu'on revienne dessus. Il n'en est rien sortit d'extraordinaire, mes collègues avouant qu'ils n'etaient pas particulièrement intéressé par les problèmes de ce type, qu'ils étaient saisonniers, que ça n'aurai pas de conséquence sur leurs avenirs, et que du moment que la paye tombe ...

J'ai parlé ensuite avec l'équipe direction responsable du mois d'aout en voulant retiré ma candidature. Suite à ça, on a du faire des compromis. Maintenant, c'est le meme educateur specialisé qui viendra déposé les enfants et les reprendres tous les jours ( avant c'etait des différents à chaque fois, ce qui coupait les dialogues avec eux )

Et de plus, le centre sera mit en relation direct avec la structure des enfants, organisant des réunions entre animateurs et éduc' spé' si necessaire.

Dans ces conditions j'ai donc accepté de resté pour le mois d'aout, en esperant que je n'en aurait pas de regret ..

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Invité Noël

Si ces enfants ont été "placés" en institution, c'est qu'ils présentaient des comportement rendant impossible leur maintien en milieu normal. Sauf à être un placement uniquement motivé par des conditions extrinsèques aux enfants, des conditions tenant à une insuffisance de leur milieu familial, et que l'on pourrait imaginer que de telles circonstance ayant amené à confier un enfant en institution n'aient pas de conséquences sur ses propres comportements.

On peut espérer que lorsque ces enfants ont été placés, c'était avec un projet visant leur sortie.

En tout état de cause,et même si dans l'urgence le placement n'a pas été fait avec un projet de sortie, maintenant que ces enfants y sont en institution, il doit bien y avoir un projet de sortie.

Et pour que ce projet soit, on doit bien avoir un projet éducatif décrivant comment on pense les (les enfants) mettre en situation "normale", dont, en particulier, en ACM.

Et bien, ce projet d'insertion doit bien faire l'étiologie de la situation (analyse des causes) et doit bien élaborer un programme en conséquence. Et dans ce programme, il doit y avoir vous, l'ACM. Il faut donc aller y voir ce qui est attendu de vous.

La participation de l'éducateur à vos propres réunions parait bien le moins... sauf à penser que ces enfants vont poser des problèmes dont le niveau et la nature ne seraient pas différent de celui des "autres"...

En conséquence, la chose est simple: des temps en ACM "normal" sont des temps durant lesquels l'enfant se confronte à une vie "normale" avec des enfants "normaux". La présence en ACM est alors l'apprentissage de la vie normale. Or pour un enfant retiré de la vie "normale", ce n'est pas évident.

... sauf si le seul projet de séjour en ACM était de laisser les équipes de l'institution prendre ses congés... car ça existe!

Noël

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Invité Noël

Je tiens à ajouter que si l'on peut imaginer qu'un éducateur ai choisi de mettre en enfant "en situation" pour que sa vie soit le plus proche possible de la vie normale, s'il l'a fait sans vous en avertir pour forcer encore la confrontation au "normal", il subit du fait de l'exclusion un grave revers professionnel. Et ce sont les enfants qui "trinquent".

Le revers professionnel, c'est le sien. Pas le votre car vous n'avez rien d'autre à faire que d'être "normaux".

Il n'est que grand temps qu'il se rapproche de vous et surtout qu'il assure un meilleur soutient des enfants dont il a la charge.

Noël

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Et il est également de la responsabilité du directeur de demander aux éducateurs de la structure dans laquelle cet enfant est placé (de quelle structure s'agit-il ?) quel est le but de sa présence ici, quelles attitudes éducatives doivent être mises en place etc...

On ne peut pas, lorsqu'un défaut de communication est repéré, mettre la totalité des torts uniquement sur une des parties.

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Mmh... bah en même temps, les responsables légaux de l'enfant donnent les infos qu'ils veulent au départ. On peut pas non plus aller les voir et les questionner : "mais qu'est-ce qui vous prend de les inscrire ici?" Les éducateurs sont, comme les animateurs d'ailleurs, tenus au secret professionnel. Je ne sais même pas s'ils ont le droit de donner les infos dont ils disposent...

Enfin la discussion fait bien ressortir les problèmes d'organisation et de coordination. Patatechaude comme tu le dis si simplement, tu étais toi aussi isolée ; l'isolement est le paramètre majeur favorisant l'expression de la violence. Tes collègues ont eu tort. Et Noel a un peu abordé le problème de coordination entre les différents adultes qui prennent les enfants en charge. Chacun fait à peu près ce qu'il a à faire dans son boulot, mais entre institutions, ça ne marche pas DU TOUT. Quand ils partent en vacances, les éducs les inscrivent parfois tous dans la même colo... bonjour l'angoisse pour l'équipe!

J'ai d'abord tenté la communication avec eux, tachant de comprendre ce qui les poussé a avoir un tel comportement (...) mais ce n'etais pas très concluant.
Est-ce que c'était en leur parlant, ou est-ce que tu as eu d'autres observations? C'est à dire que s'ils n'ont pas compris eux-mêmes pourquoi ils ont ce comportement (qu'ils jugent parfaitement normal et même nécessaire... à leur survie...) ils ne peuvent pas le dire. En revanche on repère parfois des causes qui entrainent systématiquement un comportement agressif ou violent. Est-ce qu'ils visent quelqu'un en particulier? Etc. En comprenant ça on peut parfois éviter ces causes (ce qui ne règle en aucun cas un comportement déréglé... autrement dit on évite les cahots plutôt que de les soigner, mais c'est toujours ça ; c'est important de passer des bons moments avec des enfants, aussi violents soient-ils)

J'ai taché d'être plus strict, j'ai osé la voix, j'ai crié, j'ai essayé d'établir une relation basique de domination je l'avoue pour que l'enfant respecte mes paroles et obeissent . Evidemment, ça n'as pas marché.
S'ils sont dangereux, comme tu dis, y'a pas à se sentir coupable d'essayer de les maîtriser (tous droits de l'enfant respectés biensûr). Ceci dit, si "en gueulant" ça ne fonctionne pas sur l'immédiat, il ne faut pas pour autant baisser les bras et laisser faire. Je pense qu'il faut être présent, déjà pour les autres (ceux qui subissent) et aussi pour eux, car ça ne leur fera jamais de mal d'avoir des adultes responsables qui les encadrent et qui représentent des limites morales stables. Même s'ils ne les respectent pas, ils apprécient (à leur façon) la régularité des règles.

L'enfant etait réellement dangereux. Il ne se rendait pas compte de sa violence et je ne parvenais pas à lui en faire prendre conscience.
Je ne les connais pas, on pourrait spéculer des heures... Disons que sur d'autres cas que j'ai vu, les enfants avaient bien conscience de leur violence, ils la préparaient et s'en délectaient ; en revanche ils n'avaient pas conscience de la souffrance qu'ils infligeaient. Il est aussi possible que dans leur vision du monde, leur violence était absolument nécessaire.

Personnellement, j'aurai mis l'enfant violent en face de l'enfant agressé pour que le violent tente de comprendre comment l'enfant agressé a ressenti les choses.
Paraît que c'est utile, justement dans le cas d'enfants qui sont violents parce qu'ils ne comprennent pas la souffrance qu'ils infligent. Défaut d'empathie... L'enfant agressé peut parler, dire lui-même ce qu'il a ressenti.

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Oui, je pense que nous manquions d'informations et de communications avec la structure d'acceuil. Ce sont des enfants qui ont été placé par un juge suite à des maltraitrances familiales.

Néanmois maintenant, le dialogue va être rendu possible puisqu'un seul et meme éduc' sera responsable des enfants qui iront à l'acceuil de loisirs. C'est déjà un progret ...

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Invité Noël

Il serait illusoire de penser que des circonstances aussi graves que celles qu'ont pu connaitre ces enfants soient sans effet sur leur comportement.

Cependant, c'est un projet tout à fait intéressant que de laisser ces enfants dans le circuit normal, limitant ainsi à la seule vie familiale la rupture nouvellement créée pour eux.

Mais votre conduite est délicate car vous aurez à les mettre en situation normale, avec toutefois une tolérance suffisante pour permettre que ça "pète" quelquefois sans compromettre pour autant leur vie courante. Il va falloir admettre que quelques "écarts" de conduite peuvent ne pas être indélébiles et, cependant, ne pas les tolérer car ils sont dans le normal. C'est simplement un seuil de tolérance à ajuster. Parlez-en à son éducateur car c'est lui qui devra réguler les choses.

Vous verrez que c'est intéressant.

Noël

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Bonjour à tous,

Je me suis retrouvé dans ce cas patatechaude. Je vais te dire les conditions puis ensuite mes conseils.

- Le directeur me suivait et il a décidé de renvoyer l'enfant jugé trop dangereux (un fou, il sautait à la gorge de l'autre, coup de pied, il visait les yeux).

- Les animateurs me soutenaient alors qu'on en avait tous 2-3 comme ça pour un groupe de 8, tous de foyers.

Donc de ce côté là c'était niquel, j'étais soutenu et je pense que c'est ça qui à fait la différence.

Tu n'étais pas soutenu, un gamin contre un seul anim qui n'est pas soutenu par ses collègues passe malheureusement pour un "in crédible" (mais par manque de conscience pro de tes chers collègues).

Mes solutions et avis

- Je pense que tu as bien agis en protégeant l'enfant et ses camarades. Etre viré 2 jours avant à du le rafraîchir, il a l'habitude ne t'en fais pas.

- J'intervenais physiquement pour éviter les bagarres.

- J'ai testé comme toi de parler mais en vain.

- Alors je l'ai responsabilisé, lui ai demandé du travail et en échange je lui faisait plaisir (tenir un stand de kermesse etc...), ça a fonctionné un moment mais malheureusement les autres enfants savaient le faire sortir de ses gonds.

J'espère que mon expérience t'auras aidé mais je pense que le responsabiliser, lui montrer comment tu travailles et se rendre compte que tout ça est pour lui et qu'il va en faire partie en créant un jeu etc... (il commence aussi à être apprécié), tester pour parler de son vécu pour le mettre en confiance, parler de toi sur tes coups durs sont des clés.

A bientôt

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Ce qu'il y a c'est que responsabiliser ce n'est pas une recette à appliquer à l'aveugle pour chaque enfant violent.

Dans l'animation c'est un plus, parce que les jeunes animateurs vont parfois spontanément vers l'affrontement, c'est le plus fort qui gagne. Comme ça énerve certains enfants, c'est bien pratique de suggérer aux jeunes animateurs de responsabiliser ces enfants ; ça force non pas l'enfant mais l'animateur à changer. L'anim aborde l'enfant dans un but positif, et il laisse tomber l'affrontement brutal.

Cependant "la violence" des enfants, c'est un terme générique, ça signifie mille choses à la fois. La responsabilisation c'est une réponse à utiliser dans une configuration psychologique précise. Avec des irrationnels, ça a toutes les chances de mal se finir... Et puis responsabilisation, c'est avant tout responsabilisation individuelle et sur son propre comportement. Ok celui qui est violent a le droit à l'erreur etc. sa première responsabilité sera de s'excuser, de faire l'effort de comprendre le mal qu'il a causé, éventuellement de réparer ou d'apporter son soutien, ou même seulement sa considération quant à la réparation. Sa responsabilité ne le valorisera pas face au groupe (il n'aura aucun avantage par rapport aux autres).

On peut aussi penser à l'occuper, dans ce cas on lui donne une fausse responsabilité, mais ça c'est moins important.

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