SALETTE

Pipi au lit

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Bonjour,

Depuis le début de l'année, j'ai dans mon groupe d'enfants un garçon qui vient juste d'arriver. Il vient de m'annoncer qu'il faisait encore pipi dans son lit. Pas de problèmes me direz vous! Dans un groupe de petit, je n'en doute pas, mais celui la, il a 12 ans et en plus ce n'est pas le plus sage. Comment aborder le problème avec lui et pour que cela ne finisse par un chambrage par ces condisciple?.

Merci

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A 12 ans il me semble que le problème doit être autre que le pipi au lit.

A faire remoter le plus rapidement a l'équipe péda et envisager de se faire aider par un spécialiste, qui connait l'enfant medecin psy...

En attendant trouver une organisation pour le levé qui permet de cacher aux autres le pipi. Si tu le fais bien et pas trop longtemps le jeune te seras reconnaissant de lui avoir permi une intégration plus facile. Attention a ne pas faire que ça et dès demain en parler en équipe, pour vraiement construire une démarche, les problèmes de comportement en découlent et vis et versa.

Fais toi aider vite

jean yves

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Invité lune d'automne

Je voudrais juste rajouter qu'il y a aussi des causes médicales possibles pour cet enfant qui fait pipi au lit à 12 ans... Donc ne "psychanalysons" pas trop vite et sans savoir ... :bye:

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D'accord avec toi lune d'automne...

Pour le pipi, plutot que d'attendre qu'il ai mouillé son lit et le cacher aux autres (pendant un temps seulement), s'il t'en a parlé c'est qu'il a confiance en toi, pourquoi pas le réveiller à une heure régulière dans la nuit pour qu'il aille aux toilettes, ça lui permettra certainement de tenir jusqu'au lendemain. C'est ce que je fais dans mes séjours et ça fonctionne bien. On dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu, mais pas de pipi sans vessie pleine...

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d'accord avec lune d'automne et nico

mais là pour les protections tu pousse le bouchon un peu loin !

maintenant on peu jouer mais c'est pas le lieu. je pense qu'il faut nous en dire un peu plus.

dans quel cadre....

qu'en pense t'on équipe, en a tu parlé a quelqu'un ....

jean yves

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Je n'en ai parler encore qu'a ma responsable de camp.

L'an passé, nous avions des cas semblables mais ils étaient dans un groupe de 4-9ans et c'était une animatrice. Le mien il a 12 ans et voilà quoi. J'en parle pour avoir des conseils et pour ne pas faire de gaffes avec lui. Les protections (langes) c'est ce que l'on fait avec les plus jeunes. C'est la 1ere fois que je suis confronté à un cas pareille.

Merci pour tous ceux qui me répondrons.

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S'il est venu t'en parler, c'est qu'il en a conscience. Que fait il chez lui? Peut être en met il des couches. Dans ce cas, ça lui paraitra normal. S'il n'en met pas, c'est délicat de lui en proposer. Peut être aborder le sujet en disant que certains jeunes, lorsqu'ils ont ce type de problème en mettent... Mais je crois que les solutions il doit en avoir. tu as un gros avantage dans le fait qu'il t'en ai parlé, c'est que ce n'est pas tabou pour lui, profites en.

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Invité Martine

Hallo,

La solution franchement je ne la connais pas mais je peux te dire qu'il faut y aller tout en douceur. Je sais de quoi je parle :j'ai personnellement fait "pipi"jusqu'à 11-12ans (alors que j'avais été propre la journée très tôt). Même si mes parents ne dramatisaient pas la situation, je vivais très mal cet état et je sais quelle souffrance cela occasionne. J'avais essayé un truc : ne pas trop boire à partir d'une certaine heure....moyen. Je sais aussi que le réveil à une certaine heure ça marche si on arrive à savoir à quelle heure cela vaut le coup. Pour ma fille (mais elle avait 4 ans) j'ai essayé un tableau avec des croix pour les jours sans et cela a super marché.

Je sais mes propos ne t'ont pas vraiment aidé mais je voulais juste insister sur le malaise de l'enfant et le fait de ne pas trop mettre les psy dans le coup trop vite : dans ma famille nous étions des p....rs puisque mon père et ma mère ont "fait" assez longtemps alors je ne sais pas si cela a un rapport mais bon.........

Cet état de fait peut être un petit secret partagé avec cet enfant mais j'ai vécu une situation où toute la tente s'occupait de celle qui faisait pipi ( c'était un camp mais la gamine avait 8-10ans) et c'était touchant de voir le matin une équipe de petites bonnes femmes "effacer" les traces pour la copine sans jamais utiliser ou cafter ce secret.

Bon courage donc et cordialement

Martine

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Invité tontonjojo

Bonjour,

Je viens de découvrir le site et ses forums et j'ai choisi de répondre à ce message parce que ça me fait toujours bondir de voir que des animateurs jouent les "apprentis sorciers" en voulant tout psychanalyser.

J'ai été le père de deux petites filles incontinentes. L'aînée s'est arrêtée vers 12 ans et la seconde est devenue propre la journée vers 13 ans et a totalement cessé de mouiller son lit vers 16 ans.

De plus 25 ans au contact des enfants m'ont permi de rencontrer pas mal d'enfant avec le même problème.

Dois-je vous rappeler que ce n'est pas à vous de résoudre leur problème ? Que, sauf cas exceptionnels, ces enfants sont forcément soit suivis médicalement, soit suivis psychologiquement, voire les deux ? Ce n'est pas parce que peu d'enfants font pipi au lit en colo que ça veut dire qu'il n'y en a pas beaucoup. Il faudrait plutôt vous renseigner sur la réalité des faits : à 12 ans il y a encore 8 % des enfants qui sont encore énurétiques. S'ils ne sont pas aussi nombreux que ça en colos, c'est que les parents croient les protéger en les gardant chez eux. Ils ne font que les rendre encore plus renfermés sur eux-mêmes. Malgré tout, on ne peut que les comprendre quand on voit la réaction de certains animateurs face à l'énurésie.

Je me souviens encore de cette animatrice qui était la première à humilier ma fille parce qu'elle s'était mouillée.

Le rôle d'un animateur est de faire tout son possible pour que chaque enfant puisse profiter au maximum de son séjour.

En parler avec l'équipe c'est bien, mais il ne faut pas non plus tomber dans la paranoïa.

On se croirait 30 ans en arrière où les enfants qui portaient des lunettes étaient la risée de ceux qui n'en portaient pas. Il n'y a pas que les bébés ou les vieillards qui ne maîtrisent pas leurs sphincters. Il y a des enfants, des ados, des adultes qui sont énurétiques voire incontinents. De multiples raisons peuvent être la cause... Une simple chute dans des escaliers par exemple. La plupart de ces personnes ont recours aux protections.

Et oui !

Ma fille n'est jamais partie en colo sans son paquet de couches. Et si vous lui aviez posé la question : "qu'est-ce que tu préfère ? " elle vous aurait répondu sans hésiter : "porter une couche." pourquoi ? Parce que, vis à vis des autres enfants qui dorment dans la même chambre, une couche mouillée qu'on jette dans une poubelle en se levant le matin est franchement plus discrète que tout un lit et un pyjama mouillés. L'enfant qui descent habillé, parce qu'il a dû prendre une douche avant, pour prendre son petit déjeuner alors que tous les autres déjeunent en pyjama subit encore plus sa différence.

Avec mon équipe, nous avons un jour rencontré un cas, exceptionnel il est vrai, où sur 30 enfants, 12 faisaient pipi au lit, soit toutes les nuits, soit occasionnellement. Parmis eux, une petite fille se mouillait jour et nuit à cause d'une malformation congénitale. Elle devait attendre l'âge de 10 ans pour savoir si une opération était possible. Elle savait qu'elle était peut-être condamnée à vivre incontinente jusqu'à la fin de sa vie. La taille de la colo nous interdisait d'embaucher une lingère. Nous avons donc décider d'avoir recours aux couches. Le soir venu, nous avons exposé à chaque enfant concerné la situation. 11 enfants sur 12 (ils avaient entre 5 et 13 ans) ont préféré mettre une couche. Et ce n'est pas la fillette de 13 ans qui a refusé la couche. C'est son petit frère de 8 ans ! Le lendemain, il était le seul qui est descendu déjeuner après avoir pris une douche. Les autres se sont douchés aussi, mais seulement après le petit-déjeuner. Ils étaient unanimes : c'était bien peux ainsi. Des parents m'ont remercié d'avoir rendu le séjour de leur enfant plus agréable. Les adultes ont répondu à toutes les questions que les enfants leur posaient. Quand ils ne savaient pas qui leur répondre, ils me passaient le relais.

Je suis aussi partisan de donner une explication claire aux enfants qui partagent la chambre de l'enfant énurétique, surtout si vous ne souhaitez pas lui mettre (ou faire mettre) de protection. J'ai toujours agit ainsi. J'ai vu chaque fois que les moqueries cessaient. Mieux, les enfants qui "partageaient le 'secret'" aidaient l'enfant. J'ai vu des enfants prendre la main de la petite fille incontinente dont je vous parlait plus haut pour l'amener vers moi, afin qu'on ouvre sa chambre et qu'elle puisse se changer. La plupart du temps, ils demandaient à l'accompagner. J'ai vu une ado prendre d'elle même en charge le change des couches de ma fille et expliquer à un petit moqueur qu'il n'était pas à l'abris d'un accident qui pourrait le rendre à son tour incontinent. Un jour, une petite fille qui partageait la chambre de ma fille, nous a demandé de porter une couche elle aussi "pour que Sissi ne soit pas toute seule" nous avait-elle dit. Un peu hésitante, l'animatrice a fini par accéder à sa demande. Ce ne fut que l'affaire d'une nuit, mais sachant que cette même petite fille se moquait de "Sissi" au début du séjour. Nous a convaincu que nous avions fait le bon choix en exposant clairement le problème de ma fille.

Quand on me pose la question en début de séjour ou lors d'un stage BAFA, ma réponse est maintenant invariable. Il faut en parler en équipe et expliquer aux enfants. Des chiffres pour vous aider :

1 enfant sur 10 est énurétique à 6-7 ans ; 8 % des enfants de 12 ans et 2 % des ados de 16 ans le sont encore. Quand aux adultes énurétiques ou incontinents, 35 % sont des femmes de 18 à 35 ans (grossesses et suites de grossesses...) Quand à l'enfant énurétique, si vous choisissez de lui proposer des protections rassurez-le en lui montrant que la couche n'est pas réservée aux bébés. Et le plus qui n'existait pas pendant l'incontinence de mes filles : il existe des culottes absorbantes qui s'enfilent comme des culottes normales que l'enfant peut donc enfiler lui-même. Cet été, une animatrice en a même mis à deux petites filles de 8 et 10 ans qui avaient une bonne diarrhée. Et croyez moi, elle ne se sont pas plus senties humiliées au contraire. Quand elles sentaient qu'elles s'étaient salies, elles allaient à l'infirmerie pour se laver et se changer.

J'ai été long, je m'en excuse. Mais si j'ai pu vous être utile, à tous, j'en serai très heureux. Surtout n'outrepassez pas votre rôle. Il est déja assez important comme ça. De plus, vous risquez de faire plus de mal que de bien. Soyez prudents sans vous gâcher le plaisir de l'animation.

Portez-vous bien.

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Tout à fait en accord avec ce que tu dis Tontonjojo.

Je pense également que sur ce type de problème, l'animateur de centre de vacances n'est pas là pour les régler. Il peut par contre les détecter et prévenir la direction qui préviendra les parents si nécessaire (dans le cas du pipi au lit, en général les parents sont au courant...)

Et j'irai même plus loin, je pense qu'il serait tout à fait déplacé de la part d'un animateur de proposer des protections directement à un enfant. Qu'il souffle l'idée aux parents qui, après y avoir réfléchi, discuté avec l'enfant et peut-être aussi avec un spécialiste, se décideront sur le bien-fondé de cette proposition, est par contre chose possible.

En tant qu'éducateur spécialisé en internat, je suis beaucoup d'enfants énurétiques (énurésie souvent liée au trouble que ces enfants ont dans leur vie personnelle), et comme le disait tontonjojo, même à 11-12 ans, il reste une forte proportion d'enfants mouillant leur lit. Le problème de l'énurésie n'est pas "traité" par l'éducateur seul : nous travaillons par contre avec des infirmières et des psychologues, en partenariat avec les parents.

Un rôle important de l'éducateur comme de l'animateur de centre de vacances est par contre de veiller à ce que cette énurésie ne handicape pas l'enfant dans sa vie dans le groupe.

A l'internat nous ne cachons pas l'énurésie des enfants, ils ne portent pas non plus de protections. Certains font pipi au lit, d'autres non c'est comme ça et personne, ni enfants ni adultes ne se moquent. L'enfant énurétique se prend par contre en charge, il porte ses draps sales le matin dans le panier prévu à cet effet et se douche. Tous les enfants déjeunent habillés, donc aucun signe de reconnaissance des énurétiques en dehors du groupe. Le soir, l'enfant fait son lit avec l'aide de l'éducateur pour les plus jeunes.

Voilà mon point de vue et le fonctionnement que l'on a où je bosse

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Invité ancel

bonsoir le problème peut venir parce qu'ils font des crise d'épilepsie nocturne,se qui peut faire perde les urines,on peut trouver d'autre signe morsure sur la langue ou joue,des bleu due au convulsion

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En parfait accord avec Olivier. Chacun doit rester à sa place et dans son rôle.

L'animateur ou l'équipe peut détecter un problème. A elle de le faire remonter pour que des personnes compétentes puissent trouver des solutions, que nous pourrons par la suite mettre en oeuvre.

On est animateur, pas psychologue, médecin, assistante sociale ou que sais-je encore.

Notre rôle intervient là uniquement sur comment gérer le problème face au groupe pour que l'enfant ne soit pas mis à l'écart ou montrer du doigt.

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Invité laurent

l'association alaise spécialiste de l’énurésie donne de  bon conseils  au animateurs et directeur de colonie ou camp d'ado, n’hésitez pas aller voir leur site et ils peuvent même venir en parler avec  vous 

pour une petite info 2 % des ados de 15 ans font encore pipi au lit   mais ça reste un sujet  tabou plus l'enfant est grand 

voici leur lien.

http://www.alaise-enuresie.com

 

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Le 18/11/2003 à 11:40, SALETTE a dit :

il a 12 ans et en plus ce n'est pas le plus sage

Je ne sais pas ce que cela change. Il ne doit pas y avoir de différence de traitement par ce qu'il est selon l'adulte roi, pas sage.

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