Simon

@jean, Tes propos ne m'étonnent pas, ils sont les même qu'une bonne frange de la population qui considère que non tout va pas si mal que ça. Je ne prendrais pas le temps ici de décrire la réalité. Il suffit pour ça d'enquêter, donc de trouver une information approfondie. La réalité sociale est beaucoup moins Bisounours que tu veuilles le croire. En bref, tu n'apportes rien de très intéressant à un quelconque débat s'il en existait un... @laballe, La situation des animateurs est très complexe étant donné que le métier d'animateur recouvre plusieurs postes de natures très différentes. Mais oui c'est vrai que la reconnaissance de l'animateur périscolaire par exemple est très faible. Et cela se concrétise par une faible rémunération. Il y a encore beaucoup d'idées reçues à combattre et ceci même parmi nos pairs. Mais est-ce une raison pour ne pas se montrer solidaire? @nico, Pour te croire, au lieu de sortir une "vérité générale", expose nous quelque chose de plus sérieux et appuyé par quelque chose de solide(chiffres, actualités?) Car tes propos développent davantage un ressenti personnel, un préjugé qu'une vérité... Vos réactions traduisent bien le manque de réaction effrayant sur ce forum et dans d'autres contextes de discussion. Etant donné qu'il y a peu de chances qu'on puisse freiner les décisions, sauf si mobilisation importante, nous serons donc tous avisés très prochainement des conséquences des différentes mesures. Pour ma part, cette mesure est un élément parmi d'autres qui traduit une politique de l'éducation qui recentralise toute décision sur le domaine(l'Etat, rien que l'Etat) : mise au pas des enseignants, renforcement des "sanctions", suppression des acteurs de la société civile. Recentralisation et réaffirmation de la hiérarchie. On verra bien ce que ca donne.

Bonjour Laballe, En rouge, mes répones à tes questions ! Bonne lecture ... Je reste à ta disposition si il y a besoin de plus d'éclaircissement.

COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le lundi 17 novembre 2008. Les Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public en danger de mort Pétition nationale en ligne : www.pourleducation.fr Les Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, agréées par le Ministère de l’Education nationale, œuvrent, sur tous les territoires, au plus près des citoyens, aux côtés des enseignants, des parents, des élus, dans le champ scolaire et périscolaire, dans la logique du développement et du rayonnement de l’Ecole publique. Elles en défendent les valeurs et visent à promouvoir le service public d’éducation dont elles sont des partenaires importants. Leurs activités : accompagnement scolaire, formation des délégués d’élèves, éducation à la citoyenneté, ateliers de pratiques artistiques, activités sportives, encadrement de jeunes, classes de découvertes et voyages scolaires éducatifs, initiation à l’environnement et développement durable, centres de loisirs et de vacances d’enfants et d’adolescents, établissements spécialisés, sanitaires et sociaux, accompagnement et accueil de personnes handicapées, etc, bénéficient à des millions de jeunes et s’inscrivent dans les apprentissages éducatifs et scolaires nécessaires à chacun d’entre eux. L’Avenir des Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, et donc de leurs activités, est aujourd’hui gravement mis en péril par des décisions arbitraires et brutales du Ministre de l’Education nationale, alors même que la définition des Conventions Pluriannuelles sur Objectifs visait, à l’inverse, à apporter de la sécurité à leur financement. En effet, en date du 6 octobre dernier, le Ministre de l’Education nationale a décidé unilatéralement, sans le moindre délai de prévenance, sans concertation préalable, de supprimer 25 % du financement des actions conventionnées par le Ministère au titre de l’exercice civil …2008, soit avec effet rétroactif. Cette décision du Ministre intervient bien tardivement en fin d’exercice, à une date où toutes les actions de l’année, et les charges financières correspondantes, sont engagées ! Elle est simplement motivée par un « gel budgétaire » au montant surprenant et disproportionné de 25 %, bien supérieur à la réalité de 6 % des réserves budgétaires annoncées sur l’exercice 2008… Elle est en contradiction avec l’engagement financier, sans réserve, notifié à ces mêmes Associations par le même Ministre en début d’année 2008. Or, c’est sur cet engagement initial personnel très fort du Ministre que les Associations ont engagé les dépenses afférentes en exécution des missions couvertes par lesdites conventions précitées, dans le cadre de leur participation à des missions de service public. Par ailleurs, toujours en date du 6 octobre, le Ministre de l’Education nationale a annoncé sa décision de ne pas reconduire, dès le 1er septembre 2009, l’aide qu’il apportait aux centaines d’emplois d’enseignants détachés, répartis sur tous les territoires, pourtant indispensables à la conduite des activités de terrain des Associations concernées, ce qui représentera une réduction globale de près de 70 % des financements concernés ! Ces annonces sont en totale contradiction avec les propos récents, tant du Ministre de l’Education nationale, que du Président de la République, sur l’apport irremplaçable des actions de nos Associations, le « travail exceptionnel que nous effectuons dans tous nos domaines d’activité ». Par ces décisions, des millions d’enfants et de jeunes scolarisés seront privés de l’action éducative des Associations agréées partenaires de l’Ecole. Des dizaines de milliers d’enseignants et autres professionnels de l’Education, les Parents, les Elus, se verront également privés du concours des associations éducatives complémentaires de l’Enseignement public. Ces choix gouvernementaux vont bien au-delà d’une participation solidaire à un effort national de rigueur, que nous pouvons entendre, comprendre, et accepter, en concertation, programmée dans le temps, et d’un montant équitable. Ils s’inscrivent dans une démarche politique surprenante, celle de programmer la disparition des mouvements d’Education populaire, ciment de citoyenneté et du « vivre ensemble » dans une République solidaire, en particulier dans les territoires sensibles, au plus près de ceux qui en ont le plus besoin. Ce sont plus de 50 000 emplois estimés, directs et induits, qui sont menacés, supprimés, à très court terme. Les Huit Associations Complémentaires de l’Enseignement Public (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), Eclaireuses et Eclaireurs de France (EEDF), Fédération des Œuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale(FOEVEN, Fédération des AROEVEN), Jeunesse au Plein Air(JPA), Les Francas, La Ligue de l’enseignement, Office Central de Coopération à l’Ecole (OCCE), Fédération Générale des Associations Départementales des Pupilles de l’Enseignement Public(FGPEP) ont officiellement demandé au Ministre de l’Education nationale une audience en vue d’étudier avec lui une solution permettant de porter remède aux très graves difficultés auxquelles nos Associations se trouvent ainsi confrontées du fait de ce revirement de dernière minute. Interpellé ces derniers jours par plusieurs parlementaires, le Ministre de l’Education nationale a répondu qu’il avait pris la décision de passer d’une « logique de financement de structures et de permanents à une logique de financement de projets ». Réponse d’autant plus inacceptable que le Ministre sait que depuis le 1er janvier 2007 c’est déjà le cas ! Dans le cadre juridique de « conventions pluriannuelles sur objectifs » les Associations sont déjà financées exclusivement sur des projets d’actions concertés et évalués, activité par activité, par son Ministère ! En outre, le Ministre a déclaré que, « loin d’assécher les Associations d’Education populaire,…, les moyens passaient en 2009 de 75 à 114 millions d’euros ».Or, les Associations laïques concernées sont bien en peine de déceler la moindre trace correspondante …. ! Mais, à qui profite donc le « crime » ? … ! La réponse politique ne serait-elle pas contenue dans l’expression entendue : « Je ne financerai pas ceux qui viennent brailler sous mes fenêtres » ? Une démocratie de la rétorsion pour délit d’opinion et de la mise au pas cadencé est elle encore une « république » ?

Salut Chloé, Oula, c'est pas une mince affaire ce que tu demandes. Des diplômes il y en a à la pelle. Le mieux serait peut être de nous dire d'abord ce que tu veux faire particulièrement. Quel public(enfants? adultes? public spécifique?). Quelles responsabilités(montage de projet? animation terrain? encadrement d'équipe?) En bref, qu'est ce que c'est l'animation pour toi... Je peux déjà faire un petit récapitulatif pour lancer quelques pistes. Deux grandes filières de formation : -Jeunesse et Sports : BAPAAT / BPJEPS / DEJEPS(ex-DEFA) / DESJEPS Formations payantes mais bien reconnues par le milieu professionnel. Caractérisées par une alternance formation/pratique sur le terrain. -Education Nationale : DUT Carrières Sociales / Licences Pro / BTS / CAP Formation gratuite mais très sélective ! Entrée sur dossier et entretien. Sauf dans le cas du CAP (Petite Enfance). Formation plus axée vers la théorie. A l'issue, un bon bagage d'outils d'analyse. Mais peut être pas suffisantes pour avoir une formation bien complète notamment en terme de pratique bien qu'il y ait des stages. Se complète donc avec l'expérience. Ouvre toutefois de rares mais excellents débouchés.

-30° est une température qui n'existe pas en France...Sous abri, le thermomètre descend exceptionnellement en dessous de -20°, prouvé ici Donc faut pas dramatiser... Les question sont un peu rigolotes.

@Laballe, Merci pour le sujet original. On va pouvoir se creuser les méninges dans du neuf, cool ! Nourriture et comportement : il y a un gros risque en effet qu'il y ait un lien. Désolé, j'ai pas trouvé un terme moins péjoratif que risque, la fatigue... Certains considèrent que la mal bouffe s'apparente à de la maltraitance. Si on part de ce postulat, on peut se dire que oui peut être en faisant un effort conséquent sur la bouffe, ca peut n'apporter que du mieux. Ce qui est sûr c'est que les fruits et légumes apportent des compléments qui jouent sur le comportement. La carotte rend aimable. Puéril? bah non, c'est prouvé que la carottine, composant principal de ce légume diminue l'irascibilité en ayant un effet sur une molécule, alors ne me demandez pas le nom mais si vous êtes curieux, il y a Google. Par ailleurs, le fait de mettre en place des repas sains et aussi rajouter de la valeur au moment "repas" par l'aménagement(belles assiettes, beaux couverts, petites tables) est à mon avis considéré par les individus comme respectueux et valorisant. Du coup c'est toujours quelque chose en plus qui va forcément faciliter un climat serein. Après, comme tout, il ne s'agit que d'un élément qui ne fait donc pas tout mais qui peut apporter beaucoup si un gros travail est fait dessus. Amicalement.

@nico, Il n'y a pas de personnalité dans ce CV dans la mesure où c'est un modèle de CV venu de Works ou Internet. Ça se voit au premier coup d'oeil. Je pense comme toi justement que ce CV doit largement plus ressembler à sa personnalité. Quant à l'organisation des rubriques que je préconise, c'est issu d'un standard très apprécié en particulier le fait de mettre en premier les compétences, ensuite les expériences et enfin la formation. Le contenu de certaines rubriques surtout dans les loisirs est primordial mais pas assez valorisé et pas à sa place. Considérer que son CV n'est pas trop mal c'est poli mais un peu faux cul. Le recruteur si peu qu'il soit débordé fait toujours une sélection sur l'apparence, la forme et les fautes d'orthographes. @Malou, Conseil d'ordre technique, ne jamais laisser son CV en format doc sur Internet. Car n'importe qui peut le télécharger, le modifier, en faire n'importe quoi. Le mieux est encore de le l'afficher par le biais d'une page web, empêchant ainsi le téléchargement. Il y a aussi des sites de mise en ligne de CV en ligne comme celui-ci qui a l'air pas trop mal. A voir. Bon courage.

Merci Sandra pour ton soutien indéfectible ! :bigemo_harabe_net-64:

Salut Malou, Je la joue cash, La forme : Le style est trop classique, pas personnalisé. C'est un CV qui ne sera pas lu si le recruteur a beaucoup de candidatures. Il faut que tu fasse un effort conséquent sur le style surtout si tu fais du traitement d'image. Un CV peut être un support de création. Il faut que ça attire l'oeil ! Sans forcément être non plus exubérant, bien entendu. Il faut que tu diversifies encore plus les polices d'écriture entre les différentes informations. Les périodes en plus grand, l'organisateur souligné, je ne sais pas mais faut différencier clairement les infos. Le contenu : Rubrique formation : -On s'en fout du brevet, et de la seconde, première, terminale. Tu peux effacer car cela n'apporte strictement rien au CV. -Les stages théoriques BAFA, inutile de les détailler sauf si c'est pour mettre en avant un projet d'animation que t'y a mené. Par exemple, le stage AVIE, excellent choix, mais as-tu fait un film, si oui, qu'est ce que t'as fait, pourquoi? -le stage pratique à mettre dans tes expériences ! Et développes ton rôle dans ce stage pratique, quelle tranche d'âge, des activités particulières menées? Expérience à valoriser puisque tu en as peu. Rubrique expérience : -Le stage pratique, il faut que tu mettes plus en avant ce que t'as fait TOI, Maël pendant ce séjour. Quelles activités phares t'as mené? Si c'est toi qui a suivi particulièrement l'enfant handicapé, marque le textuellement. -Aide aux devoirs et Baby Sitting n'ont rien à faire dans cette rubrique. Tu dois distinguer les expériences PROFESSIONNELLES des expériences AUTRES. Crée deux rubriques distinctes. Rubrique compétences : Une rubrique à mettre en PREMIER. Car ce qui intéresse surtout le recruteur, c'est bien tes compétences. -Les langues c'est pas mal mais à résumer au plus simple, une seule ligne suffit et pas besoin de parler de tes voyages. -Informatique, aussi mais on ne t'embauche pas en animation pour faire de l'informatique sauf s'il y a un besoin particulier pour un projet avec des enfants. -Réfléchis à des compétences que tu as et que tu utilises quand tu fais de l'animation. Rubrique Loisirs : Les éléments les plus intéressants de ton CV sont ici et sont placés à la fin... L'engagement associatif ! Voilà quelque chose de vachement positif dans un CV d'animateur. Sors le de cette rubrique et place le dans la rubriques AUTRES EXPERIENCES. Et puis développes ce que tu fais dans cette asso, ce que tu as fait avec l'UNICEF. Prends en compte tout ce que je t'ai dit, reviens avec les modifs, je suis prêt à t'aider encore. Ne prends pas mes remarques comme une critique, mais bien comme une aide constructive. A toute.

Bonjour à tous, Encore qu'au stade projet, il se pourrait que prochainement ASD mette en place des Anim's Café à Toulouse. Si le projet vous intéresse, vous pouvez en apprendre plus ICI. Y sont les bienvenues, toutes vos contributions : idées, questions, envies personnelles concernant ce projet, etc... A bientôt.

Hé bah quel débat pour si peu.... Dans les grandes lignes, il semblerait que les parents soient une espèce à se méfier. Tous des cathos puritains ! Arrêtons le délire... Ca me rapelle cet entretien d'embauche où on m'a demandé de retirer mon percieng et de me raser... Je me suis permis de donner mon avis sur la question... Il est allé même jusqu'à me demander si je portais des tatouages. Sachez messieurs dames que ces critères ne peuvent être retenus pour une embauche. Il s'agirai alors de discrimination à l'embauche caractérisée. Je ne veux ni me mentir à moi même ni mentir aux autres, je préfère travailler avec des gens qui m'acceptent comme je suis et tant pis si ce comportement peut fermer des portes. Au moins d'autres personnes me remercieront de ma franchise. Oui j'ai pas vraiment masse de thune et l'achat de fringues ne fait pas partie de mes priorités, du coup je porte souvent des fringues assez abîmées même des jeans où oui en effet il y a beaucoup de trous. Certes j'ai remarqué que certains n'appréciaent pas ayant déjà reçu des remarques. Mais je ne m'attarde pas sur ca, si j'ai un taf, j'essaie de le mener à bien, et ca ne m'empêche pas d'être respectueux envers les gens qui font de même qu'ils soient parents ou non. Bref, surtout ce qu'il me fait rire c'est que la nana en jupette, la première emmerdée c'est pas toi, eux ou vous mais bien elle. Parce que courir en jupette derrière des enfants c'est un vrai challenge. Bref elle fera sûrement le changement d'elle même. Pas besoin d'en faire tout un plat... Bref un point : j'ai bien rigolé.

Salut, Si les messages ne passent pas, tu peux aussi contourner le mur au lieu de foncer dedans. L'objectif pour toi est clairement que la structure fonctionne : j'ai lu les mots travail en équipe, animations cohérentes, matériel, projet... Le directeur n'organise pas de réunion d'équipe? Organise les ... ok pas évident mais avec un peu de motivation ca peut le faire. Pour les documents, exige les auprès du directeur et à défaut demande les auprès de l'organisateur en faisant remarquer au passage que le directeur n'est pas dans la capacité de te les passer. En fait, l'idée là c'est de dire que face à une hirarchie bloquée et sourde, il y a trois attitudes possibles : -insister, faire le forcing, mettre le directeur devant ses responsabilités : ce que tu as déjà fait apparemment mais qui n'a rien donné. -laisser faire, attendre que ca se débloque de soi même : solution qui souvent ne mène à rien. On est face à des habitudes, etc... -prendre des initiatives , prendre finalement le "pouvoir". Attention il ne s'agit pas de révolte ou de prise de pouvoir violente ou que sais je comme par exemple dire le directeur c'est maintenant moi. Non il faut mettre en pratique tes idées. T'as des convictions, bien. Mets les en pratique. Ton interlocuteur, directeur te paraît inefficace. Tourne toi vers les autres interlocuteurs, les autres anims, les organisateurs et les enfants. Je te souhaite que du bon courage. Je comprends bien que tu ne veuilles pas renouveler ton contrat. Mais cette structure si elle fonctionne mal a justement besoin de gens comme toi pour faire bouger les choses. Parce que sinon elle n'avancera pas et avec le temps, si personne ne dit "bon maintenant ca suffit, on fait autrement", ba ca va empirer et les premiers qui vont morfler de la situation seront les enfants... Il faut utiliser tous les moyens qui te sont possibles pour faire rouler la machine sans pour autant te mettre en danger évidemment. Car en prenant des initiatives on peut mécontenter des personnes. Mais si tu restes une personne qui informe de ses actes, qui reste respectueuse et qui est professionnelle et que toutes les initiatives portent leurs fruits, les premiers à le remarquer seront les organisateurs ou les enfants et parents. Donc quoi qu'il en soit si tes initiatives fonctionnent, t'y gagnes. Alors fonces!

Salut, Il n'y a aucune étude qui étaye ta théorie Jean. En effet, l'amplitude du vocabulaire n'est pas liée à la capacité "d'ouverture intellectuelle". D'ailleurs il y a même une étude qui prouve tout le contraire. Etude qui relève de l'anecdote : Un chercheur linguiste a mesurer le nombre de mots différents utilisés par chaque candidat à la présidentielle 2007. Qui employait le plus de mots? Réponse à 1000 euros : JM Le Pen. Pourtant qui ici dira que ce candidat est "ouvert intellectuellement"? Cependant ce que tu dis n'est pas à rejeter en bloc. C'est vrai que parler correctement à un enfant relève du B-A-BA de la pédagogie. Car encore rien ne démontre que parler de la même manière que les enfants qu'on accueille facilite la discussion, évite les incompréhensions ou renforce le sentiment d'appartenance. Il paraît donc normal de parler tout naturellement sans chercher à se donner une certaine "personnalité". Car à quoi rimerait cette comédie? Puis chaque personne a son langage propre même si l'on peut s'amuser à dire qu'il ya des catégories : argot, soutenu alors que ces catégories sont bien plus multiples. Oui le français est une langue qui a cette particularité de comprendre un vocabulaire très étendu qui permet des nuances, des atténuations, des accentuations bien plus nombreuses que la langue anglaise par exemple. Après, c'est une langue vivante et la langue appartient à son époque. D'ailleurs aujourd'hui les linguistes ne parlent plus de français mais de franglais tant les emprunts à la langue anglo saxonne sont nombreux et devenus acquis. L'emploi de gros mots n'est pas du tout forcément le reflet des parents ou des adultes en général. Il faut comprendre que comme toute autre partie de l'éducation, l'influence la plus grance chez un individu est ses pairs. Et quels sont les meilleurs pairs d'un individu que ses amis? Le groupe d'amis jour le plus gros de l'influence sur un personne. Après il y a toujours des axceptions car il y a des contre influences, des personnalités, en bref pas de réponse claire et nette. Mais tout ceci ne légitime pas un vocabulaire ordurier de la part d'un animateur. Les insultes relèvent d'une notion punie par la loi : la violence verbale. Si à longueur de journée, un animateur appelle des enfants par des quolibets humiliants, insultants, il y a matière à se poser des questions. Bref la langue, c'est pas du gâteau.

Et oui, l'idée est largement répandue même parmi les animateurs que l'adulte a une certaine supériorité sur l'enfant d'où ce réflexe stupide de contrôle de la correspondance mais aussi la punition (ou pire la punition collective), les jeux de brimade, les cris incessants sur les enfants, les humiliations diverses (rien que les moqueries qui peuvent paraître légères sur le physique ou autre). Pourtant, au regard du droit, les adultes et les enfants sont égaux devant la loi. Et comme on est dans un pays où beaucoup se plaisent à maintenir certains dans l'ignorance pour mieux les maîtriser, ben ca donne ces situations ubuesques. Mais un jour viendra peut être la révolution des enfants. Dans une colo où l'on lirait les lettres, je me plairais bien à conspirer avec les enfants et à organiser une manif devant le bureau du dirlo. :)

Il y a toujours un risque pour ceux qui pratiquent ces blagues dans la mesure où on ne sait jamais comment cela va être apprécié par la "victime". Et dans cette absence de connaissance des autres, cela peut donner lieu à des dérapages sérieux comme ce fait divers cet été où une stagiaire avait été attachée à une chaise et recouverte de peinture rouge. Les oppresseurs n'avaient vu ici aussi que plaisanterie et taquinerie. Sauf que ce coup là, la victime s'est sentie humiliée et que résultat cette afaire a été largement médiatisée desservant une fois de plus l'image des animateurs ("branleurs fumeurs de joint incapables"). Alors, sous le couvert de plaisanterie, quel est le point commun entre les chambres mises en borel, les plongeons forcés dans la piscine, le sel dans l'assiette, etc... Le point commun est le même que celui qui associe les jeux pratiqués par les anims avec les enfants où une victime est choisie à son insu au grand plaisir du reste du groupe, appelés communément jeux de brimade. Il est certain qu'au lieu de prendre ce risque inutile, l'animateur aurait fort mieux à faire en réfléchissant au bien être de chaque personne dans le groupe.

Salut, Pas besoin d'un avocat pour mettre un organisateur devant ses responsabilités, c'est même plutôt une solution non adapatée puisuqe les avocats n'interviennent que sur des recours juridiques pas avant. De plus, pas besoin de payuer un avocat quand ona aps les moyens si cela s'avère nécessaire, puisqu'il existe l'aide juridictionelle. En effet, lors d'une situation où l'une des parties n'a pas respecté sa part du contrat, le meilleur interlocuteur est évidemment l'Inspection du Travail ( et non la DDJS qui n'a aucune compétence dans le domaine des relations contractuelles). L'IS a en trotte la compétence de la conciliation amiable entre les deux parties. Ainsi, dans le cas de l'animation occasionelle, le meilleur interlocuteur est la DDTEFP (direction départementale du travail de l'emploi et de la formation profesionelle). Il est toujours beaucoup plus facile de voir ses droits reconnus quand une instance nous appuie dans les démarches. Surtout quand les premières réclamations n'ont abouti à rien. Cordialement, Simon

Salut, Il y a une donnée qui est oubliée depuis le début du débat, c'est celle de la loi. Un enfant dispose des mêmes droits qu'un adulte et en particulier ceux qui prolongent les libertés fondamentales dont celle de la vie privée, liberté qui comprend la correspondance. Est ainsi donc susceptible d'être poursuivie toute personne qui lit une correspondance privée à l'insu du destinataire ou expéditeur. Poursuite judiciare beacoup plus lourde dans le cas d'agents du service public, donc nous, agents d'un service public. "Article 432-9 (Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002) (Loi nº 2004-669 du 9 juillet 2004 art. 121 Journal Officiel du 10 juillet 2004) Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner, de commettre ou de faciliter, hors les cas prévus par la loi, le détournement, la suppression ou l’ouverture de correspondances ou la révélation du contenu de ces correspondances, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende. Est puni des mêmes peines le fait, par une personne visée à l’alinéa précédent ou un agent d’un exploitant de réseaux ouverts au public de communications électroniques ou d’un fournisseur de services de télécommunications, agissant dans l’exercice de ses fonctions, d’ordonner, de commettre ou de faciliter, hors les cas prévus par la loi, l’interception ou le détournement des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications, l’utilisation ou la divulgation de leur contenu." Il est évident que les animateurs en situation flagrante d'illégalité font preuve d'abus sur les enfants qui bien souvent ont une méconnaissance profonde de leurs droits. Effectivement ca fait frois dans le dos de lire que des animateurs trouvent ca tout à fait normal de lire la correspondance privée des enfants. Un c'est nier une liberté individuelle fondamentale, deux c'est décridibiliser fortement notre position en tant que professionnel de l'enfance qui suppose en trotte de garantir les droits des enfants. Cordialement, Simon

Salut, J'ai bien rempli le questionnaire. Je me permets ainsi d'apporter quelques remarques sur le questionnaire lui même et la démarche. Je m'étonne que pour faire une "étude convenable", ce questionnaire ait été administré. Je m'explique, l'animation est nettement divisé entre le secteur occasionnel et professionnel. Ce distingo est absent du questionnaire. Du coup s'adresse t-il aux animateurs saisonniers ou bien professionnels. On ne sait pas vraiment à quelle problématique cherche à répondre l'étude. Ainsi, il aurait été pertinent de se renseigner sur la méthodologie de l'enquête par questionnaire qui parmi les règles essentielles suppose une introduction au questionnaire lui même. S'il s'agit d'établir simplement des statistiques, il existe déjà les enquêtes de la CAF sur le sujet très bien développées. En général, si on enquête c'est qu'on se pose une question. Quelle est donc ce questionnement? Enfin, titillement sur un détail. Il y a une question qui demande si on est à temps partiel avec entre parenthèse CDD ou en temps complet avec entre parenthèses CDI. Or le CDD peut tout à fait être à temps complet et inversement pour le CDI. Et qu'en est-il des contrats aidés et vacataires? Pourtant ils représentent une part non négligeable dans l'animation. Sur un côté plus pratique, je conseille vivement le logiciel Sphinx, logiciel d'enquête par questionnaire (http://www.lesphinx-developpement.fr/fr/accueil/accueil_sphinx.php) qui permet une mise en page beaucoup plus performante et un traitement des résultats efficace avec des outils d'analyse très divers selon les besoins. Logiciel disponible dans la majeure partie des universités gratuitement. Voilà tout, mais c'est déjà beaucoup. Amicalement, Simon

Alors une nouvelle tartine du matin. Eduquer quand on lit sa définition signifie prendre soin de ou plus complexe, former quelqu'un en développant et en épanouissant sa personnalité. Alors, résumons, que fais-je sur une colo en tant qu'enfant : -Je me fais des copains et des ennemis ; -Je joue au chat et à la souris ; -Accessoirement, je visite un château, je fais du vélo, je scie du bois, et avec ce bois je construis un objet. -Je rencontre d'autres adultes que la maîtresse ou papa et maman ; -Je suis dans un lieu que je ne connais pas ; -Je mange des trucs super bons (si le monsieur a bien fait son travail) En gros, je découvre, je joue, on m'apprend un tas de trucs, j'apprends aux autres un tas de trucs aussi, je me fais plaisir, je discute, je parle, je coure, je chante, je dors dans un nouveau lit, je course dans les bois. En définitive, quand je serais plus grand je dirais : Les colos m'ont épanoui, je suis devenu moins timide, je me suis affirmé, j'ai découvert un lieu super, j'ai des tas de souvenirs. Où n'est pas l'éducation dans tout ca? L'éducation n'est pas une théorie, ce n'est pas un précepte inatteignable, ce n'est pas un mot, l'éducation c'est tout simplement vivre des choses avec les autres. Être éduqué, c'est "grandir". En terme plus savant, acquérir une culture. Culture qui n'est pas la même par chez nous et dans un autre pays. Voilà ce qu'est l'éducation.

Salut, Il y a des colos où je ne crie jamais. Je crie d'une manière générale très rarement et même la dernière fois remonte à fort loin. Pourquoi et comment? Techniquement, quand on crie c'est qu'on est fatigué, exaspéré, épuisé et qu'on ne trouve pas d'autres solutions. Or en définitive, crier ne sert strictement à rien. Rien ne démontre que crier ne pas empêcher de recommencer ultérieurement ou de vos rire au nez. Imaginons quand même que ca marche, alors crier signifiera que vous avez réussi à intimider voir faire peur à l'enfant. D'un point de vue moral, il y a donc mieux. Il y a des situations où l'on peut se montrer ferme et autant convaicant qu'un cri désespéré. En avoir assez, on peut l'exprimer, le développer. Qu'est ce qui me pousse à dire ca? C'est le jour où l'on travaille avec des ados parfois un peu durs, difficilement intimidables, bah le cri ne marche pas, pas plus que la menace gratuite. Quand on est face à ce genre de situation, on est contraint de trouver des situations alternatives au pétage de plomb. Et quand on a trouvé cette alternative, bah on l'intériorise et c'est acquis. Comment gérer un conflit? Déjà en faisant en sorte que ca n'arrive pas. La prévention des conflits, c'est informer les enfants dès le premier jour des règles ! C'est rappeler la règle dès le premier jour dès la première faute. On illustre ainsi que rien n'est toléré. Au lieu de laisser l'enfant tester la limite pour en fait la trouver, il faut lui présenter cette limite de suite. Anticiper la faute. La prévention, en définitive vaut toujours mieux que la sanction ou pire la punition. Les ingrédients d'une relation réussie, c'est la confiance, la responsabilisation, la discussion. Une colo où les adultes et les enfants ne discutent pas a plus de chances d'être sujets à des cris, des incompréhensions et des bêtises à répétition. Discuter ca peut être informel mais aussi en instaurant des moments institués comme la réunion d'enfant où l'on peut faire le retour de ce qui ne va pas, pourquoi et comment y remédier. Responsabiliser l'enfant c'est lui donner une liberté en lui rappelant qu'il doit l'assumer. Quand un enfant se sent valorisé, écouté, accompagné, intégré et libre, il n'a plus de raison de foutre le bordel. Car une personne ne fait jamais de mal à ce qu'il tient pour haute estime.

Salut, Féru de lecture, j'apprécie le lancement du sujet. Alors, je me ferais un plaisir de faire part de mes billes. La lecture peut prendre une place importante dans un séjour si l'on se donne la peine de lui consacrer cette place. Comment avoir des livres : Solliciter l'organisateur ou à défaut débrouillardise : demander à son entourage pour récupérer des bouquins jeunesse qui ne servent plus, fréquenter le Net sur les sites de vente ou de don (style Milpot). Ne pas oublier l'existence des bibliohtèques municipales. Ou que vous allez en colo, il y a toujours une bibliothèque pas très loin. Avoir des livres c'est bien, reste le plus gros à faire, les rendre accessibles et surtout donner envie aux enfants de les lire. Là Quentin en a déjà parlé, il s'agit évidemment de l'aménagement. Aménager un espace consacré à la lecture. Au lieu de déposer simplement un bac de livres, réfléchir à une disposition des livres originales en valorisant les couvertures qui peuvent attirer l'oeil, ouvrir des livres sur des tables, mettres des livres debout. L'aménagement de l'espace en lui même est très important. La lecture ca demande une certaine concentration de l'exprit et peu de mouvement physique. On a donc besoin d'un espace calme, serein, chaleureux, confortable. Ca se traduit par des tissus accrochés sur les murs pour les coueleurs, des canapés ou fauteuils, des tentures. Pour le soir, on appréciera la lumière tamisée(tissu coloré suspendu au plafond qui filtre la lumière). Ainsi à titre d'exemple, j'ai aménagé une bibliothèque au mois d'août dans un centre ou a priori les enfants ne lisaient jamais. Et pourtant, le centre disposait d'un stock de livres important, BDs, romans, docus. En prenant le temps de quelques heures pour aménager la salle, disposer les livres, la bibliothèque a eu soudain l'habitude d'être régulièrement visitée, retournée, arpentée. Le luxe ? Construire la bibliothèque avec les enfants. On a tous en soi l'image de la bibliothèque idéale.

Salut, Etonnant d'opposer éducation et plaisir, divertissement, jeu. A lire tes posts Haididi, tu souhaites que les enfants que tu accueilles s'amusent, jouent avec les autres, se surpassent. Mais le jeu, la vie avec les autres, le développement de soi sont bien des itentions éducatives. Pourquoi on parle d'éducation, parce qu'elle est de fait. Car chaque action, chaque relation avec une personne, enfant ou adulte, est un acte éducatif. Et ceci les différents acteurs l'ont bien compris. L'organisme qui ORGANISE le séjour a un projet éducatif. Pourquoi? Parce qu'il possède des intentions. Il dit moi je veux que les enfants jouent, découvrent, rencontrent d'autre personnes sur mon séjour. Les parents qui envoient leurs enfants ont aussi des intentions éducatives. Je veux que mon enfant aille faire du ski. Pourquoi? pour découvrir un nouveau sport, découvrir la montagne. Pourquoi dans une colo? Pour se faire des copains, pour se séparer de nous, etc... Intentions de parents pas souvent formulées mais bien réelles si l'on discute avec eux. Si l'on réfléchit à notre action en terme de portée éducative c'est justement lier l'acte à l'intention. Toi qui souhaites la parité entre hommes et femmes, ferais-tu un jeu qui exclut les filles? Toi qui es contre la discrimination, accepterais-tu l'organisation de chambres par couleur de peau? Toi qui es pour le jeu, accepterais-tu une colo où il n'y aurait pas de jeux(et ca existe)? Etc, etc... Les colos peuvent être extrêmement différentes de l'une à l'autre. L'intérêt de lire les projets des séjours, c'est justement se donner le pouvoir de choisir sa colo, choisir là où on a envie de travailler. L'intérêt de participer à la rédaction des projets péda, de rédiger son projet d'animateur, c'est de pouvoir dire moi j'ai envie de faire du jeu et pas envie de faire un cours sur le cycle de l'eau. Quand tu fais ca, tu fais un choix. De ce choix, tu ponds une intention à l'encontre des enfants. De ce processus, tu éduques les enfants dans un sens ou dans l'autre mais tu l'éduques.

L'alun de potassium est dangereux si massivement ingéré. Donc comme tout produit à disposition de jeunes enfants, veiller à ce qu'il ne mette rien en bouche. Produit ininflammable et non corrosif. Tu peux donc y aller.

Salut, Je serais moins catégorique que Esther. Car, quand elle parle du jour de congé, elle parle de lé réglementation concernant les animateurs occasionnels et plus largement d'un droit du travail minimum général. Ta première démarche c'est d'aller voir ton contrat et ses modalités. Dans ce document, tu trouveras la clause indiquant l'organisation de tes jours de repos(et pas de congé). Car il peut s'agir aussi de deux jours de repos, tout dépend de l'aménagement de ton temps de travail et de ce qui a été décidé avec ton patron. Donc en premier lieu, lis ton contrat de travail, le nombre d'heures que tu es censé(e) effectuer et le nombre de jours de repos auxquels tu as droit. Si les clauses ne sont pas respectées, ce qui semble le cas, alors oui, il faut que tu t'adresses à ton directeur des ressources humaines, ou à défaut ton chef de service(sans être agressif bien entendu). Normalement, l'erreur doit pouvoir se régler à l'amiable. Si c'est pas le cas, reste le recours par courrier ou en entretien avec un supérieur hirarchique et enfin le recours juridique prud(hommes). Pour se reconvertir dans l'assistance maternelle(crèche, etc...), si t'as déjà eu de l'expérience significative dans le domaine, il y a la VAE(validation d'acquis d'expérience), renseignement à prendre auprès de l'ANPE, ou à défaut une formation continue ou initiale. Le diplôme permettant d'exercer en tant qu'assistante maternelle est le CAP Enfance. D'autres diplômes et foramtions doivent exister. Les interlocuteurs privilégiés sont l'ANPE et le CIO. Bon courage.

Salut, Pour te répondre, il existe bien un outil qui peut répondre à tes attentes. C'est la réunion d'enfants. Késako? Il s'agit d'un rassemblement effectué quotidiennement avec les même personnes et dans un lieu dédié. Cette institutionnalisation de cette réunion d'enfants permet de le le faire percevoir comme important et aussi comme élément de repère(régulier dans le temps, dans l'espace et dans sa constituion humaine). Cette réunion d'enfants qui dure au plus une demi-heure, place de facto, les enfants en situation de réflexion et de projection. Si l'on découpe cette réunion, on y parle tout d'abord des ressentis de chacun ou sur leurs envies(une évaluation en fait de ce qu'ils vivent ici, maintenant avc les autres). Il s'agit en bref d'un bilan journalier. Ensuite vient le temps de la projection. Cette projection ne vient pas de suite, auc premières réunions, les enfants sont intimidés souvent pas habitués à avoir la liberté de s'exprimer et de revendiquer des choses. Alors les projections sont parfois minimes et immédiates, régler des conflits au sein du groupe, expliquer pourquoi une activité ne leur a pas plu, ou si le repas n'était pas bon, quelle solution on peut y apporter. Puis au fur et à mesure, d'autres idées surviennent : demandes d'activités simples dans un premeir temps : peinture, jouer, jardiner, etc... Puis, ces idées d'activité vont s'élaborer en projets : construire un poulailler, faire un spectacle, construire une cabane, faire un rando en vélo, faire un concert, organiser un repas, faire un film. Des projets donc qui demandent bien de se projeter parce qu'il va falloir organiser, anticiper, rassembler le métériel, fabriquer, vivre le projet et ensuite le paratager avec les autres. Cette phase de construction de projet se passe bien entendu en dehors de la réunion. La réunion est bien là pour récolter les idées, voir qui ca intéresse, repérer ceux qui semblent ne trouver leur compte nulle part. La réunion d'enfants c'est aussi un outil qui évolue. Au début, l'animateur anime la réunion, un autre adulte écrit ou régule le groupe. Puis, les enfants volontaires peuvent animer la réunion, distribuer la parole, prendre des notes, en faire un compte-rendu. Voilà une méthode qui bien amenée et réfléchie place l'enfant en position d'acteur. Il faut bien entendu que cette réunion ait des répercussions, que les enfants sentent qu'elle soit utile réellement. S'ils sentent que ca ne change rien, ils s'en désinteresseront très vite. Ensuite, la menée d'activités et de projets avec les enfants c'est aussi leur laisser progressivement une marge de manoeuvre, tout d'abord en leur apportant les techniques nécessaires puis les laisser mener véritablement leur activité, dans la prise du métériel et surtout dans leur créativité. Et enfin, valoriser leur objet de création, en le socialisant. Il reste beaucoup de choses à dire sur cette notion d'enfant acteur, et il faut plus que ce simple résumé pour bien se lancer. SI ca t'intéresse, j'ai bien des documents pédagogiques sur la menée de la réunion et on peut aussi creuser la menée de projets et enfin la vie de la structure, comment laisser une place dans l'organisation quotidienne aux enfants : repas, budget, réunion équipe-enfants, etc... Donc si t'en veux plus, je répondrais à loisir à tes interrogations et deamndes. J'avoue que je suis très sensible à l'agir de l'enfant. Donc je reste disponible. A plus.