Quentin

Je suis plutôt d'accord avec Jérôme : attention à ne pas faire trop magistral ! Et c'est pas évident, car l'anim est toujours obligé d'exposer plus ou moins le sujet au préalable (on ne débat pas sur des choses qu'on ne connaît pas), d'où le risque de transformer la salle d'activité avec un anim dedans en salle 212 avec un vieux prof d'ECJS dedans (le "vieux prof", c'est pas toi Jérôme hein !!!) La version "tribunal" que tu proposes Mélanie me gêne aussi, j'ai l'impression qu'on vient juger l'avis des enfants (vive le délit d'opinion !). Or, la colo n'est pas là pour condamner (il y a les centres éducatifs fermés pour ça) mais bien pour former et faire évoluer les avis. Dans ce genre de débat, que j'ai organisé une fois, l'enfant doit pouvoir changer de place, ne pas rester coincé dans le coin des "pour" alors qu'il devient "contre" au cours du débat. C'est d'ailleurs le principe de tout débat : on y vient pas pour camper sur ses positions mais bien pour remettre en causes ses idées. Ce qui marche davantage, avec des 6-9 ans (désolé, j'ai pas testé avec des plus grands, j'aime que les petiots !), c'est de faire un petit débat dans une chambre avant le coucher, dont une histoire est le prétexte. Vous racontez une histoire sur tel ou tel thème de société (ex. pour les petits : j'adore jouer aux jeux vidéo, j'aime pas l'école, ...) avec des héros auxquels les enfants pourront facilement s'identifier et vous leur demandez ensuite de parler de leur propre expérience. Je conseille au passage la collection de livres pour enfants "Ainsi va la vie", très pratique pour organsier ce genre de mini-débat. Quentin

J'vais dériver un peu mais tant pis.. Goldy, si tu cherches à gonfler le stock des livres de ton CVL, je te conseille d'écumer les vide greniers et les brocantes, on trouve des trucs incroyables pour pas un sou ! Faut remercier au passage les gamins devenus adultes qui liquident leurs étagères de livres pour enfants. Perso, ça m'arracherait le coeur de liquider mes vieux Astrapi comme ça mais bon... Y'en a qui le font, autant en profiter :D Ensuite, observe bien la tête du môme de ta colo qui tombe sur une vieille revue pour enfants ou un vieux livre... C'est assez étonnant comme ils deviennent soudainement très respecteux de l'ouvrage, ils le feuillettent avec délicatesse, c'est trop drôle à voir :D Comme prévu, je m'écarte du sujet... Quentin

C'est ce qu'on appelle un message incompréhensible... Mais t'as de la chance, je l'ai remanié dans ma tête, retrituré dans tous les sens et j'ai compris que tu cherchais des activités pour les 13/15 ans... Dans ce cas, je te conseille un site... oui, je sais, c'est pas beau de faire de la pub, etc, gnagnagna... Bon, je te le glisse dans le coin de l'oreille, tu ne le répètes à personne hein ! Ca s'appelle Animnet.com. En fait, tu y es déjà si tu lis ce message... ! C'est là que ça devient compliqué ! Car il va falloir que tu fasses glisser ta souris vers le haut de la page et cliquer sur "Espace animateurs". Là, tu trouveras une banque d'activités. Tu rentres tes critères d'âge (13-15 ans). Et miracle, la banque crédite ton compte de 41 activités ! Si c'est pas merveilleux ! Mais tu le dis à personne, compris ? Quentin

Idril, c'est légitime que tu flippes, que ce soit ta première expérience ou pas ! Je suis habitué à faire des colos, depuis quatre ans je bosse pour le même organisme que je connais par coeur mais ça ne m'empêche pas d'avoir une petite apréhension avant chaque départ. Un anim qui part sans un petit stress, c'est louche et ça cache quelque chose... :D De toute façon, si tu te lances dans l'animation, c'est que tu es un minimum intéressée par le boulot et les enfants, donc il n'y a pas de raison d'avoir peur, ça devrait bien se passer. Tu seras visiblement avec un binôme expériementé, c'est une bonne chose : commence dès maintenant, avant que la colo commence, à discuter avec lui histoire de ne pas découvrir sur place comment il fonctionne Ca te mettra dans le bain de la colo et t'y verras sans doute plus clair. Mal faire, ça veut dire quoi au juste ? Etre maladroite avec les enfants, leur parler sans aucun respect ? Je pense pas que tu sois dans ce cas-là. Des enfants pourront aussi te dire que mal faire pour un anim, c'est ne pas leur donner tout, tout de suite. Or, il faut que tu prennes sur toi et que tu saches dire non à un enfant lorsque c'est justifié. Même si c'est un adorable petit blondinet de 6 ans tout mignon... ! Pour mieux t'expliquer, faut prendre l'expression dans l'autre sens : "bien faire", c'est agir en anim responsable dans l'intérêt des enfants. Quand j'ai commencé l'animation, je craignais la même chose : est-ce que les enfants vont me respecter, et surtout, vais-je savoir me faire respecter ? La réponse est très simple en fait : pour les enfants, tu représentes l'autorité, que tu aies le BAFA ou pas. Ils te respecteront immédiatement, à condition évidemment que tu n'agisses pas de manière inconséquente. Attention : avoir de l'autorité, ça ne veut pas dire être autoritaire ! Est autoritaire celui qui manque d'autorité justement :D Allez, keep cool, ça va aller ! Quentin

Je te rejoins complètement completementalouest ! La parole des enfants est effectivement rarement écoutée, ou alors elle n'obtient pour seule réponse un plutôt évasif : "Ouais, on verra..." Pourtant, si les anims comme la direction n'écoutent pas les enfants et se mettent des oeillères, y'aura bien un moment où ça va clasher ! Pourtant, ce qui devrait faire peur aux dirlos, c'est justement que les enfants se mettent à se rebeller en cours de séjour en disant : "Ecoutez-nous, y'en marre que vous décidiez à notre place". Moi ça m'inquiète plutôt un gamin qui ne l'ouvre pas pendant le séjour, parce qu'à tous les coups, il va finir par donner son avis en fin de colo, mais dans ce cas ce sera violent, histoire de vider son sac Faire parler les enfants est la condition sine qua non pour réussir un séjour (je te répète un peu complementalouest, alors je vais éviter de développer pour te laisser la paternité de ces idées :D ) Juste pour finir, dans ma colo on met en place un système qu'on a appelé "le parlement". A la fin de la journée, on réunit le groupe, on s'asseoit en cercle et on fait passer un bâton de parole. Quand un enfant possède le bâton de parole entre les mains, personne d'autre ne doit parler, lui seul doit donner son avis sur la journée écoulée, les actis qu'il aimerait faire, etc. Ainsi, chaque enfant a l'occasion de s'exprimer individuellement et c'est en même temps un moment de réflexion collectif du groupe. Et d'ailleurs, comme tu le suggères très justement complementalouest, on pourrait même enrichir ce système en désignant un secrétaire de séance qui pourrait noter les doléances des enfants et les remettre ensuite aux anims ! Quentin

Salut ! Non, non, mon objectif n'est pas de lancer un ènième sujet sur la sexualité des jeunes comme c'est souvent le cas sur le forum ! Simplement, je tenais à signaler l'initiative intéressante de France 3, qui programme une série de documentaires à destination des collégiens sur l'amour et la sexualité. Ils sont joués par des jeunes et dans un langage de jeunes (dixit le dossier de presse). La série commence aujourd'hui 8 juin, elle est diffusée à 17h35 et s'intitule "K. CA" (traduction : "qu'à ça"... en fait, ça va pas plaire à Aude, c'est du langage made in texto :D ) Elle sera diffusée à la même heure chaque jour, jusqu'au 11 juin. Je propose à ceux qui resteraient cloîtrés chez eux par cette belle journée d'été de regarder ces quelques docs et d'en rediscuter ensemble sur le forum. Qu'en pensez-vous ? Allez, tous devant la téloche ! Quentin

Aude a entièrement raison, n'hésite pas à l'ouvrir ! C'est à force de ne rien dire, de faire semblant de ne pas voir, que les "anims boulets" sont persuadés du bien-fondé de leurs actions, justement parce qu'ils n'ont aucun retour sur leur attitude avec les enfants. Et le premier qui te sort "Tais-toi, t'es nouvelle donc t'y connais rien", c'est coup de tête/balayette direct (faut parfois utiliser ce qu'ils font sur les enfants, hein, ils comprennent meiux !) Sorry mais pour moi, il n'existe pas d'enfants difficiles. Pourquoi certains anims parlent-ils d'enfants difficiles ? Tout simplement parce qu'ils ne savent pas comment agir avec eux. Est considéré comme "difficile" tout enfant qui sort des cases comme "sage", "tranquille", "dynamique et volontaire". Du coup, tous ces enfants "hors catégorie" ébranlent les certitudes toutes faites de l'anim qui voit dans l'enfant idéal celui qui ne dit rien, ne casse rien, ne fait pas de bruit, etc... Et à l'idée de se remettre en cause, de devoir réfléchir pour savoir comment prendre ces enfants dits difficiles, et ben y'a beaucoup d'anim qui préfèrent laisser tomber. C'est tellement facile de se dire : "Si untel a ce comportement, on n'y peut rien. Il est naturellement méchant". C'est une façon ridicule de se protéger, de se rassurer : "Je ne suis pas en cause, c'est l'enfant LE méchant !" J'sais pas si j'suis clair, je pourrai éventuellement développer plus tard si vous acceptez que mes neurones se reposent devant Harry Potter 3 ce soir Quentin

J'ai connu plus malin encore : un gamin de 6 ans qui avait mis toutes ses fringues "accidentées" dans... un sac GAP en cuir ! Mais il nous a pas eu, on sait très bien nous-les-anims-à-qui-on-la-fait pas que les sacs luxueux cachent toujours quelque chose de pas très recommandable ! Moralité, le môme a eu le droit à une machine spéciale rien que pour lui avec double dose de lessive (c'est grâce à lui que depuis je conseille Ariel Ultra, qui marche tant avec la graisse... qu'avec le reste) ! Bon, ça devient scato mon truc, j'arrête là... :D Quentin

J'ai jamais fait de colos, pourtant mes parents m'y ont poussé. Je voulais pas, j'ai même du piquer une crise en larmes pour éviter une inscription in-extremis :D Pour moi, les vacances, c'était papa / maman et rien d'autre ! Pt'être aussi que j'étais pas du genre sociable étant petit, va savoir... J'avais bien trois ans de centre aéré à mon actif mais j'aimais pas la bouffe du réf', un anim m'avait pris en grippe et puis surtout, y'a eu un épisode déterminant qui m'a dégoûté des "monos" : une anim que j'avais eu en 1989 était passée instit dans ma classe de maternelle l'année suivante. Moi, bon prince, je lui avais lancé un vibrant "Salut !" en arrivant lors du premier jour de classe, assez surpris de la retrouver là. Sa première réaction fut de me punir direct en me disant que j'étais mal élevé et qu'on devait dire "Bonjour", pas "Salut". J'crois que je me suis écrasé et que je lui ai jamais dit qu'elle avait été mon anim l'été d'avant :D Bref, j'ai traîné un sale ressenti contre les "monos" pendant longtemps, mais ça m'a pas empêché de devenir anim ! A chaque entretien, on m'a demandé combien de colos j'avais fait étant petit mais le fait de n'en avoir aucune à mon actif n'a jamais été une barrière pour me faire engager ! Mais toi, n'hésite pas à mettre ce critère en avant ! Quentin

Ca c'est parce que tu voyage en low cost, Boudou ! Tu as vu la version minimale de "l'animation aérienne" ! En classe affaires, les enfants ont le droit de faire une chasse au trésor, bien qu'il soit interdit de se cacher dans la soute ! Et pour les enfants les plus gentils, le commandant de bord les laissera piloter quelques instants :D Plus sérieusement, je croid en fait que t'as raison ! Sur le site d'Air France, on apprend simplement que l'enfant "bénéficie d'un traitement qui assure une vigilance constante du personnel de la compagnie depuis l'enregistrement jusqu'à la réception de l'enfant à destination". Vous voyez une quelconque trace d'animation là-dedans ? Quentin

Des structures qui recrutent juste pour un convoyage ? Ca n'existe sûrement pas en colo à moins de tomber sur un organisme au fonctionnement original car en général, ce sont les anims qui vont encadrer la colo qui accompagnent les mômes La seule idée qui me vient en tête, c'est l'accompagnement des enfants voyageant seuls en avion ou en train. Je sais que la SNCF a un service dans le genre du nom de JVS ou un truc comme ça (aucune idée de ce que veulent dire les initiales). Normalement, dans les TGV, il y a un espace réservé où un anim a sous sa responsabilité quelques enfants. Sa mission : les amener à bon port sans qu'ils s'ennuient pendant le voyage ! Cela dit, je ne sais pas si ces accompagnants ont le BAFA... Le mieux est que tu te renseignes à la SNCF, on pourra sûrement t'aiguiller (ouah, le jeu de mots à deux balles !) :D Quentin

De toute façon, on a le droit de citation. On peut donc tout à fait reprendre un extrait du conte si on le juge utile dans la fiche technique. Attention toutefois à ne pas prendre d'extraits trop longs, parce que dans ce cas, ça devient du plagiat. Voilà, après reste à voir si c'est techniquement réalisable (allez, dis oui Olivier !!!) et si certains se sentent prêts à s'investir pour remplir la rubrique. Visiblement, t'es partante Oublieuse Quentin

Je te confirme Olivier qu'au niveau des droits d'auteurs, ça ne va pas être jouable. Il est impossible de publier un conte dans son intégralité. Cependant, tu as tout à fait le droit de faire une fiche technique qui donnerait des tuyaux sur la façon de présenter le conte ou qui signalerait des tournants dans l'histoire, des moments importants... Ce qui serait bien aussi, c'est que chaque fiche technique ne soit pas "fixe" afin que d'autres anims puissent l'enrichir en donnant leurs propres conseils. Bref, ce serait bien de toujours pouvoir la remodeler car je pense que les expériences ou les tentatives de chacun en matière de conte sont toutes bonnes à prendre ! Quentin

Cyril, visiblement t'as l'air d'un ange avec les enfants (tant mieux) mais d'un démon avec les autres anims qui en foutent pas une ! Tu pourrais pas équilibrer les choses ? L'aniamtion, ça reste avant tout un travail d'équipe et donc de dialogue. Si personne dans l'équipe ne doit laisser passer une grave erreur d'un collègue, ce n'est pas forcément en lui rentrant dans le lard que tu arriveras à faire progresser le "fautif". Attention aux attaques ad hominem ! En cas de dérapage, c'est bien l'acte d'un anim que l'on doit juger, non sa personne. J'ai connu des anims qui se sont braqués dès qu'ils se sont sentis visés personnellement, et je les comprends. Après, c'est clair que si le même anim commet bourde sur bourde, on peut légitimer douter de ses capacités à animer. Cela dit, c'est bien de voir qu'il y a encore de vaillants justiciers de la cause enfantine Quentin

Ton pseudo, tu viens de le choisir pour l'occasion ??? :D :)

Jérôme, tu trouves que c'est un abus de mettre tous les jours ses vêtements à laver ? Si c'est le pantalon et le sweat qui sont mis à la machine quotidiennement, OK... Mais quoi de plus normal que mettre ses sous-vêtements à laver ? Dans le centre pour lequel je travaille, on a deux machines à laver et je t'avoue qu'on ne pourrait pas s'en passer, tant les fringues des gamins sont rapidement crades. Sans compter les parents insouciants qui filent 3 paires de chaussettes pour un séjour de 10 jours ! Concernant le marquage du linge, je tire mon chapeau aux parents qui mettent seulement les initiales de leurs enfants alors que le centre compte 70 mômes (à tous les coups, y'a un doublon !). Attention aussi à bien leur demander de coudre le nom et pas de le marquer au bic, ça part très vite ! Enfin, sur les pertes de fringues, j'ai connu beaucoup de pertes... pendant le transport du linge sale ! Soit il est mal trié et les fringues tardent à ressurgir, soit des affaires disparaissent mystérieusement ! Le mystère de l'année dernière : une chaussette est subitement revenue 2 ans après que son proprio ait fait la colo Là, j'avoue que c'est mystère mystère.... Pierre Bellemare pourrait nous en dire plus. Quentin

Hello ! Vaste sujet, les habits des enfants ! Ben oui, faut bien mettre en place un système de lessive en colo sans pour autant perdre les affaires de tout le monde... Et mine de rien, ça demande une sacrée organisation, histoire de pas mélanger les fringues entre les différents groupes (surtout quand des parents qu'ont pas l'esprit pratique ont pas marqué le nom de leur chérubin dessus !). Donc je voulais avoir un peu votre avis, vos techniques sur la façon de gérer le linge, sachant que les anims sont au début de la chaîne ("Mélanie... je crois que ton tee-shirt tu l'as depuis 5 jours... faudrait en changer") et que la lingère récupère le tout au bout. Mais concrètement, comment vous fonctionnez sur vos CVL respectifs ? Et surtout, avez-vous des tuyaux pour éviter les inévitables pertes d'habits (quoique c'est pratique, ça allège la valise du petiot au retour, héhé...) :D Quentin (qui vous recommande Ariel Ultra pour les taches de graisse)

Meuh non, te dévalorise pas Madgoblin ! Je l'ai lu jusqu'au bout ton post (et j'ai même été surpris d'arriver si vite à la fin) et je me permets de l'élire comme le "meilleur post du jour". Pas forcément parce qu'il est long mais parce qu'il est argumenté et que ça fait bien du bien de réfléchir intelligemment sur nos pratiques d'anim ! Donc merci de m'avoir appris quelque chose aujourd'hui. Je m'endormirai moins con :D Comme quoi, les forums d'AnimNet, en plus d'être ludiques, et ben ils sont éducatifs (z'ai bien retenu la leçon ?) Quentin

Ouais Aude, je pense que ta technique doit bien marcher, je la testerai cet été... les futurs caïds n'ont qu'à bien se tenir, j'arriiiiiiiiiiive :D Par contre c'est pas du chantage affectif que je fais ! Je témoigne simplement de ma profonde déception à l'enfant en lui disant que je m'attendais à mieux de sa part, que je le mettais plus haut dans mon estime. Ca s'arrête là. En génral, l'enfant veut se racheter après, pas forcément pour faire perdurer le lien affectif mais juste pour signifier : "Tu seras plus content de moi maintenant". Ce n'est pas tant la perte de l'amitié de l'anim qui va motiver l'enfant à se racheter mais plus l'image que l'anim va avoir de lui. Les enfants, comme les adultes, veulent qu'on ait une bonne image d'eux, c'est normal ! Et puisque tu es sembles être une lectrice de Bettelheim (vu ton post sur les contes), je te citerai cet extrait tiré de son bouquin "Pour être des parents acceptables" (que je conseille à mon tour, même si on est pas parent) : "La seule displine efficace est l'autodiscipline de l'enfant, motivée par le désir intime de bien agir, selon ses propres valeurs, pour avoir une bonne conscience de soi-même, c'es-à-dire pour avoir "bonne conscience". (...) Parmi [ces sentiments], je citerai le désir de conserver l'estime des personnes qui comptent dans notre vie". Quentin

Salut ! C'est vrai que l'expression peut porter à confusion ! Je m'explique mieux : Le rejet d'un enfant est rarement le fait d'un seul autre enfant mais plutôt du groupe dans son ensemble. Cependant, il ne faut pas se leurrer : il y a toujours un leader dans le groupe qui va entraîner les autres, les inciter à prendre en grippe un des gamins. Parfois, il arrive qu'en enfant soit stigmatisé au cours d'un jeu parce que, pêle mêle, il court pas assez vite, il vient de rater la balle, il a loupé une occase en or, etc. Le groupe en profite alors pour se moquer de lui, souvent sous l'effet d'un meneur. L'anim doit alors faire une intervention claire devant le groupe pour ne pas laisser s'installer une sorte de laxisme. Si vous ne faites rien, ça revient à cautionner ce genre de moqueries. Donc l'anim doit intervenir, si possible en prenant à contre-pied le meneur, en le déstabilisant. Il ne s'agit pas, bien sûr, de lui dire : "Et toi, t'as vu ta gueule ? Regarde-toi dans le miroir à deux fois avant de traiter les autres" :D Il faut plutôt insister sur la déception qu'un tel comportement inspire à l'anim, qui peut dire : "Tu me déçois, je pensais que tu valais mieux que ça. Ton comportement est vraiment bas". Y'a pas de secret, si vous faites clairement sentir que le lien affectif entre l'enfant et l'anim peut être altéré par ce genre de comportement, le gamin ne recommencera pas. Et devant le groupe, ça a l'avantage de dissuader les autres enfants d'en faire autant. Mais bien sûr, je le répète, je ne fais pas à mon tour d'un enfant ma tête de turc !!! Is it clear ? Quentin

Je m'étais gourré sur la date, c'étail il y a 4 ans, pas deux. Je te sors ça de mes archives : AFP, 21 juillet 2000 Deux jeunes scoutes meurent asphyxiées sous des ballots de foin Par Christian GAUVRY = (PHOTOS) =. La randonnée d'une patrouille de cinq jeunes scoutes a tourné au drame, dans la nuit de jeudi à vendredi, en Mayenne, lorsque, tôt dans la matinée, dans la grange de Préaux (Mayenne) où elles dormaient, des ballots de foin sont tombés, entraînant la mort de deux d'entre elles. Tiaré Maurette, 13 ans, et Angèle Bouhelier, 14 ans, originaires de Malo-les-Bains, un quartier de Dunkerque (Nord), sont décédées, étouffées par ces ballots de 350 kg environ, entre 04h30 et 5 heures, selon Mme Brigitte Chevret, substitut au Parquet de Laval Les ballots de foin qui sont tombés, cinq à six selon les premiers éléments de l'enquête, étaient empilés sur un côté de la grange. Ils seraient tombés à proximité des jeunes filles avant de se renverser sur deux d'entre elles et de provoquer leur mort par asphyxie mécanique (compression de la cage thoracique). Les trois autres jeunes filles du même âge qui dormaient à leurs côtés ont pu donner l'alerte rapidement en appelant le SMUR ainsi que les responsables du camp. Celles-ci, choquées par l'accident, ont été prises en charge au centre hospitalier de Laval par des psychologues. Les ballots de foin avaient été empilés l'après-midi même par un ouvrier agricole et la grange avait été visitée deux fois dans la journée, à 17h30 puis à 22h00, heure du coucher des filles, par les deux encadrants qui s'occupaient de la logistique de leur randonnée de deux jours. Les cinq scoutes de 13 à 14 ans étaient parties jeudi matin de Saulges, leur camp de base, en suivant un itinéraire précis qui les a menées à la grange de Préaux. Elles devaient rentrer à Saulges vendredi, vers 15h00. Pas de problème d'encadrement La ministre de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet a précisé vendredi que ce drame, qu'elle a qualifié d'"accident tragique", "n'est pas lié du tout à des problèmes d'encadrement". Les responsables nationaux des scouts de France ont affirmé vendredi n'avoir "repéré aucun manquement aux règles de sécurité" lors de la sortie des cinq jeunes scoutes. Les adolescentes effectuaient une "exploration" de 24 heures, dont la nuit passée dans la grange, un lieu préalablement repéré et visité par leurs chefs de groupe, a expliqué à l'AFP Jean-Marie Montel, directeur de la communication des scouts de France. "La législation nous autorise à faire dormir dehors, seuls, durant une nuit, des jeunes de 12 à 15 ans, à condition que l'encadrement du camp ait les qualifications requises, a-t-il ajouté." "Le mouvement ne se sent pas pris en faute dans ce cas là, cela fait deux ans que nous travaillons à renforcer la sécurité, former les chefs pour arriver au minimum de risques, mais si l'on veut placer un jeune en situation d'autonomie et de responsabilité, on ne peut écarter tous les risques", a-t-il estimé. Le reste du groupe des 27 scouts de France, composé d'adolescents, garçons et filles, stationnés à Saulges depuis le 13 juillet, ont été pris en charge au diocèse de Laval. "Une enquête de flagrance a été ouverte pour homicides involontaires et pour définir s'il y a existence d'une faute d'imprudence caractérisée", a indiqué Mme Chevret. La justice a entendu comme témoins et relâché au cours de la journée l'exploitant qui avait accueilli les jeunes, un ouvrier agricole, les deux encadrants principaux des scoutes ainsi que le responsable du camp et les trois jeunes filles accueillies au centre hospitalier. gvy/mcl/bw

MESSAGE A TOUS LES ANIMATEURS/TRICES *********************************** En prévision des colos de cet été, nous rappelons les niveaux d'alerte suivants : - canicule : rouge - vigipirate : rouge - bison futé : orange (risque de carambolage avec des cars d'enfants) - mer : rouge (baignade interdite) Par conséquent, nous déconseillons la tenue des centres de vacances cet été. Quentin

T'as raison Aude En journalisme, on a une belle expression pour désigner tout ça : ça s'appelle "la loi du mort-kilomètre". Pour résumer : on minimise un événemnt lointain même si y'a 500 morts pour parler d'un événement plus proche géographiquement, qui lui n'a fait qu'un mort. Ca n'empêche pas bien sûr d'avoir une pensée pour Jonathan, une pensée aussi pour les deux enfants qui ont péri écrasés par une botte de foin en CVL il y a 2 ans, une pensée.... Ben une pensée pour tous les enfants de la terre (ça froisse personne cette expression ?) Quentin

Jérôme, je suis à fond avec toi ! Moi j'me faisais traiter par ce que je courais pas assez vite Et le pire, c'était au moment de former les équipes : les capitaines me choisissaient toujours en dernier, bouh Résultat, depuis que j'anime, ce ne sont plus jamais des capitaines qui désignent, je sais trop bien la souffrance que c'est d'être choisi en dernier... à contre-coeur, façon de dire : "Puisqu'il ne reste plus que celui-là..." :D

Ah Linoo, je te comprends ! Moi aussi, au début, j'aimais pas lâcher comme ça mon pik-nik aux enfants ! ("Ben Bébert... on a une mauvaise nouvelle pour toi... on a pas ton sandwich"). Et puis finalement, faut bien s'y résoudre devant ces petits estomacs criant famine ! Je crois que plus aucun anim ne compte les repas qu'il a dû gracieusement céder aux bambins ! Le problème, c'est qu'à force de toujours calculer les pik-niks au plus juste, et ben on finit par en oublier quelques-uns de repas ! Et sachant que les chips Vico sont tellement prisées des gamins, pas un ne penserait à se dévouer et à partager un paquet, non ! Faut toujours que ce soit l'anim :D Aude, y'a effectivement un vieux sujet consacré à cette question : voir par ici Quentin