Salut !

L'arrivée dans un centre de vacances nécessite toujours une adaptation des enfants, qui peut être plus ou moins bien vécue suivant chacun. Quant Flora n'aura aucun mal à lâcher la main de sa mère devant le car, Lucas devra lui attendre le troisième jour avant de ne plus pleurer.

Justement, que peut-on mettre en place pour limiter cette insécurité affective liée aux premiers jours d'un centre ? Qu'avez-vous fait pour favoriser la transition du foyer familial vers le centre de vacances ? Et comment déceler les enfants qui vont mal mais qui n'oseront jamais le dire ni le montrer ?

je ne sais pas comment "déceler" les enfants qui vont mal et qui ne le disent pas car c'est plus du feeling je pense ensuite sur le terrain.

pour ce qui est de favoriser la transition, je crois que je ne vais rien t'apprendre mais un courrier adressé aux familles et aussi à l'enfant avant de partir, une visite détaillée de la structre en tous petits groupes et pas en troupeau, et surtout un espace réservé à l'nefnat dans sa chambre, du style, un panneau en bouchon o il peut accrocher des photos, des dessins,....

Après, de toute façon, la séparation est difficile à un moment donné et on ne peut pas complètement l'enlever. il suffit d'être présent, que l'enfant le sache et le temps fait son chemin.

une fois que tout est expliqué, c'est sur, il a du chagrin mais cela va se résorber.

Je ne pense pas qu'il faille chercher à tout pris a gommer les difficultés liées à la séparation, elle faont partie intégrante du séjour au départ, comme à la l'arrivée. Maintenant, à nous de faire au mieux pour les enfants ne soient pas non plus complètement largués et donc en insécurité.

a+.

sonia

Pour ma part, je pense que ce qui est important c'est la question de l'accueil sur le centre de vacances (ou le CLSH!) autant que celle de la séparation.

Effectivement quitter quelquechose qu'on connait pour quelquechose qu'on ne connait pas (et même si on est partie en colo l'été d'avnt etc etc) c'est un moment important. La séparation çà fait partie de la vie, on se sépare de sa maman quand on est tout petit, on se sépare quand on va à l'école etc... mais en se séparant on rencontre d'autres gens (dont il faudrat aussi se sépraer! quel histoire!!!) et on peut aussi vivre autre chose!

Bien sur comme l'a dit Sonia, il y a la lettre qui présente le centre (éventuellement un site internet!) avant le départ, et puis l'arrivée aussi: la présentation des lieux "sécurisante" en petit groupe etc etc...

Je trouve que c'est un moment où l'on présente le centre, ses murs mais aussi où on se présente soi. Et d'ailleur au delà de soi l'animateur de cette chambre par exemple, et bien qu'il y a toute une équipe avec qui l'enfant pourra faire connaissance et qui est à son écoute. En centre de vacances je profite du temps des inventaires pour favoriser cette prise de contact: "tu viens d'où?, tu fais du sport?, t'as déjà fait des colos?) Il ne s'agit bien sur pas d'un interrogatoire puisque j'en profite aussi pour me présenter!(mon prénom, ma fonction, mais aussi ce que j'aime...) Il me parait super important de dire aux enfants de quel âge que ce soit où ils peuvent nous trouver à tout moment et je leur précise même la nuit! J'ai l'impression que faire passer à l'enfant qu'on est ouvert à l'écouter (soi mais aussi toute l'équipe!) est quelquechose de rassurant.

Pour donner une réponse à ta question Quentin: "que peut-on mettre en place pour limiter cette insécurité affective liée aux premiers jours d'un centre ? "

Il me semble que pour la limiter il faut créer une sécurité affective sur le lieu d'accueil pour que l'enfant est envie d'y vivre quelquechose.