Bonjour,

Je vais être assistant sanitaire dans une colo en juillet, j'ai regardé par curiosité quelques objets qui pourraient être utile en pleine nature pour limiter les risques pour les enfants (par exemple des trucs anti-moustiques), et je suis tombé sur un objet très intéressant : le mousti-click

http://www.lastinfos.com/articles/mode_beaute_sante/SOINS_DU_CORPS/870363/Piqures-moutiques-insectes-soulager-Mousticlick.htm

Ca m'a l'air très pratique, et d'après les avis efficace, parfait pour moi qui déteste les piqures de moustiques (donc je vais me le prendre pour moi )

De plus d'après un pharmacien, ca marche aussi pour d'autres piqures animales, et végétales (orties)

Mais est-ce que j'aurais le droit, en tant qu'assistant sanitaire (et après avoir bien sur demandé a la directrice et au reste de l'équipe ce qu'ils en pensent), de m'en servir pour les enfants ?

Est-ce que ca marche aussi dans le cas d'une piqure de méduse? (à la mer, ca peut arriver)

Si non, l'arnica, biafine, et autre pommade comme ca sont toujours autorisés ? (certains me disent que depuis 1 ou 2 ans, elles sont devenues interdites O_o j'ai du mal à y croire), et si c'est interdit, c'est quoi maintenant pour les piqures et brulures (bon encore brulure, mettre sous l'eau froide, mais pour piqure je vois pas trop)

merci

++

Modifié 9 juin 2010%d a par BigGamer95

Salut BigGamer95,

Je donne souvent ce conseil mais lorsque tu as la responsabilité d'enfants et que tu as un doute sur un ou plusieurs produits, le mieux est d'appeler à la source pour être sûr et certain. Ici en l'occurrence, Jeunesse et Sports. En même temps, ils te donnent le texte de loi et comme cela, tu as tout en mains.

A la rigueur, tu nous donnes aussi l'info!!!

à plus

ils répondent aussi par email? le téléphone, j'aime pas si c'est pour parler, je prefere au moins voir la personne à qui je parle, ou alors autant lui écrire :s

bon j'essayerai de leur envoyer un email, et s'ils répondent pas, je téléphone :P

Bonjour,

D'une manière générale, avant de contacter la DDCSPP, mieux vaut faire un tour sur son site Internet et télécharger toute la doc relative aux ACM. Une grande partie des DDCSPP met en ligne ses instructions départementales, quand elles existent, et c'est une source d'info relativement exhaustive. Pour des questions plus pointues, vous pouvez toujours appeler la DDCSPP : mais grâce aux joies de la modernisation et de la simplification, les joindre au téléphone relève maintenant du parcours du combattant dans certains départements. Paraît qu'on appelle ça le progrès...

Sur la question plus précise du contenu de la trousse de secours : partir du principe que personne ne sera jamais d'accord sur son contenu ! Il y a bien l'instruction 00-080 JS du 12 mai 2000 qui liste les accessoires et médicaments nécessaires. Mais cette liste est royalement contredite par certaines instructions départementales, qui autorisent un tas de choses supplémentaires, dignes de faire ressembler ta trousse de secours à un bloc opé miniature...

Brûlures : l'action de l'eau froide est amplement suffisante pour traiter une brûlure dès qu'elle vient de se produire. L'application d'une crème est fortement déconseillée, en tout cas sans avis médical. Pour les coups de soleil, l'eau fait aussi son effet si la peau est encore chaude. N'oublions pas qu'il existe des allergies cutanées au principe actif de la Biafine : sans être formellement interdite par des textes JS, son utilisation n'est pas recommandée.

Donc, mieux vaut prévenir ! J'ai vu trop de colos qui avaient des budgets pharma ridicules, qui obligeaient souvent à se passer de crèmes solaires. C'est donc là-dessus qu'il faut travailler : dans chaque trousse de secours, on doit trouver des crèmes solaires et les filer pour que les mômes se tartinent comme il faut, à intervalles réguliers. Oui, c'est cher, mais on a encore rien inventé de mieux. En complément, on peut aussi utiliser des laits après-solaires, qui vont permettre de soulager la peau en cas de léger coup de soleil.

Piqûres : j'connais pas ton Mousti Click, je ne me prononcerai pas là-dessus. En revanche, je ne vois pas comment il agirait sur les piqûres de méduses. Ce genre de piqûres n'a rien à voir avec celles d'un moustique. Une piqûre de méduse fait mal pendant 3/4h d'environ. Au-delà, si la douleur persiste, on peut se tourner vers un médecin qui prescrira un antalgique ou un antihistaminique.

Sinon, histoire de lier les deux paragraphes, il existe des crèmes solaires anti-moustiques : je ne sais pas ce que ça vaut, mais ça peut être une bonne façon de limiter à la fois les coups de soleil et les piqûres.

Bonjour,

Je rejoins Quentin sur l'usage de la crème solaire, plutôt que la biafine (mieux vaux prevenir que guérir). En ce qui concerne toutes les colos que j'ai faite en tant qu'assistante sanitaire, j'ai rapidement opté pour le port du tee-shirt obligatoire. Si il est expliqué dés le début du sejour, les enfants le comprennent. Ensuite lors d'une journée à la plage, et en dehors des heures les plus chaudes, on leur laisse 10 à 15 minutes de bronzage sans tee shirt. Le port du tee shirt n'empeche pas de prendre des coups de soleil sur les bras et les jambes donc la crème solaire et quand même necessaire mais ca et la casquette = risque limité.

Ensuite pour tout le reste on m'a toujours dit d'appeler le 15. Ils enregistrent les conversations et le medecin donne l'autorisation pour mettre de la biafine, de la créme anti moustique...

En ce qui concerne la prévention, je récupére à chaque début de séjour les aérosols anti moustique et autre produit pharmacopé. En cas de problème d'allergie d'un enfant dans une chambre.

@+