jean

AnimNautes
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Messages posté(e)s par jean


  1. Pour vous assurer du sérieux d'une association, il faut contacter le président, le rencontrer, lui parler.
    Il faut lire les informations publiées dans la presse au sujet de cette association.

    Il faut rencontrer le directeur du séjour auquel participera votre enfant.

    En cas de doute, contactez la DDCS pour savoir s'ils connaissent l'association.

    Il faut vous renseigner sur l'équipe qui encadrera ce séjour, sur le mode de fonctionnement de ce séjour. Ce mode de fonctionnement est décrit dans un document appelé "projet pédagogique".

    Une association qui organise des séjours doit également rédiger un document de synthèse appelé "projet éducatif".

    Un agrément jeunesse et sports est un gage de rigueur administrative, mais ça ne dit pas comment se déroulera le séjour où vous inscrirez vos enfants. Que vont-ils manger? où dormiront-ils? Qui s'occupera d'eux? Quels sont les grands principes de l'équipe? (plutôt la rigueur et la sanction? plutôt la liberté et le lever tardif?)

    Les sites web d'associations ne sont pas des informations très sûres.


  2. Je ne connais pas ce monsieur, je n'ai rien à voir avec son association, je poste moi-même régulièrement des messages sur le forum qui, s'ils avaient été lus par des parents comme vous, vous auraient probablement évité des soucis.

    Depuis longtemps j'utilise internet et je n'en démords pas, je souhaiterais que la netiquette soit appliquée. Aujourd'hui c'est devenu une idée complètement ridicule...

    Il n'empêche qu'on ne cite pas le nom de quelqu'un pour dire que c'est un escroc (ou pour raconter sa vie privée) ; encore moins quand on n'a pas le courage de signer soi-même avec son nom.

    Si vous avez eu un problème avec lui ou avec l'association, commencez par porter plainte à la gendarmerie et aux services de répression des fraudes.

    En attendant rien ne vous empêche de vous créer un forum privé pour échanger entre vous et pour organiser vos démarches. Soyez efficaces et faites attention de ne pas pourrir involontairement la vie de quelqu'un qui n'a rien à voir avec tout ça.


  3. Et j'suis pas complètement azimuté non plus.

    Les ceméa ça fait plus de 10 ans que je les côtoie. Je rencontre dans mon travail des personnes qui font des actions diverses (formation, organisation) et qui se présentent avant tout comme ceméa, je lis les docs produits par eux (et pour mon employeur) qui circulent au boulot, je lis leur site web, j'ai des infos avec mes collègues actuels, avec des amis et d'anciens collègues, avec des conseillers pédagogiques DDCS. Et puis il y a la partie plus modeste, les animateurs ou stagiaires ceméa rencontrés à diverses occasions.

    N'en déplaise à marco je n'ai pas "un problème personnel" avec les ceméa ; j'ai critiqué la politique française du volontariat soutenue par plusieurs associations dont les ceméa, j'ai cité mes sources. J'ai aussi cité les noms des syndicats d'animateurs qui attaquent l'actuelle politique du volontariat... Ce n'est pas personnel.


  4. J'ai pas donné d'avis négatifs là, je me suis moqué parce que la dénomination "bi-qualifiant" est marrante, mais j'ai dit que c'était bien et que tout le monde aimait les ceméa. C'est pas négatif, à ta place sam77 je trouverais même ça rassurant, ça veut dire que tu auras plus de facilités à trouver du travail avec cette formation qu'avec une autre.

    Ces formations ne sont pas très difficiles, c'est aussi l'occasion de voir ce qui se fait, d'y mettre ta propre appréciation, de rencontrer plein de gens, de mieux apprécier ce que "le milieu" attend de toi.

    C'est pour ça aussi que je t'ai parlé de la cohérence entre tes stages, le métier que tu veux faire et la formation à laquelle tu postules.


  5. Bi-qualifiant... non mais si, arrête! :rolleyes: On dirait un gag d'Yvain, c'est comme un ruisseau hydro-bloquant ou une bi-taupe. :idiot:

    J'veux bien être ton mouton noir ou ce que tu veux, mais prends un peu de recul deux secondes et essaye de rigoler un peu. Le "bi-qualifiant" c'est à l'image du secteur, c'est un grand bazar. Si une formation a été bien pensée et que l'ajout de quelques heures de formation permet de valider les UC qui permettent d'obtenir deux diplômes au lieu d'un, tant mieux.

    On connait tous ça, avec les jeux des UC et des équivalences, on a vite fait d'accumuler deux, trois diplômes. Donc ouais c'est pas bête d'imaginer du bi-qualifiant, ou pourquoi pas à terme du tri ou du quadri.

    Après les ceméa ont le vent en poupe, tant mieux, la DDCS les adore, les élus les adorent, ils sont bien implantés, bon avec ça ils survivront bien à quelques moqueries.

    Le manque de connaissance ou de maitrise des sujets que tu abordes te fais avoir des réactions proches des brèves de comptoir.

    Eh ben? C'est ça le forum, non?

    Enfin viens plus souvent alors, comme ça tu pourras mieux m'informer.


  6. Oui ça serait super.

    D'habitude il y a juste un étalage de reproches mal dosés, et c'est difficile de comprendre réellement ce qui s'est passé.

    Si on parvient à avoir une version à peu près juste, ça éclairera tous les parents dans leurs choix futurs.

    Le nom qui a été cité, quelqu'un sait s'il est directeur des séjours? président de l'association?


  7. Bonjour

    Vous aviez déjà posté ce message, non?

    Le nom qui apparaît dans plusieurs messages n'a pas été vérifié. Une rapide recherche sur le web montre que dans sa propre ville il a au moins un homonyme...

    De plus même si les accusations sont fondées, même s'il y a escroquerie, on n'est pas sûr du nom de la personne (ça aussi c'est peut-être un mensonge).

    Le nom de l'association, c'est une chose réelle... ou du moins le nom de l'association sur le site web de l'association. Si le monsieur est un escroc, peut-être que l'association n'existe pas, peut-être que l'association est factice.


  8. Regardez un peu, pour rire (allez, on dit que ça compte pour du beurre) :

    Description d'une formation d'animateur "culturel".

    «Avec la spécialité « Animation Culturelle », le titulaire du BPJEPS favorise une logique de développement du lien social en facilitant l’accès à une culture partagée, notamment pour les publics qui en sont le plus éloignés de par leur milieu social, culturel ou géographique.»

    C'est gratiné quand-même, non? Qu'est-ce que ça veut dire? Qu'on va franciser nos arabes et nos chinois? Et les bretons, on va les franciser aussi?


  9. Bpjeps bi-qualifiant on dirait un gag de Yvain... :idiot: Sacré assemblage : bpjeps, ceméa, LTP et animation culturelle, c'est pour devenir le gratin du gratin! :teteblonde:

    Ceméa comme les autres ils chercheront à savoir si les candidats iront jusqu'au bout de la formation et s'ils décrocheront un poste dans cette voie ensuite. Ils te questionneront sûrement sur "pourquoi l'animation".

    Tu parles d'une validation de projet professionnel (EMT?) : l'EHPAD ou le centre spécialisé ne sont pas à priori les structures concernées par un BPJEPS animation culturelle. On te posera sûrement les questions : pourquoi LTP et pourquoi animation culturelle? Ce que c'est pour toi "la culture?"

    Dans les 6 pages j'en sais trop rien, mais si tu réponds aux questions "pourquoi l'animation" et même comment toi tu perçois l'animation, je pense que c'est un bon axe.


  10. Et la marchandisation des vacances n'en est peut-être qu'à ses débuts...

    Pourquoi travaillent-ils avec des agences de voyages? Peut-être pour trouver plus de clients, ou alors pour ne pas avoir besoin de bosser la publicité eux-mêmes.

    Sans indiscrétion, qui étaient ces interlocutrices dont vous parlez? Membres de l'équipe d'animation? Secrétaires commerciales?

    Si vous souhaitez que vos enfants partent en vacances vous pouvez aussi parler aux professionnels près de chez vous. Les centres de loisirs organisent parfois des séjours accessoires, ça fonctionne comme une colo : les enfants partent quelques jours et ils sont hébergés en dehors de chez eux.

    Pour le choix d'une colo (ou centre de vacances) les bons critères sont à regarder du côté de la qualité de l'encadrement. Les sites web vantent des qualités commerciales (remplissage du programme, on vous promet que les animateurs sont "diplômés conformément à la loi"). Vous pouvez demander plus. Les animateurs connaissent-ils le centre? Ont-ils déjà travaillé ensemble? Est-ce qu'ils ont des spécialisations? Par qui sont animées les activités spéciales, les animateurs du centre ou des prestataires? ...


  11. Vous cherchez une colonie pour votre enfant? Une colonie sérieuse?

    Comment vous pouvez savoir si c'est sérieux ou pas? C'est quoi être sérieux?

    •1. Vous allez inscrire votre enfant dans un organisme de colo et vous allez payer cet organisme.

    Alors première chose : quel est le statut de cet organisme?

    -association (loi 1901) ?

    -municipalité (mairie) ?

    -société commerciale (SARL, agence de voyages...)

    Les agences de voyage prétendent offrir un gage de sérieux. Il n'en est rien, c'est même le contraire. C'est un intermédiaire commercial donc une dépense supplémentaire et une difficulté supplémentaire à joindre quelqu'un en cas de besoin.

    Vous avez un accès à internet, vous avez donc tout ce qu'il faut pour trouver une colo, une agence ne vous servira à rien.

    Les associations se créent sur l'intention de faire mieux ou différent des autres. Les organismes associatifs mettent logiquement en avant leur singularité, leur personnalité, leurs valeurs, leurs statuts associatifs. Avec le temps les associations peuvent chercher à entrer plus ou moins consciemment dans une démarche commerciale.

    Une municipalité cherche généralement à organiser un mode de garde (une garderie). Parfois la mairie délègue la gestion de l'accueil de mineurs à une association, parfois la mairie gère elle-même l'accueil de mineurs. Toutes les raisons sont bonnes pour dire du mal d'une municipalité, du service jeunesse et des fonctionnaires (le sont-ils seulement?) mais ce n'est pas mérité. Selon l'équipe formée par l'élu, le responsable de service et le directeur le centre peut être génial ou complètement naze. Ils sont près de chez vous, allez leur rendre visite, vous en aurez le coeur net.

    Une SARL se crée dans l'optique de gagner de l'argent. Parfois des organisateurs associatifs se comportaient comme des sociétés commerciales et ont dû se mettre en conformité avec la loi en changeant de statut. Exigez du concret commercial, c'est possible. En revanche du point de vue humain, vous aurez toujours le même discours hypocrite : pour chaque client ils ont un produit...

    •2. Les règles commerciales.

    Les SARL profitent de vous et de vos enfants, les sociétés commerciales sont soumises à des règles de droit commercial. En apparence donc, elles vont vous offrir des "garanties" de leur "sérieux", en réalité elles n'ont pas le choix, c'est la loi, et il s'agit uniquement de règles concernant l'argent. Les SARL ont des obligations (assurances...) et se soumettent à des règles (taxes, répression des fraudes, publicité, etc.)

    A ma connaissance elles appliquent leurs tarifs librement et peuvent donc se faire des bonnes marges.

    Pour une municipalité le tarif est fixé par vote du conseil municipal et les règlements sont adressés au trésor public.

    Pour les associations, je sèche. Je ne suis pas juriste, pas envie de raconter trop de salades. Les associations présentent des tarifs pour leurs séjours, j'ignore s'ils émettent des factures ou si le paiement se fait d'une autre façon.

    •3. Les règles de sécurité.

    Ce sont les mêmes pour tous, qu'ils soient association, SARL, salariés, bénévoles...

    -déclaration auprès de la DDCS (ce qu'on appelait "jeunesse et sports" il y a quelques années)

    -inspections fréquentes pour vérifier le respect de la loi

    -inspections fréquentes des locaux et mise aux normes régulières (DDASS, services vétérinaires, PMI)

    Lorsqu'on déclare un accueil, la DDCS nous remet un numéro d'organisateur. On doit remettre un projet pédagogique (qui contient nos intentions de fonctionnement), déclarer quels sont les locaux qu'on utilise, produire les attestations d'assurance. Les inspecteurs zélés nous demandent même de nous promener en permanence avec un bureau contenant tous ces documents.

    La DDCS vérifie les casiers judiciaires (bulletin n°2) de chaque personne déclarée chez eux (les inspections vérifient aussi que chaque personne présente a bien été déclarée). Les inspecteurs vérifient également que le mode de fonctionnement correspond bien à ce qui est décrit dans le projet pédagogique.

    Enfin la DDCS vérifie aussi que nous avons pour chaque enfant un dossier d'inscription et une fiche sanitaire. Nous devons avoir toujours avec nous toutes les fiches sanitaires. Nous devons également disposer du matériel de premiers secours.

    •4. Equipe et projet pédagogique.

    Chaque organisateur a l'obligation légale de rédiger un projet pédagogique.

    C'est un document de quelques pages qui décrit le centre et son mode de fonctionnement. Vous pouvez le demander, ça n'arrive jamais donc ça aura l'air bizarre, mais vous pouvez le demander, ça vous donnera une idée du centre.

    Le directeur recrute l'équipe et prend en charge la rédaction du projet pédagogique. C'est l'interlocuteur à privilégier.

    Selon l'organisation de la structure, il n'est pas toujours facile de téléphoner au directeur en dehors du séjour. Privilégiez ceux qui facilitent la communication : réunion d'information, directeur facile à joindre par e-mail, structure indiquant clairement quand on peut joindre quelqu'un. Privilégiez les interlocuteurs directs (directeur ou adjoint, organisateur) plutôt que les services 0800xxxxxx.

    Par habitude sur les séjours, on ne met pas en relation directement les enfants et leurs parents. Un séjour qui ne donne aucune nouvelle n'est pas un mauvais séjour mais un séjour à l'ancienne. Tout ça change petit à petit avec le web et les téléphones portables.

    •5. Autres...

    Pour information c'est plusieurs millions d'enfants qui sont accueillis dans les structures de vacances toute l'année et en règle générale ça se passe très bien.

    Il n'y a qu'aux infos qu'on ne parle que des choses qui vont mal.

    Dans le privé (SARL...) on aime dire que le public (municipalité) c'est des glandeurs et que les associations c'est des soixante-huitards fumeurs qui abusent le système.

    Le système français des accueils de mineurs se cherche encore, il cherche son mode de fonctionnement économique, il cherche aussi ses valeurs, ce en quoi il croit. Pour certains c'est vite fait ils ne croient qu'en l'argent et les contrats écrits et signés.

    Pour d'autres, s'occuper d'enfants ça veut encore dire quelque chose, et pour ceux-là, "être sérieux" ça peut vouloir dire plein de choses différentes :

    -sécurité avant tout

    -rigueur travail discipline

    -liberté et choix des enfants

    -principes éducatifs forts

    -...

    Vous aurez certainement remarqué que tous les organisateurs tendent à afficher les mêmes intentions :

    -vos enfants auront le choix et la liberté

    -il fera beau tout le monde sera souriant

    -il y aura un grain de folie

    -il y aura une boum et tout le monde va s'embrasser

    A vous de faire la part des choses, de découvrir quel sera réellement le séjour que vous offrez à votre enfant.

    _______________________________________________________________________________

    Voilà j'ai sûrement oublié plein de choses, j'espère que beaucoup d'autres viendront me corriger, apporter des précisions.

    Note pour Olivier (le webmaster) je pense qu'une page d'information permanente pourrait être utile sur le site.


  12. Comment se fait-il qu'il y a des agences de voyage qui facturent des séjours à des familles et qu'en même temps on nous annonce que le secteur de l'animation est au bord du gouffre?

    Une agence de voyage, c'est de l'arnaque, ça ne sert absolument à rien.

    Pour des adultes, je dis pas, j'en sais rien. Peut-être qu'en centralisant l'information ils offrent un réel service. Mais pour les jeunes, c'est nawak, on est tous au courant ici! L'information est centralisée sur le directeur du séjour, pas sur l'agence de voyage!! Donc l'agence ne fait que mettre en relation les familles et les séjours... or ça ne serait utile que si internet n'existait pas.

    Or internet existe, on n'a pas besoin d'agences pour trouver des séjours puisque tout organisateur peut se faire son blog, sa page gratuite...

    Donc s'il y a des agences de voyage, c'est qu'il y a du fric. Est-ce que ces agences concernent uniquement les clients riches? J'en doute.

    Dans les vidéos de la commission parlementaire de cet été (commission qui propose une taxe sur l'hotellerie de luxe) les statistiques présentées tendent à montrer que les classes moyenne "en ont marre de payer". Je trouve ça paradoxal. Classe moyenne qui en a marre de payer ok, mais si on va payer les marges d'une agence de voyage dont on n'a pas besoin, c'est qu'on a du fric en réserve.


  13. Je ne connais pas cet organisateur et je ne peux pas vous aider, seulement vous donner des informations.

    -1- Avant de payer, vous avez certainement eu un contrat de vente, un bulletin de réservation, un formulaire d'inscription... Sur ce document il y a les informations que vous cherchez.

    -2- En règle générale lorsqu'un enfant annule son inscription pour cause médicale le séjour n'est pas facturé.

    -3- L'organisme dont vous parlez est une agence de voyage, donc une société privée qui est soumise à des règles commerciales précises. Je n'y connais rien, à vous de faire vos démarches.

    -4- En ce qui concerne l'assurance, c'est un peu la jungle... la plus courante est une assurance contre les dommages causés aux tiers ou subis, c'est parfois inclus dans l'assurance scolaire. Pareil j'y connais rien. Il me semble que c'est utile si votre fils est concerné par des frais importants non médicaux (et donc non pris en charge par la caisse d'assurance maladie ou la complémentaire) par exemple il peut dégrader un véhicule, se faire casser une paire de lunettes, causer un incendie géant (on va s'arrêter là).


  14. Je trouve ça surprenant qu'on ne prévienne pas l'équipe.

    Ok pour pas stigmatiser, ok pour pas provoquer d'ostracisme (y compris se méfier de la gaffe éventuelle d'un anim maladroit qui révèlerait le secret).

    Mais ça fait bizarre de ne rien dire alors que pour des choses bien moins importantes on a un mot dans la fiche sanitaire.

    D'autant qu'on sait que les anims ne prennent pas toujours les précautions nécessaires (gants).

    Peut-être vaut-il mieux annoncer en réunion de prépa : on est susceptible de recevoir des enfants/ados qui ont une maladie du sang, soyez attentifs.


  15. Hum je ne suis pas sûr, mais le directeur (ou l'organisateur) déclare les dates des séjours et les noms des encadrants (plus quelques détails) ; je ne pense pas qu'il y ait de lien automatique qui soit fait avec les rapports de stages pratiques BAFA.

    Partir durant la période d'essai et sans rien écrire ou signer, je n'ai pas grand chose : http://vosdroits.service-public.fr/F1643.xhtml#N10154

    Il semble qu'aucune procédure ne soit exigée par le droit. Il n'empêche qu'il vaut mieux écrire un petit truc, surtout quand on est l'employeur... et respecter un délai.

    Pour ton cas je suppose que le plus simple, si tu étais d'accord avec ta directrice, c'est que tu écrives une lettre de trois lignes décrivant ton souhait de mettre fin à ton contrat au cours de la période d'essai en motivant ce choix (par exemple "en raison d'un désaccord pédagogique") ; tu aurais remis cette lettre toi-même à ta directrice qui aurait à son tour daté, signé, et fait une copie.

    Ce genre de papier ne fait pas tout, mais chez les gens peu scrupuleux, ça t'évite d'avoir par exemple à payer à ton employeur les 24h de délai de prévenance (ou 48h?) qui n'ont pas été respectés. Et c'est valable dans l'autre sens, ça évite aussi à l'employeur d'avoir à payer ces 24h ou 48h de délai non respecté.

    Dans le cas où la période de travail est plus longue et/ou quand le conflit est grave (et qu'il empêche de se parler) la remise de la lettre se fait par la poste, en recommandé avec accusé de réception.

    Dans tous les cas, en france on est dans une société des papiers et de l'écrit. La parole a perdu sa valeur morale, les gens ne se considèrent comme engagés que lorsqu'ils ont signé un document rédigé en bonne et due forme.


  16. J'ai un peu le même constat, je pense que les solutions sont du côté des temps de travail en équipe.

    Je crois que ces temps se réduisent pour diverses raisons (budget, droit du travail) et que des organisateurs les négligent. Et pour que les animateurs travaillent ensemble, se forment entre eux, pour qu'il y ait un esprit d'équipe, je pense qu'on doit faire des réunions.

    On peut parler pendant des heures des réunions... On s'en moque, c'est devenu habituel de dire que la réunionite ça fait perdre du temps et tout ça... oui quand c'est pas préparé. (et puis il y a probablement une histoire derrière ça, style critique des fonctionnaires ou des syndicats) Mais une vraie réunion organisée pour des raisons précises, ça n'est pas du temps perdu même quand c'est convivial.

    Pour que les animateurs sachent ce qu'on attend d'eux, pour que tout le monde connaisse les prénoms des collègues, pour savoir où est tel matériel, pour sentir un peu l'équipe, qui sera sportif, qui sera musique, qui sera jeux, etc.


  17. Oui effectivement clémence si tu n'acceptes que les interlocuteurs qui sont d'accord avec toi... enfin au moins y'a un côté pratique, tes discussions doivent être simples et facile à suivre. :idiot:

    LUCCIOO on peut former et prendre le temps sur le terrain, et en même temps être las d'accueillir des anims qui sont là sans aucun enthousiasme juste parce que leurs parents ont insisté.

    Vous parlez des volontaires, justement. Mettons qu'un jour ils le soient réellement, sam a raison. Un "volontaire" qui débarque et qui n'a aucune volonté, aucune envie, aucune force ou quoi, non c'est pas un volontaire.

    C'est peut-être un élève, un étudiant, une éponge, je sais pas... mais être anim c'est autre chose que faire ce qu'on nous demande. Et être volontaire c'est même sensé être précisément le contraire (suppression du lien de subordination).


  18. Si tu veux, mais y'a un moment où on ne devrait pas se contenter d'une dérision ou d'un truc comme ça. C'est plus de l'analyse du sens des animations qu'il faut faire.

    Le casino je t'ai expliqué mon point de vue, je peux me planter, j'en sais rien. Moi j'estime qu'une animation où on imite un casino d'adultes pour les enfants c'est bien différent de jouer au killer. Au killer on joue et on rigole ensemble, c'est un jeu d'adresse, de coordination, de discrétion, et on tue de façon symbolique, c'est ça un jeu c'est le symbole. À l'animation casino, les enfants sont eux-mêmes, ils ne jouent pas un rôle. Ils jouent seuls, parient plus ou moins habilement pour remporter un semblant de valeur qui représentera sans doute des bonbons, et le but est bien d'écraser tous les autres... comme au monopoly.

    Oui si un jour mes animateurs voulaient faire un défilé de mode, je contrôlerai ce que c'est et je ne les laisserai pas faire aveuglément.

    De même que les boums, ça bon, la discussion avec Noel a été longue et j'ai dit des choses que je regrette parce qu'on se comprenait mal. Je n'imaginais pas tout le travail qu'il avait fait sur la question et son livre m'a beaucoup éclairé.

    Les fêtes pour enfants avec les enfants, certainement, c'est très bien.

    Les fêtes genre boite de nuit, lumière tamisée et musique forte, ça n'est résolument pas ma vision de notre travail.

    Ceci dit je n'ai pas besoin d'interdire, on a tellement d'autres choses plus intéressantes à faire avec les enfants...


  19. Pas spécialement.

    sam59 échangeait avec nous l'an dernier surtout, c'est un animateur expérimenté et un directeur. Je n'avais pas l'impression qu'il parlait d'une situation difficile à gérer (de mémoire il était animateur libéral, ou en tout cas il travaillait seul) mais plutôt qu'il parlait de comportements qu'il n'aime pas rencontrer.


  20. On n'a pas les mêmes textes. J'avais l'impression que le mien était plus récent, j'en ai parlé à des formateurs en secourisme (et qui préparent aussi à l'examen du surveillant de baignades) et il n'y a pas d'ambiguité sur le fait que pour les enfants de six ans et plus, les animateurs ne sont pas obligatoirement dans l'eau.

    Je trouve qu'il y a une logique : lorsque 7 enfants sortent de l'eau, on ne les laisse pas seuls sur la plage. Un animateur peut sortir même s'il reste 33 enfants dans l'eau (avec 4 animateurs).

    Donc... voilà la page légifrance. L'arrêté du 25 avril 2012, les textes dont on parles sont à l'annexe 2. Plus précisément ce sont les fiches 2.1 et 2.2.


  21. Je l'ai lu et justement, luc dédramatise en disant qu'une animation "casino" ne donnera pas le goût des jeux de hasard et d'argent aux enfants. Moi je ne suis pas convaincu.

    Pour rappel j'ai mis la loi, on avait déjà parlé de ça dans un autre sujet... la loi qui indique qu'un mineur, qu'il soit accompagné ou émancipé, n'a toujours pas le droit d'entrer dans un casino.

    Mais même sans parler de la loi, je me demande si faire du casino (jeux d'argent et de hasard) avec des enfants c'est pas un peu comme faire des cigarettes en chocolat (ou atelier "fabriquer un bang") ou euh... je ne sais pas, en tout cas des choses qui ne me viendraient pas spontanément à l'idée quand on parle de faire des animations avec des enfants.

    Et puis les enfants ont du mal à compter, sont nuls en probabilités, ne savent pas bien mentir, et ils dépensent des valeurs que de toute façon ils n'ont pas gagné eux-mêmes en travaillant. Sans compter que les règles des jeux ne sont pas toujours évidentes. Je crois qu'on a mieux à faire que des casinos.

    Des kermesses, oui. Des jeux d'adresse, et une remise de prix aux meilleurs participants, ça a déjà un peu plus de sens à mon avis.


  22. En même temps, si la réponse te semble évidente et qu'elle n'a pas encore été dite... c'est qu'il y a un intérêt.

    Jouer par exemple, pour être sûr de ne jamais simplement "jouer" avec les enfants, on en a fait quelque chose de très technique. Jouer c'est "donner à jouer, faire jouer" tout ça. Oui ok, mais la part spontanée?

    Et tout cet alambic très technique du faire jouer, des méthodes éducatives et pédagogiques, n'est-ce pas au fond pour rassurer des gens qui ont peur de "ne rien faire" avec des enfants? Les parents qui ne veulent pas "payer pour rien" (pourtant on les surveille, c'est déjà pas mal)... les animateurs qui ont honte de "ne rien faire", oui ça d'ailleurs ça cache le côté parfaitement sexiste de notre métier. On tolère qu'une femme "ne fasse rien" avec les enfants, mais un homme non. On le tolère moins bien car un homme, c'est actif, ça entreprend, ça domine, ça sait, ça montre, ça dirige. Du moins selon quelques stéréotypes qui ont toujours cours, un homme devrait être comme ça.

    les simples contacts physiques qui sont necessaires à ta fonction en evitant la caresse sur la joue, la main dans les cheveux, pendre sur les genoux...

    Oui et... pourquoi "nécessaires" ? on ne peut pas dire que c'est spontané? Est-ce que tout doit forcément porter un sens? Bon je sais que moi-même je le suggère souvent, mais justement... on va dire que c'est une auto-critique. :teteblonde:

    Il n'y a pas que des gestes d'affection, effectivement un adulte qui passerait son temps à caresser des enfants je ne le laisserais pas faire.

    Mais il y a des gestes qui veulent dire d'autres choses, des gestes pour accompagner, pour interpeller, pour rappeler à l'ordre, pour rigoler, pour saluer. Et il y a une bonne part de spontané là-dedans. Même la posture physique est un moyen d'expression. Les expressions du visage, les attitudes... enfin bref, on ne peut pas se limiter à un simple contact verbal, froid, mécanique, qui serait là uniquement "par nécessité" et quelle nécessité, sans doute celle de se conformer au "projet" "péragogique" donc l'obligation sociale de faire grandir l'enfant à chaque instant.

    Pour la question de "notre place dans l'animation", c'est une question de quelqu'un qui déprime. Mais il a ses raisons : une fois qu'on a goûté au rouleau compresseur, on fait vraiment gaffe au moindre geste qu'on peut avoir.


  23. L'arrêté du 25 avril 2012 :

    (en annexe au sujet des baignades)

    Baignade non surveillée et non aménagée :

    «Outre la présence de l'encadrant, responsable de la baignade, est requise la présence d'un animateur, membre de l'équipe pédagogique permanente de l'accueil :
    ― dans l'eau, pour cinq mineurs si les enfants ont moins de six ans ;
    ― pour huit mineurs si les enfants ont six ans et plus.»

    Donc dans l'eau lorsque les enfants ont moins de six ans, sur place et pas forcément dans l'eau lorsque les enfants ont six ans et plus.

    Un débat très sain quand on sait la passion de nos législateurs pour éditer des règles toujours plus absurdes, et l'immanquable zèle des inspecteurs qui ont parfois tendance à juger "périlleuse" une situation où il manque un document administratif, vous savez, cette situation où on a tous les docs au centre, mais on ne les a pas tous avec nous en déplacement (le projet péda, les certificats de vaccination des animateurs...)