Simon

AnimNautes
  • Compteur de contenus

    57
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Simon


  1. A mon niveau,

    Nous avons actuellement un cas de grippe A sur la partie maternelle de l'école avec un enfant hospitalisé.

    La maladie est réelle que ce soit le bon virus ou pas...

    A titre personnel, je suis contre la vaccination parce que le message n'est pas clair, que les médecins et spécialistes sont partagés sur l'efficacité voir l'innocuité du vaccin.

    Maintenant, je ne délivre pas le vaccin moi et je fais un boulot d'animateur. Je ne fais ni plus ni moins que d'habitude. Les enfants se lavent régulièrement les mains, se servent bien avec les couverts du plats, etc., etc.

    Sur le vaccin, si un parent en parle, je suis prêt à en discuter avec lui et exposer mes opinions.

    Juste faire attention à laisser les enfants loin de ça. Si je suis convaincu que les enfants n'appartiennent pas à leur parents, ils ne sont pas à nous aussi...

    Ne sachant pas de ce qui relève du vrai ou du faux, je préfère choisir la précaution donc en ce qui concerne un public dont j'ai la responsabilité et ne pas jouer aux apprentis sorciers ou complotistes frustrés.


  2. forbans,

    Etant salarié en CDI (ou CAE) tu es bien dans le cadre du droit du travail.

    Laballe t'a donc cité le bon article qui stipule un repos minimal de 20 minutes pour six heures travaillées.

    Maintenant, il faut que tu consultes ton contrat et que tu regardes sous quelle convention collective t'as été embauché. En général c'est la convention collective de l'animation, mais il peut y avoir exception à la règle.

    La convention collective reprécise la question du temps de pause. Il est intéressant donc de savoir qui elle est.

    Autre question, s'agit-il d'un horaire en continu quand tu parles de 8h15 à 17h45?

    Edit, tu parles de repas compris plus bas, Ce temps de repas est-il un temps de travail (manges-tu avec un public?) Dans le cas contraire, le temps du repas n'est pas un temps de travail effectif et donc comptabilisé.


  3. Même s'il y a eu consommation de cannabis avérée en cours de formation, il n'est pas justifié à mon sens d'exclure le stagiaire.

    L'exclusion ne fait qu'évacuer les problèmes. On le voit encore ici, elle n'a produit qu'un dégoût du stagiaire vis à vis de l'animation et une incompréhension du père.

    Même si effectivement, en qualité de formateurs on évalue la capacité des stagiaires à encadrer des enfants, il me semble que le cannabis est une question suffisamment large et portant à débat pour que cela soit traité de façon plus disons démocratique ?

    Comme je le disais, d'autant plus que le canna est largement consommé aujourd'hui par les jeunes. Pour l'instant on le condamne, bien. Mais si on allait plus loin et qu'on cherchait à comprendre et expliciter ce comportement.

    Sur les stages BAFA que je peux encadrer, nous abordons ce genre de problème. Pas tant en rappelant la réglementation, que chacun connaît plus ou moins bien, mais en transposant la problématique en situation de travail.

    Une chose qu'on a pas abordé et qui me semble essentielle. Un stage comme un séjour sont des instants et des lieux où l'on passe 24h/24 en collectivité. Comment concilier sa vie personnelle avec les impératifs de la vie du groupe. Pour moi, la femme de ménage a commis une faute aussi en se permettant de fouiller dans une chambre ... Où est le respect de l'intimité, de la vie privée.

    S'il n'en aurait pas été ainsi, si ça se trouve, rien ne se saurait su parce que le stagiaire aurait eu l'intelligence de rester discret. Et on lui aurait foutu la paix. Non?


  4. Salut,

    Tout dépend du contexte.

    Effectivement dans le cadre d'un ACM déjà déclaré, le camping est une activité comme une autre pas soumise à des conditions particulières.

    Au delà de 4 nuits, il faut le déclarer, le séjour en camping est alors soumis aux même contraintes que n'importe quel autre séjour, sur l'hygiène en particulier. La cuisine se fait alors dans une tente à part où le sol est recouvert de tapis nettoyés quotidiennement, etc..., l'existence d'une tente infirmerie. Et ainsi de suite...

    En séjour sous tente, il faut privilégier un petit nombre (20 enfants me semblent pas trop mal) ou à défaut vraiment avoir un sens de l'organisation pointu pour que la vie quotidienne ne devienne pas un enfer.


  5. Oui dans d'autres circonstances, ça aurait été différent.

    Pour ma part je trouve toutes les décisions de l'équipe largement exagérées.

    -Un stage est une formation donc un apprentissage. On sait que le cannabis est hyper courant chez les jeunes. Il y aurait pu y avoir une approche beaucoup plus pédagogique qu'une exclusion arbitraire comme celle-ci.

    -Il y a la loi mais aussi les faits et la jurisprudence. La détention de cannabis, dans le cas d'une consommation personnelle, n'est en réalité plus condamnée depuis fort longtemps.

    -Dans le cas présent, aucun recours n'est de toute façon possible. Comme le dit le jeune, il se montrera plus méfiant. Une leçon de vie : ne pas faire confiance aux adultes, même dans l'animation...


  6. Salut Hannequin,

    Le mieux est encore de se rapprocher des associations qui interviennent en milieu hospitalier.

    Je ne t'en donnerais pas la liste, tellement il y en a. Chacune a son axe d'action propre, le jeu, le rire, la lecture, etc... Elles s'adressent en particulier dans le cadre de l'enfance aux enfants aux maladies incurables.

    La tendance actuelle est à l'ouverture des hôpitaux pour ce genre d'initiatives. Les moyens humains et financiers des hôpitaux diminuant comme neige au soleil, toute aide extérieure est la bienvenue.

    Un autre interlocuteur sont aussi les associations de personnels hospitaliers comme par exemple l'AGOSPAP en région parisienne.

    Voilà quelques pistes, tiens nous au courant...

    Sim


  7. Olivier, si ça s'avère vrai c'est juste qu'on a affaire à un sociopathe de plus. C'est fréquent sur les forums.

    Sinon pour répondre succinctement, j'invite à se mettre à la place de l'enfant dans ces situations.

    Je pense qu'un fort sentiment d'injustice serait ressenti.

    Enfant veut dire étymologiquement celui qui n'a pas la parole, rendons lui la parole.


  8. Swing,

    Clair qu'il y a beaucoup mieux que de faire copier des lignes...

    J'imagine qu'il ne leur a même pas demandé pourquoi elles s'étaient battues... On ne se bat pourtant pas sans raison. Puis les enfants viennent pas en centre de loisirs pour copier des lignes... Si elles recommencent, donnera t-il 200 lignes? C'est en effet complètement absurde, mais il y a encore pas mal de boulot à faire sur cette question là en ACM. Les adultes abusent encore trop de leur pouvoir face aux enfants.

    Il y aurait mérite à ce que tu en parles à la prochaine réunion. Histoire au moins de provoquer le débat.


  9. Plop,

    Un sujet polémique attention Simbad !

    Un mot pour la Grève : Vive la Grève !

    Le SMA ? Le début de la fin du droit de Grève...

    Au delà des conditions de son organisation(le ministre demande aussi aux retraités et lycéens d'assurer le SMA : voir ici), c'est bien le SMA en lui même qu'il faut refuser ! Que des gens l'assurent parce que c'est intéressant financièrement, pourquoi pas... Mais en tant qu'animateur, refusez ce SMA, ne cautionnez pas cette philosophie. Jugeant même de ne pas en avoir assez fait, le Gouvernement envisage de sanctionner ceux qui "abuseraient" du droit de grève.

    Et j'anticipe les prochaines remarques qui diront en substance que les grévistes "nous prennent en otage", que "nous sommes des glandeurs", "égoïstes", "sales gauchistes", "irresponsables". NON ! Personne ne s'amuse à faire grève... Bref, si un éclair de solidarité et de conscience collective vous traverse l'esprit, n'allez pas au boulot demain.


  10. Qu'est ce que l'Anim's café?

    Il s'agit d'un rendez-vous mensuel proposant un débat sur un sujet concernant l'animation occasionnelle ou professionnelle. Toutes les personnes désireuses d'y venir sont invitées.

    L'Anim's Café a été créé par l'association Animation Spectacles et Découvertes en région parisienne. Ceci avec l'objectif de faire rencontrer, d'informer et de former les animateurs.

    Pourquoi Toulouse?

    L'association et moi même avons eu la volonté conjointe de créer le même concept sur la Ville de Toulouse pour permettre aux animateurs de la ville et de ses environs de profiter de cet outil.

    Actuellement, le projet est en cours d'élaboration et on vous invite à venir proposer vos idées pour l'enrichir et nous aider à le concrétiser et lui assurer la réussite. Pour cela, une invitation :

    Vendredi 16 Janvier

    19h00

    Café Jeanne d'Arc

    Métro Jeanne d'Arc

    Pour plus d'infos sur le contenu du rendez-vous et les moyens de contacts :

    Blog ASD - Anim's café

    Précision du contenu du rendez-vous :

    -Présentation de l'association ASD et de l'Anim's Café ;

    -Définition du Lieu des Anim's Café ;

    -Recueillement des souhaits de thèmes ;

    -Autre.

    Merci.

    Les commentaires sont les bienvenus.


  11. La loi n'interdit effectivement pas la mixité dans les chambres. Elle oblige les organisateurs à présenter des moyens qui permettent la non mixité. Effectivement, l'organisation la plus répandue est la non mixité parce que code culturel oblige, facilité de gestion, intimité des uns et des autres. Mais bon, pour des ados la question peut se poser quant à un aménagement de l'organisation. Si c'est préparé en amont du séjour...


  12. Shantii63,

    Premièrement, ta situation de travail est ILLEGALE. En effet, ce contrat ne peut être conclu qu'à l'occasion de vacances scolaires ou de congés professionnels ou de loisirs. Tu ne peux donc pas être embauchée sous ce contrat pour le mois de septembre et les mercredis.

    Pour la comptabilisation des jours, il s'agit de ne pas travailler plus de 80 jours sure une période de douze mois consécutifs. Donc ça ne se remet jamais à zéro sauf si pendant douze mois tu ne travailles pas. Il faut compter sur les douze derniers mois pour savoir combien de journées il te reste.

    Mais bon dans l'immédiat, t'as tout intérêt de régulariser ta relation contractuelle.


  13. @Marie,

    Salut,

    Première indication : Il n'existe pas d'assistant d'éducation dans le Primaire/ Les Assistants d'éducation, c'est ce qu'on appelait les aides-éducateurs(emplois-jeunes), bref le pionnicat.

    Pour savoir si les écoles ont besoin de personnes ce qui peut être le cas dans le cadre des CAE (contrats aidés), deux solutions :

    -se renseigner auprès des inspections départementales ou académiques pour des postes en temps scolaire.

    -se renseigner auprès des mairies qui embauche du personnel municipal pour les temps périscolaires.


  14. Ok, je vais répondre, parce que certains tentent de me faire passer pour quelqu'un d'intolérant, de méprisant, de donneur de leçons. Et je ne trouve pas normal ni juste qu'un débat puisse tourner aussi vite en attaques personnelles, jugement de valeurs et en règlement de compte. Vous voulez des précisions, je vais donc prendre le temps de les apporter...

    Passons sur le reproche qui m'est fait de contribuer sur un autre forum. Et ne me dite pas que c'est moi qui ai lancé la perche, je n'ai jamais initié un tel débat. Pour ma part, ça portait sur l'actualité des associations complémentaires de l'école. A l'heure actuelle les assos ne sont pas présentes partout et ne représentent pas "correctement" tout le monde faute de moyens, parce que c'est autre chose qu'un syndicat, parce qu'il y a des difficultés à se montrer présents sur TOUT le secteur de l'animation qui est très vaste : vacances des mineurs, loisirs périscolaires, actions éducatives dans le cadre de l'école, animation professionnelle pour les publics spécifiques(handicap, social, personnes âgées, etc....) Le réseau des associations n'est structurellement pas assez important pour représenter correctement tous les animateurs. Et le problème de la représentativité des animateurs ne tient pas seulement aux associations de l'éducation populaire.

    L'actualité aujourd'hui, c'est la suppression de moyens financiers avec effet rétroactif : ce qui signifie le non versement de subventions au titre de l'année 2008 promises dans le cadre de contrats d'objectifs pluriannuels. Concrètement, certaines de ces associations risquent tout simplement de disparaître ou de se retrouver en incapacité de poursuivre l'étendue actuelle de leur action. Donc encore moins de présence et de représentativité. La question des conseils d'administration est peut être intéressante à parler mais je ne comprends pas bien le souci posé... Une association de leur envergure tient une Assemblée Générale régulière regroupant l'ensemble des ADHERENTS de l'association et qui est chargée de l'élection et de la reconduction des administrateurs.

    Politique? Effectivement, mais aucune organisation n'est neutre. Bein qu'il est bien sûr inconcevable que les considérations politiques rentrent dans le cadre d'un entretien d'embauche, un comportement individuel ne représente pas un comportement collectif. Un vécu personnel ne représente pas une réalité entière. Sinon, on fait une enquête alors...

    La question de la place de l'animateur dans notre société n'est pas traitée, résolue par les associations mais par l'orientation, les choix politiques faits par l'Etat et les législateurs... C'est tout le secteur social et pas simplement les animateurs qui est dans la précarité actuellement. Défiance envers l'assistance, retour à la responsabilité individuelle, dédouanement de la responsabilité collective, passage de la solidarité à la charité, désengagement du service public, renforcement du contrôle social et affaiblissement de l'accompagnement social.

    Cette actualité, les associations concernées par l'actuel débat, en ont une très minime responsabilité. Et leur responsabilité à eux elle est vis à vis de nous, des enfants, des parents, des enseignants pour lesquels elles se sont engagées sur les prochaines années avec donc un risque maintenant de ne plus pouvoir tenir ces engagements. Bref, un résumé qui ne cherche pas à convaincre, à donner des leçons ni à mépriser, ni à juger, ni à donner des points, mais qui traduit des convictions, un positionnement et une envie de lutte, oui.


  15. Je pense que le mieux, c'est de le vivre pour se faire une bonne idée de la chose. Puis une expérience dans un fonctionnement complètement différent permet de prendre du recul sur sa pratique, ses convictions et du coup d'avoir un oeil plus relatif sur notre "culture".

    En tout cas, à l'occasion, je pense que j'y ferais un tour, histoire de toucher un peu à la "culture" nord américaine.

    Vive le relativisme culturel ! (cf Claude Lévi Strauss)


  16. @ncio,

    C'est ce que j'ai voulu dire mais en mois bien que toi. C'est vrai que je ne vois pas non plus de repasser un appro après un BAFA vu le prix du stage. Et la formation sur le terrain est toujours plus adaptée et valorisante. Ce que je voulais dire c'est que l'appro répond à des objectifs qui ne seront plus en adéquation avec ceux de Chloe53 dans le sens ou dans un appro, il n'y a pas que les temps d'appro (1/3 de formation)

    Si c'est pour se former à quelque chose de spécifique, autant se tourner vers d'autres types de formation : formations internes aux assos d'animation, formations alternatives (BSB, BIAC, GPN, clubs, investissement autre....)

    Bref...


  17. Et ta formatrice si elle te la dit c que c vrai.

    Si effectivement, dans le cas présent c'est vrai, la phrase est un peu fausse. Tout ce que dit un formateur n'est pas forcément vrai. Il y a un nombre certain de formateurs incompétents qui racontent n'importe quoi. Et les témoignages sont là pour le dire. Mais ceci est un autre débat qui pose la question de la formation des formateurs.

    Amicalement,

    @Chloe53,

    Si tu peux le faire mais réfléchis y bien. Un stage BAFA coûte cher et il répond à une certaine logique. Bilan de stage pratique, suivi individuel. Toi tu ne seras plus dans cette dynamique là. Tout dépend du thème que tu veux aborder, mais il y a un autre chemin à emprunter si l'on veut se former sur un sujet.


  18. Voila, la question est dans le titre...

    Je ne comprends pas trop l'interêt du BAPAAT....

    J'ai sans doute une vision assez retrecie, mais si le BAPAAT est créé pour donner aux jeunes l'occasion d'avoir de l'expérience, pourquoi ne pas simplement passer le BAFA et travailler, au moins, ils sont payés...

    Enfin, je sais pas, enfin peut être !

    Le BAPAAT est un diplôme professionnel. Il permet une orientation dans le secteur de l'animation dès l'âge de 16 ans. En terme de reconnaissance, le BAPAAT devrait être mieux reconnu que le BAFA. Le contenu de formation est bien plus conséquent en BAPAAT qu'en BAFA. Nous n'arrêtons pas de présenter le BAFA pour LE diplôme. Pourtant, il ne s'agit que d'un diplôme d'APTITUDE, occasionnel et avec une formation qui reste très légère...


  19. Jean,

    1/Je n'apprécie pas tes remarques limites qui n'ont même pas lieu d'être. Je ne me suis pas revendiqué d'un quelconque parti et tu m'attaques personnellement sur mes positions politiques.

    2/Je considère ton post comme une gaffe dans la mesure où l'intégralité du premier post n'est pas MA position mais celle de huit associations : l'intégralité du texte est un COMMUNIQUE de PRESSE commun que j'ai relayé ici.

    3/Tu as gagné sur un point. Je ne réactualiserai plus ce fil. Je n'ai jamais eu comme objectif de me justifier ou de parler au nom des huit associations. Point.