capélo

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Messages posté(e)s par capélo


  1. La réglementation est claire concernant les conditions de baignade et son encadrement. Cependant concernant les pataugeoires pas moyen de trouver des textes écrits.

    Je me souviens que l'on m'ai dit, qu'il n'y avait pas besoin de sb pour une pataugeoire et que l'on parlait de piscine quand il y avait une profondeur d'eau dépassant 60 cm : mais est ce exacte ?

    J'ai beau essayer de trouver des écrits précis sur le sujet pas moyen.

    Si quelqu'un avait un cridoc sous la main... ?!!

    Nico, est ce qu'à la suite de la situation de toulouse, il y a eu, à ta connaisse, des textes nationales du ministère jeunesse et sports confirmant le fait que, dès qu'il y a de l'eau, il y a piscine, ou est-ce simplement une mesure départementale de la ddjs ?


  2. On peut toujours discuter et débattre sur la légalité du cannabis. Le débat de société est une chose, la sécurité d'enfants dont on n'a la responsabilité temporaire ne peut prêter à discussion.

    Comme le dit justement miguel, s'il y a le feu ou un quelqu'autre danger demandant à sécuriser les enfants dans un centre de vacances, il faut avoir toutes ses facultés de reflexion.

    Face au danger, il faut être opérationnel ! :siffle:


  3. Dans l'éventualité ou tu ne serais pas prise suite à cet entretien (ce que je ne te souhaite pas :D ), le site internet de l'anpe propose régulièrement des postes permanents dans l'animation soit :

    - en allant dans la rubrique intervention sociale et culturelle

    - ou avec le code métier 23131

    Bon courage pour la suite !!!


  4. Il faut bien se rendre à l'évidence que les relations, que l'on a eu en centre de vacances avec les enfants, sont particulières au circonstances : relations animateur/enfant.

    Echanger les adresses en fin de centre, c'est pour les enfants, vouloir prolonger ce moment, sans se plonger dans l'avenir, et voir le changement des relations entre lui et l'animateur.

    Reste à savoir, si on veut en t'en qu'animateur, prolonger ce moment et des relations qui sont différentes : adulte/enfant.

    Pour ma part c'est non, je ne me vois pas établir une relation d'amitié avec un enfant de 6 ans ou plus.

    Par contre, garder des contacts avec des ados pourquoi pas.


  5. avalanche de solutions possibles :D :

    - acheter du sparadra indécollable.

    - changer de sparadra sur les skis a la moitié du séjour.

    - arrêter le ski et se mettre a la fabrication de bonhommes de neige.

    - tatouer le numéro de ski sur les gamins.

    - interdection de déchausser les skis dans la structure.

    - arrêter les séjours au ski et faire des séjours au bord de la mer.


  6. La loi Evin interdit l'accès aux mineurs de moins de 16 ans de fréquenter les lieux fumeurs, cependant elle n'interdit pas les moins de 15 ans de fumer. La loi Evin se place dans un cadre de prévention et non de répression.

    En tant que directeur je suis pour l'application des libertés individuelles. Je pense qu'un enfant quel que soit son age fait le choix de fumer. Ce moment peut tomber en centre de vacances ou de loisirs. L'important est qu'il n'y est pas d'incitation des animateurs à fumer.

    le problème est de savoir qu'est ce que l'animateur ou l'organisation du séjour met en place pour ne pas inciter les enfants à fumer.

    Dire pas vu pas pris c'est fermer les yeux sur la réalité. On sait très bien que certains enfants commence a fumer dès 11 ans. Sur mes centres j'applique la loi Evin dans les locaux, je n'empêche personne de fumer dehors. Ce n'est pas pour autant que je suis indéfférent à l'enfant de 11 ans qui fume. Je serai surement le premier à lui faire remarquer les dangers du tabac.

    Je pense, par ailleurs que l'assistant/e sanitaire, de par sa fonction à, en cvl, un role de prévention à jouer. Elle peut être une personne ressource vers qui les enfants s'adresse pour tout questionnement lié au tabac. Elle peut organiser des temps d'échange à l'infirmerie sur comment arrêter de fumer ? ou les dangers du tabac ?. Des affiches peuvent être présentent à l'infirmerie pour prévenir les enfants des dangers de commencer à fumer jeunes.


  7. Je suis d'accord avec Linoo, poser le rôle de l'animateur sous cette forme c'est oublier les besoins et les ryhtmes de l'enfant. Même si l'enfant à besoin de mouvement, il a aussi besoin de repos. On a tous besoin de calme, de pouvoir souffler loin des autres, de pouvoir se retrouver seul, de jouer seul.

    On a l'impression que le rôle de l'animateur est vu comme la justification de son travail, et non par rapport au besoins de l'enfant. Si tu animes pas les enfants 24/24, t'es pas un bon animateur.

    Est ce que laisser les enfants libres de leurs occupations entre certains moments de la vie quotidienne, c'est être un mauvais animateur ?...

    Est-ce qu'animer un enfant 24/24 h ce n'est pas aussi le privé d'une part de sa liberté ?...


  8. Toutafait d'accord avec toi Nico, un projet pour qu' il soit vivant, il faut que tout le monde puisse se l'approprier.

    Un projet, sans appropriation de ceux qui le font vivre, est vide de sens, et ne peut s'appliquer sur le terrain.

    Reste à chacun, directeur et animateur, de s'informer sur l'existance du projet éducatif et pédagogique, de prendre position par rapport à ses convictions personnelles, et de choisir de travailler, ou non, avec tel ou tel organisme ou directeur.


  9. Nico, un projet pédagogique écrit par Victor Hugo ou sous forme de guide du routard reste toujours de la théorie jusqu'au premier jour du centre.

    Un projet pédagogique doit être source d'évaluation tout au long du séjour, que le projet pédagogique fasse 10 ou 200 pages. Il doit être revu, modifier, ajusté car on sait bien qu'il y a toujours un décalage entre la théorie et la pratique.

    Les problèmes des CVL, ou organismes de formation d'animateurs, ne sont pas les projets quels qu'ils soient, mais de ce que les persones veulent en faire et font sur le terrain !

    Le tout et d'être cohérent de la conception, à la réalisation au bilan de son projet.

    Ce sont les personnes qui font le projet pas le projet qui font les hommes (comprenne qui pourra :D ) !


  10. Que l'on soit animateur ou directeur, issus de l'animation professionnel ou occasionnel, la connaissance et le travail sur les projets éducatif et pédagogique doit rester le même.

    Ce n'est pas parce que l'on ne travaille pas à l'année, dans une structure ou un organisme, que l'on ne doit pas connaitre le projet éducatif et bacler son projet pédagogique.

    Pour moi, il est inconcevable pour la cohérence d'un séjour que le projet pédagogique ne se réalise pas sur le terrain.

    Nico, tu vas un peu loin quand tu renvoies la faute sur les directeurs qui ne savent pas rédiger un projet pédagogique. Si l'animateur, ou l'équipe d'animation ne comprenenent pas le projet ou s'ils doutent qu'il ne se réalise pas sur le terrain, s'il sont des animateurs responsables, ils interpellent le directeur.

    Maintenant, que le directeur ne conçoit pas son projet pédagogique en équipe, qu'il ne le fasse pas vivre sur le terrain, que ses objectifs éducatifs soient trop généraux pour être atteint, c'est sûr, qu'il y a lieu, pour lui, de se remettre en question.

    Pour ma part, je travaille avec mon équipe sur la construction du projet pédagogique, en lien avec le projet éducatif, dont je remet un exemplaire à chaque animateur. Il en va de la cohérence de l'action que l'on mène sur le terrain.

    L'animation ce n'est douze enfants qui font des activités manuelles le matin, et font des activités sportives l'après midi. C'est avant tout savoir ce que l'on veut leur apporter et comment. Organisme, directeur et animateurs doivent donc avoir les mêmes orientations éducatives et pédagogiques, d'ou un lien logique entre projet éducatif, pédagogique et d'animation.


  11. Etre animateur, c'est s'occuper d'enfants, mais c'est aussi savoir pourquoi et pour qui on travaille ?!!!

    Etre animateur, ce n'est pas que monter des animations, c'est aussi participer à un projet pédagogie lui même relais d'un projet éducatif.

    Mais voilà, combien d'animateurs, voir de directeurs ont lu, ou en leur possession, le projet éducatif de l'organisme avec qui ils travaillent ?

    J'ai rencontrer nombre d'animateurs qui ne savais pas ce que c'était qu'un projet pédagogique, alors un projet éducatif ! :siffle:

    Et vous, avoir le projet éducatif de l'organisme c'est important, ou pas, et pourquoi ?


  12. Pour moi, la qualité d'un séjour ne se mesure pas en nombre d'activités mais dans la qualité et l'aboutissement du projet pédagogique.

    La question pour moi, n'est pas de savoir si les ados ne font rien pendant leur centre ou s'ils sont tout le temps en activités, mais de savoir si mon projet pédagogique est cohérent sur le terrain et de savoir si je vais atteindre les objectifs éducatifs que l'on s'est fixé en équipe d'animation (Objectifs qui sont en lien avec le projet éducatif de l'organisateur).

    Je suis d'accord avec Max quant à l'évolution générale des centres de vacances qui ont tendance a perde leur vocation d'éducation populaire. Les associations marchent de plus en plus comme de petites ou grosses P.M.E qui, si elles ne sont pas rentables, déposent leur bilan. Dans ce contexte, l'animateur devient un agent d'encadrement, un accompagnateur d'activités.

    Cependant, il existe encore des associations qui ont encore des valeurs d'éducation populaire et qui les font vivre sur leurs centres. Ils appartient aux directeurs de lirent leur projet éducatif.

    Sachant aussi, que l'on peut faire des profits et avoir des intentions éducatives fortes !

    Ce qui me semble également important en centre ados, comme pour les autres centres d'ailleurs, et au delà des activités en elles-mêmes, c'est le lien que l'on créer avec les enfants et ce que l'on est fait.


  13. Les classes transplantées non pas une habilitation jeunesse et sport mais une habilitation éducation nationale. Du coup, le rôle des animateurs en classes transplantés, est plus un rôle d'accompagnateur, (dont la fonction principale reste la gestion de la vie quotidienne) qu'un animateur type C.V.L.

    Les textes recommandes la présence d'un animateur bafa breveté, mais ce n'est pas une obligation réglementaire. Cependant aujourd'hui, les organismes qui gèrent des classes transplantées, embauchent exclusivement des personnes ayant le bafa brevetés.

    Il y a une pénurie de personnes disponiblent en période scolaire pour assurer cette fonction :( .Tu n'auras donc pas de mal à trouver un poste :D .

    Comme le disait Nico, les organismes qui gèrent des classes transplantées sont aussi ceux qui gèrent des centres de vacances.

    Si tu as du mal à trouver, je peux de donner quelques adresses...


  14. Un p'tit quizz sympa qui nous rappelle que l'animation n'est pas sujet d'approximation quant on parle de responsabilité d'un groupe d'enfant.

    Je vais donc, de suite, me documenter et m'informer, pour essayer de compler mes lacunes : y a du boulot !

    réglementation : 6

    diplomes : 9

    sport : 8

    bobologie : 8

    HACCP : 5


  15. Je suis tout a fait d'accord sur le rôle de formation du directeur. Faudrait il encore qu'ils soient formés à l'être ? Il n'y a pas de contenu en formation BAFD : comment former ou suivre un animateur sur le terrain.

    Le renouvellement bafd permet aux directeurs a revenir sur leur propre pratique, cela n'apporte rien de manière directe à l'animateur sur le terrain.

    Les directeurs qui font de la formation BAFA ont des outils, connaissent les contenus, la nouvelle réglementation, ce n'est pas le cas des directeurs qui n'ont que 2 stages théoriques.

    Faut il alors revoir la formation des directeurs ?


  16. Vous oubliez les animateurs de centres de loisirs qui travaillent depuis 5 ans, 10 voir 20 ans pour certains dans un centre.

    Quand on sait qu'actuellement un enfant passe un temps considérable en centre de loisirs entre péri scolaire, mercredi et vacances.

    On peut se poser des questions, sur ce qui peut rester de la formation des animateurs qui ont passé le BAFA dans les années 80, 90.

    L'animation évolue est ce que eux ont évolué dans leur façon d'animer ?


  17. Quand on pose la question, aux animateurs ou directeurs, après tois, quatre ans d'animation : "qu'est que vous vous rappellez de votre stage général bafa ?", ils répondent généralement, et moi le premier, l'ambiance.

    Que reste t'il des contenus, quelques documents et prises de notes rangés dans un classeur ?

    Ne faudrait il pas comme l'afps un bon p'tit recyclage de temps en temps ?


  18. Pierre, tu es sur dêtre directeur de colo et pas de prison :D ?

    Pour qui travaille t'on en centre de vacances si ce n'est les enfants ?

    Donner la parole aux enfants est pour moi, une priorité en tant que directeur.

    Lui donner le choix de ses activités en est une autre.

    Tout est question d'organisation.

    Je préfère m'adapter aux rythmes de enfants plutôt que de les obliger à subir à un mode de fonctionnement rigide.

    C'est pour cela que je mets en place sur mes colo des plannings ouverts et des ateliers en libre accès : les enfants peuvent venir voir, tester, rester, finir sur le moment ou plus tard ou partir.