nico

est ce vraiment le fait d'être autoritaire que les loulous te reprochent? Sous couvert de ces termes, ça peut être, avec leur mots, le dfait que tu ne leur laisse pas assez d'initiatives, pas assez d'autonomie, qu'ils ne peuvent pas se responsabiliser assez. C'est normal que tu cherche a tout verouiller au niveau sécu. Mais rien ne t'empêche de les laisser faire par eux même en leur donnant quelques directives et de les aider a construire. dans tous les cas, c'est toi qui contrôle et qui valide donc au final, tu t'y retrouve, en revanche, sur leur vécu, ce n'est plus la même impression car ilsont vraiment eu la posibilité de construire plus que de subir...

A 100 % sur cet avis... hélas... C'est clair que les équipes ne pourront jamais faire de miracles pour ce type de loulous. mais on peut tenter de travailler sur l'accueil et la mise en route du séjour. Lors de la préparation du séjour quand on travaille sur le projet péda, je trouve important de nous fixer comme objectif que l'enfant qui est venu au séjour ressorte de ses vacances avec "des plus" par rapport a celui qui n'y est pas allé, est resté en famille etc... ceci dit, si les équipes au moment des départ faisaient un peu plus attention à l'image qu'ils donnent, les parents auraient un peu plus de mal a être crédibles et surtout n'auraient pas cette idée de "colo punition"...

bah c'est du bon sens... "une zone non dangereuse". Si c'est pour une nuit seulement, c'est du bivouac, donc pas de législation camping. Au delà, faut se référer aux réglementations locales et aux autorisations particulières.

L'apréhension pour commencer le stage pratique n'est pas la même pour ceux qui ont "un passif" avec des loulous. Evidemment, dans le cas ou le séjour est bien préparé (avec réunion, projet qui ressemble a un projet, critères d'évaluations, accompagnement du stagiaire etc...) ça ne change pas grand chose... mais combien le sont ? Par ailleurs, en terme de formation, ça donne du sens aussi pour certains, pour d'autres, c'est la preuve que le "avec des enfants ce ne sera pas pareil" est un leurre... Enfin, le verdict des enfants est sans appel, quand c'est nul, ils le disent ou s'en vont... là encore... "ben non, les enfants ne sont pas des moutons dociles et le statut n'y fait rien"... En revanche, là où ça n'apporte rien, c'est dans le cas où cette grosse animation de fin de stage se fait au détriment d'autres temps de travail qui auraient été baclés faute de temps...

peut être a l'anim de se poser la question de ce que ça donnerai si on ne les mélangeaitpas... Dans bien des cas c'est pour se rassurer lui même que par réelle nécessité. C'est clair qu'en terme de vécu dans la vie du groupe, c'est incomparable. les échanges sont plus nombreux et bien plus forts.

??????? alors pourquoi faire un centre de vacance avec un projet péda, agréé d'éducation populaire si c'est poour proposer des activités dans lesquelles on ne trouve pas d'intéret pédagogique??? autant aller faire le gogo au club med dans ce cas ! mais par pitié pour les loulous qui nous sont confiés... pas ça ! par rapport au jeu... huumm... quel en est l'intéret? Comme Oublieuse, je ne suis pas sur qu'il y ait besoin de gaspiller du fric a payer un animateur pour organiser ce genre de chose alors que les enfants peuvent bien le faire d'eux même et seulement s'ils en ont envie... je préfère dépenser le budget a autre chose...

Ca ne peut pas s'appliquer aux cabanes puisque les cabanes ne sont pas déclarées officiellement comme des refuges... Pour exister, un refuge doit satisfaire a certaines normes de sécurité. Une cabane n'existe pas juridiquement., elle n'est pas définie. Passer une nuit dans une cabane revient a passer une nuit a la belle etoile. c'est ce principe là qui s'applique.

au sens strict du terme on est d'accord... mais quand on est sur le terrain, il existe quelque chose qui s'apelle DEROGATION. Et même si une dérogation ne doit pas devenir une règle, au vu de ce qui se passe sur le terrain, on sait très bien qu'il est totalement impossible de s'en passer... alors de là à dire que c'est interdit...

on est en train d'opposer 2 types de pédagogies qui n'ont rien a voir l'une avec l'autre... chacun affirmant que "c'est mieux pour l'enfant"... mais si on leur laissait le choix... au départ ce sont eux qui sont en vacances non?

sauf si on base le fonctionnement du séjour sur l'enfant et non sur l'activité. c'est clair que c'est plus compliqué pour l'animateur, un planning c'est plus pratique, après, y'a plus qu'à mettre des noms dans les cases... Il y a aussi peut être une autre solution: "je suis bien avec mes copains, j'ai envie d'être avec eux, alors on va se faire notre truc ensemble, c'est nous qui en décidons. On est toujours ensemble? oui, et alors? Si ça nous plait... et dans quel but il faudrait qu'on se sépare? on n'interdit pas aux autres de venir avec nous..."

a màins que le problème ne vienne de la situation qui a été provoquée par le jeu de l'animateur... auquel cas, ce n'est pas le groupe mais l'activité qui serait a remettre en question... je crois qu'il est difficile d'allier une péda où on mélange les groupes d'âge et un fonctionnement basé sur l'activité dirigée...

pas forcémment, disons qu'ils se fixent des critères qui ne sont pas les notres et qui peuvent être plus politiques que pédagogiques... dans la série; siège social dans le département, nombre d'anims du département minimum etc... c'est argumenté comme de l'encouragement a développer l'emploi, l'insertion sociale etc dans la zone concernée... ... mais a qui faut il en vouloir? aux collectivités a qui on donne du blé et le message "débrouillez vous, on repassera pour relever les résultats chez vous"? humm... pas sûr...

non, simplement le triste résultat d'une politique de décentralisation a outrance mal gérée et trop rapidement (mal) mise en place... le grand n'importe quoi et ces résultats...

par le jeu des groupes d'enfants, lorsque ce sont ses copains qui l'influencent, voir qui, au début, choisissent pour lui, on fait déjà un premier pas, ce sont ses pairs et non l'adulte qui décident, le pas pour prendre part a la décision est le suivant, avant de vraiment pouvoir s'affirmer de lui même.

il y a toujours des loulous qui préfèrent etre pris en charge. après, dans le mode d'organisation du séjour, il faut faire en sorte, s'il le souhaite, qu'on puisse choisir pour lui. Néanmoins, je ne pense pas que ce soit a l'anim de le faire. l'enfant est intégré a un groupe, il y a des relations affectives avec les autres, et ça peut être là que la décision se prend. a l'équipe d'animation de se détacher du choix d'une activité pour l'activité, l'enfant doit pouvoir choisir de faire telle ou telle chose parce qu'ila envie de la faire, mais aussi parce qu'il veut juste être avec ses copain, parce qu'il se sent en confiance avec cet animateur, parce que ça se passe dans un endroit où il se sent bien etc...

Amélie, Dans l'exemple que cite dafine, il ne s'agit pas de ce que vit l'anim en dehors de son boulot... l'exemple qu'elle donne se fait bien sur ce qu'il a extériorisé de lui même pendant ses heures de travail... Ce n'est pas parce que l'homophobie est un délit qu'il faut pour autant adopter la langue de bois et se cacher derrière un style bien pensant...

En as tu parlé a ton directeur. s'il vous impose ce genre de connerie, c'est son rôile de les assumer jusqu'au bout. Si vous ne vous sentez pas dessus, c'est avant tout a lui de vous apporter des billes !

je fonctionne sans tranches d'ages. Néanmoins, pour les activités physiques où le niveau a une importance, sauf demande des loulous et accord de tous, je privilégie les groupes de niveau. A ski par exemple, si on peut mélanger les ages, le niveau est important, les meilleurs, même s'ils sont patient au début, risquent de craquer en voyant leur vacances leur filer sous le nez... Même si l'entraide est une valeur a développer (selon moi), ça ne doit pas être au détriment de leur plaisir, eux venant en vacances...

pour quoi faire une révolution? et surtout pour mettre quoi a la place???

le tourisme social? désolé mais ça fait un peu générique fourre tout... en quoi le centre de loisirs a t'il une composante touristique? En quoi le vilage vacance (le club med en est un par exemple...) a t'il une composante sociale? Le club med, comme économie solidaire... faudra m'expliquer alors... Qu'on fasse des cases génériques je veux bien mais faut pas tout mélanger. Un VVF cherche a gagner de l'argent, pas à faire de l'éducation. Meme certains qui portent le nom de social (IGESA: Institut de Gestion Sociale des armées) n'a pas d'objectifs éducatifs pour ce qui concerne son activité villages vacances. Enfgin, si en économie, on ne parle plus de plus value financière... ça sert quoi alors? Y'a beaucoupn de boites qui existeraient s'il n'y avait pas d'argent a gagner? Et puis vendre du mieux être, de la liberté ou du lien... pour l'entrepreuneur, faiut que ça rapporte un peu plus que ça...

:blink: je ne vois pas le lien entre ma façon d'écrire sur le forum et ma façon de parler a mes stagiaires... pour la comparaison avec les ingénieurs (ou toute autre profession d'ailleurs), je n'arrive pas a en comprendre le but. Les salaires dans le privé sont calculés nottamment en tenant compte des bénéfices dégagés. On n'est donc, dans l'animation, absoluement pas sur le même système de fonctionnement (et heureusement pour les anims...) Par ailleurs, si on prolonge cette comparaison avec l'ingénieur, il faut alors regarder aussi l'investissement en terme de formation. Pour un anim volontaire, si on compte un bafa, un bafd, un SB et un afps... on arrive a 3-4 mois... alrs que ça se compte en années pour les jobs plus classiques ou pour les anims pros... Faut quand même mettre les choses en face... Quand a passer anim pro pour faire des colos l'été, c'est un peu comme devenir ingénieur aéronautique pour faire le salon du bourget... C'est un choix mais pas forcémment le plus logique...

autant je pense que le projet péda a besoin d'être posé sur le papier pour prendre durecul, autant le projet d'animation, une fois murit, y'a pas forcémment besoin de perdre du temps a faire de la paperasse... Pour ce qui est des objectifs et des valkeurs qu'on met de dans, ça dépend du public et du cadre, on n'aura pas les mêmes objectifs dans un CLSH mater que dans un camp ado itinérant a l'étranger...

il me semble qu'il existe des aides... les as tu appellé pour leur demander? Par ailleurs, certains organismes peuvent prendre en charge le cout de la formation si tu encadre avec eux un ou 2 séjours par la suite...

sachant que certains sont pros et donc avec un salaire qui n'a rien, a voir...

Je passe pas mal de temps avec l'AS en début de séjour et avant pour bien préparer. C'est surtout là que je peux avoir une action auprès de lui ou elle. Pendant le séjour, de temps en temps je participe avec l'AS aux soins, ça donne l'ocasion de suivre un peu ce qui est fait mais honnetement, côté contrôle, je n'en voit pas grand chose. 90% se joue au recrutement et en début de séjour.