capélo 0 Signaler ce message Posté(e) 7 novembre 2003 Etre animateur, c'est s'occuper d'enfants, mais c'est aussi savoir pourquoi et pour qui on travaille ?!!! Etre animateur, ce n'est pas que monter des animations, c'est aussi participer à un projet pédagogie lui même relais d'un projet éducatif. Mais voilà, combien d'animateurs, voir de directeurs ont lu, ou en leur possession, le projet éducatif de l'organisme avec qui ils travaillent ? J'ai rencontrer nombre d'animateurs qui ne savais pas ce que c'était qu'un projet pédagogique, alors un projet éducatif ! Et vous, avoir le projet éducatif de l'organisme c'est important, ou pas, et pourquoi ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jeanyves 0 Signaler ce message Posté(e) 7 novembre 2003 je vous salut maitre capelo :bye: effectivement moi aussi j'ai rencontré des anims qui n'avaient pas été informé du projet péda de leur structure et donc mal formés pour n'en pas comprendre l'indispensable utilité (humour c'est nico qui les as formés ?) j'ai rencontré des directeurs qui avaient pondu des projets peda pour JS et qui les avaient rangés au fond d'un placard en attendant une inspection et qui nous disaient que sur le terrain ça ne sert à rien ! on les connais tous. pour ma part je suis professionnel de l'animation, quand je me présente je parle de militant professionnel ou de professionnel militant j'ai jamais réussi a faire la différence. Mon action d'animateur est aussi une action politique. non pas partisane, mais dans le sens politique de gérer la cité. Mon envie pourrait se résumer a: Avec les préados, les ados et les jeunes adultes d'aujourd'hui, vers le citoyen de demain, conscient de ses droits et devoirs, dans une société la plus démocratique possible. Je n'ai pas d'avis sur chirac ou jospin, je pense que la démocratie est d'abord un territoire et que c'est de la cohérence entre les territoires que doit naitre une politique nationale et pas l'inverse. (cf d'ésengagement de l'état partout.. ?) Bref je m'égare (du nord) là ou je souhaitais arrivée c'est que pour moi/ 1) le déclenchant c'est le politique et la cohérence des objectifs ou missions qu'il propose aux acteurs 2) la démarche de projets (éducatifs, pédagogiques, ...) doit se professionnaliser 3) les évaluations doivent être travaillées avec critères et indicateurs et être lisible de tous bref à la trappe les directeurs qui refusent la démarche de projet, et a l'assaut de organisateurs qui ne controles pas une réelle mise en place des projets c'est brouillon mais entre les lignes c'est plus clair ? jean yves Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Martine Signaler ce message Posté(e) 7 novembre 2003 Oui, et moi, j'ai toujours l'impression que les professionnels et les occasionnels c'est pas pareil..... Beaucoup se glorifient de leur bafd.........mais cela sert à encadrer lque les clsh ou les cv et en général rien de plus. Je ne fais pas d'ironie ni ne sous-estime le travail de ces personnes mais cela n'a pas forcément de lien avec les professionnels. Je me suis trouvée directrice d'un centre social (avec ce que cela comporte comme responsabilités) et dans l'incapacité de gérer un clsh (ma directrice enceinte et mon bafd un peu trop vieux) : de quoi rire!!!! En tant que professionnelle ne pas connaître le projet éducatif..........c'est du délire.........J'avoue que le monde de l'animation me laisse souvent perplexe........mais je l'aime quand même............ :D :D Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 8 novembre 2003 Ouahaa... alors maintenant il faut se dire "professionnel" pour être pouvoir prétendre à l'écriture d'un projet? Je crois surtout que si certains anims ne comprennent rien aux projets des directeurs (professionnels ou pas) c'est surtout parce que c'est gavant et incompréhensible... De belles phrases, de belles intentions et des grandes théories, illusions et tout ce qu'on veut mais sur le terrain, le concret ça donne quoi? :malade: Quand un anim a dans les mains sa douzaine de loulous, être citoyen dans une société démocratique, militant ou je ne sais quoi encore ça lui fait une belle jambe... mais concrètement, il en fait quoi? :dodo: Certes il y a une part de formation au projet à fdaire sur les animateurs en stage, mais ça ne pourra être réellement efficace que quand les directeurs arrêterons de s'exciter sur des mots... Soyons concrets, proches du terrain si on veut être efficace, une idée n'a pas besoin de mots à rallonge pour être exprimée. (à moins qu'elle ne soit pas suffisamment claire pour que ce soit explicable en quelques mots...) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
capélo 0 Signaler ce message Posté(e) 8 novembre 2003 Que l'on soit animateur ou directeur, issus de l'animation professionnel ou occasionnel, la connaissance et le travail sur les projets éducatif et pédagogique doit rester le même. Ce n'est pas parce que l'on ne travaille pas à l'année, dans une structure ou un organisme, que l'on ne doit pas connaitre le projet éducatif et bacler son projet pédagogique. Pour moi, il est inconcevable pour la cohérence d'un séjour que le projet pédagogique ne se réalise pas sur le terrain. Nico, tu vas un peu loin quand tu renvoies la faute sur les directeurs qui ne savent pas rédiger un projet pédagogique. Si l'animateur, ou l'équipe d'animation ne comprenenent pas le projet ou s'ils doutent qu'il ne se réalise pas sur le terrain, s'il sont des animateurs responsables, ils interpellent le directeur. Maintenant, que le directeur ne conçoit pas son projet pédagogique en équipe, qu'il ne le fasse pas vivre sur le terrain, que ses objectifs éducatifs soient trop généraux pour être atteint, c'est sûr, qu'il y a lieu, pour lui, de se remettre en question. Pour ma part, je travaille avec mon équipe sur la construction du projet pédagogique, en lien avec le projet éducatif, dont je remet un exemplaire à chaque animateur. Il en va de la cohérence de l'action que l'on mène sur le terrain. L'animation ce n'est douze enfants qui font des activités manuelles le matin, et font des activités sportives l'après midi. C'est avant tout savoir ce que l'on veut leur apporter et comment. Organisme, directeur et animateurs doivent donc avoir les mêmes orientations éducatives et pédagogiques, d'ou un lien logique entre projet éducatif, pédagogique et d'animation. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 8 novembre 2003 (modifié) On est d'accord Capélo, l'animateur porte sa part de responsabilité au projet péda (théoriquement, il participe à sa construction) mais quand on lui donne un tissus de grandes phrases loin de ses aspirations pratiques, un beau discours plus qu'un mode d'emploi, je ne lui en veut pas de laisser le directeur à son délire et de ne pas avoir envie de perdre de temps. C'est au dirlo d'exprimer ses idées simplement et concrètement. Un projet qui est tellement beau qu'on ne veut pas le salir... non merci, je préfère le projet type "cahier de vacances" qui ne ressemble plus à rien à la fin du séjour tellement y'a de notes dessus parce qu'on a remis beaucoup de choses en question au cours du séjour. Et les notes, c'est jamais des belles phrases. Modifié 8 novembre 2003 par nico Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jeanyves 0 Signaler ce message Posté(e) 8 novembre 2003 je ne pense pas que seul les professionnels sont en capacité de rédiger des projets péda, en tout cas c'est pas ce que j'ai voulu dire, je l'ai pas écrit il a donc été nécessaire de lire entre les lignes pour le déduire mais c'etait le jeu... Par contre les "grands mots" sont indispensable au début de la reflexion et donne une finalité a atteidre, de la finalité sont déduits les objectifs éducatifs et tout ça devient le projet éducatif de la structure. Ensuite en équipe se construit le projet pédagogique et là plus de grands mots mais du concret. j'applique au quotidien la démarche théorique du BAFA, et je suis pret a la mettre en ligne si olivier le souhaite. Pas de faut débat entre pro ou non chacun a sa place et sa part de travail a accomplir en complémentarité. PS: le mot démocratie en finalité, induit forcément des organisation péda dans le PP amicalement jean yves Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jeanyves 0 Signaler ce message Posté(e) 8 novembre 2003 En relisant calmement ce sujet, il me semble que globalement nous sommes tous d'accord pour reconnaitre l'importance du projet éducatif de l'organisateur dont découle notre projet pédagogique. Il y pourtant une nuance qui apparait dans l'intervention de nico et, pour mieux le comprendre, je souhaiterais quels éclaicicements (comme si j'avais cinq ans). - Dois je comprendre que les orientations éducatives de ton employeur n'agissent pas sur ton projet pédagogique.? - Dois je comprendre que même si tu travail avec le diable c'est toi le maitre? j'ai bouffé a midi avec des copains de l'ufvc (comme quoi chez nous entre fédés c'est pas la guerre) et j'ai vérifier avec eux la démarche de projet ils m'ont confirmés que pour eux aussi il y a avant tous une finalité pleine de "vilains mots" et toute la suite de la démarche de projet était de décliner et de mettre en vie cette finalité. amicalement jean yves Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 8 novembre 2003 Je ne vois pas ce que j'ai pu dire qui peut te porter à croire ça... Pour ce qui est des finalités de l'UFCV comme de bien d'autres organismes, il existe une marge entre les beaux écrits incompréhensible et les échanges réels faits par les acteurs sur le terrain. Je n'ai rien contre les mots de p^lus de 3 syllabes, il en faut aussi et s'ils existent, c'est pour qu'on s'en serve. Mais quand il n'y a que ça... parfois je cherche à comprendre pourquoi on complexifie ce qui peut être si simple. La démocratie (un joli mot celà dit en passant), ça commence peut être aussi par ça, faire passer des idées accessibles à tous... Sinon, il ne faut pas s'étonner de ne pas êtree suivis. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jean 7 Signaler ce message Posté(e) 9 novembre 2003 (modifié) Ouais c'est vrai. En fait avec le temps j'ai vérifié, et euh... j'ai une nouvelle ligne à rajourer aux projets de ceux dont on parle. "il faut qu'il y ait des enfants au centre" Sinon tous les autres projets ils tombent à l'eau. :D C'est un peu du private joke, il faut que j'explique : Tout près d'ici il y a un clsh qui a fermé l'année où l'assoce qui gérait a "abandonné" le centre à l'UFCV. Par la suite, la municipalité à repris un directeur non affilié à l'UFCV et le centre marche bien. Et pas loin non plus il y a un clsh UFCV qui est lui aussi en très bonne voie de fermeture. Bon je ne critique pas l'UFCV, non non!!! Attention j'en ai déjà discuté ici et c'est fini. Cela dit effectivement, les directeurs ont dû mal comprendre quelquechose, parce que aucune action éducative aussi intelligente soit-elle ne saurait être menée à bien si tous les centres ferment. Modifié 9 novembre 2003 par jean Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 9 novembre 2003 :D sans blague Jean? Des centres avec juste les jolis mots sur le papier sans les enfants pour dire que c'est n'importe na oik ça fonctionne pas? On m'aurait menti? :D Bah ouaich, ça arrive partout... hélas... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jean 7 Signaler ce message Posté(e) 9 novembre 2003 C'est si courant que ça? Bon ben alors désolé de débarquer. Je pensais que dans des cas comme celui-là c'était au moins possible de garder le centre ouvert vu qu'il y a des enfants et des parents qui veulent les inscrire. Les enfants n'arrêtent pas d'aller dans des clsh, ils changent simplement d'endroit... On est dans des petites communes (3000-4000 hab) qui s'agrandissent constemment depuis quelques années. Je ne sais pas trop comment sont gérés les projets là bas. Connaissant les maires, et sachant un peu comment ça tourne, la municipalité ne doit pas proposer grand chose. Pas de projet educatif. Même pas sûr qu'ils donnent leur avis sur les projets pédagogiques. Ils sont très intéressés par le côté financier du centre mais le reste ils s'en foutent souvent. Bon c'est tout bénef pour l'union qui peut presque gérer comme elle l'entend trois centres sur des communes limitrophes. Mais s'il n'y a pas d'enfant... Connaissant certains de ces enfants j'ai cru comprendre que le projet "il faut qu'il y ait des enfants au centre" pouvait se décliner en objectif concret de type "les animateurs doivent moins gueuler et moins dormir". Dans ces petites communes l'ennui c'est que généralement les "grands responsables" attendent qu'il y ait réellement des ennuis pour commencer à s'intéresser à l'éducatif. C'est au moins le cas dans 4 communes du coin. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
capélo 0 Signaler ce message Posté(e) 9 novembre 2003 Nico, un projet pédagogique écrit par Victor Hugo ou sous forme de guide du routard reste toujours de la théorie jusqu'au premier jour du centre. Un projet pédagogique doit être source d'évaluation tout au long du séjour, que le projet pédagogique fasse 10 ou 200 pages. Il doit être revu, modifier, ajusté car on sait bien qu'il y a toujours un décalage entre la théorie et la pratique. Les problèmes des CVL, ou organismes de formation d'animateurs, ne sont pas les projets quels qu'ils soient, mais de ce que les persones veulent en faire et font sur le terrain ! Le tout et d'être cohérent de la conception, à la réalisation au bilan de son projet. Ce sont les personnes qui font le projet pas le projet qui font les hommes (comprenne qui pourra :D ) ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 10 novembre 2003 D'accord pour l'écrit capélo, Rousseau en a écrit à sa façon, il a aussi eu une certaine attitudes avec sa progéniture... comme quoi les écrits... Ce que je veux dire c'est que le projet concerne tous ceux qui y participent, équipe d'animation, intervenants, parents et jeunes (en âges de s'y intéresser). C'est pour ça qu'il me semble important que chacun puisse en comprendre le sens. par ailleurs, être concret dans le projet, c'est éviter le blabla et par la suite la réunionite. Si a la base, tous les acteurs ne peuvent pas comprendre le projet de départ, il me semble délicat de le transmettre à tous sans déformation... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
capélo 0 Signaler ce message Posté(e) 10 novembre 2003 Toutafait d'accord avec toi Nico, un projet pour qu' il soit vivant, il faut que tout le monde puisse se l'approprier. Un projet, sans appropriation de ceux qui le font vivre, est vide de sens, et ne peut s'appliquer sur le terrain. Reste à chacun, directeur et animateur, de s'informer sur l'existance du projet éducatif et pédagogique, de prendre position par rapport à ses convictions personnelles, et de choisir de travailler, ou non, avec tel ou tel organisme ou directeur. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jeanyves 0 Signaler ce message Posté(e) 12 novembre 2003 En ce qui concerne les petites communes il y a encore un peu d'espoir. Depuis quelques années je me suis retiré dans un territoire plus "humain", une petite ville de 6000 habitants. Sur ce territoire la présence des conseillés techniques de j$s est très forte, dans le sens d'être un appui à la réflexion, la méthodologie, le développement (MT Fraboni, N Precas, F Giroux, F Durant...) Si bien que nous travaillons maintenant sur des missions confiées par les élus aux diffèrents acteurs (pro ou non) et d'une durée de 3 ans. Exemple pour un nouveau contrat qui débute en 2004, les premières réunion ont commencées en juin dernier, et avec tous les acteurs. Le conseil municipal du 6 novembre dernier à conclu la démarche en votant les orientations éducatives (dont une finalité) et le projet pédagogique proposé pour 2004. Ce type de démarche permet a chaque élu de comprendre l'importance de l'éfficience de leurs orientations et la manière dont ses orientations sont mises en vie en terme d'actions (P.A.) ou de relations souhaités (dont d'organisation) des grands mots au concret en cohérence.... Je constate une qualité grandissante des débats et une pertinence des orientations. Exemple une interpelletion du collège local concernant le soutien à la scolarité mise en place dans de nombreuses structures et qui est loin d'etre neutre politiquement parlant bref les petites villes ont un potenciel a développer et surtout une envie de reflechir et de mesurer l'action entreprise, encore faut t'il leur donner les outils nécessaires. en particulier sur l'évaluation et la différence entre critère et indicateur et tous les pièges de l'évaluation subjectif trop souvent pratiquée jean yves Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites