completementalouest

Eh non, en tant que directeur, je recherche des adjoints motivés plus qu'expérimenté. Après, il vaut mieux que la personne est une expérience de la tranche d'âge...

Je ne demande ce qui est le plus drôle: La blague de Jean yves ou la question d'Alitah? J'hésites.

C'est de l'humour ou pas? Tu es le deuxiéme à me poser la question. Vous n'utilisez pas de sardine pour planter vos tentes??? :blink:

L'indispensable: l'ouvre boîte pour les conserves et le marteau pour les sardines.

Effectivement fab, mais tu n'as pas besoin d'avoir plus de 21 ans et le Bafa, pour être adjoint en CLSH. Un stagaire peut effectivement le faire, même si ce n'est pas conseillé.

Après vérification, pour les centre acceuillant plus de 100 mineurs, il faut bien un adjoint par tranched e 50 jeunes. Et l'adjoint, doit avoir le BAFD ou être stagiaire (ou avoir une équivalence au BAFD.).

Après vérifications, tu as raison. Cette année, mes trois organisateurs mon demandé mon péda, un mois ou quinze jours avant le départ afin de pouvoir le fournir à la DDJS avec la déclaration d'ouverture de centre. Malheureusement, et comme souvent dans notre secteur, entre la loi et son interprétation, il y a des différences, même entre département...

Tu as raison, le projet péda doit être écris en concertation avec l'équipe mais il doit être remis (avec le projet du directeur) a la DDJS, un mois avant le début du séjour... Tout n'es pas forcément possible.

Je crois qu'il y a deux réponses possibles: Pour le cas général, tu n'as pas besoin de diplôme particulier et il n'y a pas d'âge préconisé. Mais, on voit rarement des adjoints de moins de 21 ans. Il n'y a pas besoin du BAFd, mais le BAFA est evidemment fortement recommandé. De toute façon, peu de directeurs embaucheraient un adjoint qui n'a pas le BAFA. Le deuxième cas: Depuis la modification de la réglementation en Avril 2003, certains séjours ont l'obligation d'avoir un adjoint (Je crois que c'est pour les centres de plus de 100 enfants, il faut un adjoint par tranche de 50 enfants). Dans ce dernier cas, ou l'adjoint est imposé par la réglementation, je ne sais pas s'il doit être en cours BAFD. Et comme, là ou je me trouve,je n'ai pas ma doc. Je ne peux pas vérifier.

Je n'arrive pas à faire la même association d'idée que toi. Ce n'est pas parce que Fabien dit que ce n'est pas trop dur, qu'il affirme que c'est à la portée du premier venu. Effectivement, je pense que c'est un travail pas trop dur comparé à certaines personnes qui bossent à l'usine par exemple, mais c'est un travail qui demande un certains nombres de compétences, que tout le monde ne peut pas avoir.

Parles tu d'un CVl ou d'un CLSH Jean Yves? Et quelles est ta région?

JE trouve intéressante la question que tu poses, car cela me force à réfléchir à ce que je fais d'habitude. Généralement, je prends mes trois ou quatre fiches bilan types (UFCV, CFAG, ou que d'autres directeur ont construit et m'on donné). Je rassemble tous les points qu m'intéresse et je construit ma fiche bilan du séjour. Ensuite, je la donne aux anims. Il la remplissent et on fait un compte rendu oral de chaque point avec discussion. Je la donne à remplir la veille, comme cela ils ont une journée pour réfléchir ou je laisse 20 minutes de réfléxion. Suivant la taille de l'équipe, je demande a chacun de s'exprimer sur chaque points. En allant rapidement (voir très rapidement sur certains points) et en instistant sur les points négatifs afin de trouver une solution. Le fait que chacun s'exprime dans l'ordre est important. Car, si tu as une "grande gueule" dans l'équipe, évite de commencer par elle. Sinon, les autres risquent de suivre son avis. Et ton bilan, ne sera pas constructif mais risque de refléter l'avis d'une seule personne. En écrivant cette réponse, je pense que la prochaine fois, je donnerais à chaque anim (ou par groupe de deux) des points précis à évaluer. Pour éviter qu'ils parlent tous de tout sans précision, mais fare en sorte que chacun cherche des solutions pour des points particuliers. C' est à expèrimenter. Après, il faut aussi avoir le temps.

Il me semble que le minimum définis par la convention collective tourne vers les 15 euros brut par jours. Il s'agit d'unn forfait. toutefois, peux d'asso paie si peux. Pour ma part, les salaires observés en CVl tourne entre 22 euros et 30 euros par jour travaillé. Plus le jour de congé hebdo et les 10% de congés payés.

As tu une grande équipe ou une petite équipe?

Bonne question Jean yves, mais même en réfléchissant, je n'ai pas de meilleur idée. D'autant plus que les capotes, généralement tu les achetes en pharmacie...

Mais non, mon surnom c'est juste pour faire croire que... :D :D

De quel bilan parles tu? Bilan de fin de séjour, bilan de mi séjour? Bilan du travail en équipe? Ou bilan de du séjour? Cela dépend aussi de ce que tu veux faire de ce bilan. Est ce pour toi ou veux tu mettre en question le travail de l'équipe? En fait, la première chose pour faire un bon bilan est de savoir pourquoi tu le fais et pour qui? Je ne pense pas qu'il faille utiliser les modèles types mais es adaptés suivant ce que nous voulons, mais si tu précises ta demande, c'est avec plaisir que je t'aiderai.

J'ai pas les textes sous les yeux, mais la loi permet à des jeunes de plus de 15 ans d'être seul sans anim. Elle permet même de faire des mini camp de quelques nuits (1, 2 ou 3, je ne sais plus) pour un groupe d'ado en autonomie sans anim, sous certaines conditions (accord des parents, repérage préalable avec les anims...) La loi le permet, après, je ne le mettrai pas en place avec un groupe que je connais depuis 15 jours.

Euh, excuse moi Mississipi Burning, mais c'est moi qui t'ai choqué ou c'est Matchieur? Car pour moi, je ne faisais que reprendre l'expression du message précédent, et je ne considére pas l'animation comme "un passe temps pour étudiants" mais comme une vocation et un choix de vie pour un temps donné ou non. Pour moi, l'animation n'est ni du travail, ni du volontariat mais principalement du militantisme. Du militantisme pas politique ni religeux ou autres. Mais, a travers mes séjours, je fais passer mes conceptions péda aux jeunes: Apprentissage de la vie en collectivité, de la tolérance, respect de la différence... Je ne dis pas que je fais de l'éducatif car on m'a toujours appris que l'animation n'était pas l'éducation...

Effectivement, la situation avait beaucoup d'avantages. Je suis en train de chercher les inconvénients mais je n'en trouve pas. Mis à part que le séjour était trop court et que les deux groupes ont commencé à se connaitre le dernier jour... Dommage. On aurait pu faire beaucoup de choses ensemble. C'est vrai qu'au début, la situation m'inquiètait moi et mon équipe. Faire coexister dans le même centre des enfants handicapés (assez lourd pour certains) et des enfants de 10-14 ans, d'une banlieue difficile de Paris, peut être assez effrayant. Mais, les jeunes ont été géniaux. J'avais du mal à me motiver pour l'animation, je commencais à vouloir arrêter, mais cette expèrience m'a permis de redémarrer positivement...

Non. Je ne suis absolument pas d'accord. Il y a des animateurs professionnels et à l'année qui sont de véritables plaies pour l'animation, tandis que beaucoup d'étudiants sont très conscencieux et très pros. Pour avoir cotôyer les deux milieux. Les meilleurs ne sont pas toujours là ou on le croit. Il ne faut pas généraliser, c'est tout. Mais pour l'instant, sur une bonne cinquantaine d'animateurs qui ont formés mes équipes, les deux plus belles brelles étaient deux animatrices professionnelles, incapable de se remettre en cause: "Ben oui, on sait, c'est notre métier quand même..." S'il vous plait quue l'animation reste "un passe temps pour étudiant" et non un monde de professionnel.

Les deux, clownette. Il faut de tout pour faire un monde. Certains enfants handicapés ont besoin d'un séjour spécifique et d'autres peuvent s'intégrer dans une colo classique (Je parle de handicap mentaux, sachant que je ne voit pas pourquoi un handicap physique pourrait empêcher de faire un séjour classique, ou alors on parle de moyen mis en oeuvre et c'est dommage). Acceuillir un enfant handicapé dans un séjour classique demande en effet un encadrement adapté et je pense qu'il faut qu'ils ne soient pas trop nombreux. un ou deux au maximum. Sinon, cela va faire des groupes, on va retrouver les handicapés ensemble et les autres: Bonjour l'intégration. Ensuite, les séjours particuliers sont nécessaires pour certaines catégories d'handicaps avec un encadrement renforcé et un peu expèrimenté. Par contre, j'ai dirigé un séjour d'enfants handicapés mentaux (10 enfants, trois accompagnateurs) et on était autonome mais dans un batiment acceuillant un séjour d'enfants normaux et c'était génial. On a fait un boom commun et il y avait beaucoup d'échange entres les jeunes. Bref, des échanges formidables pour tous et enrichissant. Mais pour répondre à ta question, Intégration ou colo spécifique, je pense que le mieux est encore de poser la question aux enfants concernés. Ils ont peut être la réponse et c'est quand même eux les premiers concernés. Arrêtons de penser pour les autres... et demandons leurs, leur avis.

Attention Mississipi Burning, je ne t'ai pas accusé de "complicité passive". je me pose juste la question de savoir si en cas de problème, l'administration e pourrait pas te reprocher de m'avoir rien fait pour signaler les dysfonctionnement du séjour. Je sais que la situation est toujours très délicate et que les animateurs qui ont une conscience pro (comme tu semble l'avoir, mais on ne se connait pas) prenne des souvent des risques personnels pour permettre aux enfants de passer de bonnes vacances. Dans la grille d'évaluation des animateurs stagaires définis par l'UFCV, il est écris que "l'animateur ne doit pas se mettre en danger", physique ou morale... C'est bien pour les enfants, mais il faudrait pas que tu paye les pots cassés après. Mais, je ne te reproche pas ton action, je n'étais pas à ta place. Et entre ce que je dis à distance et ce que je ferais face à la situation, je pense qu'il y a une différence.

OUF, merci. De plus, ce genre de discussion est intéressante et si elles pouvaient faire naître des envies de travailler avec le public handicapé, ce serait génial... :bye:

Je suis plus nuancé pour la démission. Si il y a un gros problème, on peux te reprocher de n'avoir rien fait alors que tu étais conscient de la situation: complicité passive???