mathieub

en tant que directeur je n'engage jamais de SB ou d'AS mais avant tout des animateurs qui ont une spécificité. Le SB ne me sert que pour mermettre aux enfants (inutile pour les séjour avec des 14 ans ou plus) de se baigner tout en restant dans les clous. L'AS se responsabilise sur la santé des jeunes mais ça reste l'affaire de toute l'équipe. Et puis passer son SB pour rester sur le bord de la piscine toute la journée je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Question paye mon organisateur les paye tous comme "animateur spécialisé" soit 2 € / jour en plus (30 de base)

pour information la qualification dure plus longtemps que l'appro justement pour prendre en compte la spécificité du brevet supplémentaire. pour "accueil de loisir" aucune idée mais en théorie tous les appros se ressemblent sur les 2/3 du stage.

A priori non et, heureusement. Je pense que t'occuper de ton transport fait parti de ta formation. Il faut que tu saches comment ça se passe pour pouvoir encadrer des séjours à l'étranger.

j'encadre régulièrement ce type de formation. Dans mon cas on travaille peu le ski ou le surf (on n'est pas là pour ça) mis plus ce qui fait les spécificités d'un séjour à la neige. Le milieu et les activités qui y sont liées. Alors oui le ski en fait parti mais ce qui m'intéresse c'est comment on l'utilise dans le séjour. La neige, les jeux avec la neige, la glisse, la construction d'Igloo, le rythme du séjour, le froid, le fonctinnement d'une station, la rando raquette, les règles de comportement sur les pistes, ski libre ou pas ... Tu ne vas pas t'ennuyer

Juste pour tordre le coup à une idée trop l'argement répandue. Un stagiaire n'est pas actif dans sa formation parce qu'il bouge et une méthode active ne nécessite pas obligatoirement des cris ou des gestes. Un stagiaire peut être très actif dans sa formation lors d'une situation frontale (il écoute, réfléchi, prend des notes) et très passif lors d'une activité (il agit mais sans distance, sans implication). L'apport frontal est à mon avis très adapté à certaines situations et parfaitement inadapté à d'autres. Ce qui est important c'est que le stagiaire soit acteur de sa formation et que l'apport soit adapté au contexte. A l'inverse parler d'un jeu sans le vivre est innefficace et inutile.

Je réagis au message de Cesco pour appuyer ses propos. Il ne faut pas considérer la formation BAFA comme un petit boulot qui rapporte des sous. Ou alors c'est que, à mon avis, on n'a pas compris le sens de l'engagement volontaire et des séjours de vacances. Je suis moi-même en charge du recrutement de formateurs pour l'AROEVEN Toulouse. La première demande que je fais c'est de savoir si la personne connait nos valeurs et nos principes. Il est par exemple inconcevable pour moi d'avoir un formateur qui ne place pas l'enfant au centre du projet (et pas le client ou le parent ou l'animateur). Idem si il ne conçoit la formation que sous forme universitaire (un formateur qui transmet aux stagiaires) et non pas comme un acte venant du stagiaire pour le stagiaire. Education nouvelle, pédagogie active autant de concepts qui doivent être maîtrisés pour être un formateur de qualité. L'IFAC est seulement une grosse boite conçue avec un but politique et fonctionnant comme une entreprise de formation et non pas un mouvement éducatif.