tontondirlojojo

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À propos de tontondirlojojo

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  • Date de naissance 02/10/1960

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  • Intérêts
    Musique, guitare, Basse, piano<br>Créer des Comédies Musicales<br>pour et avec les enfants<br>Je compose et j'écris, c'est comme une drogue<br>Ne m'en empêchez pas ! D'autres l'ont fait, ils ne sont plus là pour en parler...<br>ouaffff!!! je me marre !!!
  • Fonction
    Directeur(-trice)
  1. tontondirlojojo

    Virer un loulou

    Coucou, c'est encore moi, Je vous ai parlé de 2 renvois et je me suis étalé sur le premier. Faut aussi que je vous parle du 2e car celui-là, je l'ai ressenti comme un échec. C'était un garçon de 10 ans. Il cherchait toutes les occasions pour fausser compagnie à ses animateurs. Il avait décidé, du jour où il avait appris que ses parents l'avaient inscrit à une colo, qu'il fuguerait. pendant une semaine , nous avons cherché à le motiver, le valoriser sur ses (rares) interventions dans les jeux, rien ne l'a fait changer d'avis. La seule chose que j'ai réussi à lui faire promettre, ce fut de me faire confiance et que je dialoguerais avec ses parents jusqu'à ce qu'une solution qui lui convienne soit trouvée. Avant de partir, il m'a dit, comme pour s'excuser : "J'ai rien contre tes activités. Les monos sont supers, mais j'avais pas envie de partir en colo cette année !" Pour se donner une occasion de sourire : Au cours de mon second stage pratique BAFD, j'ai eu l'occasion de refuser un renvoi demandé par une bonne partie de l'équipe. Une gamine de 13 ans avait été prise en possession de chaussures de bébés. Non, non, vous lisez bien, j'ai bien écrit des "chaussures de bébés" !!! Mon économe et moi avons décidé d'en rire plutôt que d'opter pour le scandale majeur :D Il était manifeste que la môme ne se rendanit pas compte qu'elle venait de voler (ça arrive) les chassure étaient dans un présentoir devant le magasin de chaussures. Elle avait trouvé ça mignon. malgré tout, il y en avait quand même pour plus de 3000 F ! J'ai préféré emmener la fautive, et les filles qui l'avaient vu faire et qui s'étaient contenté d'en rire, rendre le butin à l'ouverture du magasin le lendemain. Quand elle s'est retrouvée face à la vendeuse, je vous jure qu'elle a réalisé ce qu'elle avait fait. La suite du séjour nous a prouvé qu'on avait fait le bon choix dans son cas. Elle était devenue vraiment agréable. Même les animateurs qui avaient réclamé son renvoi ont reconnu qu'on avait bien fait... Dans son cas... Chaque enfant a sa propre personnalité, il n'y a pas une seule recette pour les élever (ou les animer) il faut réussir à s'adapter à chacun d'eux. j'ai 24 ans d'expérience dans l'animation et j'ai élevé 4 enfants. J'ai toujours l'impression que je ne sais pas m'y prendre... @+
  2. tontondirlojojo

    Virer un loulou

    J'ai aussi connu des (2) situations suffisamment graves pour qu'un renvoi devienne necessaire et je peux vous assurer que la décision du renvoi n'a pas été la première envisagée. La première fois, c'était deux ados (1 garçon, 1 fille) qui mettaient une telle pagaille que s'en était devenu dangereux. Le garçon a même provoqué, pendant une rando, une bagarre rangée telle que les gendarmes ont été appelés par des témoins. Le gamin avait failli assommer un gosse plus jeune que lui avec une pierre grosse comme un saladier. (il bossera jamais chez Lustucru çui-là !) Ca m'a fait drôle de les voir arriver avec mes ados alors que j'étais en train de leur préparer amoureusement leur pic-nic. Eh oui, ce jour-là, ils n'avaient pas emporté leur bouffe car nous devions les rejoindre ma famille et moi, pour visiter une grotte avec eux. Ils emportaient juste une bouteille d'eau chacun, un vêtement de pluie et un pull dans leur sac à dos... Les gendarmes m'ont dit : "Il va vous tuer un môme si vous le gardez !" l'ado a piqué une crise en insultant l'homme qui venait de me parler, il ne s'est calmé que quand l'animateur le plus musclé de l'équipe l'a soulevé de terre à bout de bras (un lanceur de marteau qui faisait de la compétition). Ce qui l'a le plus vexé c'est que même ses "copains", ceux qui le suivaient dans ses bêtises, ont éclaté de rire en le voyant gigotter au bout du bras de l'anim. Quand j'ai voulu contacter sa mère, je me suis aperçu qu'elle m'avait donné un faux numéro. (Elle m'avouera plus tard qu'elle ne voulait pas être dérangé.) Après la colo, la mère a même proté plainte contre moi auprès de Jeunesse et Sport. Pour une fois, elle a peut-être rendu service à son fils, car, après avoir entendu mon témoignage, la DDJS a contacté la gendarmerie qui était intervenue. Quand elle a eu le témoignage des gendarmes, elle a confié le dossier à la DDASS. La mère s'est vue déchue de son droit de parenté. Elle ne s'occupait que d'elle et faisant venir des hommes chez elle, même en présence du gamin. Il y avait jusqu'à 10 mecs qui se payaient une partie de jambe en l'air avec et chez elle par jour... La fille, quand à elle, est devenue des plus agréables quand on lui a annoncé qu'elle pouvait faire ses valises si elle le voulait. Ses parents l'avaient inscrite de force et elle s'était juré qu'elle ne resterait pas plus d'une semaine avec nous. On a pourtant essayé de leur parler, de savoir si les activités proposées et choisies par le groupe ne leur plaisait pas. Je les ai emmené avec moi faire des courses. On n'a pas envisagé leur retour chez eux avant le conseil des gendarmes. Jeunesse et Sport est passée 2 jours après leur départ. L'inspecteur m'a assuré que nous avions pris la meilleure des décisions. Le séjour s'est déroulé comme sur des roulettes. fin de l'épisode
  3. tontondirlojojo

    Législation en cvl

    Bonjour Akassie, Pour présenter un spectacle en public, tu dois faire au moins trois déclarations : La première, c'est à la mairie de la commune où aura lieu le spectacle, la seconde, c'est à la gendarmerie (moi, j'ajoute même des invitations), la troisième, c'est à la SACEM, Aux trois, donne au moins le lieu, les horaires, quel public est concerné et quel genre de spectacle tu vas donner. A la SACEM, tu dois, en plus, donner tous les titres des morceaux qui seront joués. A la gendarmerie, donne en plus les noms des organisateurs, ils aiment bien, ça fait sérieux. Si tu as des recettes, tu devras les déclarer à la SACEM. Donne leur aussi le montant de tes frais. De plus, avec un courrier bien tourné, tu peux faire ressortir le caractère caritatif de ton opération, ce qui te permettra peut-être d'obtenir une exonération de cotisation à la SACEM. Sache que même un compositeur, ce que je suis, doit déclarer un spectacle auprès de cet organisme, même s'il joue ses propres morceaux. Je t'énumère tout ça de mémoire. J'oublie peut-être des choses, mais tu peux avoir plus de détails auprès de la SACEM. Elle a un bureau dans chaque département. J'y pense maintenant, tu peux peut-être trouver ces renseignements sur le site de la SACEM. Je sens que je vais aller y faire un tour, moi aussi. Pour les questions d'images, tu peux tout à fait filmer et photographier à volonté. Les parents ne se gêneront pas. La question ne se pose que si tu veux utiliser tes images, que ce soit pour une action commerciale ou pour illustrer ton site internet. Dans ces deux cas, toute personne reconnaissable sur tes images doivent te signer une autorisation de diffusion. Pour les photos ou les films avec des enfants, fais signer les DEUX parents. Ca évite tout conflit. Si tu diffuses des images sur un site internet, celui-ci doit être déclaré à la CNIL. C'est gratuit. Voili, voilou. J'espère que je n'ai rien oublié. A + :clown:
  4. tontondirlojojo

    Pourquoi directrice

    Salut, Etant moi-même formateur BAFA, je ne peux qu'être d'accord avec Natacha. Le tout est de tomber sur une fédération sérieuse qui ne sous-estime pas le rôle de l'animateur ou du directeur de centre de vacances et encore moins son rôle de formatrice. (Toomber sur une fédération sérieuse ? Ca arrive souvent. Bonne nouvelle non ?) Mais, même au sein d'une bonne Fédération , on peut tomber sur une équipe de formateurs qui déraillent (malheureusement, ça arrive !) dans ce cas, l'organisme de formation aura du mal à redersser les choses tant que personne ne signalera ce problème. Dans la pratique, je dois reconnaitre, qu'en ce qui concerne les animateurs une fois diplômés, certains "oublient" d'une façon désolante leur formation. Quoi qu'il en soit, une formation n'est pas à négliger. Bien menée et si tu sais prendre tout ce qui peut t'aider à t'améliorer, ta formation te rendra bien des services, même si tu as déjà de l'expérience. C'est entre autre une occasion de se remettre en question, d'une façon constructive.
  5. tontondirlojojo

    Musique

    LO Petite Fleur C'est une animation ponctuelle ou un cycle ? Dans le cas d'un cycle, combien de séances sont prévues? Il m'est arrivé de fabriquer avec les petits des instruments de percussion avec des objets qu'ils connaissent bien. Connais-tu les dodies-dodies ? Ce sont des sortes de hochets fabriqués avec des bouchons de biberons et des balles de ping-pong. Ca a un succès fou, même chez les plus grands. @+ :chat:
  6. tontondirlojojo

    Camps d'ados = farniente...

    Je me souviens d'une réunion entre directeurs dans un gros organisme de vacances où un pédopsychiatre est venu animer un débat. Il nous a parlé des centres où on faisait de "l'activisme". Des séjours où les enfants ou les ados étaient tellement occupés qu'ils n'avaient plus de temps pour eux. Sa conculsion se résumait en une phrase : "Laissez les vivre !" Autrement dit, il y a peut-être un équilibre à trouver entre activisme et farniente. J'en profite pour rappeler ici qu'en ce qui concerne les séjours, les critères de réussite des parents ne sont pas souvent ceux de l'équipe. J'imagine leur tête s'ils apprennent que leurs progénitures ont fait un séjour glandouille alors qu'ils ont payé pour des activités! @+
  7. tontondirlojojo

    Entretien : tutoiement !

    Moi, le vouvoiement me fait blanchir ma barbe! :noel: Plus sérieusement, je ne pourrais pas recruter quelqu'un qui me tutoie d'emblée, sans que je le lui ai proposé. Pour moi, le vouvoiement est de rigueur tant que le contrat n'est pas signé. Après, avec un peu d'humour, même l'animateur (ou l'animatrice) le plus timide finira par me tutoyer sans contrainte. :alien:
  8. tontondirlojojo

    Le courrier...aux animateurs

    Salut, Je suis directeur depuis... Et avant, j'étais animateur. Je n'ai jamais refusé de donner mon adresse à des enfants. Et très peu m'ont écrit par la suite. Mais j'ai toujours répondu à ceux qui l'avaient fait. J'ai correspondu même avec des enfants qui n'étaient pas dans mon groupe. J'en ai vu devenir animateurs par la suite. Par exemple, une fille que j'ai eu quand elle avait 8 ans et qui s'est inscrite dans la même colo pendant 3 ans (mais plus dans mon groupe) faisait tout pour manger le plus souvent possible à ma table... (Tout ça parce que je l'avais consolée un soir qu'elle pleurait ses parents! L'animatrice qui s'occupait de sa chambre n'avait rien vu, rien entendu) Elle a correspondu avec moi jusqu'à ce qu'elle se marie... à 20 ans. Elle n'écrivait pas souvent mais suffisamment pour ne pas perdre ma trace, quand je déménageais. J'ai été au courant quand elle est entrée au collège, quand elle a réussi ses examens (bac, bts) et quand elle a passé son bafa. Un jour, alors que je dirigeais un stage BAFA, une jeune stagiaire donna au groupe la raison pour laquelle elle voulait être animatrice. Sans savoir qu'elle parlait de moi, elle expliqua qu'elle n'avait jamais oublié sa première colo, elle avait alors 6 ans. Elle avait surtout le souvenir de son premier soir, alors qu'elle était au bord des larmes parce qu'elle allait passer sa première nuit loin de ses parents. J'avais raconté un petit conte et j'avais joué une berceuse à la guitare. Les enfants s'étaient endormis dessus, sans larmes..J'avais ensuite renouvelé chaque soir le même rituel, même quand une animation finissait tard. Inutile de vous dire que les quenottes se lavaient rapidement ! (Elle ne m'avait jamais écrit) Nous ne sommes pas une parenthèse qu'on referme et qu'on oublie. Nous sommes un petit maillon d'une chaîne qui se doit d'être solide parce que, qu'on le veuille ou non, nous participons, un tout petit peu il est vrai, à l'épanouissement des enfants que nous encadrons pendant 1, 2... semaines. Mais attention un seul maillon fragile et c'est la chaîne qui se casse ! Tout ça pour dire qu'il nous appartiend à chacun de savoir si on doit donner son adresse ou non. On ne doit jamais s'imposer, mais refuser est pour moi un non sens (je n'oblige pas non plus un animateur à accepter). Si l'enfant écrit, on se doit de répondre. Moi, j'inclus toujours les parents dans mes lettres par un "donne le bonjour à tes parents"au moins, ils étaient rassurés quant à mes intentions. On n'est jamais trop prudents. J'ai même vu des parents ajouter un petit mot sur la lettre de leur enfant (ça, c'est plus rare). Mais si je devais faire un calcul pour connaître le taux d'enfants qui écrivent par rapport à ceux qui réclament nos adresses, je dirais que le taux est inférieur au 1 pour 1000. Je pense que c'est plus délicat quand il s'agit d'ado écrivant à un animateur du sexe opposé au sien. Par contre, je ne donne jamais mon numéro de téléphone et je n'ai jamais envoyé de cadeau... Sauf 1 cadeau de mariage... J'ai été long, je sais, je suis bavard. Mais si j'ai pu rendre service, mon blabla n'aura pas été inutile.