remiposeidon

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  1. remiposeidon

    Les Blagues Absurdes

    Une connue, il ne me semble pas l'avoir vu passer sur ce topic. Trois hommes marchent dans la savane. L'un porte une cabine téléphonique, le deuxième une perche, le troisième une enclume. Ils rencontrent un indigène qui leur demande à quoi sert tout ce bric-à-brac en pleine savane... Le premier : "Si un lion apparaît, je m'enferme dans la cabine téléphonique !" Le deuxième : "Si un lion apparaît, je saute à la perche et je reste en hauteur !" Le troisième : "Si un lion apparaît, je jette l'enclume, je courrais plus vite !" Même genre. Deux touristes qui se prétendent chasseurs pistent un lion mais se rendent bientôt compte que ce sont plutôt eux qui sont pistés ! Apeurés par les rugissements de plus en plus proches, ils finissent par trouver, tremblants de peur, les empruntes du lion. _"Tu les suis pour savoir où il va !" dit l'un. _"Et toi ?" répond l'autre. _"Moi je vais les suivre en sens inverse pour savoir d'où il vient..."
  2. remiposeidon

    Punitions En Général

    Je ne punis jamais au coin pendant une activité, et comme tu dis, il y a toujours moyen si l'on joue un rôle d'en jouer encore plus. Pour le dialogue, c'est toujours ce que je privilégie avec l'enfant. Et dans la très grosse majorité des cas, ça suffit très amplement. Et en cas de sortie du type "Ta gueule", c'est effectivement avec un "Pardon ?!" un peu appuyé que je règle la question, avec succès dans la très grosse majorité des cas également. Quant à la question de l'autorité... Peut-être ne me suis-je pas montré assez ferme au début du séjour ? Je les connaissais déjà d'un séjour au ski, moins long et moins personnel (150 gamins de 6 à 18 ans), et j'ai eu la faiblesse de croire qu'ils s'étaient arrangés en six mois. Mais je ne me suis jamais présenté en "copain" avec des gosses. Et une chose me rassure, c'est qu'ils sont insolents avec les autres animateurs (qui les ont punis au moins autant que moi). Les seuls pour qui ils montrent un peu de respect, ce sont les animateurs anciens colons (c'est un C.E.). Ils font des colos depuis qu'ils ont six ans et ont donc côtoyés deux de mes collègues du temps où ceux-ci étaient colons (et pas les plus sages d'ailleurs, à ce que je me suis laissé dire, comme quoi... ). Même pour la direction ils n'ont pas grand respect. Mais pour être honnête, j'avoue avoir un peu (et seulement un peu) de mal à m'imposer dans la tranche d'âge 12-15. L'âge ingrat. J'assume, et je ne peux que m'améliorer. Mais seuls les gosses dont je parle m'ont posé de réels problèmes. Précisons un peu le cas de ces deux gosses. Ils ne sont que deux, avec quelques copains turbulents aussi mais plus facilement cadrables. D'après ce que m'a dit un des deux gosses lors d'un dialogue avec lui (pendant qu'il faisait un coup de cafard à pleurer sur mon épaule, pas rancunier le Rémi !), ces deux monstres se connaissent depuis l'âge de six ans et leur première colo. Et les colos, ben ils aiment pas ça, c'est leurs parents qui les obligent, et ils n'acceptent d'y aller que pour se retrouver vu qu'ils se voient très peu pendant l'année scolaire. Le reste, ils s'en foutent royalement. Ca, c'est leur version. Le seul élément que je suis capable de vérifier, c'est l'amitié qui les unit. C'est clairement plus qu'un simple copinage de collège. C'est une vraie "amitié" au sens pur du terme. C'est beau... Et ça me fend le cœur de les séparer, mais problème... Ensemble, même s'ils promettent d'être sages (pour la énième fois), ils accumulent conneries sur conneries (insolences comprises). Et si on les sépare, alors là c'est la guerre ! Ils te sabotent une activité avant même que t'ai eu le temps de dire ouf ! C'est dommage, parce que pris séparément, ils sont plutôt sympas... Mais bon, je m'égare (du nord). Le paragraphe ci-dessus n'est là que pour prouver que ces deux mômes sont un cas particulier, et ne peuvent guère à eux deux plomber toute une colo. Juste la pourrir suffisamment pour courir sur les nerfs de l'équipe d'animation. Pour revenir au débat sur la punition en général, non je ne suis pas le punisseur fou. Et je sais replacer les limites quand un gamin les franchit sans avoir besoin de recourir à une sanction. Je n'aime pas punir, les gosses sont pas là pour passer leur temps à regarder les murs. Mais quand t'es en train de gérer les douches, que ça se bouscule au portillon et que les affreux te manquent de respect chaque fois qu'ils t'aperçoivent dans le couloir et foutent le souk dans les chambres (et pas seulement dans la leur), ben oui tu les colle dans le couloir... Je ne dis pas que c'est bien, je ne dis pas que c'est la seule solution. Promis, la prochaine fois je penserai à la chaise de laballe. Quant à la répartie, t'inquiète, je connais. Et t'as raison, ça marche plutôt pas mal. Merci de ton apport.
  3. remiposeidon

    Les Blagues Absurdes

    Savez-vous combien il y a d'habitants au Caire ? Neuf. Enfin, ils étaient neuf jusqu'à ce qu'il y en ai un qui parte. Ce qui fait que maintenant, les cairotes sont qu'huit ! Non ?
  4. remiposeidon

    Punitions En Général

    Merci laballe pour cette réponse rapide et complète ! Globalement, j'ai déjà mis en application tout ce que tu listes dans la seconde moitié de ton message. En effet, quand je parles de punition, il ne faut pas voir en moi (et en mes collègues) un monstre d'autoritarisme qui punit dès qu'il y en a un qui met un pied au-delà de la ligne jaune. Allons, allons, soyons humains, que diable ! Le piquet n'était pas systématique. Quant aux bêtises, je sais bien qu'ils sont là pour en faire ! J'ai toujours privilégié le dialogue à la punition. Et j'évite le piquet pour bagarre (ça n'avance à rien). A bien y réfléchir, j'ai dû sévir six fois pendant mes deux semaines de séjour cet été. Dont quatre fois avec les mêmes (qui en ont récolté au moins autant avec chacun de m es collègues, je te laisse faire l'addition sachant qu'on était sept...). D'où ma remise en question. Mais je crois que les monstres dont je te parle rentrent dans ce que tu appelles les exceptions, du style de gosse qui te répond "Ta gueule !" quand tu lances un appel au calme. Sinon, je souscris à l'idée de la chaise et le gamin qui revient te voir quand il est calmé, bien que je pense qu'on arrive à la limite d'âge d'efficacité de cette méthode dans le cadre des 10-12 ans. Mais je souscris quand même ! A se demander comment il se fait que je n'y ai pas pensé moi-même ? Atrophie du cerveau due au stress puis à la fatigue ? Syndrome de Panurge vis-à-vis du reste de l'équipe ? Inexpérience ? Un peu des trois, je pense... En tout cas, merci encore de ta réponse ! Certes, c'est idéaliste. Et alors ? Tu l'as dit toi-même, ça marche. Et pour quoi vivons-nous si ce n'est pour nos idéaux (entre autres, évidemment) ?
  5. remiposeidon

    Les Blagues Absurdes

    18 Juin 1815. Il 21h. Alors que la fumée se dissipe lentement sur la morne plaine de Waterloo et que les Alliés savourent leur victoire, Napoléon et son armée en déroute atteignent une auberge sur la route de Paris et décident d'y passer la nuit. L'empereur pousse la porte et s'annonce à l'aubergiste avant de déclarer d'un ton las : _"Nous sommes vaincus..." Et le brave aubergiste de répondre : _"Désolé majesté. Je n'ai que dix-neuf chaises !" Comprenne qui pourra ! Deux vampires rentrent bredouilles de leur chasse nocturne. Alors que l'aurore commence à poindre, l'un d'eux se relève de son cercueil. _"Et puis zut ! J'ai trop faim ! J'y retourne ! Il me faut du sang !" Et l'autre : _"Mais t'es fou ! Le jour se lève ! Tu n'as pas le temps !" Mais son compagnon affamé ne l'écoute pas. Se transformant en chauve-souris, il s'envole à toute allure. Cinq minutes, il revient, la bouche en sang. Son compagnon est éberlué. _"Mais comment t'as fait pour trouver autant de sang en si peu temps ?" _"Tiens viens voir à la fenêtre. Tu vois la route ?" _"Oui." _"Tu vois le carrefour là-bas ?" _"Oui." _"Tu vois le panneau indicateur ?" _"Oui." _"Eh ben moi, je l'ai pas vu !"
  6. remiposeidon

    Punitions En Général

    D'accord avec toi pour les poses, au départ je n'avais pas d'avis sur cette décision prise en réunion, fallait essayer (eh, c'est que ma troisième colo en comptant le stage pratique)... Mais il est clair que l'idée n'était pas bonne, j'avoue. Mais sinon, qu'est-ce que tu proposes à la place de mettre au coin ? Dans le contexte défini dans mon premier post, à savoir hors activité et pour irrespect et désobéissance systématique. Bien entendu, nous n'avons jamais puni de cette manière un enfant injustement. Et en cas d'erreur judiciaire, la punition était aussitôt levée avec les excuses plates et sincères de l'anim ! D'autre part, aucun enfant ne s'est jamais plaint (ni d'ailleurs aucun parent...), parce que les punitions étaient justifiées et expliquées. Donc, je repose ma question. Parce que c'est bien joli de critiquer, mais concrètement, t'as autre chose à proposer ? Te gêne pas, au contraire ! Je demande qu'à découvrir ! (Et ce n'est pas ironique, c'est sincère.)
  7. remiposeidon

    Punitions En Général

    Ben... Je me situe entre jean et PetitLu... Tirer les oreilles, même à mes propres enfants (quand j'en aurai..), ça non ! Ne serait-ce parce que ça fait mal, même sans tirer fort, et cela engendre plus la compassion que l'humiliation, l'enfant ne ressent que la douleur et en oublie le pourquoi. Et en plus, dans le cadre des colos et des écoles, il est strictement interdit de lever la main sur un enfant. En revanche, mettre au coin, oui. Même en colo. Pas dans n'importe quel contexte évidemment. Si un enfant enfreint les règles d'une activité manuelle (par exemple) et que ça débouche sur un pot de peinture cassé, ben ça sert à rien de le mettre au coin. Une petite engueulade par le dirlo, un "Tu comprends pourquoi on t'avais dit de pas faire ça ?" chargé de reproches, et puis on lui file une serpillère. Point, fin de l'incident. Il a cassé, il a nettoyé, il a compris pourquoi, et peu de chances qu'il recommence. Par contre, en cas de manque disciplinaire non "matériel" (manque de respect, désobéissance systématique), comment veux-tu réparer ? Donc oui, un petit temps au coin, c'est une solution (j'ai pas dit "LA" mais "UNE" solution, d'autres suggestions ?). "Au piquet" comme on dit. Cet été, on a tenté d'agrémenter un peu cette punition en faisant prendre des positions gymnastiques comique à l'enfant, mais les petits monstres ont vite pris ça pour un jeu et un défi, à tel point que certains demandaient à être punis ! Donc, retour au bon vieux piquet, face au mur. Pas très pédagogique ? Évidemment, faut expliquer au gosse pourquoi il est puni, quitte à se répéter. Ensuite, il peut remuer toutes les pensées qu'il veut ou méditer sur ce qu'il a fait. Mais ça c'est une question d'éducation. Un enfant bien éduqué, s'il se retrouve puni, ne recommencera pas parce qu'il connaît la signification d'une punition. Certains enfants peuvent recommencer vingt fois la même bêtise, et se ficher de la punition comme de leur première barboteuse. L'éducation du respect des consignes et des autres (adultes ou enfants) se fait à la maison, et c'est pas des animateurs qui vont changer ça le temps d'une colo ou d'un accompagnement péri-scolaire. Mais bien entendu, tellement de facteurs sont à prendre à compte dans ce débat (milieu social, contexte, personnalité, etc...) que ma position est parfaitement démontable, et doit même être remise en question ! Sinon, je serais un bien piètre animateur...
  8. remiposeidon

    Donner Des Surnoms ?

    De mon point de vue, y'a aucun problème à donner des surnoms aux enfants du moment que c'est affectueux et pas moqueur, que le gamin n'a rien contre, et qu'on n'en use pas à tout bout de champs. Je n'ai fait que trois colos, et la seule fois où j'ai vraiment surnommé un gamin c'était cet été. Julien a fêté ses 9 ans, alors qu'il était dans la colo des 10-12 (problème de place dans le groupe des 8-10), mais il est très dégourdi de sorte qu'il s'est intégré et est même devenu franchement copain avec le plus âgé ! Bref, il n'avait quand même que 9 ans, et vis-à-vis des 10-12, il faisait petit (alors que dans sa tranche d'âge, il doit être grand pour son âge). C'est venue en activité, à la piscine, le voilà qui me saute sur le dos et j'ai crié "Au secours, une crevette !". Il a adoré. Depuis, pour les anims c'est devenu "Crevette", pas pour les enfants. Nous n'utilisions ce surnom que quand on discutait avec lui ou dans le feu d'une activité, et jamais au milieu d'un groupe. Et quand on l'abordait, c'était "Julien", jamais "Crevette". Mais voilà, ça le faisait bien marrer et nous aussi. Sinon, les "mon grand", "ma grande", "ma puce", "bonhomme" et autres, d'accord aussi du moment que c'est pas systématique, juste quand l'enfant a besoin d'être rassuré. ET si ça ne le dérange pas, évidemment.
  9. remiposeidon

    Retour de colo

    Pareil, à chaque fin de colo, c'est... (kleenex). Dur, dur, surtout que quand je rentre chez moi, mes parents sont rarement là dans la journée et je me retrouve tout seul, dans une maison vie, à entendre résonner les cris des gamins. Alors dans la mesure du possible, je passe du temps chez des potes. Sinon, truc marrant, pendant deux jours on est encore dans le rythme, puis PAF ! On dort pendant une journée et on met une semain à s'en remettre (enfin, sauf quand on enfile plusieurs séjours). En tout cas moi ça me fait ça. Pour l'anecdote, deuxième soir après la colo, vers deux heures du matin j'entends du bruit. Je me lève, la tête dans le c** , vais jusqu'à l'escalier et demande "Qu'est-ce qu'il y'a ?", m'attendant à une réponse du type "Y'a machin qu'est malade." Quelle fut ma surprise d'entendre : "Oui, oui, c'est ton père qui soulage un besoin nocturne. T'es plus en colo Rémi, retourne te coucher, va !". Ca a pas fini de nous faire rire. Honnêtement, je pense qu'on peut comparer le métier d'animateur et les colos à une drogue : pendant on s'éclate malgré quelques quelques difficultés, ensuite on se sent mal, et après ça nous manque. Sauf que c'est pas dangereux pour la santé ! :bigemo_harabe_net-100:
  10. remiposeidon

    Petits mots d'enfants

    Une de ma mère, instit en maternelle, restée au pays et qui vient de me la raconter par Skype. Une gamine, 3-4 ans vient voir ma mère en se tenant la main. _"Maîtresse, y'a X qui a mordu mon main !" _"Non, c'est MA main." _"Ah bon ! Toi aussi ?" répond étonnée la pauvre petite. :bigemo_harabe_net-122:
  11. remiposeidon

    Douches collectives: nu(e)s ou pas?

    Ajoutons une pierre à cet édifice branlant (non, non, n'y voyez rien d'autre qu'un humour vaseux dicté par l'heure tardive) qu'est ce débat. Je m'attarderais surtout sur le côté surveillance. Il est entendu que les douches collectives sont désormais classées monuments historiques en CVL. Et au pire, ben on se débrouille pour tendre des bâches, à moins que la situation ne gène VRAIMENT (et j'insiste) personne. J'ai fait trois colos : une de 8-10, une de 10-12 et une au ski de 6-18 mais j'étais à l'étage de 6-12. Pendant ma première colo (8-10), les douches étaient en bas du camping, dans le bloc sanitaire. Les gosses se changeaient dans les cases lavabo et traversaient le couloir (1m de large grand max) pour passer dans les cabines de douche. Bien entendu, un bloc pour les garçons, un bloc pour les filles. Une collègue surveillait l'entrée des filles, moi (ou un collègue) l'entrée des garçons, à l'extérieur du bâtiment, en vue du campement de la colo (et paf, on évite la suspicion de pédophilie). Je ne rentrais dans le bloc que pour passer sous les portes des savons trop souvent oubliés à côté des vêtements... A 8-10, ils sont sensés savoir se laver, et une simple main passée sur l'épaule suffisait à se convaincre qu'ils l'avaient bien fait (avec leurs savons très parfumés, pas dur). Le problème ne se posait pas au ski, chaque chambre avait sa salle de bain et chaque enfant y passait à tour de rôle. Et les enfants se dénonçaient entre eux quand l'un ne se lavait pas ("Il pue !"). Quand à la colo des 10-12, déjà, la surveillance se fait plus relâchée. Un anim dans les environs de la salle de bain des garçons et une anim aux environs de celle des filles, amplement suffisant. En effet, à partir de 10-12, le corps se transforme, c'est un fait. Et ce n'est certainement pas dans les attributions des animateurs de surveiller un ado ou un pré-ado en train de se laver !!!! Bon sang ! Laissez-leur donc leur pudeur à ces gosses ! Moi, ça ne me gène pas de me doucher en collectivité, mais je comprends très bien que certaines personnes peuvent se sentir gênées, alors des mômes... et plus encore des ados qui voient leur corps se transformer (et pas toujours d'un bon œil)... Quant à l'organisation, ça me paraît un fait logique et même impératif que les garçons surveillent les garçons et les filles les filles. A moins d'un manque drastique d'animateurs mâles, la question peut alors être abordée, mais avec diplomatie. Et bien entendu, il n'a jamais été question dans quelle situation que ce soit qu'un enfant se retrouve nu devant un animateur ou une animatrice, que ce soit avant ou après la douche. Si c'est lui qui appelle parce que problème, bon là, d'accord. Mais autrement, jamais.
  12. remiposeidon

    Petits mots d'enfants

    Une qui nous a bien fait rire avec une collègue animatrice. C'était pendant un après-midi équitation. Le matin, le petit Guillaume s'était "foulé" la cheville et ne cessait de s'en plaindre, disant qu'il ne pouvait pas courir et qu'il pouvait à peine marcher. Il nous a pesé avec ça toute la journée. Sauf que là, au milieu des poneys, on se retourne et qui qu'on voit courir ? Guillaume. C'est la collègue qui a parlé, moi je tenais la caméra et j'ai immortalisé l'échange. _"Eh bin Guillaume ? Je croyais que t'avais mal à la cheville ?" _"C'est vrai, ça me fait mal ! Je peux pas courir..." _"Bah pourtant, qu'est-ce que tu viens de faire ? Tu viens de courir ?" _"Non, non ! Je marchais vite !" Qu'est-ce que tu veux répondre à ça ? Et une autre, ma première colo en tant que stagiaire, c'est pas vraiment un mot amusant, plutôt une situation. Léo, 8 ans, grand pour son âge mais loin, très très loin dans le cosmos... Mais vraiment adorable. On allait passer à table et je le vois de dos qui s'éloigne. Je l'appelle une fois. Pas de réaction, normal. Deuxième fois, Léo s'immobilise. Troisième fois, il regarde à droite. Quatrième fois, à gauche. Et la cinquième fois, croyez-vous qu'il s'est retourné ? Que nenni, il a regardé en l'air... J'ignorais que j'étais Dieu. J'en ai été quitte pour un fou rire. Sinon, déjà deux fois dans deux colos différentes, des gamins qui disent que plus tard ils voudraient être comme moi. Heureusement, j'étais assis les deux fois parce que les deux fois les jambes m'ont manquées. Sgnif ! Ma vie pour ces minutes...