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On sort un peu du sujet de l'animation, mais voici quelques liens : une première vidéo sur l'utilisation de l'image, de la hiérarchie des sujets dans les JT et les conséquences sur l'esprit : Une deuxième vidéo sur les propriétaires des grands médias : Et une troisième sur le "professionnalisme" d'un poid lourd du JT :

En théorie, non. Pour les dérogations, il faut t'adresser à jeunesse et sport qui saura le mieux répondre à ta question.

Le BAPAAT est surtout une formation technique sur des supports d'activités avec petit mémoire à rédiger. C'est bien pour quelqu'un qui débute, mais quand on commence à avoir un peu d'expérience et si on a déjà le BAFA, ça ne sert à rien. Ce diplôme de te donne pas accès à de nouvelles fonctions. Le BPJEPS est parait-il un diplôme très recherché. L'option loisirs tous publics comprend une partie direction d'un ACM. Contrairement au BAFD, la partie direction du BPJEPS te donne une autorisation d'exercer à vie et te permets de diriger des accueils de plus de 80 enfants et plus de 80 jours par an. Le reste de la formation est essentiellement basé autour d'un projet d'animation qui doit être répondre à une demande réelle. Tu commence par élaborer un diagnostic de ta structure (quartier, chiffres sur le taux de chômage, sur le revenu, sur e logement, équipements à disposition, associations, caractéristiques du public...). Puis tu énumères une série de constats dont tu tires des problématiques. Tu formules ensuite tes objectifs et explique l'idée de ton projet. Après tu dois faire un échéancier, un budget, identifier des partenaires, formuler tes critères d'évaluation... Et tu auras un autre dossier à rédiger sur le bilan de ton projet.

J'ai démarré ma formation BAFA à 17 ans. Je redoublais une seconde générale. Après avoir obtenu mon stage pratique, à quasiment 18 ans, j'ai lycéetombé. Je me suis fait recruté comme animateur vacataire dans ma commune. J'ai commencé par des remplacements ici et là avant d'avoir un poste fixe. L'année scolaire suivante, j'entreprends de passer le BAPAAT, que j'obtiens. Je m'intéresse ensuite à la formation BPJEPS, mais on me conseille de me faire un petit peu plus d'expérience avant. J'ai 22 ans et cinq ans d'animation derrière moi lorsque je commence la formation BPJEPS. Aujourd'hui je dirige des séjours de vacances à l'occasion, et forme de nouveaux animateurs. Il existe beaucoup de diplômes professionnels dans l'animation qui te donnent un niveau d'étude. Si tu choisis cette voie, passe ces diplômes, car sinon, tu pourrais effectivement te retrouver à tourner en rond, à t'ennuyer et à te trouver bloquée par un faible niveau de qualification. J'étais blasé du système scolaire quand je l'ai quitté. Blasé d'être considéré comme un gamin, d'avoir un cadre de liberté trop restreint. Blasé de mon lycée aussi. J'ai découvert l'animation en passant le BAFA. Ce qui était pour moi à l'origine un job d'été est devenu une vocation. La vie ne tourne pas autour de l'école et du travail. Le loisir permet aussi d'apprendre énormément de choses, de pratiquer les activités qu'on aime voire de se découvrir une passion, de rencontrer des gens et même de mieux apprendre à les connaitre dans un cadre plus détendu. Le loisir est indispensable à l'épanouissement de l'individu. C'est du moins ma vision des choses. Mais le loisir, c'est aussi l'accès à la culture. Je trouve désespérant que maitre gims soit la seule "culture" que certains animateurs soient capables de faire passer aux enfants. Même en cessant les études, il te faut continuer à enrichir ton savoir pour ensuite susciter la curiosité des enfants et des jeunes. Avant de se lancer dans l'animation, il faut être consciente que cette branche paye très mal. Les séjours de vacances et formations BAFA / BAFD sont presque systématiquement des missions volontaires, à peine indemnisées. Les contrats sont très précaires, certains animateurs attendent des années et des années avant d'avoir un CDI ou d'être titularisés. Les horaires ne sont pas très enviables (quand tu travailles sur les temps de loisirs et de vacances, tu travailles souvent quand les autres se reposent). De l'intérieur, on a l'impression qu'on recrute à la pelle, même les plus incompétents. Mais une fois dehors, ce n'est pas pour autant évident de retrouver du travail. J'ai quitté le lycée probablement plus en raison d'un rejet du système scolaire que d'un manque d'intérêt pour les études. Aujourd'hui je lis, visionne des vidéos, des films pour approfondir ma culture G, mais j'aimerais avoir davantage de temps pour apprendre ce que j'ai manqué. Donc si c'est le système scolaire qui te repousse, réfléchis à la possibilité de passer le bac avec e CNED. Le conseil le plus important que je puisse te donner, c'est que si tu prends la décision d'arrêter tes études, fais le si tu es sûre de ce que tu vas faire ensuite. Sois certaine d'avoir un employeur ou une formation avant d'abandonner. Il n'est pas bon de passer ses journées à tourner en rond chez soi, à attendre que le soir arrive pour pouvoir glander sans culpabiliser. On parle parfois du syndrome de la robe de chambre. La personne n'a rien à faire dehors et personne ne l'y attend. Alors elle ne prend même plus la peine de s'habiller. Arrivé là, la dépression guette. Pour conclure, prend le temps de bien réfléchir à ton projet, à ce que tu veux faire, à ce que tu veux apporter aux jeunes, à ce que tu veux que ton travail t'apporte. Il est moins difficile de sortir du système scolaire que d'y retourner une fois sortie.

L'idée, c'est que si vous avez un jeu de société sympa, un instrument de musique ou quelque chose qui pourrait servir, c'est le moment de les apporter et d'en faire profiter tout le monde. Mais la plupart des stagiaires n'apportent rien, et ça ne pose pas de problème. Le matériel indispensable est fourni par l'organisme de formation. Et l'animation, c'est aussi parfois faire de belles animations avec très peu de moyens !

Je ne peux que proposer une solution d'urgence à ce problème : une attestation comme quoi tu as bien été reçue au jury. Un animateur m'en a donné une cet été.

Non, pas en accueil de jeune ni en séjour spécifique.

Les ados, en général, demandent beaucoup de liberté. Il faudra être très clairs en équipe sur le cadre de liberté que vous leur accordez. S'il est clair, cohérent, légitime, sécurisant et assez large, ça devrait bien se passer. Après, pour l'autorité, il n'y a pas de recette miracle, juste des éléments de bon sens. Bienveillance, justice et fermeté. Et parfois, on galère avec un môme, on essaye une méthode, ça ne fonctionne pas. On ne comprend pas parce que ça fonctionnait avec un autre. Mais l'autre étais différent, il faut en essayer une autre. Il semble ne pas comprendre ou assimiler le discours qu'on lui tient. C'est qu'on n'a pas encore trouvé les bons mots, ceux qui vont être percutants chez lui, mais pas chez d'autres. La difficulté peut aussi être le faible écart d'âge entre eux et toi. Il faudra mettre la bonne distance. Tu es leur animatrice. Tu es l'adulte référante et responsable. Tu n'es ni une grande soeur, ni une amie. Tu as autorité sur eux, c'est-à-dire qu'ils te doivent respect et obéissance. Après l'animation, c'est du travail d'équipe. Donc quand tu galères, tu es sensée avoir un collègue pas trop loin pour te venir en aide. Et puis, on échange en équipe, on discute, et on comprend de mieux en mieux chaque enfant à mesure que le séjour passe. Pour les activités, je crois que le mieux c'est de voir avec eux ce qu'ils ont envie de faire et de s'adapter au maximum. Et tu en as qui mettent parfois de la mauvaise volonté. Laisse-les râler, souvent quand ils voient que les autres s'amusent, ils viennent se joindre. Qu'un enfant s'ennuie un peu par moments n'est pas bien grave. S'il perd la moitié de son séjour à s'emmerder, c'est plus ennuyeux. Là, encore, c'est souvent en dialoguant avec le jeune et en équipe qu'on trouve la solution. Parfois personne ne l'aura en début de réunion, mais ce que tu diras fera jaillir une bonne idée chez ton collègue.

Ou alors le directeur a la flemme ou pas assez d'éléments pour rédiger un rapport de non satisfaction.

" Nous recevons beaucoup de candidatures de personnes peu expérimentées, et malgré l'intérêt qu'elles présentent, vous comprendrez qu'on ne peut pas toutes les accepter. En vous souhaitant bon courage dans vos recherches, veuillez agréer nos sentiments les plus distingués..." "Monsieur, je reçois beaucoup de lettres de refus de candidatures, et malgré la politesse qu'elles présentent, vous comprendrez que je ne peux pas toutes les accepter. Je me pointerai donc dans l'un de vos sites dès lundi prochain. Je vous prie de croire en l'expression de mes honnêtes, respectueuses, honorables, distinguées et sincères salutations, soyez assuré de mon entière collaboration, dans l'unique but de servir l'espérance de votre satisfaction, pour toujours et à jamais, beau temps, mauvais temps, transmettez mes amitiés à Madame." Plus sérieusement, quand on monte une équipe, au delà de la question du quota d'animateurs diplômés, on peut prendre des gens peu ou pas expérimentés, mais on ne peut pas se passer d'éléments moteurs. Donc, il y a beaucoup de candidatures de débutants que je refuse tout de suite. Après, c'est peut-être aussi le CV ou la LM qui ne retient pas l'attention. Oubliez les phrases bateau, les présentations classiques. En général, lorsque je reçois une candidature originale, je reçois systématiquement la personne. Pour dire jusqu'où ça peut aller, un de mes chefs nous a raconté qu'il a reçu un CV découpé en puzzle et beaucoup postulent en tutoyant d'emblée le recruteur. Enfin, la lettre qui pourrait aussi bien être adressée à un café, une grande surface, un fast-food ou une boite de garde d'enfants, je ne réponds même pas.

Tu le remets à l'organisme qui t'embauchera pour ton stage pratique. Ils doivent pouvoir justifier auprès de jeunesse et sport que tu es animateur stagiaire et pas non diplômé. Et selon les organismes tu peux prétendre à une meilleure (ou moins mauvaise) rémunération.

Et une expérience dont tu retiendras certaines choses à l'avenir, avec le recul. D'après ce que tu nous dis, je vois le reflet d'une directrice avec qui j'ai travaillé pendant un peu plus d'un an, et ce n'est qu'en rencontrant d'autres personnes, après cette expérience, que ne me suis dit qu'il y a beaucoup de situations où son professionnalisme laissait grandement à désirer. Déjà, lorsqu'on recrute quelqu'un, on doit lui faire signer un contrat de travail écrit 48 heures au plus tard après la prise de fonction. Sinon, tu peux te considérer en CDI. Je me souviens d'une phrase d'un de mes formateurs BAFD : " si vous partez du principe que votre animateur est un boulet, ce sera un boulet", puis un peu plus tard un coordinateur dans une association m'a dit lors d'un entretien d'embauche : "il n'y a pas de mauvais animateur, il n'y a que des mauvais directeurs". Je nuancerais un peu cette dernière phrase, mais je pense que l'idée t'aidera à mieux comprendre ta directrice. Si jeunesse et sport menace de lui faire sauter son autorisation d'exercer ou de fermer le centre, c'est bien parce que c'est SON travail qui est en cause. C'est elle qui est responsable de son équipe. En t'utilisant comme fusible, elle n'assume pas sa responsabilité. C'est toute l'ingratitude de sa fonction : si quelqu'un (animateur, organisme, prestataire, parent, partenaire...) fait une connerie, son boulot consiste à la rattraper. Quoi qu'il arrive sur son centre, sa responsabilité peut être engagée. Tu te rendra compte qu'entre l'image qu'une personne cherche à afficher et ce qu'elle est réellement, il y a souvent un gouffre. Ce n'est pas parce qu'elle sourit qu'elle est gentille. Ce que tu nous dis sur ton stage pratique, est une façon de faire de beaucoup de gens quand ils ont un tout petit peu de pouvoir et qu'ils ont envers toi une attitude dégueulasse : ils te font culpabiliser, t'expliquent qu'ils n'ont pas le choix, et que finalement tu ne t'en sors pas si mal. Du coup tu arrives à te faire virer et à devoir dire "merci". Bon, pour les autres détails que tu nous relates, on comprend que tu avais à faire à quelqu'un qui ne maîtrise le centre dont elle est responsable, n'assume pas sa fonction de formatrice. C'est son rôle de t'expliquer clairement comment sa fonctionne, de te présenter les lieux, de détailler ce sur quoi tu seras évaluée, ce qu'on attend de toi... visiblement, elle ne l'a pas fait. C'est d'ailleurs sans doute pour ça qu'elle ne te met pas un "non sat'". Parce qu'elle n'a rien à mettre dans le rapport de non satisfaction sur l'accompagnement qu'elle t'a proposé, et qu'après la visite de jeunesse et sport sur le centre, ils lui auraient probablement rient au nez. Maintenant, si elle n'a pas d'élément sur ce qu'elle a pu faire, elle, pour arranger les choses, tu reconnais qu'elle en a sur ton travail. Tu as le droit de faire beaucoup d'erreurs. C'est toujours très chiant pour le reste de l'équipe, c'est aussi comme ça qu'on apprend. Mais pas sur la sécurité. Assurer la sécurité physique et morale des mineurs accueillis est la toute première fonction de l'animateur. Si je m'aperçois qu'un animateur est dangereux pour les enfants, je ne peux pas lui valider son stage. Après, il y a parfois des personnes un peu psychorigides quant à la sécurité dans les ACM. Il faut distinguer mise en danger et prise de risques. Si tu mets en danger les enfants ou n'interviens pas rapidement lorsqu'eux-même se mettent en danger, tu fais une faute grave. Mais la prise de risque, elle, permet à l'enfant de situer ses limites et de grandir. A voir après, avec le bon sens, et dans le respect de la réglementation, où se situe la limite entre la prise de risques et la mise en danger. N'oublie pas enfin que tu as une obligation de moyens quant à la sécurité des enfants. C'est à dire que s'il arrive quelque chose à un enfant et que tu n'as pas tout fait pour éviter que n'arrive, ta responsabilité est engagée. Pour conclure, tu peux écrire à l'organisme et demander qu'ils t'envoient deux exemplaires d'un contrat à durée indéterminée et qu'ils te payent tes trois premiers jours (car si tu n'as pas travaillé le troisième jour, tu es quand même venue et ce sont eux qui t'ont dit de rentrer, mais techniquement, tu as commencé ta journée, elle doit donc être entièrement payée). Et sans réponse tu peux aller aux prud'homme s'il s'agit d'un organisme privé ou au tribunal administratif s'il s'agit d'un organisme public. Et si tu veux te faire aider et accompagner par des gens qui ont l'habitude, il existe des syndicats et des avocats que tu peux toujours contacter.

L'intégration suppose un effort des deux côtés. Je ne sais pas dans quel type de structure tu travailles, mais quand j'ai passé mon stage pratique, j'étais dans un accueil de loisirs avec une équipe qui travaille toute l'année ensemble, et à la fin du stage, j'ai eu le sentiment que cet effort d'intégration n'a pas été fait ni par eux ni par moi. Dans une équipe où personne ne se connait à la base, c'est souvent moins compliqué. Mais si tu nous interpelles, j'imagine que c'est parce que tu constate que cette difficulté à t'intégrer est un problème. Dans ce cas, comme le dis Oscar, il faut que toi aussi tu forces à engager la conversation. Après, la timidité, ça se surmonte. C'est difficile, ça prend beaucoup de temps. Mais moi qui il y a quinze ans étais incapable de regarder quelqu'un dans les yeux, j'ai aujourd'hui un contact beaucoup moins difficile avec des gens que je ne connais pas. Enfin, le directeur doit être attentif à l'ambiance qui règne dans son équipe. Quand je dirige un séjour, je propose désormais aux animateurs des petits jeux afin de briser cette vitre naturelle que chacun se met plus ou moins lorsqu'il débarque dans un environnement inconnu. Je m'adapte au maximum aux demandes de chacun. Je fais le maximum pour que chaque animateur se sente à l'aise dans son travail. Si tu te sens un peu exclue, tu peux en parler au directeur.

Tu peux toujours travailler dans un centre équestre, mais il y a deux choses que tu dois garder à l'esprit : 1) Tu ne peux valider ton stage pratique BAFA que dans des structures de type séjour de vacances ou accueil de loisirs; 2) Un animateur ne peut encadrer d'activités sportives. La réglementation des activités spécifiques est plus compliquée que ça, mais tu auras le détail de cette réglementation, des différents types d'accueils collectifs de mineurs et des endroits où tu peux valider ton stage pratique durant ton stage de formation générale. Tu auras également, en principe le premier jour de ta formation générale le détail du cursus BAFA. Si ton stage pratique n'est pas satisfaisant, il t'es conseillé de le refaire, mais ce n'est pas obligatoire. Auquel, cas le jury jeunesse et sport étudiera ton dossier. Cependant, une mention non satisfaisante doit être justifiée par un rapport de non satisfaction. Le directeur doit expliquer dedans, les faits constatés et l'accompagnement qu'il t'a proposé pour justifier sa décision. L'inspecteur jeunesse et sport prend dans tous les cas la décision finale. Tu peux théoriquement faire l'ensemble de ton cursus en moins d'un été, mais ne te prend pas la tête, tu as 18 mois pour réaliser ton stage pratique et 30 mois pour faire l'ensemble de ton cursus.

Salut Marine, Je connais quelqu'un qui est un peu dans la même situation que toi. Renseigne-toi sur l'existence de formations BAPAAT dans ta région (s'il n'est pas trop tard). La formation se passe en alternance. Avec un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation, ton employeur prend en charge le prix de la formation et verse un salaire en plus. Le BAPAAT est le premier diplôme professionnel de l'animation. Il pourrait être pour toi le tremplin vers un BPJEPS. On y voit à peu près la même chose qu'au BAFA, de façon un peu plus approfondie, avec une formation importante sur des supports d'activités. Autrement, les structures de type ACM ont droit à 20% d'encadrement non diplômé. Il t'est dont possible d'intégrer ce genre de structure sans diplôme, puis de te faire ensuite financer une formation par ton employeur. Ce qui va intéresser le recruteur est de savoir ce que tu peux et veux apporter à l'équipe et aux enfants en termes d'activités, de positionnement pédagogique, de valeurs... Pourquoi souhaites-tu te tourner vers cette branche d'activité ? Que connais-tu du public que tu encadrerais (besoins, désirs, capacités, milieu social...) ? A plus !