jean

Intégration D'handicapés Dans Un Groupe De Valides

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En travaillant comme animateur avec des enfants valides, j'ai souvent eu l'ocasion d'accueillir dans le groupe un ou plusieurs enfants handicapés. Handicap divers, moteur, mental, ccécité, surdité.

Et j'ai observé différentes approches. De l'enfant intégré quasiment partout (un enfant en fauteuil roulant ayant les jambes paralysées) à celui qui passe de temps en temps et pour lequel les autres se demandent "qu'est-ce qu'il a?".

Par exemple sur un groupe de 6-11 ans, on accueillait une fille trisomique de 17 ans. La directrice l'a présentée comme "une fille qui a 12 ans à peu près, et qui est comme nous".

Une autre collègue, récemment, me disait qu'elle s'en voulait de toujours stigmatiser les 3 handicapés de son groupe, par exemple en disant toujours "les malentendants".

Pourtant j'ai l'impression que l'intégration ça consisterait plutôt à ce que tout le monde sache ce que c'est que tel et tel handicap, afin qu'on ne s'éternise pas sur cette question au fil des rencontres. A terme ce que j'imagine c'est que le handicap fait partie de la vie courante de tout le monde, pas seulement des handicapés.

Et ceci pour éviter d'appréhender une personne uniquement comme "personne handicapée".

Finalement le fait de présenter cette trisomique comme ça, ça m'avait fait bizarre. Après coup je trouve ça plutôt bête. Mais c'est pas évident, elle ne connaissait personne au centre quand elle est arrivée, très peu d'enfants connaissaient la trisomie... Fallait-il la présenter ou pas? Expliquer son handicap ou pas?

avez vous déjà vécu ce genre de situation? Comment avez-vous ou comment auriez-vous réagi?

Modifié par jean

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La trisomie agit a des degres differents selon la personne ou selon je ne sais pas quoi, en fait de ce que je sais et vois dans mes centres une personne trisomique est plus ou moins "touchee" on va dire!!

j avais une ado a Paques, 16 ans, revennait du Maroc ou elle avait voyage en itinerant (nuit a la belle etoile dans le desert...etc), elle sait lire, ecrire, m a explique tout ce qui se passera le jour ou je serais enceinte...etc, tres interessee par tout et tres sociable, elle se presentait en serrant la main a la personne "Bonjour, je m appelle X, j ai 16 ans, je suis trisomique".

Le patron d un bar ou on etait lui a repondu gene: "moi c est Bernard et euh... je tiens le bar..."

Bref une gamine, enfin, une ado tres adapteable, mais parfois la defficience est bien plus lourde!!

Moi j explique aux gamins "normaux" qu on est tous handicapes a notre facon: moi par mes lunettes, un tel par son platre a la jambe...etc, et que la difference, on la trouve chez tout le monde mais qu elle est plus facilement visible chez une personne handicapee. Le fauteuil, ca impressionne un gamin , mais V. qui arrive en criant et bavant ca impressionne encore plus!!

Comment faire accepter le handicap quand il faut faire un cours de medecine a un gamin de 10 ans qui demande pleins de choses sur un autre gamin autiste?

Je ne travaille pas en centre d integration, mais je le fais a ma facon: quand mes adultes vont boire un verre dans un bar, quand nos gmins vont a la piscine...etc j agis a ma facon:

pour moi ce qui est d abord extremement important c est la politesse: insister pour que mes filles handicapees disent bonjour a la vendeuse, c est aussi focer implicitement la vendeuse a leur dire bonjour, en les regardant, ca va vous sembler con mais c est un premier contact que la vendeuse ne fait pas forcement sinon.De plus, ca montre qu on peut etre handicapee mais bien elevee. Comme lorsqu une gamine a casse son verre dans un bar, je la dispute et apres avoir ramasse moi meme le verre, je la fais nettoyer le sol, le patron me dit qu il va le faire, non c ets a elle d assumer, elle est handicapee mentale, pas paralysee et il faut qu elle apprenne la vie aussi!

une chose importante aussi c ets de ne pas parler a la place de la personne handicapee, qund quelqu un me demande quelque chose a moi lors qu il devrait s adresser a l enfant, je lui dis: "attendez, X va vous repondre", c ets la peur des gens de ne pas oser, la peur de regarder l autre dans les yeux, c ets l exemple de la dame qui veut aider un monsieur aveugle a traverser et s adresse a son chien, alors qu aveugle ne veut pas dire sourd!!

Dans tous les cas c est laisser la personne handicapee etre le plus autonome possible et ne pas agir, parler, vivre a sa place. Pour moi c est aussi ne pas tricher, ne pas mentir sur le handicape lorsqu on explique le comportement de quelqu un a un non-handicape. Beaucoup des personnes handicapees sont conscientes d etre handicapees!!!voici un florilege de phrases de ceux que je cotoient:

-un adulte a un "normal" se moquant de lui: "je suis peut etre debile mais je suis pas con!!"

-c est pas parce que je suis handicapee qu il faut me prendre pour une imbecile (une adulte ayant perdu son passe et ses facultes dans un accident de voiture, parlant a une caissiere qui veut "payer" pour elle, alors qu elle sait compter)

-Nous, les adultes handicapes mentaux du centre X souhaitons la bienvenue au representant de Monsieur Schröder (discours de mon groupe lors d une soiree de jumelage franco allemand)

-Laisse moi je veux etre autiste (une ado qui ne voulait pas aller a la duche et est vraiment autiste)

- moi je suis pas handicape, je suis juste bizarre (un enfant a un autre)

Quand on est a la piscine, j observe les enfants qui sont la et nous observent bizarrement, je fais semblant de ne pas faire partie du groupe et petit a petit je vais vers eux jusqu a ce que le dialogue s installe, generalement, ils sont scotches sur nos gamins (c ets vrai qu ils sont impressionnants!!), et je commence souvent de la meme facon: "ils sont bizarres, hein?" et la les gamins se lachent et posent des questions tres poussees: pourquoi, comment, depuis quand, est ce qu il peut guerir? ...etc et ca fini...par un jeu en commun!!!

pour l ado trisomique dont tu parles Jean je ne trouve pas ca cool de l avoir persentee ainsi. J aurai fait exatement l inverse (mais ce n est pas du tout une methode garantie!!!), je n aurai rien dit et surveille du coin de l oeil le comportement des autres enfants et le sien, jusqu a ce qu ils posent des questions et s ils n en posent pas aller vers eux pour appeler ces questions de leur part. Mais je pense pour cela qu il faut soi meme deja bien connaitre l ado trisomique!!

je suis plutot d avis de suciter les reactions des jeunes plutot que de leur faire un cours magistral sur le handicap, je trouve pour avoir vu et teste les 2 qu ils reagissent mieux a la premiere solution!!

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Invité Jeand

Le problème qui se pose selon moi dans la société avec le handicap et plus largement l'intégration est le suivant :

Pour pouvoir parler d'intégration il est nécéssaire de dafinir la population qui en fera l'objet, or cette défénition est en elle même la première stigmatisation de ces population

Dis autrement le fait de dire qu'untel est "normal" ou "différent" ou "bizarre" isole fatalement cette personne du groupe, et cela me semble inévitable, à moins de cacher ces personnes, mais ce sont des pratiques d'une autre époque, auquelles je l'espère plus personne n'adère.

J'ai eu très peu d'occasions de rencontrer des handicapés, et jamais en situation d'animation, je me souviens d'avoir vu un aveugle sportif de haut niveau lors d'une compétition … valide …

-Il s'agissait de judo, un tournoi de haut niveau où certains membres de l'équipe de France actuelle sont passé il y à moins de 5 ans-

Non seulement il s'est bien défendu mais il s'est même permis d(obtenir une 5eme place.

Pas de complaisance de la part de ses adversaire, ni des arbitres, seulement quelques adaptations concernant les caractéristiques visuelles du sport (sorties de tapis tolérées et début du combat à portée de main du partenaire, ce qui ne peut en aucun cas défavoriser l'adversaire).

Ce jour là je me suis dis qu'il était d'une certaine manière le seul valide dans une compétition de handicapés (un défault de nombreux judokas consiste à essayer de voir le partenaire au lieu de le sentir à travers la saisie)

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Lors de ma 1ère colo (ca y'est, j'en remet une couche !!! :siffle: ) on avait un enfant handicapé qu'on appelait "l'intgration". Quand les enfants sont arrivés le 1er jour et lui entre autre, le directeur nous demandaient : "vous avez repérer l'integration ?". C'était un handicapé mental mais pas lourdement. Il était un peudifficile de le faire participer aux activités, il ne tenait pas en place, il fallait garder un oeil en permanence sur lui sinon il s'en allait, il ne mangeait quasiment rien, et pas très autonome. Mais dans l'ensemble ca c'est super bien passé ! Après, ca dépend à quel type d'handicap on à affaire !

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on avait un enfant handicapé qu'on appelait "l'intgration".

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Oui puis vous n aviez qu a l appeler "table", "chaise" ou "plante verte" aussi pendant qu on y est :enerve: Moi j appelle pas ca de l integration mais, et c ets sans jeu de mot, de la DESINTEGRATION :enerve: :enerve:

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"vous avez repérer l'integration ?".

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Je trouve çà choquant.l'intégration d'une personne dans un groupe çà commence pas par le respect pour elle??? :enerve: Personne n'a réagit à çà??? :enerve:

C'était quoi le but de la présence de cet enfant sur le centre? Faire bien dans des statistiques? Et "l'intégration" à bien vécue sa position d'objet?

:enerve::enerve::enerve::enerve::enerve:

Je vais me calmer...

Ensuite pour en revenir au sujet. Quand la personne en situation de handicap en a conscience, et est à peu près à l'aise à vivre sa situation de handicap en groupe pourquoi les enfants ou les personnes "ordianiares" ne lui poserait pas des questions? Ben oui, la différence çà fait peur parcequ'on ne connait pas, mais si on apprend à ce connaître comme on a appris à connaitre les autres...çà serait pas une forme d'intégration "ordinaire"? :siffle:

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clsh, j'comprends pas de tout :enerve: c'est un manque de respect envers cette personne que de l'appeler "l'intégration". si t'as une personne un peu forte dans ton centre, tu va l'appeler "la grosse"???? :enerve:

explique nous un peu mieux la situation, parce que là, je crois que personne comprend l'emploi de ce terme!!

Petitlu, j'pense que c'est bien ce que tu proposes: créer une discussion en début de centre entre l'enfant handicapé et les autres pour permettre à l'handicapé d'expliquer son handicap et permettre aux enfants de poser toutes leurs questions.

Bien sûr celà dépend de l'aisance de l'enfant avec son handicap...

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Une question CLSH... si j'ai bien compris, c'est le dirlo qui dénommait comme çà l'enfant en situation de handicap qui était venu passer ses vacances dans votre centre?

Mais aucunes personnes de l'équipe n'a réagit à çà?

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Ca depend aussi de l handicap de la personne Petitlu, je vois mal un de mes gamins expliquer qu il a 4 de QI et que les toubibs l ont classe dans les "debiles profonds". Pour un handicap physique par contre ca me semble pas mal!

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Bien sur Aude!

C'est dailleur pourquoi j'ai précisé "Quand la personne en situation de handicap en a conscience, et est à peu près à l'aise à vivre sa situation de handicap"... :bleh:

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Mmh pour cette histoire de CLSH PACE, vous pensez tous franchement que les animateurs ont passé tout le séjour à dire :

'l'intégration, tu dors? l'intégration, tu t'es lavé les dents? quelqu'un sait où est l'intégration?" plutôt que l'appeler par son prénom?

Si c'est le cas, y'a un paquet de gens qui mériteraient d'être renvoyés, m'enfin, je trouve ça tellement gros... A mon avis c'est le terme utilisé au début pour parler de la situation de l'enfant en question.

Quand la personne en situation de handicap en a conscience, et est à peu près à l'aise à vivre sa situation de handicap en groupe pourquoi les enfants ou les personnes "ordianiares" ne lui poserait pas des questions?
Une fois, oui. Deux fois, trois fois, quatre fois... à chaque fois, non, ça se répète, c'est un calvaire, et ça biaise le rapport à la personne.

A mon avis ce qu'une personne refuse c'est de construire ses relations en fonction de son handicap. Elle préfère le faire en fonction de ses affects, comme tout le monde. Donc en gros, se faire des amis avant de commencer à parler de son handicap.

Hier soir j'ai vu un témoignage d'une jeune fille qui disait qu'une fois qu'elle avait expliqué à sa classe son problème, ensuite elle se sentait libérée.

En cvl c'est pas facile, en gros il faudrait peut-être que tout le monde sache avant en quoi consiste tel handicap pour qu'il ne gêne pas le rapport à la personne.

J'ai vu un truc du genre mais dans une école, accueillant des enfants ayant tous un type particulier de handicap, et donc tout le monde était informé.

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Invité Guest

Et si la solution était tout simplement de ne rien faire … Du calme, je m'explique

On parle bien entendu de cas ne nécéssitant pas d'attention particulière, voire médicale, par exemple un handicap physique. Naturellement on aura pris les précautions nécéssaires en amont (Voir la fiche sanitaire)

Plaçons l'individu dans le groupe comme n'importe quel autre, ni différent, ni spécial, rien. Comme nous ferions avec nimporte quel groupe. Seule différence on reste attentif. Rapidement on pourra analyser la place de l'individu dans le groupe, comme d'ailleurs la place de chacun. Ensuite on intervient (ou non) comme pour n'importe quel individu en situation d'exclusion du groupe, et peut être que finalement cette personne sera très bien intégrée, ou alors qu'elle sera confrontée aux questions qu'il trouvera agaçantes ou non, ou encore qu'il sera exclu du groupe.

Le tout est d'être attentif et disponible. N'essayons pas d'intégrer, cela risquerais d'avoir l'effet inverse, laissons plutôt faire le groupe avant de prendre position

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Mmh pour cette histoire de CLSH PACE, vous pensez tous franchement que les animateurs ont passé tout le séjour à dire :

'l'intégration, tu dors? l'intégration, tu t'es lavé les dents? quelqu'un sait où est l'intégration?" plutôt que l'appeler par son prénom?

Non je ne pense pas mais on vit aussi dans le discours des autres!

A mon avis ce qu'une personne refuse c'est de construire ses relations en fonction de son handicap. Elle préfère le faire en fonction de ses affects, comme tout le monde. Donc en gros, se faire des amis avant de commencer à parler de son handicap.

On est bien d'accord là dessus Jean. Mais je n'ai pas parlé de construire les relations par rapport au handicap, justement, parceque je ne suis pas sur qu'en  donnant des informations impersonnelles sur une maladie, une déficience, un trouble que subit une personne au reste du groupe; çà ne place pas ce groupe dans un rapport de représentations par rapport à la personne en situation de handicap...c'ets une discution infini c'ets sur!(et tant mieux) puisqu'il y a une multitude de point de vue. Mais pour ma part je trouve çà plus interessant de s'adresser directement à la personne en question, c'ets souvent en parlant de nos différences qu'on se découvre des points communs! :pirate:  :sombrero:  :indien:  :clown:

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Mmh pour cette histoire de CLSH PACE, vous pensez tous franchement que les animateurs ont passé tout le séjour à dire :

'l'intégration, tu dors? l'intégration, tu t'es lavé les dents? quelqu'un sait où est l'intégration?" plutôt que l'appeler par son prénom?

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On est d'accord, par contre je pense qu'on vit aussi dans le discours des autres!

A mon avis ce qu'une personne refuse c'est de construire ses relations en fonction de son handicap. Elle préfère le faire en fonction de ses affects, comme tout le monde. Donc en gros, se faire des amis avant de commencer à parler de son handicap.

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On est bien d'accord là dessus Jean. Mais je n'ai pas parlé de construire les relations par rapport au handicap, justement, parceque je ne suis pas sur qu'en donnant des informations impersonnelles sur une maladie, une déficience, un trouble que subit une personne au reste du groupe; çà ne place pas ce groupe dans un rapport de représentations par rapport à la personne en situation de handicap...c'ets une discution infini c'ets sur!(et tant mieux) puisqu'il y a une multitude de point de vue. Mais pour ma part je trouve çà plus interessant de s'adresser directement à la personne en question, c'est souvent en parlant de nos différences qu'on se découvre des points communs! :pirate::sombrero::indien: :clown:

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Invité jeand

Désolé, j'ai oublié de signer

Et si la solution était tout simplement de ne rien faire … Du calme, je m'explique

On parle bien entendu de cas ne nécéssitant pas d'attention particulière, voire médicale, par exemple un handicap physique. Naturellement on aura pris les précautions nécéssaires en amont (Voir la fiche sanitaire)

Plaçons l'individu dans le groupe comme n'importe quel autre, ni différent, ni spécial, rien. Comme nous ferions avec nimporte quel groupe. Seule différence on reste attentif. Rapidement on pourra analyser la place de l'individu dans le groupe, comme d'ailleurs la place de chacun. Ensuite on intervient (ou non) comme pour n'importe quel individu en situation d'exclusion du groupe, et peut être que finalement cette personne sera très bien intégrée, ou alors qu'elle sera confrontée aux questions qu'il trouvera agaçantes ou non, ou encore qu'il sera exclu du groupe.

Le tout est d'être attentif et disponible. N'essayons pas d'intégrer, cela risquerais d'avoir l'effet inverse, laissons plutôt faire le groupe avant de prendre position

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