Quentin

A chaque fois qu'un sujet comme celui-ci est soulevé j'ai quelques difficultés à repondre... Car oui, je n'ai jamais fait de colos J'ai juste fréquenté un centre aéré pendant quelques années qui ne m'a pas laissé des souvenirs vraiment marquants. La bouffe du CLSH était dégueu et j'ai le vague souvenir qu'on nous obligeait à tout manger, je cite, "par respect pour les Somaliens" (argument risible soit-dit en passant). Une balade en poney m'avait à moitié traumatisé et j'avais chuté. L'anim qui m'avait ramassé (car c'est le mot) m'avait un peu engueulé, comme si je faisais exprès de ne pas savoir tenir mon poney.... Je ne me souviens d'aucun anim et de toute façon, je les détestais. Enfin bref, ce qui m'est arrivé étant gamin me sert aujourd'hui en tant qu'anim : j'ai une sorte de compréhension spontanée pour le gamin qui déteste la colo et veut se barrer pour rejoindre ses parents. Faut avouer que bien souvent, je me reconnais en eux... :clown:

Au risque de répéter un lieu commun, le risque zéro n'existe pas. En colo, le ratio d'encadrement moyen étant de 1 anim pour 8 enfants, il est évident qu'on ne peut pas être derrière chaque enfant (et à la limite, tant mieux sinon les enfants ne pourraient plus respirer). Entre le laxisme complet où les enfants font ce qu'ils veulent et la surveillance rapprochée style garde du corps, on peut toutefois trouver un équilibre. On peut tout à fait laisser des enfants en autonomie dans un cadre qui ne présente pas de danger apparent. Pendant les temps calmes (puisque c'est le point dont tu parles Tipitoux), j'ai pour habitude de faire un tour régulier dans chaque chambre (pour filer un coup de main à un gamin qui écrit à ses parents, pour jouer à un jeu de société, etc). Ca me permet de prendre la température de la chambre et de déceler à l'avance les éventuelles envies suicidaires de défenestration des jeunes :D Plus sérieusement, les enfants sachant qu'un anim est à proximité, ils évitent de faire de grosses conneries. Mais encore une fois, on ne peut pas exclure tout risque, simplement le limiter...

Salut ! Déjà, il faudrait que tu nous dises quel est ton rôle dans cette structure pour jeunes. Es-tu directeur ? président ? animateur ? Pour que les jeunes en viennent à te soupçonner, il y a dû y avoir un point de rupture quelque part, non ? Et est-ce que les ados concernés fréquentent tous ta structure ou bien y a-t-il des éléments "rapportés" ? Je ferai comme Jean-Yves, à savoir prendre RDV avec les gendarmes et les inviter à rencontrer les jeunes. Il ne s'agit pas d'organiser une confrontation mais bien d'amener les deux parties à échanger leurs points de vue. Après la discussion, les jeunes seront peut-être un peu moins virulents contre les gendarmes et ces derniers percevront sans doute les jeunes différemment (enfin, ça marche comme ça dans l'idéal :D )

Mêmes chiffres et mêmes conclusions lors des sondages inopinés menés auprès de jeunes de 11 à 13 ans. La fonction "pédagogique" du porno est souvent mise en avant par les jeunes, comme pour justifier le fait d'en regarder. Le problème, c'est que les ados qui les regardent ont tendance à prendre ça comme un "mode d'emploi"... Il me paraît déjà important de casser le mythe de la performance sexuelle obligée des garçons, trop souvent véhiculée dans ces films et également, comme tu le soulignes Aude, de leur rappeler que l'acte sexuel est avant tout une affaire de sentiments. Autant les films X de Canal+ sont relativement soft (la chaîne applique une charte assez pointue en la matière : ni violence, ni soumissions, rapports avec préservatifs uniquement, ...), autant ce qu'on peut trouver sur Internet est assez extrême... Et bien souvent, le premier film que regardent les jeunes est assez violent, d'où une vision faussée du rapport sexuel. Pas facile en tout cas de casser les représentations des garçons, même si la meilleure façon pour ça reste de les confronter à l'avis des filles. Souvent, c'est une façon de prendre conscience pour eux que l'acte sexuel se déroule à deux et non pas à sens unique. J'ai déjà vu des garçons modérer un peu leurs propos suite à une discussion avec des filles...

Je trouve qu'il y a quand même un décalage entre la parano de certains directeurs qui n'osent pas embaucher d'AS hommes et la confiance que nous accorde les parents en nous remettant leurs enfants. Heureusement qu'il existe encore des parents qui ne sont pas intoxiqués par le climat ambiant qui tend à faire de chaque anim un pédophile pervers polymorphe Mais selon moi, la crise est passée, le plus dur ayant été l'après-Dutroux. Je pense que le travail de communication et de pédagogie qu'on pu mener les centres a eu son petit effet bénéfique pour rassurer les parents (y compris les fameuses chartes, dont on peut dire beaucoup de mal mais qui ont l'avantage de définir des principes clairs). Reste maintenant aux directeurs de se convaincre que leurs anims ne sont pas animés de mauvaises intentions...

C'est intéressant d'avoir mené un tel débat au sein de ton centre, surtout que bien des ados devaient se poser des questions par rapport au comportement de leur amie. C'est vraiment courageux, même si c'est casse-gueule comme sujet (toute la difficulté étant de parler d'un fait que seuls des spécialistes sont aptes à décrypter). Ca pourrait être intéressant d'instituer ce type de discussion de manière régulière, car j'imagine qu'on ne fait pas le tour du sujet en une seule fois ! Mais, comme souvent avec la sexualité, on n'en parle qu'à l'occasion d'un événement mais pas vraiment de manière spontanée (le blocage venant surtout des adultes, qui ne savent pas comment aborder le sujet alors que tous les jeunes se posent des questions légitimes). Au risque de dériver un peu du sujet initial, je voulais savoir si certains anims avaient déjà mené des débats informels ou organisés sur la sexualité ?

Entièrement d'accord avec toi Chevalier ! Le fait de refuser aux hommes le poste d'AS ne repose sur aucune vérité statistique (les filles aussi peuvent être pédophiles). Les directeurs tentent de se réfugier derrière de faux arguments ("Faut pas faire peur aux parents en engageant des hommes") mais essaient surtout de se protéger eux-mêmes par crainte qu'un acte pédophile survienne sur leur centre. C'est bien la preuve du manque de confiance qu'il peut y avoir dans une équipe... On vit aujourd'hui dans la peur du contact physique, où les anims hommes n'osent même plus prendre les enfants sur leurs genoux, leur donner la main au moment de traverser la route, ni leur faire un bisou bonne nuit ! Je me souviens d'un reportage de TF1 où on voyait un anim serrer la main des enfants le soir au moment du coucher... ! Il faut arrêter avec ce délire collectif qui fait des hommes des pédophiles en puissance, prêts à passer à l'acte à n'importe quel moment ! Que la société soit plus vigilante, on peut s'en réjouir, mais pas si cela vire à la suspicion généralisée, ce qui est le cas actuellement. Désolé, je m'éloigne un peu du sujet de départ mais c'est vrai que ça m'exaspère !

Ben justement : une annonce bien libellée, riche en détails et avec un profil clairement recherché, c'est une façon d'éviter de recevoir trop de CV. Alors qu'une offre d'emploi baclée, sans aucun détail sur le centre, aura toutes les chances d'avoir un trop-plein de réponses. Par rapport au point que tu soulèves Jean, c'est vrai qu'une orthographe déplorable ne présage rien de bon. Quelques fautes, ça passe encore... mais une annonce rédigée en SMS, c'est carrément inacceptable ! Les directeurs ont des exigences pour leurs anims (sérieux, motivé, responsable, ...) mais certains d'entre eux ne laissent pas apparaître une seule de ces qualités dans leurs annonces ! Certains imaginent peut-être qu'il suffit de trois lignes balancées sur un site d'animation pour faire un recrutement complet ! Dans ce cas, ils se trompent... Et pour les anims, évitez de répondre à des annonces trop succintes : avant de vous engager, vous devez avoir des renseignements précis sur les tâches qui vous seront demandées, sur l'âge des enfants, etc...

Ce que tu dis est vrai pour les colos Complètementalouest. Que ce soit au ski, au kayak, à l'escalade, en spéléo, il est hors de question de laisser les enfants avec les prestataires. Car ce serait une façon de se décharger de son boulot. Or, le prestataire ne doit s'occuper que de la partie "technique" des activités, l'animation revenant encore et toujours à l'animateur. J'ai déjà connu le problème d'anim laissant leur groupe à des prestataires.... Et bien lesdits prestataires se sont arrachés les cheveux pendant 2h avec des mômes affreux, qui se battaient, s'insultaient, se crachaient dessus aussi. Résultat : les prestataires ont dû faire la police tout en tentant d'assurer la sécurité des mômes (qui, pour la petite histoire, étaient suspendus à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du vide sur une paroi rocheuse). En revanche, pour les classes de neige, le système est différent. C'est ce que voulait dire Miklc. Les anims ne s'occupent que de la partie vie quotidienne, laissant le reste des activités aux intervenants extérieurs. La majeure partie des classes de neige (mais aussi vertes, découvertes, scientifiques, de mer) fonctionnent sur ce principe. Reste après à définir ce que recouvre la vie quotidienne : est-ce que le pique-nique du midi rentre dans la vie quot, auquel cas l'anim devra être avec le groupe même en présence d'un prestataire ? Dans ce cas, il sera peut-être contraint d'accompagner le groupe sur la journée, et donc de skier. Voilà, tout ça pour dire qu'avant de se lancer dans une classe de neige dans avoir fait de ski, il convient de bien se renseigner avant pour savoir si l'anim devra skier avec les enfants. Et petit conseil : dans ta lettre, évite de donner l'impression de méconnaître le milieu montagnard. Pour le recrutement, ne pas savoir faire du ski n'est pas éliminatoire mais ne rien savoir sur la montagne peut l'être....

Au risque de répéter ce qui a déjà été dit, on peut mettre tout et n'importe quoi derrière le terme "cool". Chacun lui donne la signification qu'il veut. Il convient dans les annonces de compléter ce terme, afin que les anims qui l'utilisent se fassent bien comprendre de leurs employeurs. Il y a de fortes chances que l'anim qui se définit comme "cool" soit régulièrement qualifié comme tel par les enfants. Et dans leur bouche, est cool celui qui autorise tout, qui ne bride jamais les enfants dans leurs désirs (ex : "Avec l'autre mono on avait pas le droit de jouer au foot après la douche, mais toi tu veux bien, t'es trop cool"). Dans un CV, ça ne me paraît pas être un bon argument. Il vaut mieux montrer qu'on sait prendre de la distance sur sa pratique, montrer qu'on y a réfléchi intelligemment plutôt que d'utiliser des termes vagues comme "cool", "sympa", etc qui ne veulent rien dire. De plus, dans un CV, on a besoin de savoir tout de suite à qui on a affaire. Or, on voit bien dans cette discussion que les signfications du terme "cool" varient suivant chacun. Si dès le CV on arrive pas à cerner l'anim, c'est mauvais signe pour la suite...

C'est ça... et puis si vous trouvez moins cher ailleurs, AnimNet vous rembourse la différence :D

Si s'investir dans l'organisation d'un centre, c'est uniquement "rabattre" des enfants, alors je ne suis pas vraiment investi :D L'investissement, ça passe avant tout par la venue aux réunions de prépa, aux petits coups de main que tu peux filer avant le début de la colo, à l'élaboration de grands jeux, etc. Mais en aucun cas on ne peut considérer que l'investissement, c'est de ramener son quota de gamins. Ce n'est pas en se muant en publicitaires que les centres de vacances parviendront à enrayer la baisse de fréquentation mais bien en se penchant un peu plus précisément sur le contenu de leurs séjours... Des façons de connaître les anims avant le début du centre, il y en a bien d'autres : la réunion d'avant-séjour (qui n'est pas destinée qu'aux parents mais aussi aux enfants, les premiers concernés) ou une petite carte envoyée personnellement à l'enfant par son animateur, avec une photo. Enfin bref, dans ton cas Nonotte, ce genre d'argument me semble un prétexte bidon. :enerve:

Idem que les autres, c'est une méthode révoltante... Et d'un point de vue légal, je doute que soumettre une embauche à l'inscription de 10 enfants soit vraiment autorisé... En revanche, il ne me paraît pas choquant qu'une asso demande à ses anims de lui faire de la publicité (bouche à oreille, distribution de brochures), tant que ça reste soft : il ne s'agit pas de forcer la main mais simplement d'informer de l'existence des séjours.

Salut ! Si tous les centres ou presque appliquant la loi, à savoir interdire la mixité des occupants d'une chambre pendant la nuit, quid de la mixité pendant la journée ? Etes-vous du genre à autoriser les garçons à aller voir les filles dans leurs chambres et inversement ? L'âge des enfants influe-t-il sur votre politique en la matière (on sera plus "strict" avec des ados qui voudraient flirter qu'avec des petits) ?

C'est sûr que c'est toujours gênant que la déco de Noël soit poussée à fond (avec les santons, la crèche et tout ce qui va avec)... On peut toutefois marquer le passage de Noël sans faire une déco trop catho : égayer le lieu avec des guirlandes, des pochoirs, etc. Un centre en plein hiver, c'est bien morne, bien froid, bien sombre : ça se justifie donc de le décorer. En même temps, je reconnais que c'est difficile de fêter Noël tout en gommant toute référence à la religion et/ou à son aspect commercial. C'est surtout dans les animations proposées plus que dans la déco qu'il faudra veiller à ne pas faire de prosélytisme.

Aude, je suppose que tu fais allusion au 3213 (qui n'est pas un service Minitel mais Audiotel). Le 3213 est un service qui propose tous pleins de choses (tiercé, horaires de ciné, voyages, etc) au prix de 0,15€/min. Vous avez sûrement déjà vu la pub à la télé, qui raconte un truc du genre : "Appelez le 3213 et dites colo"... Ce qu'il faut savoir, c'est que ce service recense des organismes effectivement habilités par JS mais qui sont sélectionnés (autrement dit, les colos doivent payer pour y figurer si mes souvenirs sont bons). Le problème, c'est que les critères de choix des colos sont : le lieu du séjour, l'âge et le lieu de départ. Autrement dit, les parents ne verront pas la couleur du projet éduc de l'organisme... Méfiance donc... Les services de ce genre fleurissent un peu partout, les appellations sont trompeuses pour les parents (je pense à Cap Juniors, qui se définit comme l'agence de voyage de 4-25 ans)... Mieux vaut choisir sa colo depuis l'annuaire d'Animnet :)

Effectivement, c'est intéressant de se pencher sur ce que recouvre exactement la notion de sécurité affective et physique des enfants, même si ce n'est pas par un sondage qu'on peut y répondre Assurer la sécurité physique des enfants, c'est tout d'abord respecter scrupuleusement les normes (encadrement par ex) et faire preuve de bon sens. Ainsi, la règle veut qu'on fasse marcher les enfants du même côté que les voitures pour un déplacement en groupe mais il est évident que s'il y a un ravin sur la droite, bah on fait changer les enfants de côté ! Bref, on essaie de rendre l'activité la moins dangereuse possible, en éliminant les plus gros risques et, dans la mesure du possible, en prévoyant l'imprévisible. Mieux vaut un excès de prudence qu'un accident... tout en sachant que le risque zéro n'existe pas ! Concernant la sécurité affective, c'est déjà bien plus complexe à définir, car elle fait appel à la subjectivité de chacun. Des anims estiment ainsi que certaines paroles prononcées à des enfants peuvent être blessantes pour eux tandis que d'autres affirment le contraire. En fait, il faut surtout se rappeler que les enfants sont tous différents et qu'ils ne réagissent pas de la même façon que nous, animateurs. Assurer la sécurité affective d'un enfant, c'est d'abord lui reconnaître le droit d'être mal à l'aise, de souffrir et ensuite d'agir pour remédier à ça. Combien d'anims voit-on encore qui disent à un gamin qui a peur du noir "T'inquiète pas, ça va passer" ?. Ce genre de comportement, c'est nier le mal que ressent l'enfant. Il faut donc écouter l'enfant, le faire parler de ce qui ne va pas, même si nous, dans notre position d'adulte, on estime que "ce n'est rien", que "c'est un caprice d'enfant", etc... Voilà, je ne suis pas très clair et je balance des idées en vrac (comme toujours... ). Le mieux reste cependant de savoir devancer l'insécurité affective des enfants et ça, c'est tout un art :)

Je vais répondre, mais un peu hors-sujet, désolé... En fait, ce sujet m'a rappelé une petite histoire de cet été, où un gamin et moi avons failli être renversés ! Pour aller à pied à la piscine avec mes 15 trolls et mon équipière de choc, il nous faut traverser environ 4 routes dans une paisible bourgade de quelques milliers d'habitants. Au premier passage piéton, les enfants s'arrêtent, je me mets en travers de la route, ma binôme fait de même de l'autre côté du passage et les enfants se mettent à traverser. Le hic, c'est que Papy arrive à fond dans sa Clio qu'il n'a pas l'air de bien maîtriser. Je lui fais signe de s'arrêter mais le crétin ne freine pas. J'ai tout juste le temps de m'écarter et de choper un gamin par le col, sinon, on était renversés tous les deux... Le comble de l'histoire, c'est que le gars s'est arrêté APRES le passage piéton. Je vous raconte pas la charge qu'on lui a passée.... Toujours est-il que je voulais juste pousser un coup de gueule contre ces automobilistes inconscients, dont certains s'amusent à s'arrêter au ras des anims par pure provoc Mais depuis, je ne me balade jamais sans mes deux brassards fluo et mes bâtons lumineux.... Je sais pas si ça sert à quelque chose mais bon...

Mon sous-titre est erronné, ce ne sont pas les relations avec les parents qui m'intéressent mais bien entre anim, parents et enfants....

Salut ! Je travaille depuis peu avec des enfants de 6 mois à 6 ans en piscine, pour des activités d'éveil aquatique. Bien sûr, l'objectif n'est pas de leur apprendre à nager mais de les habituer au contact avec l'eau, de développer leur motricité, etc... le tout au travers de petits jeux. Toutes ces activités se déroulent en présence d'un ou des parent(s), d'où la difficulté du positionnement de l'animateur : sachant que les plus petits (en-dessous de 18 mois) ont une relation exclusive avec les parents, que doit faire l'animateur ? Doit-il simplement conseiller les parents sans prendre part à l'activité ? Doit-il jouer avec l'enfant et les parents ? Doit-il au contraire être le moteur de certaines activités ? Merci pour vos conseils !

Salut Olivier ! J'ai un problème sous Mac 0S X, IE Mac 5.2 : le contenu des "QUOTE" s'affiche en dehors des fenêtres de citations uniquement quand le nom de l'auteur n'apparaît pas. Je m'explique : dans le message #6 de ce post, le contenu de la citation est dans la fenêtre "QUOTE" puisque le nom de l'auteur apparaît (Rémy @ 26/09/2004 - 17:57). En revanche, dans le message #7, comme le nom de l'auteur de la citation n'est pas mentionné, la citation s'affiche en dehors du cadre de citation. Je ne sais pas si tu m'as compris.... Au besoin, je peux faire une capture d'écran pour que tu te rendes mieux compte. Et pis si t'arrives pas à régler le pb, c'est pas bien grave :)

La journée de test est intéressante mais encore faut-il pouvoir la mettre en oeuvre : autant il est facile de faire bosser un anim le mercredi sur un CLSH, autant c'est plus délicat à faire pour une colo (comment faire passer une journée test alors que la colo n'a pas encore débuté ?). D'autre part, pour les CLSH, attention à ce que les journées test ne servent pas à remplacer abusivement des titulaires malades.... Cela dit, c'est vrai que c'est intéressant que l'équipe vive une journée ensemble, si possible sur le lieu du centre (car combien d'anims découvrent le centre en même temps que les gamins le premier jour ?!?). Par ailleurs, si la journée de test sert bel et bien à "choisir" les anims que l'on va embaucher ou pas, elle doit être rémunérée. On ne peut pas faire bosser une personne gratos sous prétexte qu'elle joue son embauche.

Au mois de juillet, mon centre avait diffusé des photos de la colo au jour le jour. Concrètement, les parents pouvaient consulter des photos de leurs enfants pendant le séjour en plus d'un petit résumé quotidien de la journée (après signature d'une autorisation des parents). Résultat : gros succès ! Les photos rassurent énormément les parents, qui peuvent constater de visu que leurs enfants vont "bien". A l'heure du multimédia, on ne peut plus vraiment ignorer les possibilités offertes par Internet pour donner des nouvelles des séjours. Après le message laissé sur le téléphone du centre, la chaîne téléphonique des parents, ou même le message sur Minitel (que la CCAS utilise toujours si je ne dis pas d'erreur), c'est clair qu'on se doit d'utiliser Internet quand c'est techniquement possible. Enfin bref, je m'éloigne un peu du sujet mais une chose est sûre : mon centre continuera à diffuser des photos de la colo l'été prochain vu le succès rencontré !

Ben, j'vais dire la même chose que tout le monde : je ne vois pas l'intérêt de vivre la nuit... Pepito, les enfants ne vivent donc leurs vacances que dans le noir ? En plus de leur détraquer les horaires, je ne sais pas si c'est biologiquement conseillé et j'ignore si le corps réagit très bien à cette nouvelle demande... Peux-tu nous faire part de ton expérience de façon plus détaillée ? Concernant maintenant ta demande Completementalouest, j'irai bien dans le sens de séjours multiactivités. En effet, la tendance actuelle est aux séjours hyperspécialisés (colo foot, colo Star Ac, colo sports extrêmes...) dans lesquels c'est avant tout l'esprit de compétition qui est mis en avant (sans compter que les enfants qui viennent par exemple à une colo 100% surf sont déjà des adeptes de surf). Or, pour moi, une colo, c'est avant tout la découverte : nouveaux sports, nouvelles activités, etc. D'où l'intérêt de renouer avec des séjours moins spécialisés, où les enfants peuvent pratiquer une multitude d'activités selon leurs goûts.

Une petite précision Liz, si tu es proche de tes sous : le numéro que t'as donné Matmaxime ci-dessus est un numéro indigo : 0,15 euro/minute.... Mieux vaut le savoir avant d'appeler :)