tonia-tong

Situation Vécue

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Salut!

Voilà une situation que j'ai mis un peu de temps à évacuer avant de vous en faire part.

Cela s'est passé pendant les vacances de la toussaint.

Cadre: Je suis directrice du centre de loisirs (52 enfants ce jourlà). Le mardi après-midi, mes animateurs ont organisé un grand jeu pour tout le groupe d'enfants. Mon rôle est alors de voir si le lancement du jeu se passe bien puis de m'éclipser dans une salle pour l'aménager en vu de la nuitée du soir même (un repas animé autour de la magie).

donc, il est 14h30. Les anim' font leurs sensi et lance le jeu. A peine le jeu est -il lancé que le téléphone sonne. je répond.

"bonjour, je suis monsieur X, inspecteur de la DDJS. J'étais sur le chemin pour venir faire une inspection sur votre structure mais je n'arrive pas à me repérer sur la commune"

donc, j'indique à l'inspecteur le lieu du centre mais la communication est coupée.

J'attends un peu et je préviens mon anim' volante sur le jeu. Je n'étais pas paniquée du tout car j'ai la chance d'avoir une équipe de confiance et j'avais en ma possession tout ce qu'il fallait sur le centre(papiers...).

A peine cinq minutes plus tard, l'inspecteur rappelle. Il s'excuse de sa mauvaise manip' et me redemande le chemin. Je lui explique. Il me dit qu'il sera là dans dix minutes et me demande de l'attendre à la grille du parc.

ce que je fais.

J'attends, j'attends, j'attends... 15 à 20 minutes passent. Je commence à m'inquiéter et je ne peux rappeler l'inspecteur puisque je n'ai pas son numéro de portable.

Je remonte vers le centre et remet le téléphone à charger (au cas où).

Puis j'ai un coup de fil. il s'agit du service jeunesse qui m'appelle pour un soucis de planning. J'explique à la secrétaire que je verrai ça un peu plus tard car je dois laisser le téléphone libre pour l'inspecteur.

Mais, je profite de cette attente pour informer la dma de cantine de l'inspection car elle était en train de nettoyer la salle de retauration et la cuisine.

J'attends, j'attends, j'attends....

Pendant ce temps, le grand jeu continue.

et pendant, ce temps, l'angoisse monte pour moi. Je me suis di"oùlàlà, j'espère que j'ai raison, que tout roule sur le centre car s'il arrive alors que ça fait plus d'une huere qu'il cherhce la route, il va arrivé furax!".

Les anims se demandaient aussi ce qu'il se passait.

encore 20 minutes se passent.

Ca fait 1h20 environ que j'attends sans nouvelles et dans le même temps, je n'ai pas pu me rendre à la salle pour l'aménager.

Puis, un coup de fil. C'était un ancien collègue qui me demandait de lui prêter des mini-bus. Je lui explique que je le rappelle plus tard pour voir le planning car je dois laisser le téléphone libre pour l'inspecteur.il me dit que c'est ok, pas de pb. Je raccroche.

Mais, je décide d emoi-mêe de rappeler ce collègue avec mon portable (toujours pour laisser la ligne fixe dispo). au tél, il medit "alors, t'as une inspection? C'est quel inspecteur?" Je lui dit que ça s'est passé vite et que je n'ai pas retenu son nom. alors il me dit "ça serait pas Monsieur X, qui est perdu dans le bourg" et il éclate de rire!!! "Tu ne m'as pas fait ça!!!?" "Et si! me dit-il toujours mort de rire".

Je lui ai raccroché au nez et j'ai averti mes anim'. Puis j'ai pris 5 minutes histoire de souffler.

du coup, il était l'heure de l'accueil (le grand jeu était fini depuis longtemps). entre l'accueil des familles, l'installation du groupe d'enfants de la nuitée dans les chambres et la préparation du repas, je n'ai pas pu prendre le temps d'aménager correctement la salle.

La nuitée s'est bien passée mais cela aurait pu être bien mieux!

Le lendemain matin, j'averti mon responsable. Il était furieux envers le mauvais blagueur (qui était d'ailleurs mon adjoint deux ans plus tôt (pas avec le même employeur)).

Mon responsable a alors décidé de contacter le "blagueur" afin de lui faire part de son mécontentement et de lui rappeler les bases mêmes du respect et de la responsabilités des directeurs de centre.

Je suis vraiment en colère contre cette personne. J'avais confiance en lui et il me fait un coup comme ça!

Certains diront que c'est juste une blague, mauvaise mais blague quand même). oui, mais si cela avait duré 5 minutes. Là, il a monopolisé mon attention sur ça pendant plus d'une heure et demi.

en plus, il ne savait pas ce qui se passait sur mon centre. J'aurais pu déjà avoir un problème sur les bras (enfant blessé, accident, sortie à organiser,..).

Franchement je n'accepte pas ce genre de situation.

Même si vous ne 'avez pas vécu comme telle à ma place, comment auriez-vous réagi?

en auriez-vous parler à votre responsable?

auriez-vous été plus loin?

sonia

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j'ai eu une blague comme ça sur un stage bafa... pas vraiment de panique mais une angoisse quand même sachant qu'un formateur était "fantôme" (c'était un petit groupe et l'un des formateurs était déclaré sur le papier mais pas présent physiquement... pour un groupe de 10...) en fait, c'était un pote formateur présent sur un stage proche et avec qui nous avions prévu une bouffe le soir...

Angoisse donc... En revanche, plutot que de s'embarquer sur le terrain des représailles, ce genre d'aventure, avec un peu de recul, permet aussi de tempérer un peu... Un directeur est dispoonible pour une inspection mais ça ne doit en théorie pas l'empêcher de faire son job... Le jour où il y a une inspection sanitaire, le cuistot ne fait il pas la cuisine?

C'est clair que sur le coup ça agace, mais avec un peu de temps ça aide aussi à démistifier la sacro sainte inspection... ce n'est qu'un visiteur comme un autre, même s'il a une casquette... :D

Modifié par nico

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Ouais, ces blagues sont pas trop de mon goût... C'est un peu du même accabit que celle de l'anim qui vient te voir en courant dehors en te disant : "L'alarme incendie va se déclencher"... Pour les p'tits blagueurs, y'a juste le plaisir de te voir te décomposer en un dixième de seconde et piquer un sprint digne de reléguer Carl Lewis au rang des poussins :D

Quand on débute, le stress est assez important, je ne vois pas trop l'intérêt d'en rajouter. Mais je ne sais pas si j'aurais été jusqu'à prévenir le responsable de ma structure. Il s'agit plus d'une mauvaise blagues entre deux potes et j'aurais pas forcément envie de casser une amitié en faisant intervenir un tiers dans l'histoire pour redresser les bretelles. Une bonne discussion suffit en général à apaiser le problème : si tu fais bien sentir que sa blague t'a mise dans la m***, ça devrait lui suffir.

Mais bon, en l'occurence, sa blague a été assez loin puisque te faire patienter 20 minutes devant la grille, c'est pas vraiment top. Il y a un moment où il faut savoir arrêter le jeu, dans l'intérêt de tout le monde. D'habitude, les acteurs de l'animation le savent bien...

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en fait quentin, ce n'était pas 20mn mais toute l'histire a duré 1h30.

1h30 monopolisée pour rien!

enfin, c'est clair, comme vous le dites, faut prendre du recul. C'est fait!

Maintenant je ne regrette pas d'avoir prévenu mon responsable (sachant qu'on n'a pas une grande position hiérarchique entre nous deux mais plus un travail en relatif binôme et donc relation de confiance (comme un collègue du centre de loisirs).

Après coup, je pense que je réagirait de la même façon.

Par contre, si cela m'était arrivée sur un stage, je pense que j'aurais régler ça directement avec le collègue formateur.

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Ecoute, je pense pas que la personne l'ai fait en pensant que ca te fasse autant de tort. Mais ca m'a rappelé une situation sur un centre.

Il y avait 5 centres au alentours d'une ville et le grand jeu, lorsque l'on se téléphonait entre centre, on débutait souvent la conversation par un "bonjour, service de jeunesse et sport...." A chaque fois, une petite montée d'adrénaline avant qu'elle ne redescende lorsque l'on se présentait. On trouvait ca drôle...

Sauf qu'un jour, je suis allé avec mes animateurs les aider à encadrer un jeu dans la forêt. Le portable sonne en m'affichant le numéro d'une animatrice d'un centre voisin.

" Bonjour, madame Juillet, conseillère jeunesse et sport......je voudrais votre numéro d'habilitation de centre ?

- et moi Monsieur Aout ? Je me suis énervé et en rigolant je lui dit que je ne savais pas si je j'étais bien le directeur du centre, que de toute facon elle avait le numéro et qu'elle n'avait qu'a cherché.

- Monsieur, j'insiste, rappellez moi dit-elle en racrochant...

Pris d'un doute du haut ton qu'elle avait employé, j'appelle aussitôt le numéro de l'animatrice qui visiblement est en grand jeu et m'assure n'y être pour rien pour une fois...

Dare dare, j'informe mes animateurs, il me faut redescendre au centre cherché le numéro d'habilitation. Aussitôt arrivé, j'appelle jeunesse et sport sur que madame Juillet n'existe pas :

-Bonjour, pourrais je parler à madame juillet s'il vous plait

-Oui ne quittez pas monsieur

Oups.... Je me sens pas très bien...

-Oui allô ?

-Hum... je me présente....J'explique... Elle ne rigole pas du tout.... je m'excuse...

Je raccroche un peu dépité....

Deux jours après je suis inspecté, en même temps je m'en doutais un peu (rires)..

Tout s'est bien passé...

Aujourd'hui j'en ris encore

Aplus

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Invité Delph

Et bien moi, dans la série des bonnes blagues qui ne font rire personne, j'en ai une à vous raconter...

ça se passe un mercredi après-midi, au sein du centre de loisirs dont je suis la directrice. Sauf qu'à cette époque, j'étais une très jeune directrice, en poste depuis 1 mois ou 2. Bref, ce jour là, je veillait au bon déroulement du jeu, qui, à la base devait se dérouler en extérieur, mais pour lequel nous avions adopté une position de repli due aux intempéries.

Tout se passe bien, les enfants (70 environ), sont un peu énervés (Normal : pris dans le jeu et un peu frustrés de ne pas être dehors comme prévu), les animateurs sont bien répartis, bref malgré un soupçon d'excitation ambiant, on peut dire que ça roule.

Sauf que là, apparaît le Coordinateur qui me jette d'un ton glacial le fameux redouté :"Dis-donc, il ne te manque pas un gamin là ? Il me semble que j'en ai vu un sortir du centre..."

Evidemment, je suis passée par toutes les couleurs, pour finir verte très très mais alors très trèstrès pâle !

Vous devinez la suite : panique, questionnement des animateurs, vérification au sein de toutes les salles et à l'extérieur du centre, comptage et re-comptage des enfants etc.... et enfin soulagement lorsque j'apprends qu'il sagit d'une blaaaague !!! sauf que le soulagement fait vite place à la colère et que Coordo ou pas coordo, une petite mise au point s'impose !

J'ai eu la chance de tomber sur une personne qui n'était pas bornée et qui a su reconnaître ses torts.

D'ailleurs, nous travaillons toujours ensemble aujourd'hui ! Mais plus de mauvaises blagues...

:bye:

Delphine

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