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Hello !

En tant que journaliste, je n'ai pas échappé cet été au traditionnel article sur la sécurité dans les centres de vacances (tous les médias l'ont fait au moins une fois !).

J'ai pu notament avoir quelques précisions au sujet de cette annexe de PP, et c'est là que ça devient intéressant. Toutes les DDJS ont rédigé un courrier (qui n'est pas le même pour tous les départements) aux organisateurs suite à l'instruction 04-071 JS de Jean-François Lamour (j'ai une photocopie de ladite instruction, je la retaperai bientôt et la posterai ici). Même si les termes varient dans les lettres, la demande est bel et bien la même pour tous les départements : les directeurs doivent inclure un chapitre sécurité à leur PP.

J'ai eu un entretien au téléphone avec le directeur départemental JS du Jura au sujet de cette "annexe sécurité". Je vous rapporte une sélection de ses propos :

"On est attentifs à ces questions de sécurité, même si on n'a pas l'habitude de voir les gens rentrer comme ça dans un centre de vacances. En général, on est surtout vigilants sur la sécurité incendie. (...) Nos inspecteurs ont tous eu pour consigne lors de leur visite de regarder avec le directeur du séjour quels moyens mettre en place pour assurer la sécurité, à fortiori pour les camps sous tentes. (...) On laisse les équipes pédagogiques s'organiser comme elles veulent, en sachant qu'il ne faut pas créer la terreur chez les enfants. (...)"

Je lui ai demandé si les centres devaient s'équiper de barres anti-panique, de systèmes d'alarmes : rien de tout ça. L'objectif de ce courrier était bel et bien de sensibiliser les directeurs à la question de la sécurité. Les inspecteurs JS savent parfaitement qu'on ne peut pas assurer une sécurité à 100%, le risque zéro n'existe pas.

Autre chose, pour ceux qui se demandent si JS fait bien son boulot l'été :

480 séjours organisés dans le Jura cet été (CVL + CLSH)

+/-100 séjours inspectés par JS

140 séjours inspectés par une autre administration (DDASS, service véto)

La moitié des séjours sont donc inspectés. Il faut savoir que selon la DDJS, ces chiffres sont très positifs.

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Ne retape pas Quentin ... :sorcier:

Voici le texte de cette instruction :

Je connais votre attachement aux centres de vacances et l’investissement des personnels pour garantir la qualité et la sécurité de ces accueils collectifs de mineurs.

Suite à de récents événements survenus dans le cadre d’accueils de mineurs hors de leur domicile parental, et devant l’inquiétude grandissante des familles, je souhaite mettre l’accent sur l’attention particulière qui doit être accordée à la sécurité des enfants, notamment la nuit, aux risques d’intrusion de personnes extérieures et à la prévention des sorties non contrôlées des enfants. Je vous demande d’appeler l’attention des organisateurs sur leur responsabilité en la matière et de les accompagner dans leur démarche de sécurisation de leurs accueils.

Aussi, je souhaite qu’au moment de la déclaration du séjour, vous joigniez au récépissé valant autorisation une note conseillant une présentation détaillée, dans le document à caractère pédagogique (art. 3 du décret no 2002-885 du 3 mai 2002), des moyens mis en oeuvre par l’équipe pour assurer la sécurité des mineurs sur l’ensemble des points évoqués ci-dessus. Vous demanderez aux organisateurs de vous saisir de tout élément pouvant poser un problème de sécurité (enceinte et bâtiment ne fermant pas à clé, locaux partagés avec d’autres résidents, chambres isolées, sanitaires hors de la partie couchage, . . .).

Par ailleurs, j’attache une grande importance à ce que les centres de vacances qui seront organisés cet été fassent l’objet d’une visite systématique de vos services. Je vous demande donc de mobiliser l’ensemble des personnels d’inspection et des personnels techniques et pédagogiques à cette fin.

Lors des visites que vous diligenterez; vous vous assurerez notamment que les moyens prévus dans le projet pédagogique pour assurer la sécurité des mineurs existent bien, qu’ils sont effectivement mis en oeuvre, et vous vérifierez leur adéquation avec la situation constatée.

Vous voudrez bien me saisir, sans délai et sous le présent timbre, de toute difficulté de mise en oeuvre de cette instruction.

Le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative

Jean-François Lamour

Instruction JS 04-071 du 6 mai 2004.

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Invité flash

ok, c'est peut etre un peu tard pour m'exprimer sur le sujet mais voila ce que j'avais mis en place en caping ce été :

- les tentes étaient disposées en cercle sérré, ouvrant toute vers l'interieur.

- les tentes des anims étaient placés près des issus stratégiques (couloir d'accès, lieu de passage

- les jeunes qui voulaient se lever la nuit devaient aller prévenir un anim qui les acompagnait. cet anim était désigné chaque soir avec un système de rolement au sein de l'équipe. comme ça il n'y en avait qu'un seul qui était dérangé la nuit, les autres pouvant dormir.

- dans la mesure du possible, l'anim de "garde" pouvait dormir plus le lendemain matin.

Ce système a plutot bien fonctionné, les jeunes et les anims ont joué le jeu, sans trop géné le fonctionnment général.

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  - les jeunes qui voulaient se lever la nuit devaient aller prévenir un anim qui les acompagnait. cet anim était désigné chaque soir avec un système de rolement au sein de l'équipe. comme ça il n'y en avait qu'un seul qui était dérangé la nuit, les autres pouvant dormir.

<{POST_SNAPBACK}>

En général, avec mes anims on dort tous sous la même tentes (enfin, on a pas une tente par anim) donc si je comprend bien l'enfant réveille tous les anims s'il veut se lever mais c'est seulement celui qui est de garde qui se lève. Pour un peu qu'il est le sommeil un peu lourd, c'est les autres anims qui le secoue pour qu'il se lève :D

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C'est pas idiot ce que dit flash, à ma colo de cet été, les tentes anims étaient individuels et étaient placés au extrémité et au milieu du campement. Et suite à divers problème avec le groupe que l'on a eu au 2e séjour, les enfants réveillaient l'anim le plus proche de sa tente (ou autre parfois) pour aller au toilette. Nos noms étaient affichés pour que les enfants puissent facilement nous reperer. :bye:

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Invité johnny

Bonsoir,

Tout d'abord je me presente, je m'appelle johnny 26 ans et je suis directeur stagiaire, j'ai exercer cette été en tant que directeur ( maternel ),

les enfants on fait une nuit sous tente et j'ai demander a mes animateurs de faire une garde la nuit a tour de role. Ceci est venu par mes deux autres collegue directeur stagiaire qui venaient de passer le bafd et on t etait informer d'une garde de nuit qui devais etre mis en place cette été.

Par contre je n'est pas inclu celà dan mon PP.

Bonne soirée

johnny

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Je déterre ce vieux sujet, car je viens de tomber sur l'annonce suivante... :

Bonjour à tous

Directeur sur une structure de 120 jeunes, je suis à la recherche d'un/une Animateur(trice) de nuit du 4 au 31 juillet,ou au 1er au 14 aout pour travailler de 22H00 à 7H00 du matin.

Il participera aux veillées, assure la securité des enfants pendant la nuit.

Le centre est située à proximité de Poitiers et a comme dominante moto, quad, karting

Condidtions :

- majeur

- BAFA serait un+

- connaissance du public ados ou pré-ados

Donc le poste d'anim surveillant de nuit est bel et bien créé... :(

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Franchement, à l'heure où les organisateurs sont près de leurs sous, ça me surprend qu'on en trouve qui soient prêts à payer un anim pour, disons-le clairement, ne rien foutre. Ca se veut un signe rassurant à l'attention des parents, mais c'est de la poudre aux yeux !

D'abord parce que dans un séjour de 120 jeunes, il y a généralement plusieurs bâtiments : l'anim ne peut pas être partout à la fois (gare, voilà le méchant rôdeur qui entre dans le bâtiment 1 pendant que l'anim de nuit est dans le 2, manque de pot). Ensuite, parce que la nuit est loin d'être le moment où les enfants courent le plus de risques.

En faisant cela, l'organisateur ne fait que légitimer les craintes des parents et accrédite la thèse que les centres de vacances sont des lieux où leurs enfants ne sont pas en sécurité. Alors qu'il serait beaucoup plus honnête de jouer cartes sur table avec les parents, en leur expliquant quelles mesures concrètes l'équipe a prévu pour gérer la sécurité nocturne, en étant ferme toutefois sur le fait qu'un centre ne doit pas se transformer en camp retranché.

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