Aller au contenu

Quentin

AnimNautes
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Quentin

  1. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Forum des situations
    Et ça changera quoi de la virer ? En sortant l'artillerie lourde pour dézinguer l'anim et la conduire droit au Pôle Emploi, la structure va passer à côté d'une formidable occasion de s'interroger sur son fonctionnement. Car je le répète, le problème vient de là. L'anim est certes en faute, mais cette faute découle de l'inorganisation royale de la structure. La déclarer persona non grata calmera les esprits sur le moment, l'autorité de la direction s'en trouvera renforcée, la maman de l'enfant oublié saluera cette réaction énergique et... ? Et dans trois ans, le même incident provenant des mêmes causes se reproduira.
  2. Bonsoir, Au risque de jouer les rabats-joie de service, je suis toujours très perplexe face à ce genre d'animations. Je ne conteste pas leur idée première, celle de sensibiliser les enfants au handicap. J'émets toutefois de sérieux doutes quant à la manière employée. Certes, les enfants vont se rendre compte au cours du jeu de certaines difficultés qui peuvent se poser aux personnes handicapées... mais je ne suis pas persuadé que ça va changer leur regard, alors que c'est là l'enjeu. Je trouve assez révélateur qu'on organise une journée handisport de sensibilisation, mais qu'on ne se donne pas les moyens d'accueillir des enfants handicapés dans sa propre structure (Manue15, je ne sais pas si c'est le cas chez toi... disons que j'extrapole). En gros, pendant 24h, on fera du très politiquement correct, avec si possible une photo dans le canard local et une visite de l'adjointe enfance/jeunesse pour l'occasion. Et pendant le reste de l'année, on oubliera les enfants handicapés... On est bien plus efficaces le jour où on accueille un enfant handicapé que lorsqu'on s'amuse à n'utiliser qu'un bras pendant tout un jeu...
  3. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Forum des situations
    Ca rejoint ce que je craignais dans le message précédent : en grattant un peu, on découvre une mauvaise organisation, génératrice d'erreurs en cacade. Qui pourraient toutes êtres évitées... La première - ça reste une supposition d'après tes propos - c'est le recours facile aux punitions : quand on gère beaucoup d'enfants, qu'il faut avoir un oeil sur tout le monde en même temps, il est plus "simple" de punir un enfant perturbateur que de discuter à part avec lui. Car un gamin sait aller tout seul dans une salle pendant que l'anim gère le reste du groupe. Faut rediscuter de ce fonctionnement en équipe, y'a d'autres solutions avant... La seconde, c'est l'absence d'anticipation. L'heure du repas, elle est gravée dans le marbre, non ? L'allergique, il ne l'est pas devenu subitement ce jour-là, non ? Partant de là, il suffit d'adapter les horaires : puisqu'on sait qu'on mange à 12h00, on fait passer les enfants aux toilettes à 11h50. Et on attendra que tous les enfants soient réunis en salle à manger pour faire réchauffer le repas de l'allergique. La troisième, c'est le rôle du directeur : Il a aussi le devoir de mettre la main à la pâte quand il voit que son équipe est dans un état critique et que son organisation vire au fiasco. Il aura le temps de discuter avec la dame pipi un peu plus tard.
  4. topic a répondu à un boul2neige de Quentin dans Veillées
    De l'art d'écrire sous différents pseudos pour donner plus de poids à son discours... Na et toi avez la même adresse IP. Na et toi ne font donc qu'un. Bonne journée !
  5. Oui, ça sent le "texte parapluie" : je suis dédouané en cas de souci car j'aurais averti mes salariés... Mais ça m'interpelle de voir autant de textes dans le même genre. C'est un sacré recul qui, au final, ne peut que jouer contre les ACM. Rappelons-nous Mme Edito de France 5 avant-hier : les adultes ne se retrouvent jamais seuls avec des enfants. Merci Mme Edito, en disant cela, tu fais planer un doute sur la moralité de tous les animateurs... Au risque de rappeler des évidences, ce n'est pas le sujet de la pédophilie qui préoccupe les parents quand ils veulent inscrire leurs enfants mais plutôt (top 3 du standard téléphonique de mon organisme) : - est-ce que je pourrai appeler mon fils/ma fille pendant le séjour ? - combien y a-t-il d'enfants par chambre ? - quel est le taux d'encadrement ? Et encore, je suis sympa, parce que la question n°1 c'est : "Quand est-ce que je dois règler le solde du séjour ?" :)
  6. topic a répondu à un Manue15 de Quentin dans Thèmes
    Question bête mais... Y'a la mer à côté de ton centre ? Parce que sinon, si t'es dans la cambrousse, ben autant abandonner le thème de la mer pour le remplacer par la campagne... Ou ne pas faire de thème, mais c'est une autre histoire...
  7. Ah, je viens d'écrire une longue réponse dans un sujet proche sans avoir ouvert celui-ci... En 2008, j'ai bossé pour un organisme qui est allé beaucoup plus loin dans ce domaine dans une lettre circulaire adressée à ses directeurs, au point que j'ai failli démissionner (ravisé au dernier moment après les explications laborieuses du directeur de l'organisme). Voici un extrait du document en question (mise en forme respectée) : Votre avis sur cette belle prose ? Et sinon Olivier, je te soutiens pour le coup de bazooka à cet organisateur. Ca permettra aussi de rappeler à la nouvelle présidente de la Halde que ce sujet est toujours autant d'actualité...
  8. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    C'est édifiant ! Et révélateur du désinvestissement progressif des animateurs de certaines de leurs missions. BigGamer, ce que tu cites n'est pas une partie secondaire du travail d'un animateur : c'est au contraire l'essentiel. Un animateur qui ne rassurerait pas un enfant qui pleure, qui ne l'accompagnerait pas dans ses apprentissages de la vie quot, qui n'aurait pas une écoute attentive des enfants manquerait à la majorité de ses obligations. Je vois s'ouvrir une brèche plutôt inquiétante : celle des animateurs qui vont se limiter aux tâches dans lesquelles leur responsabilité ne risque pas d'être engagée. Et qui, pour cela, vont fuir toute relation, tout contact avec les enfants, sous prétexte qu'ils pourraient être accusés à tort d'attouchements. A lire les points que tu cites, on voit clairement que tout ce qui relève d'un rapport individuel à l'enfant et non plus d'un rapport au groupe est réservé à ceux "qui acceptent de prendre le risque". Autrement dit, l'animateur joue avec son groupe, anime son groupe, est attentif à la sécurité de son groupe. Mais dès lors qu'il faut tisser des relations plus complices, halte là ! Je reprends mon bâton de pèlerin... Je fais partie de ceux qui "prennent le risque" mais qui pour autant ne s'interdisent pas d'être seul à seul avec un enfant. J'encourage, en tant que directeur, mes animateurs à en faire de même. Même chose, en tant qu'organisateur, avec les directeurs de nos séjours. Quitte à passer pour un inconscient notoire à deux doigts de se faire coffrer à chaque colo, j'assume d'autant plus que je n'ai pas le sentiment de prendre un risque. M'isoler avec Julie qui demande à être écoutée, soigner la blessure de Bruno à l'abri des regards indiscrets ou encore aider le p'tit Marcel qui vient de pisser au lit ne sont pas des prises de risques. Ce sont les missions de chaque animateur. Ca ne me viendrait pas à l'idée d'appeler un anim à la rescousse comme "témoin" pour qu'on soit deux à écouter Julie : si elle a voulu me parler, c'est qu'elle a confiance en moi. Je ne briserai pas cette confiance en lui imposant la présence d'un adulte qu'elle n'a pas souhaité. Et je prends ce fameux risque. Ca ne me viendrait pas à l'idée d'appeler un anim à la rescousse comme "témoin" pour qu'on soit deux à soigner Bruno : pour peu qu'il soit déjà angoissé, la présence de deux adultes qui s'affairent autour de lui ne peut qu'augmenter son inquiétude. Et je prends ce fameux risque. Ca ne me viendrait pas à l'idée d'appeler un anim à la rescousse comme "témoin" pour qu'on soit deux à aider le p'tit Marcel qui vient de pisser au lit. Il n'est déjà pas très fier, pourquoi être deux à s'occuper de lui ? Il a eu le courage de venir m'en parler dans le creux de l'oreille, je comprends bien qu'il ne faut pas que j'ameute la galerie en mettant les autres au courant. Et je prends ce fameux risque. Mais je le répète, ce ne sont pas des risques. Parce que je ne materne pas non plus les enfants : le p'tit Marcel ira se dépatouiller comme un grand dans la douche, Bruno enfilera les gants de la trousse de secours et se soignera lui-même, etc. C'est beaucoup plus riche pour l'enfant et beaucoup moins sujet à toutes les interprétations erronées. Pour reprendre l'exemple des soins : ce qui peut être mal vécu par un enfant, c'est un soin intrusif, un geste brutal commis par un adulte qui n'a pas pris le temps d'expliquer à l'enfant ce qui allait se passer. Au printemps dernier, Thomas est venu me trouver en disant "Tu dois me mettre de la crème pour mon eczéma". Je lui ai répondu : "Non, c'est toi qui doit le faire". Ca l'a surpris au début, il n'a pas su s'y prendre, je l'ai conseillé et au final, il a fait seul. Pendant qu'il se tartinait de crème, on se racontait nos journées respectives dans l'infirmerie, seul à seul. Je ne pense pas qu'il ira de sitôt me balancer pour des faits imaginaires...
  9. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Forum des situations
    C'est assez radical comme façon de voir les choses. J'analyserais en premier lieu l'enchaînement qui a conduit à oublier ce gamin. En creusant un peu, on s'apercevrait peut-être qu'il y a un manque d'adultes, que le recours aux punitions genre "Va au fond et regarde le mur"est trop fréquent dans cet ACM, que chacun compte trop sur "l'autre" pour assurer une vigilance constante, etc. Bref, il y a matière à réfléchir aussi pour un directeur...
  10. Il doit y avoir un directeur déclaré, mais il n'y a pas d'obligation de présence physique. Ce qui veut dire que ton directeur peut quitter son lieu de travail, mais conserve la responsabilité juridique du centre tant qu'il est ouvert. Dans ce cas, mieux vaut s'arranger pour être joignable facilement. Oui, mais en quoi est-ce un problème ? Pour faire une comparaison avec les colos, la majorité des organisateurs tiennent une permanence 24h/24 et 7j/7 auprès de leurs équipes, qu'elles soient en France ou à l'autre bout du monde. Ce qui prouve bien que directeur et employeur peuvent se coordonner. Donc, dans le cas d'un accueil de loisirs, ceci me semble encore plus facile à mettre en oeuvre.
  11. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Bonsoir, Je suis atterré par cette idée de job dating. C'est tout simplement ridicule ! ASD avait jusqu'ici des idées originales, mais là... Soit 3 min 1/2 de présentation chacun, pendant lesquelles il faut donc que le "courant passe" (c'est marqué sur votre site Internet). Le but de ce job dating serait donc de vérifier le feeling entre candidat et employeur. Euh... en tant que directeur, je ne cherche pas des amis mais avant tout des animateurs. J'ai bossé avec des gens avec qui je n'avais pas vraiment d'affinités mais qui étaient sacrément performants dans leur travail, et c'est là l'essentiel. Outre que je rejoins Jean dans sa remarque, faut-il rappeler que nombreux sont les directeurs à accorder plus d'importance à la lettre de motivation qu'au CV ? En gros, le but est de passer deux fois plus de temps à effectuer son recrutement, ce qui est déjà assez long ! J'aurais trouvé bien plus intéressant le principe d'une rencontre sur des projets : projet d'un directeur d'une part, projet d'un animateur de l'autre. Chacun décrit un séjour de vacances tel qu'il le conçoit et affiche son projet. Les directeurs regardent les projets/envies décrits par les anims, les anims font l'inverse en même temps et chacun peut ensuite se rencontrer pour approfondir sur le projet. Outre que ça éviterait la sélection par le feeling, ce type de rencontre permettrait d'échanger autour de nos pratiques.
  12. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Bonjour Noël, Tes messages sont riches de réflexions et je trouve tes interrogations tout à fait pertinentes : en ce sens, il est toujours agréable de remettre en question nos choix éducatifs, ce que nous tenions pour sûr et certain, etc. Cependant, j'avoue avoir du mal à te suivre sur le terrain théorique. Si je suis en accord avec certaines de tes idées, leur application concrète relève parfois de la douce utopie. Mais peut-être faut-il de ça pour avancer ? Toujours est-il qu'en avançant des propositions concrètes, issues de ton "expérience de terrain" - et qui ne sont pas nécessairement des solutions -, tu permettras plus facilement l'échange. N'oublions pas que le public du forum est composé d'animateurs saisonniers donc souvent jeune, qui n'a pas nécessairement les mêmes références ni le même bagage de connaissance que toi : échanger sur nos pratiques concrètes permet de mieux se représenter les choses. Oui et non. Ton organisme a par exemple acheté des liens sponsorisés sur un site présentant des colonies de vacances. Je pense que vous cherchez par là à avoir plus d'enfants sur vos séjours, plus de "clients" donc. Cela n'a rien de condamnable, mon organisme en fait autant. J'apporterai néanmoins une distinction importante : sans inscription, un organisme - et, derrière, un projet éducatif - ne peut que mourir. Oui, il faut parfois séduire les parents, recourir à des méthodes qui s'apparentent à du commerce. Mais veillons dans ce cas à ne pas trahir nos valeurs. L'un de nos séjours qui rencontre le plus de succès est composé majoritairement d'activités sportives. Ce sont elles qui permettent de déclencher l'inscription. En gros, pour parler un peu vulgairement, elles servent de produits d'appel. Pourtant, à l'issue du séjour, les enfants retiennent autre chose de leur colo : ils ont préparé le goûter pour tous les autres gamins, ils ont fait un jeu de camouflage en forêt, ils ont appris à utiliser un opinel, etc. Mais pour nous, il est impossible de construire un descriptif de séjour sur ces seules activités : nous n'aurions pas grand monde, car ce n'est pas "séduisant". Nous avons donc pris le parti d'attirer les parents et les enfants grâce à des activités phares, mais qui ne constituent pas finalement le coeur du séjour. Il y a beaucoup d'à-côtés tout aussi riches. Cela permet à notre projet de vivre, et c'est sans doute là l'essentiel. Personne ne souhaite cela. Un forum vit surtout grâce aux échanges d'idées et aux confrontations passionnées. Quand tout le monde est d'accord, un forum est finalement bien triste. Tant mieux au contraire si c'est animé !
  13. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Tu amalgames la "dépendance" de chacun et le fait d'autoriser la télé en colo, ce qui est bien différent. D'abord, cette supposée dépendance se doit d'être définie précisément. Ensuite, comme l'a dit Olivier, on peut regarder beaucoup la télé sans souhaiter qu'elle soit présente en colo. Ca n'a rien de remarquable. Tu voudrais que la télé soit présente dans bien des colos pour asseoir ta théorie, mais nous sommes déjà trois à te dire qu'il n'en est rien. Je m'appuie pour cela sur les huit centres différents dans lesquels j'ai encadré, Olivier justifie d'une pratique de douze ans... autant d'expériences qui fondent notre avis : la télé est soit physiquement absente des centres, soit utilisée dans des occasions particulières. Et cela ne relève plus de notre proche entourage : j'ai encadré dans plein de régions, tant pour des assos que pour des sociétés, en tant qu'animateur ou en tant que directeur, et ce constat a été maintes fois vérifié. Oui, il en existe. Consommée plus de 3h par jour, la télé et ses émissions sont la référence commune de beaucoup de gens, enfants comme adultes. Je me souviens d'ailleurs, étant gamin, que mes copains parlaient souvent du film vu la veille lorsqu'ils étaient encore à la grille de l'école le matin. Cette référence commune, les anims l'ont aussi. Peut-être que, par solution de facilité, adapter un jeu TV est rassurant pour un anim : règles connues, principe du jeu communément partagé, etc. A nous, directeurs ou organisateurs, de les encourager à se confronter à la nouveauté, à favoriser la création plutôt que la reproduction... La chance fait partie intégrante de bien des jeux d'enfants, depuis des générations. Ce n'est pas la télé qui encourage le recours à des jeux de hasard. Ah ah ah ! Noël ou l'art de ne pas lire et de transformer ce qui a été écrit ! Dans le post auquel tu fais référence, initialement consacré aux sports mécaniques, nous avons eu l'occasion de faire une digression naturelle sur l'environnement et plus précisément sur les moyens de lutter en colo contre la pollution et la consommation effrenée, que tu es d'ailleurs le premier à avoir évoqué. Aux dernières nouvelles, c'est plutôt toi qui a évité le sujet : la question de Laballe attend toujours ta réponse ! On a lu ton constat amer, on voudrait bien découvrir tes solutions. Ensuite, la pâte à tartiner n'a pas été citée comme une démarche écologique mais comme un moyen de retrouver le plaisir de faire soi-même. Il participe cependant du même principe : en faisant soi-même, on limite aussi la production d'emballages. Et je peux t'assurer que les enfants sont bien plus contents de manger ce qu'ils ont fabriqué eux-mêmes plutôt que de se goinfrer de Captain' Choc sans savoir quoi faire de l'emballage individuel...
  14. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Oui, comme beaucoup... A vrai dire, je crois même que c'est une habitude répandue que de ne passe servir de la télé en colo. Et sur ce forum, tu risques plutôt de trouver des opposants aux soirées télé quotidiennes. Qu'est-ce qui te fait dire que la télé en colo est si courante ? Ceci étant, je ne suis pas opposé en bloc à la télé dans les séjours de vacances. Puisqu'effectivement, les enfants consomment plus de 3h de télé par jour, pourquoi la colo ne serait pas le lieu où l'on apprend à choisir une émission plutôt que de s'installer passivement devant l'écran et zapper ? Je trouve plutôt intéressant le principe d'une télé en colo que l'on allume qu'après avoir fait son choix. Une belle salle télé, avec des affiches au mur, des synopsis de films et des photos d'exploitation pour aider à faire un choix parmi la DVDthèque du centre, j'y suis plutôt favorable. Je ne crois pas que c'est en supprimant complètement la télé de la colo qu'on aidera les enfants à devenir des spectateurs critiques et avertis. Revenus chez eux, ils reprendront cette habitude comme avant. Mieux vaut, me semble-t-il, autoriser la télé à petites doses dans les centres de vacances, de façon encadrée et réfléchie, en associant les enfants. Il reste très plaisant de s'installer confortablement dans un fauteuil pour regarder un film, ne l'oublions pas. Evitons les réquisitoires un peu faciles contre la télé...
  15. Ah, le balancement sur la chaise ! On pourrait aussi ajouter le fait de courir dans les couloirs. Ce sont deux choses que les adultes s'évertuent à faire cesser et que les enfants adorent faire, et même font spontanément. A partir de là, une question s'impose : est-ce si dangereux qu'il faille l'interdire à tout prix, en passant notamment par le genre de punition que tu décris ? Qu'on demande à des enfants de ne pas courir parce que les petits dorment à côté, c'est logique. Qu'on demande à un enfant de ne pas se balancer parce qu'il tape la chaise de son voisin de derrière en faisant ça, c'est tout aussi logique. Mais qu'on interdise ça systématiquement, dans un cadre de loisirs, c'est tout simplement ridicule. Les adultes se fatigueront beaucoup moins s'ils lâchent du lest sur les faits anecdotiques et se concentrent sur l'essentiel. Mais dans l'idée, on peut faire mieux. Tu bosses dans un cadre périscolaire, j'imagine donc que tu as les enfants en fin de journée, après la classe. Ils ont donc passé une journée "contrainte", au sens où ils ont travaillé, se sont concentrés, etc. Ne peut-on pas leur laisser une soupape de décompression ? Jouer dehors par exemple ? C'est peu de choses, mais ça fait souvent du bien. En tout cas, bon courage, car conduire le changement en étant "simple" animatrice et en minorité, c'est pas un cadeau ! Je ne comprends pas en quoi un travail préventif n'aurait rien ou peu de choses à voir avec le champ éducatif. Pour limiter les incidents (je n'ai pas dit "éviter"), plein d'actions peuvent être mises en place : un taux d'encadrement renforcé (choix de l'organisateur éminemment éducatif), un agencement agréable d'une salle, des animations en petit groupe, une consultation des enfants sur le fonctionnement du séjour, etc. Là, nous sommes en plein dans l'éducatif et à la croisée des chemins entre les conditions matérielles, humaines, financières... qui dépassent le cadre d'intervention de l'équipe d'animation et renvoient aux intentions de l'organisateur. Quant à dire que c'est l'action la plus facile... cela me semble plutôt l'inverse ! Outre qu'une équipe d'animation n'a pas toujours les leviers d'action sur des décisions qui relèvent de l'organisateur, cela demande une connaissance fine des enfants : avant une activité, il faut en effet anticiper leurs réactions, prévoir ce qui risque de les gêner, s'assurer de la sécurité de l'activité proposée, etc. Cela demande une expérience importante et un certain recul sur sa pratique. A côté, punir à tour de bras n'a jamais été aussi facile !
  16. Salut Animarom, Même constat que toi. Le coup de la tête basse, de la démarche nonchalante et de l'excuse marmonnée, c'est une spécialité de certains enfants. Il y a un côté théâtral à tout ça : l'adulte en metteur en scène, le gamin fautif en acteur et les autres mômes en spectateurs. Ca, c'est l'excuse publique, la plus communément appliquée. Nous sommes d'accord sur ce point : l'adulte doit intervenir et des excuses doivent être faites. Mais pas de cette façon, car le gamin dans le collimateur est le premier à s'en ficher complètement. Comme tu le dis, ça se rapproche de fausses excuses bidons. J'ai pris une autre habitude : celle de sanctionner l'acte immédiatement et de demander au gamin de présenter ses excuses à froid. Par exemple, dans ton histoire de ballon, l'adulte doit intervenir sur le coup et faire rendre le ballon à Marion. A la fin du jeu, l'anim va voir le petit Thomas et lui glisse à l'oreille : "Au fait Thomas, tu t'es excusé auprès de Marion pour ce qui s'est passé tout à l'heure ?". Généralement, on a le droit à un "non" honnête et un peu gêné du gamin, qui sait bien que vous avez vu qu'il ne s'est pas excusé et qui est emmerdé que vous vous en souveniez. "Ce serait peut-être bien que tu le fasses, non ?" L'anim continue alors son chemin, sans vérifier si l'enfant va s'excuser. C'est après tout pour son comportement que le gamin s'excuse, pas pour faire plaisir à l'anim : inutile que l'anim assiste à cette scène. Généralement, j'en remets une petite couche en fin de journée en retournant voir Thomas seul à seul. "Eh gentleman, les excuses sont faites à Marion ?". La réponse importe peu finalement. Ce qui compte, c'est de lui avoir rappelé la nécessité de s'excuser.
  17. Bonjour, Une note nationale aux organisateurs d'ACM annonce un changement important concernant l'extrait de bulletin n°3 de casier judiciaire. Jusqu'à présent, toute personne prenant part aux ACM devait fournir cet extrait au directeur ou à l'employeur. Désormais, l'extrait de bulletin n°2 est automatiquement demandé dès qu'un intervenant est saisi sur le logiciel de gestion des accueils de mineurs (GAM) : ce sont les services déconcentrés du ministère qui le reçoivent et qui avertissent l'organisateur si l'intervenant enregistré est frappé d'une incapacité pénale au titre de l'article L133-6 du CASF. Concrètement, il n'est plus nécessaire de demander l'extrait de bulletin n°3 pour les personnes enregistrées sur GAM. note_aux_organisateurs.pdf
  18. Bonjour Laetilachti, Là, c'est clairement une question qui renvoie à la politique de l'organisateur. Accueillir des enfants porteurs de handicap, c'est louable dès lors que c'est intégré dans le projet de l'organisateur, c'est-à-dire qu'il s'est donné les moyens humains, matériels, financiers de le faire. Si ça relève simplement d'une volonté d'être "à la mode" et d'être dégoulinant de bons sentiments, c'est quasiment voué à l'échec. Et je me pose comme toi la question de ce que peut penser une enfant handicapée qui a dans un premier temps été "intégrée" et qu'on exclut ensuite. Ca me paraît beaucoup plus violent que si on ne l'avait jamais acceptée du tout, en faisant valoir que le centre ne disposait pas des moyens adéquats pour l'accueillir correctement. J'ai l'impression que les choses ont été faites à l'envers. Accueillir un enfant porteur de handicap, c'est d'abord un projet qui doit associer en amont tous les acteurs qui gravitent autour de l'enfant (éduc, médecins, famille d'accueil, etc). C'est aussi programmer des rencontres régulières pour faire des bilans et ainsi conseiller l'équipe d'animation, que j'imagine très démunie. Je rejoins Jean quand il se pose la question de savoir s'il faut intégrer à tout prix : si ça répond à une volonté de l'IME, ce dernier doit accepter d'être partie prenante dans le projet. Là, avec les infos relatées, ça me donne plus l'impression qu'il s'est débarrassée de la gamine. Si tu es ici, c'est que cette décision t'interpelle. Donc, que tu sois fraîchement arrivée au centre ou que tu sois une vieille routarde, tu as le droit de t'exprimer en équipe et de faire valoir ton point de vue. Ton directeur ne pourra qu'apprécier cette démarche. Je pense à la Maison Départementale de la Personne Handicapée (MDPH), mais aussi à Loisirs Pluriel qui a une expérience dans le domaine. Dans mes souvenirs, la Jeunesse au Plein Air dispose aussi de fonds pour permettre l'embauche d'un adulte supplémentaire.
  19. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Bonjour ComLau, Ta lettre peut effectivement s'adapter à de très nombreuses colonies, mais ça en fait son handicap principal : je ne comprends pas, à la lecture de cette lettre, pourquoi tu vas candidater dans tel séjour en particulier. Elle reste très généraliste, comme la majorité des lettres de motivation : en ce sens, elle ne risque pas d'attirer l'attention du directeur qui la lira. Essaie de rédiger un paragraphe spécifique lié à chaque séjour auquel tu vas candidater. Entre un séjour musique (pour lequel les billes que tu décris méritent d'être développées en terme d'animation avec les enfants) et un séjour linguistique, les différences sont énormes. A toi de mettre en valeur tes compétences suivant chaque séjour. Ce n'est pas l'objet ici : jamais on ne demandera à un anim de se prononcer sur le niveau scolaire. Tu n'auras pas face à toi des élèves mais des enfants. Tu ne seras pas à l'école mais en colo. C'est pourtant ce qu'on demande à chaque animateur, et ce le plus tôt possible... Afin de ne pas te décrédibiliser, je ne mentionnerais pas cette information dans la lettre de motivation. En revanche, tu pourras aborder ce point en entretien d'embauche : c'est important de reconnaître ses limites, et c'est même utile puisque cela permet de se fixer des objectifs à atteindre pendant le séjour. Il n'y a pas de demande d'équivalence à faire. L'AFPS équivaut de fait au PSC1, même si le référentiel de formation diffère. Quelques remarques liée à la langue : On obtient une titularisation pour un poste, mais pas pour un diplôme ni un brevet. Ta phrase peut se résumer à "Dans cette optique, j'ai suivi la formation BAFA, dont je suis à présent titulaire". Un bagage ne s'alourdit pas (fardeau), il s'enrichit. A reformuler en quelque chose du genre : "Je souhaite enrichir mon bagage de connaissances en colonies de vacances."
  20. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Bonsoir Laure, Je ne percute que maintenant, mais tu as déjà fait ton stage pratique ? Dans ce cas, tu peux éventuellement parler de ta première expérience : ce qu'elle t'a apporté ; les activités que tu as pu pratiquer ; la participation à la vie de l'équipe ; etc. Dans l'éventualité où tu serais convoquée pour un entretien, cela pourrait servir de base de discussion. Pour le reste de ta lettre, il y a juste quelques coquilles orthographiques :wink:
  21. Bonsoir Nadia, Je ne comprends pas bien... Le travail d'un stagiaire pratique est égal à celui d'un animateur diplômé. En quoi ton employeur voit-il une différence ? Réserve-t-il un traitement particulier aux stagiaires ? Et rassure-nous, tu seras payée pendant ton stage ? Là encore je ne comprends pas bien... S'ils t'ont accepté comme stagiaire pratique, tu travailles pour eux. Ou alors (je crois comprendre), ils déguisent ton stage pratique en période d'essai avant de t'engager formellement, à condition que tu donnes satisfaction. C'est bien ça ? Si oui, ce genre de pratiques mérite d'être dénoncé. Je t'invite à chercher d'autres offres d'emploi à des conditions plus intéressantes (les centres qui respectent et considèrent les anims, ça existe, si, si !)
  22. Salut, Une question bête, mais... : on stationne facilement devant ton centre le matin ? Car on ne peut pas reprocher aux parents de larguer leurs mômes sur le trottoir en vitesse s'ils n'ont aucune possibilité pour se garer. Autre question, un peu abrupte, désolé... Vous souhaitez que les parents viennent vous voir mais ont-ils vraiment envie de vous rencontrer ? Vous le souhaitez, mais les parents n'ont pas nécessairement le temps, ou n'y voient pas d'intérêt particulier à le faire. Quand bien même les parents monteraient à l'étage, ceux qui sont pressés fileraient aussi sec, sans possibilité d'échange avec l'équipe. Je prendrais le problème à l'envers : ce qu'il faut renforcer, c'est l'accueil du soir. J'imagine que là, les parents doivent nécessairement venir à l'étage chercher leur enfant. Dans ce cas, sachant que les enfants apprécient généralement de terminer leur activité avant de filer, tu pourrais prévoir la mise en place de quelques tables et chaises pour faire attendre les parents. Laisses quelques revues traîner, du genre Famili ou Parents, qui permettent d'engager le dialogue. Propose éventuellement à quelques enfants restants de tenir "le bar des parents" : quelques jus de fruits frais, des gâteaux faits au centre, etc. Tout cela est l'occasion de parler du centre, de leur enfant, d'échanger entre parents... et à ton équipe de se poser en "pro". Je suis d'accord sur l'importance de l'accueil. Mais doit-il nécessairement se dérouler le matin et le soir ? L'important n'est il pas tout simplement que ce moment existe et que les parents le prennent en fonction de leurs contraintes particulières (certains sont pressés le matin, d'autres le soir) ? Je crains qu'à obliger les parents d'être présents physiquement matin et soir, cela soit perçu comme une contrainte pesante et se retourne finalement contre vous.
  23. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Précisément parce que l'animation n'est pas une profession, mais un engagement volontaire. A la fin du XIXème siècle, lorsque les colonies de vacances ont connu leur essor, les encadrants étaient en majorité des instituteurs qui sacrifiaient une partie de leurs vacances, aidés par des personnes de bonne volonté. Dans l'ouvrage "La santé par le grand air" (1906) consacré aux premières colos, il est précisé que "toutes ces fonctions sont gratuites, on ne fournit aux directeurs que la nourriture, les voyages, le logement". Un peu plus loin, on emploie le terme "indemnité" et non "salaire" que touchent quelques rares personnes, suivant la politique de chaque oeuvre organisatrice. L'engagement volontaire y prend ici tout son sens. Certes, un siècle plus tard, bien des choses ont évolué et en premier lieu la règlementation du travail. Une situation qui prévalait en 1906 n'a aucune raison de se perpétuer en 2010. Pourtant, il faut reconnaître que les colonies de vacances ont toujours échappé au code du travail, de par la spécificité de leur organisation. Côté salaires, on ne peut pas, sans volonté politique particulière en direction de l'enfance/jeunesse, demander à des organisateurs de faire des efforts significatifs tout en attendant d'eux qu'ils accueillent le plus d'enfants possible. Le droit aux vacances pour tous se heurte très vite à des obstacles financiers. En revanche, bien des efforts peuvent être menés pour offrir aux animateurs de meilleures conditions de travail. Tu livres quelques pistes, que certains organisateurs appliquent déjà. Pas tous, en effet. Le Contrat d'Engagement Educatif n'est certes pas satisfaisant, mais il offre déjà un cadre plus précis qui pourrait gagner à être renforcé dans les années à venir.
  24. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Ils ne sont pas forcément les plus à blâmer... Les conditions de travail des animateurs ne sont pas directement de leur ressort. De toute façon, l'immense majorité des organisateurs fait déjà mieux que la réglementation sur certains points. Par exemple, sur le taux d'encadrement des plus de 6 ans, la réglementation impose 1 anim pour 12. Peu d'organisateurs possèdent ce taux sur les colos (mais il est plus fréquent de le rencontrer en ALSH). La majorité fonctionne à 1 pour 8 : c'est par exemple ce taux que doivent respecter tous les adhérents qui émargent au catalogue de l'UFCV, ce qui fait un paquet de monde. On parlait de Telligo : ils sont à 1 pour 5, mais jouent sur une ambiguïté en comptant le directeur dans l'effectif (c'est donc un taux d'adultes). A la maison de Courcelles, ils sont à 1 anim pour 4. Ces efforts ne sont pas forcément entrepris que pour assurer une meilleure sécurité, mais aussi pour permettre le déroulement d'activités en petits groupes. Telligo aurait par exemple du mal à faire des ateliers qui nécessitent des manipulations avec 12 enfants et 1 seul anim : en ce sens, ils ont raison d'aller au-delà de la réglementation. Ce sont des mesures déjà mises en place dans certains centres. Cela dépend évidemment de la politique de l'organisateur : plus il y a d'anims, plus c'est facile d'organiser un roulement. Je parlais plus haut du taux d'encadrement : si le taux d'1 pour 8 est idéal pour des activités spécifiques ou pour décloisonner les groupes, il n'est plus nécessaire sur des moments comme la détente après le repas. Six enfants qui lisent dans la bibliothèque, quatre autres qui dessinent ou écrivent du courrier, et encore six qui se reposent dans leur chambre : un seul anim suffit amplement pour l'encadrement. Cela veut dire qu'un second anim peut se reposer. Et tout n'est pas du seul ressort de l'organisateur : cela dépend comment le directeur voit les choses. S'il a un minimum de considération pour ses anims, il doit soulager son équipe lorsque c'est nécessaire. Tout en veillant, lui aussi, à se garder des temps de repos suffisants. Je te rejoins sur la nécessité de permettre à chaque animateur d'avoir des moments à lui. Pour autant, je ne pense pas que donner une chambre à chacun soit la meilleure solution. Il y a bien d'autres moyens à employer avant. Par exemple, limiter le temps des réunions du soir, c'est redonner aux anims du temps pour se reposer. On peut aussi, comme je le fais sur mes séjours, redire que le 5ème n'a rien d'obligatoire. On peut ne faire aucun 5ème dans le séjour et conserver une parfaite intégration dans l'équipe. Tout à fait. C'est aussi pour cela que je trouve qu'il y a parfois d'énormes contradictions entre les projets pédagogiques de certains séjours, qui vantent le respect du rythme de l'enfant... mais demandent dans le même temps une mobilisation permanente de l'équipe d'animation. Si l'on sait que tout être humain a besoin de sommeil, pourquoi ne donne-t-on la possibilité de dormir qu'aux enfants et pas aux adultes ?
  25. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Discussion générale
    Quand tu dis "ils", de qui parles-tu précisément ? L'accident survenu en août n'est pas le premier. Cet été aussi, deux autres mineurs sont décédés dans des accidents de la circulation sans que j'en sache la cause. Et si on regarde les chiffres des années antérieures, des blessures ou des décès sont déjà survenus sur la route. La règlementation n'est pas nécessairement à changer, et rien ne dit que cet accident la fera changer. A mon avis, on s'en tiendra à cette note de la DJPEVA. En revanche, des progrès peuvent être accomplis par les organisateurs pour renforcer leurs mesures de sécurité : - confier les trajets longue distance à un professionnel (car, compagnie aérienne, etc) - rapprocher les différentes étapes d'un circuit - permettre la conduite par plusieurs encadrants dans le cas d'utilisation de minibus - prévoir un taux d'encadrement permettant à chaque animateur de disposer d'un repos effectif Du coté de la Jeunesse et des Sports : - permettre le contrôle des séjours à l'étranger

Information

En parcourant notre site Internet, vous acceptez nos conditions d'utilisations Conditions d’utilisation. Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Vous pouvez ajuster les paramètres des cookies ou continuer votre visite en les acceptant.

Configure browser push notifications

Chrome (Android)
  1. Tap the lock icon next to the address bar.
  2. Tap Permissions → Notifications.
  3. Adjust your preference.
Chrome (Desktop)
  1. Click the padlock icon in the address bar.
  2. Select Site settings.
  3. Find Notifications and adjust your preference.