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Quentin

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Tout ce qui a été posté par Quentin

  1. Salut BigGamer ! Au sens réglementaire, une personne en cours de formation BAFA est une personne qualifiée. L'annonce stipule peut-être qu'il faut être titulaire du BAFA, auquel cas ça change un peu la donne. C'est peut-être que leur quota de stagiaires est atteint. Dans l'incertitude, continue à chercher, ce serait dommage de se fermer des portes. Oui, surtout trop long pour des p'tiots qui apprécient le changement régulier ! Dix jours, c'est ultra long et ça demande de soutenir leur attention pendant tout ce temps, ce qui relève de l'exploit. Dit plus simplement : si tu ne sens pas le thème, ne t'engage pas. Tu as aussi le droit d'avoir tes critères, ce n'est pas un privilège réservé au directeur !
  2. topic a répondu à un nonotte de Quentin dans Forum des situations
    Salut Nonotte, Dans ton histoire, c'est visiblement l'organisateur qui a commis une faute lourde en choisissant un centre qui n'offrait pas le nombre de lits adéquats en regard de l'effectif du séjour. Et même si on respecte les 40 cm d'espace réglementaire entre les matelas (et en admettant que les gamins ne les déplaceront jamais...), cette idée me paraît très limite. J'ai connu il y a deux ans le cas d'un centre en sureffectif. On a préféré que ce soit les gamins qui aient des lits, et que l'équipe se tape les matelas. Mais ça, c'était possible parce qu'il ne manquait que quelques lits. Lorsqu'on a beaucoup moins de marge de manoeuvre, c'est plus délicat... Contrairement à BigGamer, je trouve le recours au matelas extrêmement limite pour deux raisons : la première, c'est qu'il ne s'agissait pas d'un simple dépannage (du genre : il manque juste un ou deux lits) mais du fonctionnement généralisé. La seconde, c'est que je doute que les parents, à qui la brochure annonçait sûrement des lits, aient apprécié d'apprendre au retour de leurs mômes qu'ils avaient dormi sur des matelas. Bon, je dis tout ça, mais j'ai longtemps dormi sur un futon à même le sol ^_^
  3. C'est vrai que les questions sont nombreuses dans ce post, même si elles sont toutes liées... On a déjà débattu maintes fois sur AnimNet des fameux thèmes à la semaine, dont je reste convaincu qu'ils sont à frein à l'imagination des anims puisqu'ils les enferment dans un cadre ultra-rigide. Sans compter que peu de directeurs semblent s'être posé la question cruciale : que faire du gamin qui n'accroche pas du tout au thème choisi ? Il va devoir en bouffer toute la semaine et ses anims vont le tirer par la manche pour qu'il fasse les activités ? C'est malheureusement le cas. Le premier remède est donc bien la suppression pure et simple des thèmes dans les accueils de loisirs. En privilégiant un système d'ateliers à la carte, on permettra enfin à l'enfant de choisir les activités suivant ses goûts. Ce qui n'empêche pas, bien sûr, de l'encourager à aller vers des activités inconnues. C'est aussi notre rôle. Mais disons qu'un peu d'audace dans les choix ne ferait pas de mal. L'astronomie, la fabrication du pain, le travail du bois ou encore le jardinage sont des projets rarement aperçus en ALSH...
  4. Salut ! Je pense aussi que tu as cherché pas mal de solutions pour l'amener à prendre progressivement ses marques. Lui signifier clairement quand elle faisait fausse route aurait peut-être pu l'aider : certes, ce n'est pas le genre de choses à faire en réunion du soir mais plutôt lors d'une discussion en face-à-face avec elle ou avec le directeur. Car le but, ce n'est pas de lui cacher les problèmes dans l'équipe mais bien de rechercher en commun des solutions pour aider cette anim. C'est aussi son rôle : la formation des stagiaires ne repose pas que sur les épaules des anims... Mais tu dis aussi que Léa n'était pas intéressée : si la motivation n'est pas là, c'est très difficile de faire progresser quelqu'un. On ne peut pas le faire contre son gré ! Pour la question de la sécurité, s'étonner qu'on lui reproche d'avoir laissé des gamins près de la rivière en dit long sur son absence de recul et de bon sens (très difficile à acquérir !).
  5. Je parlais des standardistes au siège de l'organisateur, pas des standardistes dans les centres. J'ai déjà assisté à quelques scènes incroyables, où dans une grosse structure nationale, des standardistes se permettaient de répondre aux parents en racontant n'importe quoi. Ils ne connaissaient pas la réalité du terrain, ignoraient même jusqu'au fonctionnement classique d'une colo, mais balançaient plein d'infos juste pour rassurer les parents. Le but, c'était de les convaincre d'inscrire leur gamin, pas de leur répondre avec honnêteté. Pour ce qui est de "déranger", c'est clair que beaucoup d'organisateurs tentent de se blinder pour que leurs équipes soient "tranquilles" pendant le séjour. Ca passe par les messageries Audiotel, avec lesquelles l'organisateur touche une commission sur chaque appel (pas toutes, mais beaucoup !). On fait payer les parents pour des nouvelles générales qui ne donnent pas plus de renseignements que ça... Bizarrement, tout va toujours très bien, les enfants s'éclatent comme des fous, le soleil est toujours au rendez-vous... J'ai déjà eu des consignes d'un organisateur pour l'utilisation de la messagerie : il était explicitement demandé de positiver Tant qu'on se réfugiera derrière ces messageries, ou qu'on conditionnera les appels sur le téléphone du centre au seuls cas d'urgence, les parents auront l'impression qu'on cherche à les évincer. Après, évidemment, il y a aussi des parents qui s'en fichent de prendre des nouvelles : pour eux, tout va bien si le directeur ne les appelle pas. C'est vrai aussi. Mais l'idée, c'est surtout de proposer des outils pour parler de notre action, pas pour que les parents fliquent ce que font leurs mioches à longueur de journée (ce que j'évite de faire sur nos séjours). Oui, tu as finalement raison je pense... De toute façon, les parents nous mettent déjà en concurrence, alors autant mettre en valeur nos points forts par rapport aux autres. L'essentiel, c'est de trouver une façon élégante de le faire, sans taper violemment sur les collègues. Cette année, notre organisme tente une façon de communiquer relativement soft. Pour l'instant, le point étonnamment positif, c'est qu'on ne reçoit que des inscriptions d'enfants dont c'est le tout premier départ en colo. Je me dis qu'on a réussi sur ce point (car c'est notre première année d'existence) mais qu'on peut nettement s'améliorer pour convaincre les parents de vieux routiers des colos d'aller voir chez nous... Je ne placerai pas la proximité sur le plan uniquement géographique, mais avant tout relationnel. Si un organisateur parvient à tisser une relation assez proche avec les parents, c'est tout bon. Je le vois au standard chez nous, les parents apprécient d'être reconnus et qu'on se souvienne de la situation qu'ils nous ont exposée lors de leur appel précédent. Pour le plan géographique, ça ne me choque pas qu'un organisateur fasse des départs loin de son siège... S'il y a de la demande là-bas, pourquoi s'en priver ? Oui, mais JS ne va pas faire une sélection d'organisateurs sur des critères plus poussés que la loi. Ce n'est pas à eux de décerner les bons et les mauvais points. C'est sûr que si un organisateur fait seul sa pub, on va l'accuser d'être partial. Mais si au final, les prestations annoncées ont bien eu lieu, quel est le problème ? Pour la baisse de fréquentation, il y en a eu une il y a quelques années. Mais depuis que le mode de calcul des effectifs a changé (JS base ses chiffres sur les effectifs prévisionnels annoncés par l'organisateur, pas sur les effectifs réels déclarés lors du séjour), on constate une légère hausse, qui n'a pourtant rien de sûr. Je connais un organisateur qui l'année dernière a déclaré 60 gamins sur son séjour (chiffre retenu par JS dans le calcul) mais qui n'en a accueilli que 17 finalement... Pas facile de parler d'une tendance à la hausse ou à la baisse. Les colos ont souffert du développement massif des centres de loisirs et de la politique d'aides de la CAF, qui s'est davantage tournée vers les loisirs de proximité ou les loisirs en famille au détriment des vacances collectives d'enfants. Mais ça n'explique pas tout. Il y a aujourd'hui une vraie interrogation des parents quant à l'intérêt même des colos. C'est sur ce point qu'il faut travailler.
  6. Oui Philosopheur, cette pratique est intéressante pour faire évoluer l'image du secteur, mais elle intervient après le séjour. Or, ce serait surtout avant qu'il faudrait communiquer en direction des parents, pour d'une part mieux faire connaître les colos aux sceptiques et d'autre part sensibiliser les parents peu regardants aux choix éducatifs des organisateurs. La campagne lancée par la JPA et d'autres fédérations en 2007 a du bon. Mais elle a tendance à présenter un seul mode de fonctionnement, comme si les colos étaient toutes pareilles, alors que les choix éducatifs vont sensiblement varier d'un organisateur à un autre. Et c'est là-dessus qu'on devrait mettre l'accent. Car c'est très bien que les organisateurs marquent leurs différences : ça permet aux parents de choisir un séjour de vacances en fonction de ce qu'ils veulent pour leur enfant, ou de ce que l'enfant en attend. En colo, il y en a qui sont boulimiques d'activités, d'autres qui aiment prendre leur temps, d'autres encore qui aiment bien s'affranchir de la vie en groupe... Et il y a forcément un organisateur qui leur correspond. Je réfléchis en ce moment à la possibilité d'inclure véritablement les parents au séjour. Bon, ça n'a rien d'évident, je tâtonne et les pistes sont encore minces. Mais par exemple, après avoir longtemps décrié le passage des parents sur le centre pendant la colo, j'y suis de plus en plus favorable, avec une seule réserve : on extirpe pas l'enfant du centre pendant la journée, on le laisse vivre son séjour. Si ça peut permettre aux parents de se faire une image plus concrète de ce qu'est une colo, pourquoi pas ? Trop souvent, on limite la visite des parents au traditionnel spectacle de fin de centre, exercice ultra-cadré dans lequel la colo est elle-même en représentation. Je pense qu'il serait bien plus profitable aux parents de visiter un centre pendant son fonctionnement "normal" pour qu'ils s'en fassent une idée juste. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine, et je pense que les organisateurs qui vont tirer leur épingle du jeu sont ceux qui vont faire le choix d'une transparence et d'une communication totale à destination des parents et qui les associeront au projet en en faisant de véritables partenaires et non de simples clients.
  7. Ce en quoi ils n'ont pas tout à fait tort : les colos sont rarement hors la loi. Quant à savoir si la loi est suffisamment stricte, c'est un autre débat... Mais quand tu t'intéresses aux motifs de mécontentement des parents après un séjour, il ne s'agit quasiment jamais de manque de sécurité. Ils protestent après la colo parce que leur enfant n'a pas pu partager sa chambre avec son copain, parce qu'ils n'ont pas pu le joindre pendant le séjour, parce qu'un animateur criait beaucoup, etc. Et portant, la colo a bien respecté les lois à la lettre... Tous les parents ne le font pas, c'est certain. Et pourtant, je suis persuadé qu'ils se posent des questions, même une fois l'organisateur choisi. Car se projeter dans un séjour en se contentant des quelques lignes mentionnées dans le catalogue, je doute que tout le monde en soit capable. Alors demandons-nous pourquoi les parents nous contactent aussi peu... Ils ne veulent pas appeler l'organisateur, qui se cache derrière un numéro surtaxé (UCPA par ex) ? Ca doit jouer pour certaines familles... Ils craignent de nous déranger ? Je ne compte effectivement plus les parents qui s'excusent de prendre des renseignements, alors que la démarche est parfaitement normale. Ils pensent qu'ils n'obtiendront pas de réponses ? C'est vrai après tout, eux ce qui les intéresse, c'est de connaître l'équipe qui s'occupera de leur enfant. Les standardistes seraient bien en peine de leur en parler... Le dire, tout simplement. Rappeler qu'on achète pas une colo comme on achète un lave-linge. Avec le risque qu'en faisant cela, on souligne les carences générales du secteur. Cela revient à dire qu'on fait mieux que les autres, et que s'inscrire chez les autres, ce serait faire courir un risque à son môme... A l'heure où les parents ont des doutes vis-à-vis des colos, faut-il vraiment renforcer leurs craintes en leur disant qu'il y a de vilains petits canards dans le secteur ? Mais pour casser cette foutue image de "jolie colonie de vacances" à la Pierre Perret, c'est pourtant bien à nous de bouger, non ? Pourquoi des parents ont-ils toujours une image faussée de la colo, façon lits au carré et toilette à l'eau froide ? Comment a-t-on communiqué depuis tout ce temps ? On aurait fait notre révolution intérieure sans en parler aux parents ? Faut mettre des conseillers en com dans toutes les colos alors...
  8. Pour gérer les inscriptions dans une asso, je peux effectivement confirmer que certains parents s'inscrivent sans forcément nous contacter au préalable pour obtenir des renseignements ou s'assurer de notre sérieux. Partant de là, deux conclusions sont possibles : ou nos supports de communication (site web et brochure) sont suffisamment explicites pour renseigner les parents, ou ces derniers ne prêtent pas d'attention à nos choix éducatifs. Je pencherais pour la dernière proposition en analysant les stats de fréquentation de notre site Internet : les pages liées au projet associatif et éducatif sont les moins lues. Arrivent en tête la description des séjours et les modalités d'inscription. Certains parents ne regardent même pas les photos du centre de vacances où ils comptent faire partir leur môme. Il ne faut pas pour autant leur jeter la pierre, c'est aussi à nous de savoir mettre en avant nos choix éducatifs sans paraître pompeux et lourds. Tant que les CVL renverront l'image d'une structure à vocation de divertissement et non celle d'une structure à vocation éducative, les parents ne s'intéresseront qu'à des critères basiques (le prix, la destination, etc). Quant à connaître les bonnes questions à poser, ça demande d'avoir un sacré paquet de connaissances sur le fonctionnement des CVL et leur réglementation. Et puis, t'as des trucs tarés que seuls les gens "de la maison" connaissent : - savoir que la capacité d'accueil d'un séjour n'est pas nécessairement égale à la capacité d'accueil du centre (c'est ainsi que plusieurs colos du même organisateur se retrouvent à partager le même site : le séjour X annonce pourtant un effectif de 20 gamins mais ils sont finalement 130 sur le site, tous séjours réunis). - savoir que bien des organsateurs jouent sur l'ambiguité du taux d'encadrement, en parlant d'un taux d'adultes et non d'un taux d'animateurs. Dans un de nos séjours cet été, on annonce un anim pour huit enfants. On pourrait paraître plus sérieux encore en affichant un taux d'un adulte pour cinq enfants, en comptant le cuistot, les agents techniques, le directeur... Pourtant, qui est en contact permanent avec les enfants ? Ce sont bien les anims... - etc Je reste convaincu qu'il y a un bon coup de pied à donner là-dedans, mais qu'il faut aussi donner aux parents des clés pour choisir un séjour en connaissance de cause. Ca pourrait faire l'objet d'une fiche détaillée dans Colonies-de-vacances.com...
  9. La technique du coup de feutre se diffuse à grande vitesse... J'ai déjà entendu une directrice d'association la vanter devant des animateurs qui allaient travailler en colo l'été suivant. Je ne vais pas revenir sur les arguments avancés par Philosopheur, ça me semble suffisamment clair : cette technique est complètement stupide et sans garantie, puisqu'il suffit à l'enfant de se frotter juste sur le coup de feutre pour faire croire qu'il s'est entièrement lavé. Il y en a une beaucoup plus efficace dans les centres équipés de blocs de douches communs. Il suffit de regarder l'eau qui s'écoule sous la porte jusqu'à la bonde d'évacuation centrale : si l'eau est moussante, c'est que l'enfant utilise le gel douche ; s'il n'y a pas de mousse, l'enfant fait juste se rincer. C'est nettement plus discret que la technique du coup de feutre. Mais plus largement, j'ai l'impression qu'on a du mal à aborder la question de l'hygiène avec les enfants autrement qu'en passant par un système de vérification type "coup de feutre"... C'est comme si le dialogue sur cette question était difficile, peut-être parce qu'il touche au corps donc à l'intimité de chacun. Je reste pourtant persuadé qu'avec un peu d'humour et en dédramatisant certaines situations, il est possible de sensibiliser les enfants à ce sujet.
  10. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Kévin, si un organisateur veut garder ses bons animateurs, il y a de meilleures techniques pour les fidéliser : organisation de formations internes, salaire progressif suivant l'ancienneté, implication dans le projet associatif, etc. Les contrats CEE étant par définition temporaires, je ne vois pas pourquoi l'on devrait s'engager sur plusieurs périodes... avant même d'avoir commencé la toute première. Je sais pas pour vous, mais je ne me verrai pas retravailler avec un organisateur qui m'a déplu la première fois, tout ça parce que je lui "dois" quelque chose.
  11. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le coin des parents
    Dans le cas que vous citez, qui demande une enquête approfondie, il n'est pas certain que l'association soit directement en cause. Un organisateur compte pour beaucoup dans la réussite d'un séjour, grâce aux moyens financiers, humains ou matériels qu'il met à disposition de ses équipes. Mais le directeur, et plus largement tous les animateurs, restent le maillon le plus important de la chaîne, car ce sont eux qui sont au contact des enfants. Je connais le cas d'un organisateur dont j'ai pu vérifier le sérieux en travaillant pour lui : logistique impeccable, matériel satisfaisant, soutien et conseils à l'équipe, etc. Pourtant, cet organisateur a connu par le passé un cas de pédophilie. Faut-il en conclure que l'organisateur est à fuir ? N'est-ce pas condamner la vingtaine d'autres séjours, qui eux se sont très bien déroulés ? La réussite d'un séjour dépend vraiment du directeur. On peut néanmoins s'interroger sur les procédures de contrôle mises en place par cet organisateur. C'est sans doute là qu'il y a eu une négligence : accorder sa confiance à un directeur n'exclut pas le contrôle sur le terrain. Un jour passé sur place aurait suffi à un organisateur pour déceler le problème et intervenir immédiatement. Mais là encore, tous les organisateurs ne s'en donnent pas les moyens.
  12. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le coin des parents
    Bonjour Mimizan, Un directeur de colo n'a pas à confier de responsabilités aussi lourdes à des ados de 13 ou 14 ans, d'autant que cela enfreint la législation du travail. Ce sont des éléments à vérifier auprès d'un organisateur avant d'inscrire son enfant, même si j'ai bien conscience que les parents ignorent ce type de pratiques (heureusement minoritaires). Il ne faut pas se contenter du catalogue des séjours, forcément partiel, et contacter l'organisateur avant l'inscription pour obtenir des renseignements précis sur de nombreux thèmes. Les réponses qui doivent vous faire fuir un organisme : - réponses hésitantes et vagues = je ne maîtrise pas le séjour que je propose - insistance pour vendre le séjour coûte que coûte = je ne m'intéresse pas à votre enfant mais à votre porte-monnaie - messagerie Audiotel pendant le séjour mais pas de ligne directe transmise aux parents = impossibilité de joindre le directeur en cas d'inquiétude A l'inverse, un organisateur qui prend le temps de répondre à vos questions avec exactitude est un signe encourageant. Il n'y a pas de question tabou, et l'on doit pouvoir vous répondre sans détour et avec honnêteté.
  13. topic a répondu à un sarah54 de Quentin dans Discussion générale
    Bonjour Sarah, Ta recherche d'emploi sera bien plus fructueuse si tu passes par l'espace animateurs du site, rubrique Emploi. Bonnes recherches !
  14. J'ai parlé des animateurs de 17 ans, mais c'est valable bien au-delà aussi : à 20 ans, à 25... Notre engagement dans le boulot d'anim fait bien évidemment écho à certains moments de notre enfance, dont on est conscient ou pas. Il y a des parcours de vie qui ne s'expliquent que plus tardivement, à force de côtoyer les enfants. Quand j'interviens au titre de modérateur, c'est explicité par un sur-titre "Modération" au-dessus de mon texte. Dans ce message, j'interviens donc à titre personnel.
  15. Avant de dire ça, il ne faudrait pas oublier une chose importante : on ne peut prendre du recul sur son travail qu'au bout d'une certaine expérience et ainsi se "positionner" comme tu dis. Quand j'ai passé mon base BAFA, je suis quasiment persuadé d'avoir dû dire au premier jour de formation que je le passais parce que j'appréciais la compagnie des enfants. C'est toujours vrai aujourd'hui, même si les raisons sont plus nombreuses et peut-être plus explicites, l'expérience aidant. Après, si toutes ces réponses te paraissent convenues, cela a peut-être un rapport avec l'image de l'animateur qui est construite en formation BAFA. Quand tu ne tombes pas sur des formateurs qui parviennent à te faire voir plus loin que le côté "on s'amuse avec les enfants", tu as des chances de te construire l'image de l'animateur comme étant celui qui se contente de faire passer de bonnes vacances aux enfants, sans te rendre compte de tout ce qu'il y a derrière en terme de transmission de valeurs, de socialisation, etc. Demander à des animateurs de 17 ans, à peine sortis de l'enfance, ce qu'ils retrouvent de leur passé lorsqu'ils travaillent avec des mômes me semble tout bonnement crétin. Il y a parfois des motivations enfouies sous un paquet de moments qu'on a passé étant enfant, et qui ne ressurgiront que des années plus tard. Et juste un détail pour finir : quand je suis en colo, je ne fais pas que "regarder vivre" les enfants, ça me semble bien réducteur...
  16. Ah ah, c'est bidon leur excuse de l'augmentation de tarifs ! Déjà, allez demander à des cuistots, ils seront nombreux à vous dire qu'ils commandent toujours un peu plus que les effectifs qui leur sont transmis, parce que ce sont généralement des prévisionnels susceptibles d'évolution. Ca veut pas dire que les cuistots explosent le budget : si le repas/rationnaire est à 2,20 euros, ils le rognent à 2,10 euros par exemple pour faire face aux bouches à nourrir imprévues. Ensuite, j'ai déjà fait le test de manger pendant une semaine dans un centre de vacances sans que je sois compté dans l'effectif et sans que le cuistot ait besoin de préparer une portion en rab. Il restait toujours à manger car les plats étaient rarement vidés (sauf quand c'était burger/frites). Le pied, c'était un soir où j'avais pour moi un plat de moussaka pour 8 personnes. Le cuistot s'était pris pour Mimoun dans Nos Jours Heureux et avait un peu abusé sur l'huile... Mais bon, regardons les choses en face : est-ce vraiment une grosse dépense pour une commune que de payer des repas à ses anims ? Ou alors elles anticipent la disparition de la taxe professionnelle ?
  17. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Bricolage
    STP Laballe, peux-tu éviter d'écrire avec ces couleurs pastel, parce que j'ai beaucoup de mal à te lire ? Bon, je suis pas aidé parce que je suis un daltonien sévère, c'est peut-être ça qui me donne mal aux yeux. Mais je t'assure que c'est très difficile... Merci de tenir compte de la minorité visible d'AnimNet que je représente :wink:
  18. Bonjour Stelvia, L'astuce jurisprudentielle consiste peut-être à vous faire changer de statut : en n'étant plus animateur mais surveillant sur ce temps-là, vous perdez votre rôle éducatif et donc la nécessité de votre présence avec les enfants à table. La convention collective de l'animation précise que les repas sont intégralement à la charge de l'employeur quand le repas est un temps de travail de l'animateur. Passés surveillants, vous n'avez peut-être plus les mêmes droits (mais alors ce serait tordu, parce que si l'intitulé de votre contrat de travail stipule "animateur", on ne peut pas vous faire changer de fonction d'un coup de baguette magique). Cela dit, je ne pense pas que tu dépendes de la CCA. Vous faire payer le repas pour faire des économies, mouarf... Je ne sais pas quel est le type de cuisine que vous avez (en gestion ou en liaison froide), mais ça ne représente rien. En liaison froide, un repas avec grammage adultes coûte environ 2,85 euros (plus cher en gestion). Vous êtes combien d'anims ? 10 ? Ca ferait même pas 30 euros d'économies par jour Les animateurs stagiaires non rémunérés, on en débat sur un autre sujet. Et notre position quasi-unanime est que c'est scandaleux. Stagiaires non payés et repas à payer soi-même : deux bons indicateurs du peu d'intérêt que vous accorde la commune... Peut-être pouvez-vous sensibiliser les parents à cette question : ils représentent de nombreux électeurs pour la mairie...
  19. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Oui, je juge sur expérience, mais tu me fous un doute... Je vis peut-être au pays des Bisounours, à fréquenter de gentils directeurs Cela dit, ma réflexion ne porte que sur les colos, parce que c'est le seul domaine que je maîtrise. Les situations sont peut-être différentes dans d'autres structures. Oui, et c'est là que ça devient facilement contestable et qu'on a vite fait de déraper dans le jugement personnel. Ca joue sur les deux extrêmes : un directeur pourra être mitigé dans son appréciation si ça n'a pas "collé" avec l'anim pendant le séjour ; mais il pourra aussi valider avec les éloges quelqu'un avec qui il a bien "tripé", avec toute la perte de sens critique que cela implique. Dissocier les aspects perso et pro n'est pas facile, et c'est en ce sens que les critères méritent d'être bien choisis et expliqués avant le séjour. Ils doivent être évaluables facilement, sans contestation possible. Dans mon pays de Bisounours, j'ai quand même connu un mouton noir qui colle à ta description. C'était un organisateur qui te filait les clés de la maison les yeux fermés. Mais bon, dans la maison, y'avait quand même une centaine de gosses, hein... Ca ne m'a pas forcément dérangé, parce que j'apprécie d'avoir les coudées franches pendant mes séjours. Mais cet organisateur, qui gérait quand même une bonne dizaine de séjours sur l'été, n'a jamais organisé de réunion entre directeurs pour discuter péda, suivi des stagiaires, intendance, etc. Le projet éducatif, il a fallu que je le demande et quand j'ai fait ça, j'ai cru qu'on me prenait pour la DDJS Du coup, dans cet organisme, y'a dû avoir autant de façons d'évaluer les stagiaires que de directeurs. Je ne dis pas forcément qu'il faut tout standardiser, mais ce serait pas mal d'avoir des ateliers d'échange autour de certains thèmes, dont le stage pratique. Ou tout au moins que l'organisateur nous file un doc sur sa façon à lui d'évaluer les stagiaires : mais c'est là que le bât blesse, parce que tous les organisateurs n'ont pas une politique arrêtée en la matière. Mais ça, ça renvoie au rôle que le directeur a confié à ses anims titulaires... Je connais une directrice qui mettait toujours un stagiaire avec un titulaire. Très bien, sauf que ce n'était pas du tout pour s'entraider, non ! Elle m'a dit : "C'est pour qu'il rattrape les boulettes de la stagiaire". Du coup, l'anim se voyait comme le Superman rattrapant les animations de justesse et il n'y avait pas d'échanges entre eux...
  20. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    T'es un peu sévère là, Jean... Y'en a pas mal des directeurs attentionnés pour leur progéniture stagiaire. L'entretien régulier, déjà, ça n'a rien d'exceptionnel, j'aurais même tendance à dire que c'est habituel (ou alors j'me fous des oeillères). Plus rare peut-être, c'est la définition conjointe des critères d'évaluation du stage pratique. C'est parce que ce travail n'a pas été fait en amont du séjour qu'on voit parfois des anims qui flippent parce qu'ils ne savent pas sur quoi ils sont évalués... Pareil ici, le binôme titulaire/stagiaire est assez fréquent. Mais je ne suis pas vraiment fan du système de tutorat par une seule personne, je préfère que le stagiaire puisse travailler avec plusieurs titulaires pour voir différentes façons de faire. Et "le contrôle par un autre professionnel", c'est quoi ? Le professionnel, c'est qui ? Y'en a même qui se mangent entre eux, c'est pour ça qu'on limite les stagiaires à 50% de l'effectif Et c'est surtout une idée reçue profondément ancrée : j'adore les gens qui disent "Nan, la loi t'interdit de laisser partir seul un stagiaire" alors qu'ils sont incapables de ressortir le texte qui y fait référence. Et pour cause : il n'y en a pas. Et laissez mon appart tranquille à la fin, le papier peint est tout neuf ! :idiot:
  21. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Au ski
    Bonjour, Trois types d'offres existent pour la location de centre, avec des tarifs très différents : - le "pack" tout compris : pension complète + activités. Il vous suffit de venir avec votre encadrement pour la vie quotidienne et votre matériel pédagogique de base. Vos réservations d'activités sont effectuées par le centre, qui met à disposition ses animateurs BE pour l'encadrement des séances sportives. C'est l'offre la plus onéreuse. - la gestion hôtelière : pension complète uniquement. C'est à vous de choisir vos activités, de les réserver, d'organiser le transport, etc. Même chose que précédemment : venir avec son équipe d'animation et le matériel de base. - la gestion libre : elle est moins courante mais se pratique encore, notamment dans les centres qui accueillent moins de 40 personnes. Concrètement, vous bénéficiez des locaux "bruts" : pas de personnel de service, pas de repas... Il vous appartient de recruter l'équipe technique, de faire les commandes de nourriture, d'assurer le blanchissage du linge. C'est la formule la moins coûteuse : comptez de 7 à 12 euros la nuitée/personne.
  22. topic a répondu à un sushi de Quentin dans Thèmes
    Salut Sushi, Le thème du voyage dans le temps a été un peu abordé dans ce sujet (où l'on retrouve la fameuse porte du temps d'Olivier !). Je ne sais pas dans quel type de structure tu bosses, mais il peut être intéressant de regarder les descriptifs de certaines colos, qui ont parfois des thématiques très pointues en rapport avec le temps. Bien souvent, il ne s'agit pas d'un simple réemballage de jeux existants mais bien d'un vrai projet qui court sur la durée du séjour. Ca peut te donner des idées... Fais un tour sur colonies-de-vacances.com pour lire des descriptifs correspondants. Bon courage !
  23. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Un stagiaire vient avant tout pour travailler. Apprendre, ça se fait tout le temps, que tu sois stagiaire ou titulaire. Puisque cette personne travaille, elle a droit à une indemnité. Je ne sais pas d'où vient cette prétendue évidence que quelqu'un qui est en situation d'apprentissage ne devrait pas être payé : on fait croire qu'à défaut de te donner un chèque, on te donne un salaire symbolique, qui aurait presque une valeur plus importante, sous forme d'apports et d'échange de savoir-faire. C'est un raisonnement à courte vue : mon loyer, je le paie avec le salaire que j'ai gagné en colo ; si je tente d'apprendre à ma proprio quelques techniques d'animation en échange d'une ristourne sur mon loyer, y'a de fortes chances qu'elle se foute de moi (surtout qu'elle aime pas les enfants apparemment). Bref, l'argent, le vrai, faut le donner aux stagiaires et arrêter de les prendre pour des cons. Une structure bien choisie, c'est une structure qui garantit de payer au même tarif journalier stagiaires et diplômés. Quant à l'exploitation, on la découvre malheureusement une fois embauché... Et pour ce qui est de pouvoir profiter au maximum de son stage, je dirais que ça dépend davantage du directeur du séjour que de l'organisateur. Ah ah ah, elle est bien comique cette phrase Outre que le risque est permanent, qu'il s'agisse de stagiaires comme de titulaires (cf. la même réflexion que ci-dessus), je trouves ahurissante la corrélation "prise de risque = pas de salaire". J'aurais plutôt dit le contraire... C'est justement en versant un salaire à l'anim qu'il va être, symboliquement, responsabilisé. Dans le cas inverse, tu lui signifies que certes il encadre un groupe de gamins, mais qu'au fond ça n'a pas d'importance puisque l'organisateur ne lui verse rien. Et j'suis d'accord avec Jean sur la période d'essai. Ce n'est pas pour rien qu'elle existe.
  24. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Ces engagements sont purement moraux et... extrêmement dangereux. Prenons l'exemple d'un animateur qui postule pour son stage pratique : on lui annonce d'entrée qu'il ne sera pas payé pendant son stage mais que son appro BAFA lui sera payé. Que se passe-t-il cependant si l'anim ne répond pas aux critères de l'organisateur pendant son stage pratique ? Pensez-vous franchement qu'il va lui payer son appro en sachant qu'il se passera de ses services par la suite ? Je disais plus haut que c'était un engagement purement moral. Certains organisateurs vous feront peut-être signer un papier qui se veut officiel, pour vous garantir que le stage d'appro vous sera payé : mais légalement, ça ne vaut rien. C'est un artifice pour rassurer les stagiaires, qui sont souvent les premiers à se faire duper sachant qu'il s'agit pour beaucoup de leur première expérience pro. Pour les organisateurs qui ont ces pratiques, je ne peux conseiller qu'une chose. On vous demande d'assurer trois séjours par la suite ? Ben plantez-les en cours de route, vous êtes parfaitement dans votre droit. Le code du travail n'a pas encore prévu de texte qui oblige à se tenir à la disposition d'un employeur quand ça l'arrange. Votre situation peut de toute façon évoluer (stages à faire l'été, déménagement, etc), vous empêchant d'honorer le "contrat". Je sais que ce n'est pas moral tout ça. Maintenant, demandez-vous pourquoi certains organisateurs ont ces pratiques : ce n'est sûrement pas pour économiser les charges salariales dérisoires du CEE mais bien pour pouvoir vous liquider après votre stage pratique... :enerve:
  25. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Bpjeps
    Certes, mais on peut sans doute parier que le BPJEPS Activités pugilistiques n'est pas très recherché dans ce domaine... ^_^

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