Quentin

Je viens de répondre à ton sondage mais il manque peut-être une case "Je ne sais pas", non ?!? :D Perso, tant que j'ai la motivation, je continuerai. Par contre, au moindre signe de lassitude, j'arrêterai histoire de ne pas faire la colo de trop. Pour l'instant, je n'envisage pas d'arrêter mais en même temps, ça dépend de tellement de facteurs (études, boulot, etc) que ce n'est pas évident de donner une réponse tranchée. Si on me dit : "L'été prochain, pas de colos", ça me fera un gros coup au moral mais en même temps, je ne refuserai pas un CDD de 3 mois juste histoire de faire une colo de 2 semaines...

Le risque, c'est de commencer à leur répondre... Elles voudront forcément en savoir plus ! Je pense que dans ce cas, il ne faut pas hésiter à se montrer ferme. Qu'elles soient curieuses, ça se comprend ; qu'elles soient un peu "inquisitrices", ça ne passe pas... Et plus généralement, on ne pose pas ce genre de questions, adulte ou pas adulte. Je comprends leur curiosité somme toute légitime à leur âge mais faut pas hésiter à leur rappeler que l'amour et la sexualité sont des choses privées qui ne regardent que soi. On n'a pas à rendre compte à tout le monde de ses aventures sexuelles de la veille ni de la dernière conquête rencontrée en boîte... Si on a envie d'en parler, on choisi au moins ses interlocuteurs... J'sais pas pourquoi mais spontanément, j'irai pas me confier à des ados :D :D Maintenant, il faut aussi que les anims appliquent le même raisonnement dans leur comportment : ils ne doivent pas s'intéresser aux histoire de couples qui peuvent survenir dans la colo. Ca relève du domaine privé, donc les questions un peu trop poussées aux enfants, vaut mieux éviter. Ca sert à rien de brusquer les choses : OK, vous mourrez d'envie que Cécile et Mathias sortent ensemble parce qu'ils sont "trop mimi" mais n'allez pas jouer les intermédiaires à deux balles ! Laissez-les faire et ne décidez pas à leur place !

Tout à fait Nico. Tant que les gestes sont naturels, et que les enfants ne manifestent pas de gêne, alors je ne vois pas pourquoi les anims devraient s'abstenir de toute marque d'affection. A l'inverse, un anim trop distant et qui se contrôle en permanence n'est pas rassurant pour un enfant, qui peut se dire que l'anim ne l'aime pas. L'autre jour, j'avais une réunion avec des parents d'une classe de CP pour une classe de mer. J'ai été agréablement surpris par leurs questions, qui me font dire que la suspicion diminue : "Est-ce que nos enfants auront le droit à un bisou du soir, parce qu'ils l'ont tous à la maison d'habitude et ce serait bien qu'ils l'aient aussi en classe de mer..." "Si un enfant est malade, est-ce qu'un animateur peut veiller sur lui la nuit dans l'infirmerie ?" Spontanément, les parents demandaient aux anims de les "suppléer" au niveau de l'affection et de l'attention. C'est tant mieux et ça me fait dire que les pseudo-recommandations de formateurs ou de directeurs sont en décalage complet avec la réalité.

Reste à définir ce qu'est un "gros problème"... En France, la vague d'effroi consécutive à l'affaire Dutroux en 1996 est aujourd'hui retombée, même si la suspicion est toujours là. Le sujet reste médiatiquement très important, notamment à cause de la longueur des procès (plusieurs mois pour celui Dutroux et celui d'Angers actuellement). Les parents qui mettent leurs enfants en colo restent inquiets (tous ne le sont pas, heureusement) mais leur inquiétude repose parfois sur des fantasmes un peu paranos. Généralement, une discussion sereine entre adultes suffit à dissiper les doutes. Généralement... :D

CLSH Pacé, après nous avoir bombardé de messages sur ta colo, c'est normal que le nombre de posts diminue peu à peu :D On revient à l'état normal des choses ! Tu as l'impression que moins de messages sont postés mais les visiteurs sont toujours au rendez-vous. Il y a 3 jours, le forum battait son record de membres connectés. La fréquentation est donc là mais comme toujours, c'est cyclique. L'animation étant saisonnière, beaucoup de gens posent des questions avant chaque vacances. Le mois de mai est plutôt une période creuse, ça repartira en juin, patience... Dire qu'on s'ennuie sur le forum, c'est y aller un peu fort :D

Ca s'appelle s'informer... Avant de rejeter une émission en bloc, on la regarde et on se fait un avis dessus. Les articles dans la presse avant la diffusion donnent également une bonne idée de ce qui nous attend. La meilleure façon de combattre les émissions stupides comme "Le pensionnat de Chavagnes", c'est encore de les analyser en détail. Des enfants heureux, ça reste à voir... Qu'ils s'éclatent sur le tournage, je veux bien le croire. Mais le retour à la réalité est difficile. Je te rappelle que ce sont des enfants, ils vont donc à l'école le reste du temps et se font charrier après la diffusion. Mais ça, M6 ou TF1 n'en parlent pas. Où as-tu lu qu'on donnait raison aux grosses chaînes ? Si TF1 et M6 produisent de la merde, c'est normal qu'on en débatte ici, dans le défouloir. Dans d'autres posts, tu pourras aussi lire que les Maternelles sur France 5 ont en pris pour leur grade, que France 2 pour Envoyé Spécial s'est aussi fait allumer, etc. Par ailleurs, un fil est spécialement consacré aux émissions TV à voir (on ne fait donc pas que critiquer, on conseille aussi).

lol :D L'inscription du gamin va servir de thérapie à la mère :D Ca fait un peu cher de la visite médicale ! Disons qu'il y a deux solutions : ou l'enfant vit très bien son séjour parce qu'il n'a plus sa mère sur le dos, ou il reste angoissé en permanence. Je sais pas pourquoi, je pressens que la deuxième hypothèse va se réaliser... Réponse à la mi-juillet !

Oui, dans notre projet on a bien un chapitre sur les relations avec la famille mais ce qui concerne le règlement du séjour ne relève pas à mon sens du projet éduc. En revanche, les familles sont prévenues dans les conditions générales d'inscription que le solde doit être versé 15 jours avant le départ. OK, ça ne reste que des mots... mais les familles sont au courant. Cette année, nouvelle technique : plus de lettres de rappel pour les mauvais payeurs mais des coups de fils réguliers. On verra si ça marche...

Je n'ai pas connaissance d'une réglementation sur le sujet... Il y a des centres assez anciens qui fonctionnent encore sur le principe du dortoir (30 gamins dans l'dortoir, c'est la fête !), même si les lits sont généralement séparés par des cloisons pour une question d'intimité. Je n'ai connu pour l'instant que des centres qui avaient des chambres de 2 à 4 lits et c'est assez pratique : moins de conflits le soir entre ceux qui veulent parler et ceux qui veulent dormir, gestion individuelle du coucher et non pas en troupeau (cf. le message de Clownette), suivi de la vie quotidienne plus facile.

... donc 10 fois plus de cadeaux, non ?!?

Même impression que toi Jérôme ! Les portables sont le plus souvent confiés par les parents (sauf pour les ados qui ont généralement le leur), ce qui n'est pas anodin : en confiant un téléphone portable à leur gamin, les parents veulent avoir un lien permanent avec lui. Le portable, c'est la possibilité d'appeler ou d'être appelé à tout moment et je crois que ça rassure les parents. Comme tu le dis Jérôme, le portable a pour effet de casser la relation à trois qui existait "auparavant" avec le téléphone classique : 1. les parents appellent sur le fixe du centre 2. le directeur décroche et discute de l'enfant si besoin 3. l'enfant a ses parents en ligne Avec cette relation, tout était plus simple. Les parents avaient moins tendance à "sacraliser" la parole de leur enfant puisqu'ils avaient le point de vue du directeur. Mais avec le portable au contraire, les parents n'ont de contact qu'avec leur enfant, plus avec l'équipe d'animation. On est complètement court-circuité, ce qui est assez gênant. Pour éviter cela, il faut poser des conditions claires à l'utilisation du portable. Même avec des grands de 12/13 ans, je préfère garder le portable dans mon bureau et le laisser à la disposition de l'enfant uniquement pendant la plage horaire réservée aux appels. C'est un peu radical mais ça a un grand avantage : le gamin qui ne vient pas chercher son portable ne pourra pas être appelé par ses parents. Et quand on sait que bien souvent, ce sont les parents qui sont le plus angoissés dans l'histoire, je trouve pas ça trop mal :diable:

T'inquiète pas CLSH Pacé, tu réussiras sans problème à passer ce cap que chaque anim a connu au début de sa carrière :D Beaucoup d'anims commencent l'animation car ils "aiment les enfants" (c'est banal mais vrai), ce qui se ressent parfois sur les premières expériences (lien affectif très fort avec les enfants). Mais tu verras que petit à petit, ce qui va surtout te motiver, ce seront les projets que tu vas mettre en place avec les enfants, la réflexion sur la pédagogie à adopter, etc. Au final, tu viendras non pas en colo pour "voir" des enfants mais bien pour leur transmettre quelque chose. Tu quitteras la colo non pas déçu de quitter les enfants mais avec la satisfaction d'avoir pu réaliser tes projets avec eux. Enfin, c'est tout ce que je te souhaite :whou:

100% d'accord avec toi Clownette ! :D Dans mon centre le courrier est obligatoire même si on fait tout pour qu'il ne soit pas ressenti comme tel. On doit prendre du plaisir à écrire un courrier, pas prendre ça pour une punition... :malade: Par contre, on ne va pas jusqu'à pointer le courrier au départ (ça prend trop de temps !) ni le lire Pour ce qui est du courrier entrant, tout est noté (e-mails et lettres), en sachant évidemment qu'on ne lit pas le courrier qui est envoyé aux enfants. Le seul souci qu'on a, c'est pour les e-mails : on est bien obligés de les ouvrir pour les imprimer et s'ils font 3 lignes, c'est tentant de lire :diable: Même si on est relié à Internet, on demande aux parents d'envoyer au moins une carte postale, c'est toujours plus sympa qu'un pauvre bout de papier rédigé en Arial taille 10 :D Pour ce qui est du téléphone, les appels se font entre 17h30 et 18h30 (ouais, c'est l'armée chez moi !). Je refuse de passer une communication à un enfant qui mange et demande au parent de rappeler le lendemain (et j'me fait parfois incendier par des parents qui comprennent pas qu'ils DERANGENT leur gamin en appelant) :enerve:

A partir du moment où on ne sait pas si la relation va se prolonger hors colo, ce n'est pas la peine de faire espérer quoi que ce soit aux enfants. Je veux bien leur laisser mon adresse (faut pas donner l'impression de vouloir complètement couper les ponts)... même si je sais que bien peu écrivent réellement au final. C'est pour ça que j'ai employé le mot de "parenthèse". Et puis désolé si c'est dit un peu abruptement mais il faudrait savoir : qui de l'anim ou de l'enfant a envie de prolonger la relation ? Les adultes qui pleurent au moment du départ (ça m'est arrivé à ma 1ère colo, je m'inclus dans la critique) n'ont pas su prendre la distance nécessaire avec les enfants : on a parfois l'impression que si on ne garde pas le contact avec eux, tout notre monde va s'écrouler. C'est faux bien sûr... Je préfère qu'en quittant la colo, un gamin me dise : "Elle était géniale cette colo, j'ai trop envie de revenir" plutôt que "J'veux pas quitter tel anim".

Oui, les parents sont "encombrants" et appellent parfois tous les jours. Le directeur a donc vite fait de se transformer en standard téléphonique pour peu que tous les parents appellent entre 18h et 19h30... :D Cependant, je prends le parti de répondre systématiquement aux parents, même si je ne leur passe pas toujours leurs enfants. Si je sens que les appels sont trop fréquents, je réponds aux parents que leur gamin est en train de jouer (ce qui est vrai) et que je ne veux pas l'interrompre dans son activité. Je l'informerai de l'appel et il rappellera ses parents s'il le veut. Même si les coups de fil sont parfois lourds, il ne faut pas oublier que les parents sont loin et ont vite fait de s'imaginer des trucs délirants ! Par ailleurs, le relationnel est super important : les parents sont plus en confiance si on leur accorde du temps au tél plutôt que si on leur raccroche quasiment au nez :D

La meilleure technique pour que les idées jaillissent, c'est de prendre une feuille blanche et un stylo. Tu réfléchis à tout ce qu'englobe le thème (ça peut être de la magie mais aussi des illusions d'optique), tu listes tous les mots qui te viennent et zou, tu mélanges tout ça, t'agites fort et t'obtiens une activité sympa. N'oublions pas que les meilleurs activités, ce ne sont pas celles que l'on copie mais celles que l'on crée. En procédant comme ça, tu auras en plus la satisfaction d'avoir créé un jeu "made in toi-même"...

Puisque tu nous y incites, alors oui je réagis :D Je te suis à fond lorsque tu parles de mesurer le risque avant d'envoyer un enfant chercher du matos par exemple. Tu es ici dans un cadre sécurisé, il n'y a pas de raison qu'il arrive un accident... Je pense que tu as la bonne attitude : ni laxiste ni trop "protecteur". Par contre, je ne comprends pas pourquoi tu as serré la vis les deux premiers jours là-dessus. Autant je comprends qu'on puisse être "sévère" au début d'un séjour pour une question d'autorité, autant je ne vois pas trop ce que ça vient faire dans ce cadre précis, celui de l'apprentissage de l'autonomie. Qu'on soit le premier ou le dernier jour du centre, si un enfant me demande s'il peut aller chercher un ballon pour faire un volley, ce sera oui et il ira seul.

OK, le moment du retour chez soi n'est pas forcément évident. On a beau essayer de pas trop s'attacher aux enfants pendant la colo, on reste avant tout humain (avec nos sentiments, nos impressions, etc). Ce serait mentir de dire qu'un boulot de relations comme l'est l'animation ne laisse pas de traces... Les souvenirs sont là et on ne peut pas en faire table rase. Maintenant, je trouve que c'est assez dangereux de tomber dans l'excès de regarder les photos et les vidéos en permanence. CLSH Pacé, il faut que tu arrives à dépasser ce stade sinon tu risques de ne jamais sortir de ta bulle "colo". Une colo ne se prolonge pas : il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu'une parenthèse dans la vie des enfants. Faudrait pas leur donner l'impression qu'on va continuer à se voir en dehors, qu'on va s'écrire, etc. Ce serait leur mentir. Une colo, c'est un contexte particulier, une ambiance terrible, etc. Mais dès qu'on sort de ce contexte, tout est différent : les enfants ne se comportent pas tout à fait de la même façon dans leur quotidien, ni les anims d'ailleurs. Ca me paraît donc important de ne pas leur donner l'illusion que la colo aura une suite, qu'on se fera une bouffe et qu'on restera potes... CLSH Pacé, des gamins tu en reverras pleins d'autres. Peut-être pas les mêmes que ceux de ta colo, OK... Mais des nouveaux, tout aussi enrichissants, tout aussi différents, etc. Déprime pas et profite de cette expérience réussie (tout le monde ne tombe pas sur des colos géniales) !

Salut ! Ah! Les parents, vaste sujet ! :D J'ai tenu la permanence de mon asso cette semaine et j'ai vu défiler des gens très bien, qui posent des questions intelligentes sur le centre dans lequel ils vont envoyer leurs gamins, qui s'intéressent aux activités effectuées et qui attendent beaucoup de nous pour faire grandir leurs mioches. Mais y'a l'autre partie des parents, heureusement minoritaire... J'ai vu trois fois la même mère de famille cette semaine, qui se balade toujours avec le bulletin d'inscription de son fils dans son sac mais qu'il ne l'a toujours pas rempli. Pourquoi ? Lisez le petit florilège... Lundi : "Est-ce que les enfants sont violents dans le centre, est-ce qu'ils risquent de frapper mon fils ?" "Mais c'est votre première direction adjointe !!!! (air effaré) Vous saurez gérer 60 enfants sans expérience ?" Mercredi : "Le directeur est nouveau, comment l'avez-vous recruté ? Vous lui faites vraiment confiance ?" "Je vous préviens que si j'inscris mon fils, j'appellerai tous les jours sur le centre" Vendredi : "J'aimerai que vous me donniez les coordonnées de parents qui ont déjà envoyé leurs enfants dans votre association pour qu'ils me parlent de vous" "Mais en fait, vous pouvez pas me garantir qu'il n'y a pas de pédophiles dans votre centre ?" Y'a des fois où je me dis que des parents aussi paranos feraient mieux de pas envoyer leurs gosses en colo, ils vont les rendre tout angoissés et c'est encore nous qui allons devoir assurer le SAV "coup de blues" derrière :enerve:

Guest, si ton bilan n'est destiné qu'à l'organisateur ou à ton directeur, il n'y a pas besoin de faire ça comme une dissert ! Deux pages suffisent largement, dans lesquelles tu pourras mentionner : - tes compétences mises en oeuvre (éventuellement les difficultés que tu as rencontrées) - ton implication dans le centre (vie quot, réunions...) - tes relations (équipe, enfants, parents) - ton ressenti général, les problèmes que tu as pu avoir (manque de matos, mauvaise organiataion, ...)

Euh... Je suis pas sûr que "se battre" et "démissionner" aillent vraiment de pair Alitah ! Le problème, c'est que pour se battre, il faut se sentir soutenu et être effectivement épaulé par ses collègues dans une action. Seul un geste collectif de plusieurs anims pourra avoir une portée, je doute malheureusement que Jean puisse faire évoluer les choses à lui tout seul... sans préjuger de tes capacités Jean :D

Ouah en un mot ? Je peux pas, c'est trop réducteur ! Pour moi, il faut beaucoup plus de mots pour représenter l'immensité des situations de l'animation. J'arrive pas à trouver un mot qui résume l'ensemble (désolé, j'ai jamais été très bon en synthèse) :D

Je comprends où tu veux en venir Nico... même si tu vas un peu loin (cf. la dernière ligne de ton post) :D Le danger d'une fiche est effectivement de tout codifier, comme cela a déjà été dit. Or pour moi, une relation entre un enfant et un adulte ne se résume pas qu'à ces quelques codes. Le risque ultime, c'est de décider à la place de l'enfant ce qui est bon pour lui et ce qui ne l'est pas, ce dont on doit parler et ce qu'on doit taire absolument (c'est comme ça que naissent les tabous dans une famille... n'oublions pas que les enfants savent analyser les silences et les non-dits aussi bien que les adultes, sinon mieux). Une fiche ne doit pas aboutir à ces choses-là. Pas question de faire des colos un environnement aseptisé, une sorte de bulle où le quotidien n'aurait pas le droit de ressurgir de temps à autres. Si l'anim ne commet pas la gaffe, de toute façon un autre la commettra un jour ou l'autre... peut-être un enfant... peut-être un adulte... Alors on peut effectivement vouloir protéger un enfant dont on connaît le passé difficile mais pas lui interdire d'en parler le jour où il en aura envie. Je ne pense pas que ce soit l'objectif des fiches dont Jérôme parle, t'as peut-être un peu caricaturé Nico ! Jérôme, arrête moi si je me trompe, mais je pense que si un enfant venait à te parler de la mort de son père survenue il y a un mois, tu accepterais de discuter avec lui même si la fiche t'avait prévenu du caractère sensible du sujet...

J'ai déjà fait du camping avec des 6 ans et c'est clair que c'est le bonheur :D Il y a effectivement des précautions à prendre : par exemple, n'imagine pas monter les tentes avec des si petits (certains pourraient y arriver mais d'autres pas). Pour des tout petits, je préfère cependant camper à proximité d'une structure en dur (de façon à bénéficier de toutes les installatons sanitaires et d'un endroit de repli en cas d'orage). On peut tout à fait faire ça dans le parc d'un centre par exemple, en toute sécurité...

Désolé, mais parfois ça peut parfois être utile... L'année dernière, on avait accueilli un gamin de 8 ans venant de foyer et qui était déjà venu l'année précédente. On le savait extrêmement violent, capable de mordre jusqu'au sang et il aussi était animé d'une joyeuse pulsion d'étranglement... Sympa non ? :D On savait qu'il était suivi par le même éduc spé depuis deux ans. Manque de pot, au moment où on a eu besoin de contacter cet éduc pour avoir des tuyaux sur la manière de s'y prendre avec lui, le foyer était fermé. Une fiche se serait dans ce cas révélée bien utile (ou au moins un numéro de portable)... Au lieu de ça, on a donc dû agir avec notre "bon sens" et si ça trouve, on a eu tout faux... Donc pour résumer : - oui aux fiches pour renseignements médicaux - oui aux fiches rédigées par les éducs - non aux fiches réductrices qui prétendent résumer un gamin en 3 adjectifs