Quentin

Entièrement d'accord avec les points relevés par Fab. J'ajouterai qu'il faut que tu développes un projet possible en lien avec les dominantes du séjour. Par exemple, si tu postules dans un centre au bord de la mer, il est intéressant de décrire des animations possibles : pêche à pied, land art, jeux dans l'eau. Attention, "animations possibles" veut dire "animations que tu sais mettre en place" ! Car inévitablement, tu te feras "cuisiner" en entretien sur les animations que tu proposeras dans ta lettre !

Mistral, en France, les enseignants sont présents pendant les classes nature, qu'on appelle aussi classes de découvertes ou classes transplantées. Le personnel d'animation est généralement spécialisé (ex : milieu marin ; volcanisme ; théâtre) et les séances visent des apprentissages scolaires. C'est donc pour cela que les enseignants assistent aux animations, pour ensuite réexploiter ce travail avec leur classe.

Je suis entièrement de l'avis de Lau : il est important de ne pas presser les gamins au moment du coucher si l'on veut qu'il soit réussi, c'est-à-dire qu'il soit un moment de calme et pendant lequel chaque enfant va pouvoir s'isoler quelque peu pour s'occuper de lui. Et pourtant : les anims ont parfois tendance à expédier le coucher parce que la veillée a fini plus tard que prévu ; la lumière est éteinte sitôt que les dents sont brossées ; etc. Constatant cela, j'ai désormais intégré le "pré-coucher" dans un temps spécifique des journées-types dans les centres que je dirige. Les veillées sont faites pour ne pas dépasser 20h30 environ, après quoi les enfants disposent de temps à eux. Concrètement : après la mise en pyjama et le brossage de dents, ils peuvent emprunter une revue à la bibliothèque ; certains se mettent à leur table pour écrire ; un animateur peut s'installer dans le couloir pour lire une histoire aux enfants, blottis dans leur couverture ; etc. Conséquence : le coucher devient rapide sans être pressant. Les enfants sont prêts à dormir, car détendus et sereins. Le plus difficile, c'est de faire admettre aux anims le principe de la veillée courte...

J'aime bien l'expression "illusion groupale", elle résume parfaitement la situation du départ. A retenir... S'il est dommage que les parents n'aillent pas plus vers les animateurs (à moins que ce soient à eux d'aller vers les parents ?), je trouve finalement préférable que les gamins filent sans même dire au revoir. L'intérêt d'une colo n'est pas de créer des relations affectives indéfectibles : leur intensité n'est liée qu'au fait que la relation a un terme programmé. Dans cette situation, enfants comme adultes ont tendance à vivre "à fond" leur relation pendant le séjour, à profiter de chaque moment ensemble, d'où cette impression erronnée d'une relation très forte. Cela rejoint ce que disait Lau sur l'illusion groupale. Je préfère qu'un gamin m'oublie, mais qu'il se souvienne qu'il a construit un radeau en colo... même si je l'ai accompagné dans cette activité. Ce n'est pas le dernier jour qu'il faut s'effacer, c'est tout au long du séjour. Certes, ce n'est pas une assurance contre les séparations douloureuses, mais ça y contribue déjà.

On est dans le cas classique de l'animatrice pour qui la vie en collectivité n'est pas une habitude et qui ne va pas avoir de réflexes spontanés en vie quot. Dans ces situations, le stage pratique est parfois plus enrichissant d'un point de vue personnel que professionnel ! Sa réponse était courue d'avance... Je pense, pour avoir été moi-même un grand timide, qu'elle était en fait parfaitement consciente de ce qui n'allait pas. La timidité n'empêche pas la lucidité ! Ce qui aurait sans doute été intéressant, c'est que tu reviennes avec elle sur des situations où elle n'a pas eu l'attitude attendue, et analyser comment elle aurait dû intervenir. Il est possible qu'elle soit complètement bloquée à l'idée de parler devant 10 gamins ou de sanctionner un môme, auquel cas c'est plus problématique. Ce sont des éléments qui doivent sortir lors de ton entretien final avec elle, de façon à trouver des réponses : la tranche d'âge lui convenait-elle ? l'insertion dans l'équipe était-elle difficile ? etc Il est impossible de décréter qu'une personne n'est pas faite pour l'animation sur une seule expérience : il y a des gens qui paniquent avec des ados mais qui seront très rassurants auprès de maternels. Elle a pu se tromper en effectuant ce stage dans ta structure... Mais tu partages les torts avec elle, puisque tu ne semble pas avoir pris de mesure efficace pour lui permettre de progresser, hormis un simple entretien. Pour travailler quotidiennement avec des classes de cycle II et III, je peux t'assurer qu'il n'est pas facile de trouver des questions adaptées à l'âge des enfants ! Ca demande des connaissances particulières qu'on ne peut pas exiger d'une stagiaire. Et si elle n'était tout simplement pas convaincue par ce qu'elle faisait sur l'instant présent ? Tu m'imposerais d'animer "Qui veut gagner des bonbons", ça me mettrait mal à l'aise car je me sentirais plus dans le rôle du guignol que de l'animateur... Etait-il nécessaire de se retrancher derrière ce mensonge ? Oui, j'ai des modèles de lettres. Mais le mieux est encore d'en demander directement à J&S, je pense qu'ils apprécieront la démarche !

Félicitations Jean, tu prouves là que sortir des thèmes habituels permet de stimuler l'imagination et d'éviter de sombrer dans la routine ! Après, il y a sûrement moyen de corser le jeu. La reconstitution des formules peut notamment faire appel à des questions mathématiques, logiques ou chimiques : je pense par exemple à un message inscrit sur du papier photo, qu'il faudrait tremper dans du révélateur en chambre noire pour le voir apparaître ; ou pourquoi pas utiliser de l'encre sympathique. A voir également comment on pourrait mixer la reconstitution du trans-ondulateur avec une initiation à l'électricité. Pourquoi ne pas désosser une vraie machine en retirant des circuits imprimés ou en dessoudant certains fils ? Charge ensuite aux gamins de la reconstituer, en retrouvant d'abord le mode d'emploi et en obtenant le brevet 1 d'électricien... Euh... Planck y retrouverait-il ses petits ?

Gaffe... ce thème-là est un vrai classique, les gamins le connaissent tous. C'est du vu et revu... Pourquoi on ferait pas un truc sur les chevaliers plutôt ? Jean, je te mets quand même au défi, vu que c'est la deuxième fois que tu nous cite les fluctuations quantiques sur ce forum, de bâtir une activité là-dessus : intérêt, tranche d'âge, déroulement, but, etc. Notre ami Planck a peut-être découvert sa théorie en jouant au sagamore, qui sait ?

Lorsque l'enfant a des questions (on en voit surgir régulièrement lors de guerres, de prises d'otages, de catastrophes naturelles ou environnementales, etc), c'est qu'il est en attente d'un avis autre que celui que ses parents lui ont donné. Ce dernier a pu être incompris, parcellaire ou inadapté à sa question. Ou alors, l'enfant a son propre avis, différent de celui de ses parents, qu'il cherchera à confirmer (ou à infirmer) d'après l'avis d'un autre adulte. Dans tous les cas, il est important de préciser que d'autres personnes peuvent penser différemment, de rappeler que la parole d'un animateur ne pèse pas plus lourd que celle d'un parent ou d'un ami et de retourner la question à l'enfant : "Et toi, qu'en penses-tu ?" Je n'en suis pas convaincu... Il y a déjà une nette différence entre exprimer son opinion et se battre pour ses idées. Dans le premier cas, j'y vois une prise de position qui montre que l'animateur a un avis argumenté, de l'autre, le risque d'un bourrage de crâne. Nous n'avons pas pour rôle de convaincre les enfants, juste de leur exposer un point de vue. Mettre son enfant en ACM, c'est déléguer une partie de son éducation à un autre adulte, avec des frictions possibles entre les actions des parents et celle des animateurs (mais aussi des instits, dans le cas d'une école, ou de toute autre personne présente dans l'environnement de l'enfant). Je ne pense pas pour autant que ces frictions soient un danger dans l'éducation de l'enfant, mais plutôt une richesse. Je discutais ce soir avec la mère de deux enfants partis dans une colo que je dirigeais cet été. Elle disait que son fils avait été marqué par le "quartier libre" accordé par les animateurs lors d'une sortie en ville. Elle m'a dit : "C'est vrai que moi, en tant que mère, je ne l'aurai pas fait. Mais les animateurs, avec leur oeil averti, ont su qu'ils pouvaient faire confiance au groupe à ce moment là. J'ai finalement apprécié qu'ils aient eu ce quartier libre". Voilà l'exemple d'un parent qui accepte et comprend qu'un autre adulte puisse participer à l'éducation de son enfant, même si les actions menées dans le centre diffèrent de celles menées dans le cercle familial. Quant au risque de les avoir sur le dos au motif qu'on a abordé avec les enfants un sujet d'actu de manière engagée, je n'y crois pas trop... Notre action éducative auprès des enfants est déjà un acte politique, au sens où nos actions sont guidées par des valeurs. Si les parents, avant l'inscription, ne partagent pas le projet éducatif de l'organisateur, ils n'ont qu'à se tourner ailleurs...

Je te rejoins sur le côté clownesque des animations, où seul l'emballage (le thème) change mais pas le contenu des animations... En gros, chaque semaine, quel que soit le thème, les gamins se taperont un relais... Je suis moins d'accord concernant le choix du thème. Le côté polémique et en prise avec l'actualité me semble intéressant à aborder en ACM. Il serait vain de vouloir enfermer les enfants dans une bulle coupée du reste du monde. Sous prétexte de protéger les enfants de la violence de certains événements, on n'aborde jamais l'actualité avec les enfants...

La logique veut qu'un animateur non diplômé soit moins bien rémunéré qu'un animateur stagiaire (différence habituelle de 2 à 5 euros/jour). Toutefois, cette règle connaît des exceptions, notamment dans le cas de séjours thématiques (sciences, arts, etc) où certains organisateurs s'ouvrent à des professionnels pas forcément habitués au milieu de l'animation, en leur octroyant un salaire proche ou égal à celui des diplômés.

L'organisation des services peut varier suivant les DDJS... Le mieux est de demander au standard le service compétent en matière de législation des ACM.

Avril-mai... Ca y est, ça va être le grand défilé des demandes d'activités en vue des séjours estivaux ! Comme d'habitude, il y a un problème de méthode, d'où ces SOS en série. Première chose : si vos thèmes (à la con, mais ça n'engage que moi) sont imposés par votre direction, demandez-lui les activités qu'elle imagine s'y rapporter. Car il n'y a rien de plus horripilant qu'un directeur qui impose un thème et délègue toute la prépa à ses anims.. au risque d'ailleurs que les activités proposées ne lui conviennent pas ! Deuxième chose : travaillez en équipe ! Pourquoi tant de demandes d'anim solitaire ? Vous travaillez tout seul dans un ALSH perdu (en Lozère par exemple, mais ça n'engage que moi) avec trois gamins par jour ? Les activités se préparent en équipe : d'une part, ça évite les doublons et d'autre part, un brainstorming collectif se révèle généralement efficace. Troisième chose : utilisez la bibliothèque du coin, votre librairie préférée, voire PriceMinister ou eBay pour rechercher des bouquins sur vos thèmes. C'est la base de toute prépa d'activité, du moins si l'on souhaite sortir des sentiers battus. Un thème sur les Indiens se prépare d'abord en se renseignant sur la culture amérindienne, les coutumes, leur vie quotidienne, etc. Ca devient ensuite facile de concevoir des activités. Milan Jeunesse et Casterman sont des éditeurs de référence dans ce domaine.

Bonsoir Nomade, Ton camp ayant une durée qui excède trois nuits, ton séjour doit être déclaré comme un séjour de vacances classique et non un séjour court (décret n°2006-923 du 26 juillet 2006). Tu dois faire la déclaration préalable de ton séjour deux mois avant son début (arrêté du 22 septembre 2006). La déclaration complémentaire, comprenant notamment les renseignements sur ton équipe d'animation, est à envoyer huit jours avant le début du séjour. Pour plus de renseignements sur la réglementation alimentaire spécifique au camping, c'est par ici (instruction 02-124 JS du 09/07/2002).

Certes, ton projet est intéressant... Mais peut-on vraiment faire un séjour axé sur l'écologie si on doit s'y rendre en avion ? Quand bien même les participants compenseraient les émissions de Co2 en payant plus cher le séjour, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment écologique... La dimension "rêve inaccessible" soulignée par Lau ne peut qu'attirer des élites. Le brassage social risque d'être moindre... Plus encore, je pointe le risque de ne recevoir dans ce séjour que des enfants déjà sensibilisés aux problèmes environnementaux. Or, quel est l'intérêt d'avoir des enfants convaincus de la nécessité de protéger la planète... si ce n'est de les renforcer dans leur conviction ?

Salut Sara, Quelques conseils en vrac : - vu leur âge, tu peux les lancer sur une histoire un peu plus trash qu'un simple vol ! Sans forcément tomber dans le glauque, on peut monter des scénarios alambiqués... Avec des ados, j'aime bien adapter les Cluedos de faits divers réels. - toujours vu leur âge, tu peux construire un Cluedo à la journée, voire sur deux jours (une rando avec nuit en camping devient l'occasion de se transporter sur une nouvelle scène de crime : la veille, ils pensaient avoir serré le coupable, mais un second meurtre vient de se produire aujourd'hui et tout est à recommencer !) - utilise toutes les possibilités du milieu local (le jeu prend de l'ampleur lorsqu'on sort du centre) - au niveau des personnages, c'est le soin apporté à leur caractère qui va faire la différence. Avec des ados, tu peux aller plus loin que les enfants : la psychologie des personnages devient un indice aussi important que des indices matériels. Il peut être intéressant que des personnages aient un côté sombre, tout du moins ambigu. - soigne également les relations entre les personnages. Tous ne sont pas obligés de se connaître. Dans l'intérêt du jeu, il peut être judicieux d'avoir des suspects potentiels, des innocents et des délateurs qui mentent. Ca ne fera que corser l'intrigue. - dans la construction du scénario, pense également aux indices et alibis que découvriront les joueurs pour dédouaner les innocents (varier les preuves : un ticket de caisse, la bande vidéo d'une caméra de surveillance, une marque sur le corps, etc). Bon courage, c'est toujours un vrai plaisir de créer un Cluedo !

Dans un séjour de vacances, une personne doit exercer le suivi sanitaire des participants, mais ce n'est pas pour autant qu'elle doit être en permanence avec les blessés et les malades (c'est d'ailleurs pour ça qu'on peut cumuler les fonctions d'anims et d'AS). Il n'y a donc aucune interdiction à ce qu'une personne non titulaire de l'AFPS emmène un enfant chez le toubib. Oui, tu t'exprimes bien Comme l'a dit Laballe, une feuille séparée récapitulant les soins réguliers, que l'on coche dès qu'ils sont administrés, permet de se repérer aisément. Il suffit de la joindre au carnet de soins. Il faut savoir que le carnet de soins n'a pas de forme définie : certains organismes éditent des carnets spécifiques, comme l'UFCV, mais une simple feuille peut aussi faire office de carnet de soin, dès lors quelle est tenue avec... soin !

22/03/2008 : - création de l'album photos "Choco BN" (photos de goûters en colonies de vacances) - ajout de 7 nouvelles photos dans la série "Choco BN" - ajout de 8 nouvelles photos dans la série "Extinction des feux" Accès à l'album photos

Oui Philosopheur, il y a plein de détails croustillants à relever lorsqu'on étudie les photos. Vous verrez par exemple que, lorsque l'intérieur des locaux est pris en photo, c'est souvent toutes fenêtres ouvertes pour montrer que là-bas, l'air est pur... Ou alors, on montre sur de nombreuses photos des enfants bien sapés, parce que c'était la colo qui fournissait le trousseau. Plus globalement, ces cartes postales représentaient à l'époque ce que serait le site Web d'un organisateur aujourd'hui : la vitrine. Il s'agissait de donner une image positive des séjours, pour engranger les souscriptions de donateurs, seul moyen de faire partir les gosses en vacances. On perd cependant en spontanéité sur ces photos très figées, sur lesquelles on sent que le photographe a briefé tout son monde...

C'est quand même révélateur de lire, dans certains messages de ce sujet, que des animateurs souhaitent garder le contact parce qu'ils en ont "besoin" ou parce qu'ils ont eu des "affinités" avec tel ou tel enfant. Et les mômes dans tout ça, ont-ils vraiment envie de parler avec leur anim ? Vous vous êtes posé la question ? Je suis aussi partisan, comme Esther ou Laballe, de rappeler aux enfants que nous ne sommes qu'une parenthèse dans leur vie. Et pourtant, j'avais une année donné mon adresse MSN aux enfants, à une époque où il n'était pas encore très répandu. Je m'en suis mordu les doigts, car je n'avais rien à dire à ces gosses hors colo, et eux-mêmes avaient une discussion assez plate... Il y a en fait des amitiés étranges, qui perdurent durant plusieurs années sans même se voir ou se contacter. Je pense à des anims que j'ai plaisir à retrouver d'une année sur l'autre à chaque colo, mais avec lesquels je n'ai pas ou peu de contact le restant de l'année. C'est la même chose avec des enfants, que j'ai connu à 9 ans et qui en ont 13 aujourd'hui. On est content de se retrouver chaque été, mais il ne nous serait jamais venu à l'esprit de s'écrire ou de se mailer entre les colos. Ce qui nous rapproche, notre point commun fondamental, ce sont les colos et rien d'autre. De la même façon qu'ils ont leurs copains d'école, les enfants ont aussi leurs copains de colo. Ils partagent un même vécu très fort, souvent propre au lieu et à l'atmosphère "vacances", qui n'a plus la même saveur une fois la colo terminée. C'est le même phénomène qui se produit dans la relation enfant/anim : on vit l'un comme l'autre des choses très fortes (les gamins grandissent... et ils nous font grandir), propres à la courte durée du séjour, à la vie en collectivité, à une atmosphère particulière... La colo terminée, la relation perd ses principaux piliers. C'est d'ailleurs frappant de voir que les discussions MSN entre enfant et anim ont surtout pour objet les souvenirs du centre (on s'envoie des photos, on se rappelle tel ou tel moment amusant), preuve que la relation ne se vit pas au présent mais au passé. Ce qui est important, c'est que les enfants ne se souviennent pas d'un anim en particulier mais du centre en général. Par exemple, c'est d'avoir passé une nuit à la belle étoile qui compte, bien plus que l'anim Céline qui l'a organisé. Retenir qu'on était tous blottis les uns contre les autres pour se tenir chaud, qu'on a écouté le chant des grillons, qu'on a regardé les étoiles, qu'on s'est cru dans le ciel, c'est à mon sens le plus important. Ca n'enlève rien au mérite de l'anim Céline...

21/03/2008 : - ajout de 5 nouvelles photos dans la série "J'ai tombé" - ajout de 13 nouvelles photos dans la série "Va te laver !" Accès à l'album photos

Salut, Une actualisation importante des albums photos est prévue ce week-end, avec la mise en ligne d'une cinquantaine de photos. Accès à l'album photos

Excuse-moi, mais j'imagine la tête de mes animateurs cet été si je leur demande de signer un code de conduite... Si tu veux saper ma crédibilité, je pense que tu as trouvé là un excellent moyen ! Ce code est à réserver peut-être aux cas d'équipe sclérosée, comme dans la situation de Laballe. Dans les autres cas, il n'y a pas besoin de se réfugier derrière un texte pour signifier à un anim qu'il fait fausse route. Une discussion est autrement plus efficace que de cocher une case et de regarder la case "conséquence" en face...

C'est beau d'avoir la prétention de penser qu'une pétition lancée par un illustre inconnu, rédigée hâtivement et dans un français approximatif, fera bouger les choses... alors que des associations d'éducation populaire, autrement plus légitimes, se battent déjà depuis des années sur ce terrain. Tu peux d'ores et déjà rédiger ta deuxième pétition pour "réitérer"...

Ce sujet n'a jamais été abordé de manière très fine par certains... Message aux parents qui passeraient par là : les centres de vacances actuels sont quasiment tous pourvus de douches individuelles et les brimades ou humiliations évoquées n'ont évidemment plus cours dans les séjours d'aujourd'hui. Le respect de l'intimité de l'enfant et de l'adolescent a fait des progrès notables. Enfin, il me semble nécessaire de préciser que le Quentin auteur du message inventé n'a rien à voir avec moi...

Ca paraît infantilisant, ce code de conduite... Un de mes organisateurs m'avait un jour remis une charte, que les anims devaient impérativement signer avant d'être engagés. Il y avait tout un tas de trucs à respecter, du matériel aux locaux en passant par... les enfants ! Ben cette charte est sagement restée dans un tiroir de mon bureau, attendant de servir de papier de brouillon. Même s'il est important de rappeler qu'un contrat n'a rien d'anodin et engage véritablement celui qui le signe, il me semble inutile de l'entourer d'artifices ridicules comme une charte ou un code de bonne conduite. Il y a en ce moment une inflation de règlements de toute part, visant à régir ce que doivent être les relations. Qu'on veuille éviter les dérives, OK, mais sont-elles aussi fréquentes que ça ? Lorsque je recrute un anim, c'est que je lui accorde ma confiance totale. Je n'ai donc pas besoin de lui faire signer une charte... Je crains que ce genre d'écrit ne serve qu'à des directeurs qui ont besoin de se réfugier derrière des règlements pour faire obéir leur équipe. Il y en a encore beaucoup qui, par peur de dire des choses désagréables, préfèrent brandir des règlements en disant : "Oui, mais tu l'as signé"...