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Quentin

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Tout ce qui a été posté par Quentin

  1. Bonjour, Tchat spécial jeudi 14 décembre - 21h Peur des procès, peur des accidents : peut-on encore prendre des risques en ACM ? Nous discuterons notamment de la valeur éducative du risque et de la contradiction apparente entre les demandes d'activités "extrêmes" des parents et leur exigence de sécurité. Accès au tchat : - Par AnimNet - ou par Anim-Tchat Ce débat sera co-modéré par Laballe et moi-même. Il sera composé de plusieurs sous-thèmes que nous lancerons au fur et à mesure de la soirée, l'objectif étant d'éviter que le débat ne parte "dans tous les sens" (certains sont restés sur leur faim lors du dernier tchat). Nous recueillerons au terme du tchat vos propositions de débat pour un prochain rendez-vous. Si elles sont nombreuses, nous pourrions nous orienter vers un tchat hebdomadaire chaque jeudi soir. Comptant sur votre présence, Quentin MODERATIONCorrection : Jeudi 13 décembre. Olivier.
  2. L'idée est de toute façon de rester généralistes en discutant autour de problématiques qui s'appliquent aux accueils de loisirs comme aux séjours de vacances. Ce n'est donc pas un problème. Je te contacte en MP pour discuter de thèmes de débats possibles.
  3. Pas forcément... La majorité des insultes sont lancées à la suite d'un conflit. Je vois aussi des enfants (j'en ai toujours vu d'ailleurs, ce n'est pas un phénomène nouveau) qui vont en venir tout de suite aux insultes, parce que dans leur esprit, la seule façon de sortir d'un conflit est de prendre le dessus sur l'autre. Ce qui est en jeu, c'est donc l'apprentissage de la résolution d'un conflit : comment faire pour que ça ne s'envenime pas ? Il y a des anims qui vont trancher le différend sans consulter les enfants : "Toi t'as tort, toi t'as raison". Et hop, comme par magie, l'activité peut reprendre sans problème... Gros mots et bagarre évités, c'est le top ! Sauf que cette attitude n'apprend pas aux enfants à gérer les conflits : on les dépossède de la résolution, au prétexte que les parties prenantes au conflit ne peuvent pas le régler elles-mêmes (charge émotionelle trop forte). Si à la place, on favorisait une médiation adulte dans laquelle les enfants auraient leur mot à dire, ce serait nettement plus efficace. Et oui... Pourtant, toutes les personnes qui participent à l'éducation des enfants devraient revendiquer leur côté "vieux jeu". Utiliser des mots que les enfants ne connaissent pas, c'est une façon de piquer leur curiosité (ne pas s'arrêter aux premières réactions "Vas-y j'comprends rien à c'que tu dis") ; s'habiller sans reprendre leur code vestimentaire, c'est aussi une façon de les ouvrir aux autres. Quand je faisais des études de journalisme, nos profs nous disaient tout le temps : "Ecrivez simple pour que tout le monde comprenne vos articles". Certes, c'est une posture très égalitaire : mais ça revient à niveler par le bas.
  4. Se renseigner de manière systématique sur le vécu de chaque enfant me paraît abusif. En revanche, dans le cas d'enfants particulièrement violents ou qui font l'objet d'un suivi psychiatrique, ces renseignements peuvent se révéler utiles. Mais il faut savoir ce qu'on demande : est-ce que le plus important, c'est de savoir : que le papa de Marcel a tué sa mère sous ses yeux ? ou que Marcel est sujet à des crises dans telle ou telle situation ? Savoir ce qu'un enfant a vécu n'est pas toujours utile. Mais savoir comment réagir en cas de crise l'est beaucoup plus. Reprenons l'exemple du petit Marcel... Dans la semaine, Marcel voit quatre adultes : l'éduc du foyer, la maîtresse de l'école, l'entraîneur de foot et l'animatrice de l'accueil de loisirs. Un travail de fond est mené par l'éducateur depuis deux ans, qui commence à porter ses fruits. La maîtresse a rencontré l'éduc en septembre dernier parce qu'elle n'y arrivait plus avec Marcel. Il lui a donné de précieux conseils : dans quelles circonstances des crises peuvent se reproduire ; comment Marcel parvient à se calmer ; etc. L'éduc et la maîtresse travaillent donc en commun dans l'intérêt de Marcel. Manque de bol, l'entraîneur de foot et l'animatrice n'ont jamais voulu prendre de renseignements sur Marcel alors qu'il pose de sacrés problèmes... Raison invoquée : je préfère me faire ma propre opinion sur l'enfant. C'est louable et compréhensible. Confrontés aux mêmes problèmes que l'éduc et la maîtresse, l'entraîneur et l'anim vont agir complètement différemment avec Marcel. Dans leur tête, ils pensent agir au mieux. Mais ils font l'exact inverse du travail mené par l'éduc et la maîtresse ! Je crois aux donc aux vertus de l'action concertée entre professionnels de l'éducation et de l'animation. Il ne s'agit pas d'être inquisiteur (d'ailleurs, beaucoup d'infos relèvent du secret judiciaire) mais de mettre nos solutions en commun en confrontant nos expériences avec chaque enfant et en proposant des solutions.
  5. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Ca dépend dans quelle type de structure tu es, et de quel type de réunion du parles... Dans le monde associatif par exemple, il n'y a pas de délai légal pour la convocation à une assemblée générale : ce délai est généralement fixé dans les statuts. Pour une réunion de travail interne, là encore, aucun délai n'existe. Généralement, le délai se fixe à partir de plusieurs éléments : le caractère urgent ou non de la réunion ; l'éloignement géographique des participants ; etc. Quinze jours de délai semble un minimum à respecter pour permettre aux participants de prendre leurs dispositions.
  6. Je serai bien venu, mais je ne suis à Paris que vendredi soir... :siffle:
  7. Merci pour ce rappel de la loi, c'est effectivement une donnée primordiale. Lorsque sur le tchat, j'ai parlé de "violation de la correspondance privée", on m'a répondu : "Tout de suite les grands mots"... Je pense effectivement qu'il y a des animateurs qui estiment que les droits des enfants ne sont que des droits "miniatures", comme si les droits des adultes ne pouvaient totalement s'appliquer aux enfants en raison de leur âge... On voit à travers certains de vos récits que la pratique a encore cours aujourd'hui. Mais pour que le débat puisse avoir lieu, j'aurais aimé que certains anims qui lisent le courrier s'expriment également pour argumenter leur position. Parce que là, on ne fait que prêcher des convaincus !
  8. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le bureau du dirlo
    Lorsqu'on s'avance sur le terrain juridique, il vaut mieux citer des textes réglementaires plutôt que s'appuyer sur des "Je pense", qui sont à la base des idées reçues... En l'occurence Maxi, tu as mal compris l'affiche fournie par Jeunesse et Sports. Le Code de l'Action Sociale et des Familles (CASF), article R227-18 dit effectivement ceci : Cela veut dire qu'il est impossible d'ouvrir un séjour de vacances dont seulement une personne serait en charge de l'encadrement des enfants. Mais ce taux vaut à l'ouverture du centre et non pendant les sorties, où les taux d'encadrement habituels s'appliquent, à savoir ceux définis dans l'article R227-15 du CASF : Je le répète donc : au niveau national, vous avez parfaitement le droit d'être seul avec un groupe d'enfants tant que le taux d'encadrement est respecté. Vérifiez simplement que vous ne tombez pas sous le coup d'instructions départementales plus contraignantes que la législation nationale.
  9. Se pose après la question du courrier que les enfants nous font spontanément relire, pour corriger l'orthographe ou pour nous demander notre avis... Si dans la lettre l'enfant écrit qu'il n'a aucun copain et qu'il s'ennuie, quel anim la "validera" telle quelle ? On serait nombreux dans ce cas-là à en discuter avec l'enfant, non ? Certes, ce n'est plus une surveillance délibérée du courrier mais l'idée de fond reste la même : infléchir les propos de l'enfant, pour à la fois lui faire entrevoir les points positifs de son séjour et également ne pas inquiéter les parents...
  10. Comment ça se passait sur cette colo ? Le directeur vous demandait de lire le courrier avant envoi ? Il s'en chargeait lui-même ? Et que se passait-il si le gamin avait écrit des choses inquiétantes ? Le courrier allait à la poubelle ? On demandait au gamin de réécrire ? Pas d'idée... En classe verte, un instit de CM2 lisait le courrier, donc dans la même tranche d'âge que tu mentionnes. Après, ça devient plus chaud de surveiller le courrier de collégiens, j'en connais qui aimeraient bien se rebeller ! Cette pratique de surveillance de courrier me semble de toute façon obsolète à l'ère du téléphone portable.
  11. Histoire de remettre les choses dans leur contexte, la personne (désole, j'ai oublié le pseudo) qui disait lire le courrier des enfants y voyait le moyen de déceler qu'un gamin ne va pas bien. Ce qui, à mon avis, est loin d'être prouvé. J'ai connu le cas tordu d'une enfant qui allait très bien pendant le séjour, mais qui alimentait les angoisses de sa mère déjà stressée avant le départ en lui écrivant des choses atroces (on me frappe à coups de balai, etc). En fait, après discussion, la gamine a dit qu'elle aimait faire souffrir sa mère (j'avais prévenu, c'est un cas tordu !). Lire le courrier des enfants a longtemps été fait par le passé. J'ai de vieilles lettres (enfin, pas tant que ça, années 80) où chaque carte des enfants possède un cachet de la colo avec la mention "courrier visé". Mais encore aujourd'hui, je vois des instits en classes de découverte qui demandent aux enfants de ne pas fermer l'enveloppe pour relire le courrier avant envoi. Raison invoquée : corriger les fautes d'orthographe. Effectivement, un courrier alarmant déclenche inévitablement un appel des parents : image de marque de l'organisateur entamée, directeur qui se transforme en bureau des plaintes, emmerdes de plus à gérer : la tentation peut être grande, pour se soulager de ces taches, de surveiller le courrier. Pourtant, je pense qu'une part importante du travail du directeur (et qui va aller en augmentant dans les prochaines années), c'est la communication avec les familles. Des parents peuvent très bien comprendre que leur enfant ait noirci le tableau dans sa lettre, comme ils peuvent légitimement s'interroger sur son moral. Cet été, j'ai passé en moyenne 30 minutes par famille au téléphone pour régler le cas de 3 enfants qui s'étaient plaints à leurs parents en cours de colo. J'aurais pu surveiller le courrier avant envoi, ça m'aurait fait gagner 1h30. Sauf qu'au final, les parents auraient très bien pu me reprocher au terme du séjour de leur avoir caché que leur gamin allait mal à un moment. Surveiller la communication enfants/parents, c'est le meilleur moyen pour vider des colos qui ont déjà du mal à se remplir... Bon j'arrête là, on va dire que je fais les questions et les réponses !
  12. Salut, Lors du tchat mercredi soir, lors d'une légère digression par rapport au débat initial, nous avons été amenés à parler rapidement du courrier écrit par les enfants. Deux positions différentes entre les tchatteurs : il y a ceux qui le lisent avant envoi aux parents, pour voir si le gamin n'écrit pas de choses alarmantes ; et les anims qui ne le lisent pas. Votre avis sur le sujet ?
  13. J'ai eu l'opportunité de faire mon stage d'été dans un centre social ou j'ai compris ce que je cherchais comme type de poste. Tu as eu une révélation ? Tu peux tourner cette phrase d'une façon moins candide : "[...] où mon projet professionnel s'est affirmé" : [développe ton projet en quelques mots clés] [...] avec laquelle je pourrais mettre à profis mes compétences. Mon ouverture d'esprit, ma motivation et ma polyvalence me permettront de m'adapter rapidement. Tu développes des qualités de savoir-être, OK... Mais l'ouverture d'esprit et la motivation sont des qualités que tous les candidats mettent en avant : tu ne sortiras donc pas du lot en écrivant cela. Mieux vaudrait parler de ton savoir-faire, de ce que tu peux apporter au centre en terme de nouveaux projets. Un point important également : à aucun moment dans ta lettre n'apparaît le mot "enfants". C'est dommage quand tu postules dans un centre, quel qu'il soit, de ne pas faire référence à son public... Bon courage, à ton service si tu as besoin d'un conseil.
  14. Pas tout à fait Frédérick : le casier judiciaire doit pouvoir être présenté en cas d'inspection DDJS. Et pour ma part, c'est moi et non l'organisateur qui signe les fiches complémentaires à la déclaration d'un séjour de vacances : lorsque je m'engage sur l'honneur à ce qu'aucun anim n'ait été condamné, je préfère m'en assurer avant en consultant les casiers judiciaires. Mais nous sommes d'accord sur la stupidité de les afficher au grand jour pour rassurer les parents...
  15. Salut PtiteTiti, Tu peux joindre le premier jet de ta lettre sur le forum, nous te conseillerons au besoin. Voir aussi ces deux sujets qui peuvent t'intéresser : Lettre de motivation (1) Lettre de motivation (2)
  16. J'y participerai avec plaisir Un modérateur est-il prévu pour cette soirée ? Ou bien ce sera du free style complet (j'aime bien aussi, faut pas croire) ?
  17. topic a répondu à un haididi de Quentin dans Support technique
    Super, très bon boulot Olivier ! :bigemo_harabe_net-64:
  18. topic a répondu à un haididi de Quentin dans Support technique
    Mais ils sont énormes ?!? Je vais passer pour un vieux con, mais j'ai peur que les messages du forum en deviennent illisibles, vu la taille des smileys... Les précédents, même s'ils étaient moins nombreux (quoique...), avaient l'avantage d'être très proches de la taille usuelle des caractères. Ils venaient en ponctuation d'un paragraphe, et cela semblait suffisant. Au lieu de cela, si je plante un smiley au beau milieu de ce paragraphe, comme ça :mefiant: , l'interlignage va être modifié... Avoir des éléments texte/image mal agencés perturbe l'oeil et donc la lecture. Le vieux con que je suis préférait donc les smileys antérieurs...
  19. T'es pas légèrement parano, par hasard ? Encore une fois, tu n'envisages le problème que sous un angle restreint alors qu'il a des racines bien plus larges. Je ne vois pas l'intérêt de ce couplet anti-organisateurs et directeurs alors que tu envoies ta pétition... au ministère ! Tu ne te serais pas trompé de cible ? Va donc protester auprès de tes anciens employeurs si tu estimes qu'il s'en sont mis plein les poches sur ton dos ! Oui, un dirigeant d'une asso gagne plus qu'un directeur de séjour saisonnier, qui lui-même gagne plus qu'un anim. Mais à bien y regarder, les écarts de salaires ne sont pas si énormes (Ford disait qu'un patron ne devait pas gagner dix fois plus qu'un salarié... on en est loin). En tant que directeur saisonnier, il me semble normal de gagner plus qu'un anim, vu la préparation que demande un séjour. Sacrifier des week-ends pour recruter une équipe, passer plusieurs heures pendu au téléphone avec des prestataires, commander tout le matériel nécessaire... c'est un boulot qui, si on le fait bien, demande un investissement horaire énorme en amont du séjour. Et j'aimerai bien savoir au passage qui englobe ce "nous" dans ta phrase, alors que tu semblais être seul à avoir lancé la pétition. Il y a eu un regroupement ? Un collectif qui s'est créé ?
  20. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    J'ai déjà testé un système analogue en classe de mer, en 2005. Une partie de l'équipe mangeait à part, pendant que l'autre partie mangeait à table avec les enfants. Un système de roulement était organisé. C'est très profitable de pouvoir partager un moment entre adultes, et ça permet au directeur d'avoir du temps à consacrer aux anims. Faudrait que je retente l'expérience au prochain centre...
  21. Le tchat ne fonctionne réellement que sur rendez-vous. Il y a en a eu par le passé, notamment des tchats annuels avant le début des colos estivales, qui ont toujours rencontré beaucoup de succès. En dehors des rendez-vous fixés, il n'y a quasiment personne, seuls les tchats autour d'un thème arrivent vraiment à fédérer du monde. Ce que dit Clément est juste : les débats partaient parfois dans tous les sens. Il me semble important qu'une personne soit chargée de l'animation du tchat en veillant à recentrer le débat si nécessaire. Si certains souhaitent relancer le tchat, il faudra alors prévoir une communication sur les sites partenaires, déterminer les jours et heures préférés et lister des thèmes... Tu es partante Laballe ? Je pourrai venir te prêter main forte.
  22. Salut, Certains temps de la journée en centre de vacances permettent un encadrement minimal. C'est le cas des temps calmes, où les enfants jouent tranquilles dans leur chambre, ou celui d'un temps libre avant le repas du soir, où les enfants peuvent vaquer librement à leurs occupations. Laisseriez-vous des enfants seuls en bibliothèque ou sur le terrain de foot du centre ? Si oui, le faites-vous dès le premier jour du séjour, ou au bout d'un certain temps ? Y mettez-vous des règles précises ? Et que pensez-vous qu'un temps sans surveillance adulte puisse apporter aux enfants ? Et puis, si vous êtes contre, z'avez le droit de dire pourquoi :wink:
  23. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Je te rejoins évidemment sur le fait qu'animer demande des capacités. Travailler au contact d'un public exige un savoir-être et un savoir-faire que tout le monde n'a pas. Mais conseiller à quelqu'un de revoir son orientation doit se faire en dernier recours, lorsque la progression s'avère nulle ou très insuffisante au regard des critères de validation du stage pratique. Nous n'avons que les écrits de Lisa pour élaborer notre interprétation - ce qui est certes bien différent du cadre réel des centres - mais je trouvais un peu rapide les interrogations de certains sur le bien-fondé de son engagement dans l'animation. On est d'accord, je procède de la même façon en entretien de recrutement. Je ne vais pas engager quelqu'un que je ne sens pas apte à la fonction, sous prétexte qu'il s'améliorera au cours du séjour ! Mais la situation est différente avec quelqu'un qu'on a recruté pour ses compétences, et qui ne parvient pas à les mettre en oeuvre sur le terrain. C'est peut-être le cas de Lisa.
  24. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Une anim qui se plaint de fatigue nerveuse, d'enfants à table qu'elle n'arrive pas à gérer, de punir trop souvent et d'avoir tendance à trop s'énerver doit-elle recevoir comme seul conseil de "revoir son orientation" ? Moi, c'est en tant que directeur de colo que tes propos m'étonnent beaucoup... Tu tiens le même discours à tes anims lorsqu'ils craquent en CLSH ? Vive le rôle formateur ! Lisa ne manifeste pas de mauvaise volonté, du moins c'est ce qui ressort de ses propos. Elle n'ira sûrement pas se confier à son directeur de peur d'être "grillée sur la commune"... et n'a donc personne à qui demander conseil. C'est pas vraiment judicieux de ta part de lui délivrer ce type de jugement péremptoire...
  25. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Ca fait froid dans le dos de lire ça... Lisa n'a parlé que du problème de pauses non prises, et tu traduis ça par l'envie de se tourner les pouces ! Les temps de pause sont définies par la loi (cf. un des messages de Laballe), c'est donc un droit qu'a tout salarié. Lisa a peut-être été maladroite en disant qu'elle voulait prendre sa pause lors des repas, alors que d'autres moments sont plus propices dans la journée. Mais ce n'est pas une raison pour la clouer au pilori aussi vite Ca m'interpelle de voir autant de messages qui conseillent à Lisa de "changer de métier" (alors que l'animation occasionnelle n'en est pas un !). Où est donc le travail formateur du directeur et des anims expérimentés ? Lisa a 18 ans, n'est peut-être pas encore titulaire du BAFA et il est logique qu'elle rencontre des difficultés. Cet été, quand j'avais des anims qui craquaient nerveusement, fallait-il que je les enfonce un peu plus en leur disant que s'ils chialaient après dix jours de colo, c'était qu'ils n'étaient pas faits pour l'animation ? Arrêtons d'entretenir le mythe des anims qui travaillent 24h/24, qui ne prennent aucune pause et qui se "défoncent" pour les enfants. Je me méfie beaucoup de ceux qui tiennent ce discours en entretien de recrutement, car sur le terrain, ils finissent par craquer sur la durée. Toutes les colos ne se ressemblent pas, il y a en a des faciles mais aussi des très dures. On ne peut donc pas affirmer qu'on gère à tous les coups en colo. Partir sûr de soi, c'est le meilleur moyen de se casser la gueule en cours de route... Pour terminer sur les temps de pause, il faut arrêter de croire qu'ils sont un temps de glande. S'arrêter cinq minutes, c'est souffler pour mieux repartir après. C'est aussi un moment où on peut prendre le temps de réfléchir sur la façon dont on gère le groupe, dont réagissent les enfants à l'animation en cours, dont des problèmes entre gamins pourraient être réglés. Ceux qui prétendent bosser 24h/24 pour les enfants ne prennent pas ce temps de la réflexion, ils ont la tête dans le guidon en permanence. Au final, leur action n'est pas toujours pertinente, faute de recul...

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