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Quentin

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Tout ce qui a été posté par Quentin

  1. Hormis le seuil +/- de 6 ans où la réglementation varie, il n'y a pas de règles DDJS : il faut juste distinguer sur la déclaration les -6 ans, les 6-11 ans et les +11 ans. Dans le cas relaté, il n'y donc pas de problème pour accueillir des ados de 15 ans comme de 16 ans. C'est l'organisateur qui fixe la tranche d'âge du séjour, qui est ensuite libre de la respecter à la lettre ou pas. Dans les faits, il y a beaucoup de dérogations accordées, par exemple pour permettre l'inscription de deux frères dans le même séjour, le plus petit n'ayant normalement pas l'âge requis. Mais d'un point de vue assurances, je ne sais pas si la responsabilité de l'organisateur pourrait être engagée si un accident survenait impliquant un enfant qui n'a pas l'âge requis pour participer au séjour...
  2. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Eh, z'êtes pas un peu rapides quand vous conseillez à Lisa de revoir son orientation ? Dans beaucoup de boulots, les premiers mois ne sont pas faciles, surtout quand on n'est pas épaulé par le directeur ou ses collègues... Lisa se plaint du déroulement des repas et du rythme soutenu du CLSH. J'ai déjà rencontré des anims qui se disaient épuisés comme elle : cela venait plus d'un problème d'organisation dans le travail que d'une erreur d'orientation. Certains anims, parce qu'ils veulent répondre immédiatement à toutes les sollicitations des enfants, ne savent plus où donner de la tête. Ils courent dans tout le centre, veulent passer un message au directeur qu'ils ne trouvent pas, reviennent au pas de charge vers leur salle d'activité, où un nouveau problème vient de se poser, etc... Ils ont trop infos à gérer en même temps, et finissent par saturer. C'est un cercle vicieux. Je ne sais pas si c'est ton cas Lisa, en tout cas il y a plusieurs façons d'éviter cela : - déléguer certaines taches à tes collègues pour éviter de tout centraliser - favoriser la résolution de problèmes mineurs par les enfants eux-mêmes, pour qu'ils ne soient plus dépendants de l'adulte - faire attendre certaines demandes des enfants en les hiérarchisant (tu es à leur service mais pas à leur disposition)
  3. topic a répondu à un haididi de Quentin dans Le défouloir
    &'*$ù! de directeurs à la con ! Ces salauds sont capables de retoquer une animation que tu viens de leur présenter, tout ça parce qu'elle n'a pas d'objectif éducatif défini Alors te revoilà obligée de bosser à nouveau le projet péda : encourager la citoyenneté... favoriser l'autonomie... développer l'esprit critique de l'enfant... Pfff ! A ce petit jeu-là, on a vite fait de choisir une ou deux notions et de les coller au jeu en question. "Ben mon jeu il favorise la socialisation parce que... et puis attention, hein, il développe la motricité fine aussi !" :D Haididi, je pense que tu fais des choix éducatifs au quotidien. Mais tu ne t'en rends pas forcément compte, parce que tu ne les penses pas auparavant ! Tu sembles agir dans l'instant : tu répondras aussitôt au souci de Thibaut qui est rejeté par les "grands" de son équipe, tu trouveras immédiatement une solution pour Marion qui peine à un jeu sportif à cause d'une blessure contractée la veille... Cette réactivité est une qualité qu'il faut conserver. Néanmoins, en prenant le temps de la réflexion quelques heures avant ton animation, tu pourrais considérablement l'améliorer en évitant le côté bricolage de dernière minute et lui donner une vraie plus-value. Et si tu es vraiment allergique à l'éducation au sens large : plutôt que de réfléchir en termes de "buts éducatifs", réfléchis en termes de "critères de réussite" d'une animation. Par exemple... Le jeu de piste sera réussi si : - les enfants prennent du plaisir à jouer - les équipes restent entières tout au long du jeu - les petits comme les grands ont des défis à leur mesure - les énigmes obligent les enfants à étudier le milieu environnant - les habitants du village sont sollicités pour résoudre des énigmes Si tu lis entre les lignes, tu y verras de la socialisation, de l'autonomie, de la solidarité, etc. Ce sont bien des objectifs éducatifs ! En fait, j'ai l'impression que le jargon "pédago" t'effraie plus que le fait de faire des choix éducatifs... S'ils te semblent si abstraits, c'est peut-être qu'ils t'ont été mal expliqués ? Mais tu t'es dit : "Ce serait bien que ce petit parle à la fin du séjour", non ? Et bien ça, c'est un objectif éducatif ! Dans la pratique, je pense comme Olivier que tu as tout fait pour qu'il se sente à l'aise : aide pour prendre ses repères, présence d'adultes référents, jeux progressifs pour aller vers les autres, etc. Tu ne l'as pas écrit noir sur blanc, mais tu l'as pensé et ça c'est passé : c'est de l'éducation "au naturel" comme tu disais :)
  4. topic a répondu à un laballe de Quentin dans A classer
    Salut Laballe, Aurais-tu quelques photos à joindre concernant cette animation ? Ca pourrait intéresser les Animnautes de voir comment vous vous y êtes pris pour aménager les salles d'activité... Merci !
  5. Salut Lau, J'étais passé à côté de ton message, j'y réponds donc maintenant... C'est sûr que la présence d'un coin presse ou d'un coin livres ne suffit pas à déclencher la lecture dans un centre. J'ai vu qu'il y avait des centres dont le thème de séjour était la lecture (séjour "Contes" par exemple), ce qui peut être une première réponse. En plus de lire, les enfants écrivent leurs propres histoires, les mettent en scène, etc. Mais les enfants qui s'y inscrivent ont certainement tous un intérêt prononcé pour la lecture. Or, le but d'une bibliothèque, c'est justement de faire venir ceux qui ne s'y intéressent pas a priori. En premier lieu, il faut rendre le coin lecture agréable (salle au calme, bien insonorisée, fauteuils confortables, etc). Et surtout, il faut faire le ménage dans le stock de l'organisateur... Couvertures arrachées, pages manquantes, odeur "antique"... Prévois des sacs de poubelle de 100L pour virer ce que l'on ne peut plus décemment présenter aux enfants ! Je ne dis pas qu'il ne faut que des livres neufs : il faut juste que leur état soit bon et qu'ils soient adaptés à l'âge des enfants (un jour, j'ai trouvé un "Femme Actuelle" au fond d'une malle de colo... ben il a servi à alimenter le feu de camp du lendemain !). Le problème fondamental, c'est que la majorité des organisateurs refuse d'investir dans le secteur livres/journaux (sauf, et c'est encourageant, la SNCF comme nous l'a dit H2O). Pour beaucoup d'organisateurs, il suffit de faire un appel aux dons. Sauf que c'est dans ces cas-là qu'on se retrouve avec des stocks à l'état déplorable. Sous couvert de générosité, y'a des gens qui se débarrassent de livres qui prennent de la place dans leur grenier ! Faute d'avoir les sous de l'organisateur, j'ai fini par me constituer mon propre stock que je trimballe de colo en colo. Sur eBay, j'ai pu récupérer en quelques semaines plus de 300 magazines et bon état et récents (2005 et après) pour une centaine d'euros seulement. C'est juste compliqué de trimballer tout ça quand t'as qu'une Twingo... Sur mon dernier centre, j'avais voulu créer un bar à revues. Le concept était choisi, on en avait d'ailleurs parlé sur le forum. L'idée était de délocaliser la bibliothèque en extérieur sur le temps libre du soir (17h30-19h00). Finalement, je n'ai pas appliqué le système, car la bibliothèque s'est trouvée très vite pillée par les enfants, qui avaient le droit d'emmener les magazines dans leurs chambres. Des minis-bibliothèques s'étaient donc créées dans chaque couloir, ce qui n'était pas plus mal. Pour un prochain centre, je relancerai l'idée du bar à revues, avec un stock indépendant de celui de la biobliothèque pour ne plus rencontrer le même genre de souci. Autre idée à creuser : tous les deux-trois jours, le directeur du centre emmène un enfant au marchand de journaux. Il peut choisir une revue, qu'il présentera ensuite au reste de la colo à la fin d'un repas. Ca permet notamment d'assurer une diversité au niveau des titres de presse proposés.
  6. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le bureau du dirlo
    Entre autres missions, oui. S'assurer du respect de règles élémentaires sur le forum (qui sont souvent la simple transposition à Internet de règles existant dans la vie courante) fait partie du rôle des modérateurs. Quel autre rôle devrions-nous tenir, selon toi ? Nous ne sommes pas conseillers juridiques qui avons réponse à tout ! Voilà pourquoi nous n'avons pas éclairci plus tôt cette question. Le but d'un forum est que chacun l'enrichisse de ses contributions, à partir du moment où l'on en a la paternité... C'est férié aujourd'hui, j'ai tout mon temps ! Citer ces sources, c'est le minimum de l'honnêteté intellectuelle... que tu ne sembles pas connaître ! Pour terminer, comme le dit Boris, tu sembles avoir lu trop rapidement la question initiale. Il y a manifestement méprise sur l'expression "règlement intérieur".
  7. La lettre de motivation doit rester générale. Plus tu détailleras tes expériences, plus ton propos risque d'être dilué et finalement peu compréhensible. Je te conseille de te limiter à une page, en joignant en pièce jointe des exemples de tes réalisations. Attention, le risque est d'être exhaustif dans ces exemples de réalisations... Il vaut mieux sélectionner quelques animations marquantes plutôt que de faire un catalogue général. A l'oral, le jury t'interrogera probablement sur ces animations : veille donc à garder quelques billes pour l'oral au lieu de tout détailler par écrit. Pour ne pas te planter, la meilleure technique est de prendre contact avec d'anciens stagiaires de cette spécialité BPJEPS. Tu peux également contacter l'organisme pour passer une demi-journée en formation voir comment ça se passe.
  8. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le bureau du dirlo
    Dites, vous avez de l'argent dans vos structures, apparemment... A vous lire, je ne devrais pas laisser 1 anim seul avec un groupe de 10 enfants, il faudrait en mettre un deuxième sur le coup. J'ai comme l'impression que l'organisateur va coincer si je lui annonce un taux d'encadrement d'un anim pour cinq enfants... Je ne vois pas l'utilité de mettre deux anims avec un groupe. Il y a 10 ans, il n'y avait pas de portable pour joindre le dirlo en cas de souci. Maintenant que tous les anims en sont équipés, les possibilités d'un SOS rapide sont trouvées, non ? Surtout que dans vos messages, vous parlez d'accueil dans la structure ! Si encore vous étiez en sortie... Je n'ai trouvé aucun texte de portée nationale qui interdise à un stagiaire BAFA d'être seul dès lors que le taux d'encadrement est respecté ; pas de trace non plus d'un texte qui obligerait à être deux avec un groupe.
  9. topic a répondu à un haididi de Quentin dans Le défouloir
    Haididi, c'est étonnant ta façon d'opposer divertissement et éducation... On est d'accord pour dire que les enfants doivent se faire plaisir, jouer et s'amuser en colo ou en centre de loisirs. Mais pour cela, il faut se donner les moyens d'y parvenir, et c'est tout l'intérêt des objectifs de ton centre. Prenons un centre fictif... En réunion du soir, les animateurs ont constaté que les enfants n'utilisent pas beaucoup les jeux extérieurs mis à leur disposition lors du temps libre, entre les douches et le repas du soir. Un anim fait remarquer que les jeux extérieurs ne sont pas vraiment accessibles, puisqu'il faut aller dans une salle pour les chercher. Une autre pense que les jeux du centre sont parfois complexes, et qu'il faudrait initier les enfants aux règles. Un troisième anim fait valoir que les enfants n'ont pas toujours envie de se défouler après une longue journée, il leur faudrait des jeux plus calmes. L'équipe décide alors : 1/ Les malles de jeux extérieurs seront sorties par des enfants volontaires au début du temps libre, puis ramenées à l'intérieur à la fin (objectif : les enfants se prennent en charge lorsqu'ils veulent organiser une activité) 2/ Trois anims se portent volontaires pour animer des ateliers d'initiation au speed ball, à la peteca et au vortex (objectif : initier aux règles et partager des techniques sportives) 3/ Une salle du centre sera réservée lors du temps libre aux jeux intérieurs et à la lecture (objectif : permettre à ceux qui le veulent de profiter d'un temps plus calme) Voilà comment, en partant d'un constat, tu peux définir des objectifs très simples. Et voilà comment concilier éducation et divertissement. L'utilité d'y réfléchir avant, c'est justement que la réflexion est collective (lors des réunions du soir par ex). Sinon, si tu y réfléchis dans ton coin, tu risques d'agir isolément à l'inverse de tes collègues (d'où les traditionnels "Ben machin, y m'a dit que je pouvais le faire"). L'animation étant avant tout un travail d'équipe, il est important d'être tous sur la même ligne. C'est le but d'un projet péda.
  10. topic a répondu à un haididi de Quentin dans Le défouloir
    A te lire Haididi, je vois pas trop ce qui cloche... Quand on parle d'éducation, on parle de vision et de projet pour l'enfance. Dans tes messages, tu sembles porter un tel projet quand tu évoques la solidarité ou la parité que tu souhaites transmettre aux enfants. De même, tes souvenirs de colos et de centres aérés sont une bonne base de réflexion dans ta pratique actuelle. Qu'est-ce qui te pose problème ? C'est le fait de mettre tous ces objectifs par écrit, comme on te le demandera en formation pro ? Y'a des gens que ça bloque de devoir rédiger, parce qu'ils ont l'idée en tête mais ne savent pas la formuler par écrit. C'est ton cas ? Parfois oui, parfois non... Il y a deux façons de construire une animation : - tu as l'idée d'une activité, tu cherches ensuite à la rattacher à certains objectifs (par exemple ceux du projet péda) - tu pars d'un constat (cf. ce que disait Jean à la fin de son dernier message), tu détermines des objectifs et tu cherches ensuite quelle animation pourrait le mieux y correspondre
  11. topic a répondu à un Héloïse de Quentin dans Coups de coeur
    Classe de découverte cinéma. Thomas tente de se rappeler des ordres de tournage appris la veille : "Euh... Moteur... Ca roule..." :D
  12. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    C'est moi qui suis crevé ou bien le message ci-dessus est incompréhensible ? Help ! Une tentative de traduction, une synthèse SVP...
  13. topic a répondu à un haididi de Quentin dans Le défouloir
    Dans une formation BPJEPS ou BAPAAT, on met souvent l'accent sur les objectifs de chaque activité, c'est vrai... Objectifs éducatifs, objectifs pédagogiques... on finit par s'y perdre et ça paraît très lourd de rédiger tout ça avant chaque activité. Toutefois, si les formateurs insistent tellement sur ce point, c'est aussi pour rappeler aux stagiaires qu'ils ont une mission d'éducation, ce que certains oublient parfois. Par la suite, une fois pro, tu te débarasseras très vite de ces fiches, mais pas forcément de leur esprit : dans toute activité, on véhicule des valeurs, des savoir-faire, des savoir-être, etc. C'est important d'en être conscient. Mais j'ai l'impression que tu considères l'éducation au sens large (école, parents, etc) comme synonyme de difficulté, d'ennui... (cf. ta phrase "Où est l'enfance alors ?"). Education et plaisir de jouer ne me semble pas incompatibles, pourtant...
  14. topic a répondu à un Mathieu de Quentin dans Vie quotidienne
    Et si le problème central, c'était le manque de lien entre animateurs et enfants dans ta structure ? La garderie et le périscolaire sont toujours des temps de passage, espaces de transition entre l'école et la maison. Certains enfants n'y restent qu'une dizaine de minutes avant que les parents ne viennent les chercher, d'autres y passent facilement une heure : par conséquent, sur des temps aussi courts, il n'est pas évident de créer du lien avec les enfants. Je ne sais pas combien d'enfants tu as à charge, mais il me semble que le périscolaire est un temps propice pour le suivi individuel des enfants. Après avoir passé une journée "en groupe" à l'école, les enfants aiment aussi pouvoir souffler et faire des activités seuls. Beaucoup d'anims périscolaires se sentent obligés de mener des activités en groupe entier, alors que les enfants ont besoin par moments de s'isoler du groupe. Aussi, il me semble possible de jongler entre l'aide aux devoirs et le passage d'ateliers en ateliers. Un coup, tu prendras 5 minutes pour lire une histoire à deux enfants qui sont demandeurs, puis tu iras conseiller le p'tit Marcel sur sa construction de Kapla, avant de filer voir Marion qui sèche sur son problème de maths. En passant plus de temps individuellement avec chaque enfant, le lien entre eux et toi sera beaucoup plus facile. En colo, je réclame à mes anims d'être intrusifs dans la vie des enfants : ils doivent être curieux de leur vie, s'intéresser à ce qu'ils font et provoquer les échanges. Sans cela, les enfants n'auront jamais l'occasion d'avoir des discussions avec les adultes, ce qui est dommage... Cela nous éloigne un peu de la question de départ, désolé :D Mais je pense que les enfants ne peuvent dire bonjour qu'à des gens qui leur sont proches affectivement, ce qui passe par la création d'un lien entre toi et les enfants. Enfin, pour ce qui est de la perception négative qu'ont les parents de ton boulot, il n'est pas facile de la changer, c'est sûr ! Peut-être que ça peut évoluer en échangeant davantage avec les parents (ils adorent qu'on leur raconte ce qu'a fait leur enfant dans la journée !), que ce soit à l'arrivée ou au départ des enfants. N'oublions pas que la communication avec les parents fait partie intégrante de notre travail d'animateur...
  15. Encore une fois, tu ignores nos interrogations, C2soleilpeti Pour revenir sur ce que disait Laballe, il est évident que le salaire des animateurs saisonniers n'est pas élevé. Il pouvait se comprendre il y a encore quelques dizaines d'années, lorsque l'engagement militant et donc désintéressé prenait le dessus sur les motivations financières. Il allait également dans le sens d'une tradition de dévouement des instits, qui étaient les premiers à se porter volontaires pour encadrer les colos. Avant que les anims fassent peu à peu leur apparition... Tout cela a changé (tant mieux ou pas, c'est un autre débat). Si je n'ai pas signé la pétition, ce n'est pas qu'en raison de la syntaxe désastreuse, mais aussi parce que j'estime que cette initiative individuelle n'aura aucune portée. Certes, c'est louable de prendre les devants, et il fallait effectivement que quelqu'un le fasse. Mais une action commune, regroupant des animateurs, des directeurs, des formateurs, des organisateurs, des fédérations d'éducation populaire, aura plus de poids. Le problème de cette pétition est qu'elle n'envisage les choses que sous l'angle des animateurs, alors que le problème est plus vaste. Si le salaire dégoûte les anims au point de plus vouloir bosser en colo, alors ce sont les organisateurs qui vont trinquer. Et au-delà, c'est l'esprit même des colonies de vacances qui va en prendre un coup. La première étape serait plutôt de constituer un collectif pluraliste, représentant plusieurs fonctions (anim, organisateur, etc) et plusieurs mouvances. Charge à eux de dresser un constat objectif de la situation actuelle, et de proposer des solutions. Ce n'est qu'après que la pétition serait envisageable.
  16. Ca risque d'être difficile, car les téléfilms sont très rarement distribués en DVD ou VHS. Pour espérer le voir, il te reste le hasard des rediffusions sur les chaînes du câble ou du satellite, ou bien le militantisme de quelques passionnés qui vendent, sous le manteau, des DVD jamais sortis dans le commerce.
  17. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Ados
    Juste une petit précision par rapport au sujet de post : entre 10 et 12 ans, on est pas encore ado... 10 ans, c'est le CM1 seulement ! Reste donc dans des activités adaptées à cet âge.
  18. Le contrat n'a pas d'efficacité : si l'enfant ne reconnaît aucune légitimité aux adultes qui l'encadrent, alors il n'aura aucune raison de se conformer à un contrat rédigé par des adultes. Même chose pour le coup de faire appel à un adulte en cas de conflit : les anims ne sont pas toujours vu comme des recours utiles... Les responsabiliser au sein du groupe, mouais... Je ne vois pas l'intérêt de leur donner un pouvoir de décision alors qu'ils ont l'air de se l'arroger (cf. ton premier message où tu dis que ces enfants te contredisent). Il vaudrait mieux que chaque enfant ait le même pouvoir de décision au sein du groupe, ça me paraît plus équitable et ça montrera aux deux gamins qu'ils évoluent en collectivité, avec les règles que ça suppose. Parfois, les enfants "terribles" le sont à cause de choses toutes simples : - incapacité à rentrer en relation avec les autres - manque de confiance en l'équipe d'animation - difficulté à supporter la frustration - etc... Il vaut mieux agir sur ces leviers, ils ont parfois plus d'efficacité. Ca demande un travail préalable : savoir ce qu'on attend de l'enfant en terme d'amélioration du comportement (ça, c'est à voir au sein de ton équipe) et définir précisément quels actes il faut sanctionner (pour la cohérence du travail adulte).
  19. Autre ajout à la liste de films traitant des colonies de vacances : Le Petit Bougnat, de Bernard Toublan-Michel (1969) Bougnat, surnommé ainsi car il vient de Clermont-Ferrand, vit à Sarcelles et rêve de partir en colonie de vacances. Mais le jour du départ, il s'aperçoit que sa mère a oublié de l'inscrire et désespéré, cherche un moyen de s'intégrer au groupe. En revanche, Rose refuse de rejoindre les autres gosses, fugue et se réfugie sur un toit avant d'être mise dans le car. Bougnat trouve un subterfuge : il change de nom, saute dans un train, se fait passer pour un enfant perdu et se fait ramener à la colonie... Dispo en DVD zone 2 (l'occasion également de voir les débuts d'Isabelle Adjani au cinéma !) MODERATIONFilm ajouté à la banque de média. Olivier.
  20. C'est très bien de te décerner ce satisfecit, mais il reste que nous avons été plusieurs sur ce forum à faire part de certaines réserves sur ta démarche, ou tout au moins à demander des précisions... Plus tu éludes les questions, plus je trouve ta démarche bancale. C'est quand même un comble que quelqu'un qui lance une pétition ne soit pas capable de répondre à des questions simples ! L'orthographe n'est pas le pire, c'est surtout l'expression qui est catastrophique. On ne te comprend pas, ta pétition est mal rédigée et ne donne pas envie d'être lue... Je n'ose pas croire un instant que ce torchon sera envoyé au ministère. Quant aux près de 200 signatures que tu as recueillies, je n'y vois qu'une explication : elles sont été signées par des gens qui approuvent ta démarche sur le fond (un meilleur salaire et une meilleure reconnaissance), sans se pencher sur le texte en lui-même (cf. notamment les commentaires laissés par tes signataires !) Dernière question : à partir de combien de signataires considèreras-tu que ta pétition aura suffisamment de poids pour être transmise au ministère ? Car sans vouloir t'alarmer, la pétition pour le maintien du transport des vélos dans les TER Strasbourg-Bâle aux heures de pointe, avec plus de 400 signataires, semble bien mieux partie que celle-ci... :D
  21. Salut ! Quelques ajouts à la liste de films : "Les joyeuses colonies de vacances", de Michel Gérard (1979) Le film a été descendu par la critique à sa sortie. C'est une sorte de "Nos jours heureux" avant l'heure, avec notamment des histoires de coeur entre anims ! Introuvable en France, je l'ai commandé en import aux Etats-Unis (pas encore reçu !). "Préparez vos mouchoirs", de Bertrand Blier (1978) Une histoire d'amour entre trois adultes, envoyés comme moniteurs en colonie de vacances. La femme du trio, Solange, y fait la rencontre de Christian, un surdoué de 13 ans qui ne la laisse pas insensible. La colo ne constitue pas le cadre principal du film mais de nombreuses scènes y sont tournées. Antoine chef de bande, d'André Turbat (1948) Ce film retrace la vie d'une patrouille de scouts orléanais. Il a été tourné avec des acteurs non professionnels, issus du mouvement scout. En noir et blanc. Epuisé en France mais trouvable en DVD zone 1 aux Etats-Unis. Par ailleurs, dans le cadre d'un projet plus vaste d'archivage de documents traitant des colonies de vacances (films, documentaires, photos, etc) et dans lequel pourrait être fondu l'album "Rétro colo", je suis en train de rassembler des films amateurs anciens. Il y a dedans quelques perles qui montrent le déroulement d'une journée en colo dans les années 50. Ce sont des films tournés en 16mm que je compte numériser prochainement, avant de les rendre disponibles sur Internet.
  22. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans L'infirmerie
    Ta place est à définir avec ton directeur : tu peux être AS à part entière (surtout valable pour les colos importantes), ou anim et AS. Dans ce dernier cas, attention : la gestion de l'infirmerie ne doit pas être une charge en plus dans la journée. Tu dois demander à être déchargée de certains temps d'animation pour t'occuper de l'infirmerie. En 2005, j'étais directeur adjoint sur une colo dont une anim occupait en parallèle les fonctions d'AS. En cas d'enfant malade, c'était la direction qui l'emmenait chez le toubib, l'AS restant dispo au centre. En règle général, les blessures simples (écorchures, coupures, etc) sont traitées directement par les anims avec leurs trousses de secours, sans passer par l'AS (sinon, ton infirmerie serait comme les caisses d'Auchan aux heures de pointe) :D Il n'y a pas d'obligation légale à tenir une permanence, c'est à voir avec ton directeur. C'est toutefois préférable, notamment en fin de journée où les enfants reviennent avec des corps mutilés (pansements à refaire, pîqures de moustiques qui grattent, etc). L'avantage de la faire en soirée, c'est que bien souvent les enfants viennent te confier leurs soucis (moral, amour, etc) plus facilement qu'en journée.
  23. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    J'ai le sentiment que les animateurs ne connaissent pas tous leurs droits, et les recours possibles en cas d'infraction de leurs employeurs. Cela s'explique : les colos sont souvent la première expérience salariée, et beaucoup ne se voient pas déposer des recours contre leur organisateur de peur de se griller par la suite. Peut-être faudrait-il faire un topo en BAFA sur les abus possibles et les moyens de recours...
  24. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Le défouloir
    Euh Isa... le coup de donner 20 centimes aux enfants, c'était de l'ironie :D Il va de soi qu'on ne rémunère pas les enfants pour des services rendus à la colo, et encore moins pour réparer leurs erreurs.
  25. topic a répondu à un Héloïse de Quentin dans Coups de coeur
    Ce p'tit mot là aussi est joli :D C'est l'île d'Yeu !

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