Quentin

Ben si on les sépare déjà une grande partie de la journée, je ne vois pas quel moment il leur reste pour se voir... Les repas ? Quelques temps libres ? Ca fait bien peu... Je prends l'exemple tout simple d'un frère et d'une soeur, l'un de 11 ans, l'autre de 7 ans. Au nom de quoi devrait-on les séparer dans les activités sportives par ex ? Ils n'ont pas le même niveau ? Et alors, le but du sport dans une colo est-il de se préparer pour les prochains JO ou simplement de se faire plaisir ? Et puis, qui est-on pour savoir de façon innée que les grands n'ont pas envie d'être avec les petits, et inversement ? Pourquoi n'aurait-on pas le droit de prendre le risque de susciter ces mélanges, même si ça foire (le risque existe c'est vrai, mais si on n'essaie pas au moins une fois, alors on se contente d'un mode d'organisation qui ne satisfait... que les anims !). Je reconnais qu'il n'est pas simple que petits et grands se côtoient sur une même activité. Mais à nous de nous adapter pour que chaque activité recèle un intérêt pour chaque tranche d'âge. Dans une chasse au trésor par ex, les petits prendront leur pied à courir d'un endroit à l'autre ; les grands, eux, s'éclateront à déchiffer des messages tordus. L'intérêt de la chasse au trésor sera différent pour petits et grands, mais chacun y aura pris du plaisir à sa façon. Et c'est là l'essentiel.

Ah, ça y est, je le tiens ce maudit texte ! Sauf que tu me diras qu'un refuge n'est pas une cabane et que ça ne répond pas à ta question. C'est sûr, mais tu as au moins un premier début de réponse !

Merci pour l'info Olivier Si, je l'avais fait il y a bien longtemps :D En plus il est archi dur, faut quasiment avoir son spécial JPA sous les yeux Tu vas le corser pour la version 5 ? :D

Que de questions Oublieuse :D Je peux pas répondre à tout mais au moins à ceci : Pas facile de répondre, étant donné comme tu l'as déjà souligné que l'essentiel de la réglmentation concerne les centres en dur. Celle-ci précise, sans chiffre précis, que les installations sanitaires doivent être en nombre suffisant par rapport à l'effectif accueilli.... Ah... OK :D Le camping fait généralement l'objet d'un régime dérogatoire, tu dois pouvoir t'en sortir ! Je me souviens ainsi qu'en perf BAFA camping et rando, on avait confectionné des toilettes en pleine nature : si on était passé à côté d'un texte, je pense que les formateurs nous l'auraient dit. A moins que la réglementation ait évolué depuis ! Lors d'une inspection JS d'une collègue, on lui avait demandé d'installer un sol lessivable en plastique dans la tente. En gros, une bâche peut faire l'affaire. Certaines tentes sont parfois spécialement équipées, mais on tombe là dans du matos très spécifique et cher. Si il n'y a pas de transports d'enfants, tu ne rentres pas dans le cadre de la réglementation des CVL. C'est du coup une politique d'organisateur et de loueur de minibus (certains autorisent la conduite à partir de 21 ans et 2 ans de permis, d'autres à partir de 25 ans et 5 ans de permis). Au niveau réglementation routière, ton jeune conducteur est de toute façon dans les clous vu que le minibus 9 places est un véhicule qui se conduit avec un permis B.

J'ai cherché dans mes docs sur la réglmentation et je n'ai pas trouvé d'interdiction ou de limitation des nuitées dans une cabane faite par les enfants. Peut-être s'agit-il d'une instruction JS départementale ? Le décret du 3 mai 2002 relatif à la protection des mineurs à l'occasion des vacances scolaires, des congés professionnels et des loisirs, parle surtout des conditions d'hébergement en dur. Si on considère que la nuit en cabane rentre dans le cadre d'un loisir itinérant, on rentre dans un vide juridique total puisqu'aucun texte ne parle de cette éventualité. Les seules règles applicables au couchage dans les centres de vacances concernent l'espacement entre les lits, la non utilisation de lits superposés pour les moins de 6 ans, le cubage d'air de la chambre et la distinction des locaux entre filles et garçons. Si la nuit dans la cabane respecte à peu près cette réglementation (étant entendu que vous n'allez de toute façon pas installer de lits dans la cabane !), il ne devrait pas y avoir de problème. Et puis, si la cabane était si dangereuse que ça, on interdirait complètement tout couchage : il n'y aurait pas de limitation à une ou deux nuits.

Mouais, le plus simple ne serait-il pas d'insérer un module de sondage directement sur AnimTchat ? On interdirait également les votes par MP afin de rendre la chose plus transparente et le tout y gagnerait en clarté, non ? Et ça te ferait moins de boulot de modération, Olivier :D

Autant l'essentiel de la charte a son utilité, autant cette interdiction totale de la publicité est discutable... Quand effectivement c'est un webmaster qui fait uniquement la promotion de son site, on peut dire que la charte n'est pas respectée. Mais quand Kkouz met un lien vers un site dont il n'est pas l'auteur mais juste un des participants, est-ce toujours de la pub ? J'ai l'impression Olivier que tu veux laisser les visiteurs d'AnimNet captifs de ce site... alors qu'en même temps, tu es l'auteur de Top Animation, qui référence tous les sites de l'animation ! On ne vit pas en vase clos, c'est normal de regarder d'autres sites traitant du même sujet, je ne vois pas pourquoi on aurait pas le droit d'en parler ! Surtout quand les visiteurs d'AnimNet ont intérêt à y aller pour ensuite draîner du monde vers AnimTchat... Enfin bon Kkouz, y'a une astuce : tu mets le lien vers le site censuré dans ta signature, la charte l'autorise !

Entièrement d'accord avec toi sur le premier post... mais complètement en désaccord sur le second ! Justement parce que le suivi sanitaire des enfants en centre de vacances est tellement basique qu'il n'est pas nécessaire d'être étudiant en médecine. Une personne sans AFPS, suffisamment au fait des soins de base à prodiguer et faisant preuve d'une écoute attentive pourrait tout à fait exercer la fonction d'AS si les textes ne l'interdisaient pas. A chacun de mes centres, les soins prodigués par l'AS se sont limités à de la bobologie (Hansaplast et Doliprane se sont fait beaucoup d'argent cet été) Pas besoin d'avoir plusieurs années de médecine derrière soi pour savoir faire ça, faut juste avoir eu un petit frère ou un peu d'expérience avec les enfants. Et vlan dans ta gueule Arrêtons de croire que l'AS n'intervient que sur les graves crises genre trauma crânien, déchirure de l'aine, section d'un bras, etc ! Les accidents les plus graves ne se produisent pas quand l'AS est sur le centre, ils se produisent généralement sur les activités (aucun chiffre là-dessus, juste mon expérience). Et il existe un truc vachement bien qu'on appelle le SAMU, il paraît qu'ils arrivent vite et qu'ils sont compétents...

Oui mais un de nos rôles est aussi que l'enfant apprenne à se détacher de l'animateur. Etre accompagné en permanence, ce n'est pas forcément super... En gros, c'est le gentil mouton qui suit le troupeau. Ce que j'aimerai, c'est que les enfants qui "n'aiment pas choisir" sachent dépasser cette crainte et formuler leurs préférences, qu'ils parviennent à peser le pour et le contre des animations proposées, afin que le choix se fasse en toute connaissance de cause. Dans l'organisation pratique, ça peut se traduire notamment par une meilleure explication des activités proposées : à la place de mettre une feuille "inscrivez-vous ici pour l'activité X", on peut faire une sensi originale autour de l'activité, pour que les enfants sachent de quoi il s'agit. Mais ça ne résoud pas le problème final, qui est d'amener les enfants à réussir à choisir. C'est con, mais quand on ne leur a jamais laissé le choix de toute leur vie, c'est normal qu'ils se sentent mal le jour où on leur donne la possibilité de le faire. Ce que nous, en tant qu'anims, on perçoit come un espace de liberté, l'enfant le vit comme une contrainte...

Autrement dit : "Le rallye choco, c'est un moyen pour les anims de pas en foutre une !" Et pourquoi on aurait pas le droit de faire une drama du tonnerre autour du rallye choco ? De se creuser un peu la tête pour l'améliorer, sans forcément vouloir faire de l'éducatif à tout prix ? Donc on continue à le faire en veillée ! CQFD.

Vaste question :D Parce que certains considèrent que les activités mises en places sont du ressort exclusif des anims, parce d'autres n'ont en réalité aucune idée... et se reposent sur leurs anims ! C'est comme ça que certains thèmes sont joliment annoncés sur les brochures, le projet péda, et ne verront jamais le jour (ce qui n'est pas plus mal... mais c'est un autre débat). Reste à savoir qui choisit le thème... Parfois, ce sont les organisateurs qui l'imposent au directeur, lequel n'a alors d'autre choix que de l'appliquer (en même temps, il a accepté le poste). Ou alors, on peut tricher : un grand CCE a imposé nationalement un thème à ses équipes l'été dernier ("le temps") et demandé aux directeurs un rapport post-séjour sur les modalités d'application du thème. En fait, bien des directeurs ont bidonné le compte-rendu car les équipes n'avaient rien appliqué du tout sur le terrain ! (vive la désobéissance civile !)

Loupé, la formation a déjà commencé ! Le CREPS de Dinard en organise une nouvelle en 2007 mais les dates ne sont pas encore arrêtées... Le retrait des dossiers aura lieu probablement à partir du mois de mai. Pour retirer un dossier, il faut que tu en fasses la demande : Centre public DEFA DRDJS Bretagne 4 avenue Bois Labbé 35043 RENNES Cedex

Pour le BAFD classique, ce n'est pas "plusieurs mois de formations" : disons qu'il y a deux sessions de formation de 9 et 6 jours et 2 stages pratiques de 14 jours chacun. Je ne sais pas quel sera le contenu de ta formation, je ne veux donc pas juger trop vite. Mais honnêtement, je ne vois pas comment tu peux aborder en 2 jours des notions aussi importantes que la sécurité alimentaire (normes HACCP), la gestion d'équipe (recrutement et animation) ou plus largement la réglementation (au moins les points essentiels). Forcément, ça ressemblera à du survol et tu risques de rester sur ta faim. Je ne dis pas qu'on fait bien mieux et bien plus en BAFD : il y a des points qu'il est nécessaire d'étudier chez soi. A tout moment, on est amené à se replonger dans la réglementation par exemple. Mais la formation suivie est suffisamment dense pour te permettre de diriger un centre sans accroc et sans surprise. Mais bon, peut-être que les exigences du mouvement scout envers les directeurs ne sont pas les mêmes que celles d'un organisateur "classique" de CVL...

Je relance ce "vieux" sujet qui porte essentiellement sur la question : "Faut-il laisser le choix aux enfants ou leur imposer un planning d'activités décidées par les anims ?" (ça, c'est un digest pour ceux qui ont la flemme de relire les 6 pages) :D Je suis tombé sur un article des Céméa Bretagne assez intéressant, car il apporte un contrepoint à tout ce qui vient d'être dit. Son titre veut tout dire : "Ici c’est pas bien, on doit choisir ce qu’on veut faire !". C'est une phrase authentique, prononcée par un enfant en colo, qui n'appréciait pas la liberté de choix que les animateurs avaient instauré pendant le séjour. Bref, sans doute peu habitué à l'acte de choix, il a vécu la possibilité de décider lui-même de ses activités comme une contrainte. D'où cette question : si beaucoup de projets péda affirment dans leurs valeurs la notion de "l'enfant acteur de ses vacances", comment faire pour habituer les enfants au choix, leur expliquer qu'ils ont réellement la possibilité de faire ce qu'ils veulent (dans un cadre donné, tout de même) ? Avez-vous été déjà confrontés à des enfants qui vivaient le choix comme quelque chose d'insécurisant ? des enfants qui avaient besoin d'être accompagnés à ce point par leurs animateurs ?

Hello, Je réfléchis actuellement à ma colo de cet été et je me pose une grande question... à laquelle je ne trouve pas de réponse. Je vous missionne donc pour y répondre (un Carambar offert pour l'argument le plus pertinent) :D Voilà, ça concerne l'organisation par tranches d'âge : auparavant, j'y étais favorable. Et puis je me pose pleins de questions maintenant ! Disons que jusqu'à présent, les enfants étaient mélangés quel que soit leur âge (la colo va de 7 à 13 ans) pour toutes sortes d'activités (grands jeux, veillées, etc). En revanche, ils fonctionnaient par groupes d'âge pour les activités sportives. Cela me paraissait évident pour une question de niveau : en VTT, un petit de 7 ans ne grimpe pas une côte comme un ado de 14. Mais finalement, est-ce si gênant que ça ? Je veux dire : un groupe est-il vraiment ralenti par des plus petits ? N'est-ce pas au contraire un peu d'entraide qui peut jaillir ? Vous est-il arrivé de procéder avec un saucissonnage par tranches d'âge ou fonctionnez vous tous mélangés ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Et n'oubliez pas : un Carambar à la clé hein ! :D :bye:

Tiens, je n'avais pas encore pensé à cacher aux personnages l'identité du coupable, ça peut être une piste à suivre pour un prochain Cluedo ! Concernant les alibis (pour revenir au premier post du sujet), il y en a de toutes sortes : - témoins oculaires ("oui, j'ai vu untel à telle heure, il ne peut pas être le coupable") - faux cartons d'invitation / tickets de caisse avec heure mentionnée - agenda faisant foi - etc... Pour ma part, j'aime bien que les scénarios restent ouverts... Même si l'issue finale est connue de tous les personnages, chacun tisse son rôle à sa manière, car pour qu'un Cluedo fonctionne, il faut qu'il soit avant tout théâtral. Donc les personnages qui récitent leur texte, très peu pour moi Au contraire, je préfère des persos qui connaissent avant le jeu les grandes lignes de leur caractère et qui brodent dessus au cours du Cluedo. Et puis bien sûr, les fausses pistes, les coups de théâtre, les disputes au grand jour entre personnages.... font partie du jeu !

Peut-être que tu n'as officiellement rien contre les profs ou instits, n'empêche que dans cette dernière phrase, on sent tes préjugés et tes rancoeurs remonter à la surface... Qui a parlé de "droit" ? Rien ne t'empêche de faire des colos en tant que pro. Seulement, je doute que ce choix soit vraiment judicieux dès lors qu'il est fait dans l'optique de vivre de l'animation occasionnelle. Si tu t'es professionnalisé, je pense que tu avais un objectif en tête, et sûrement pas celui de bosser en colos ou en centre de loisirs, ce que ton BAFA te permettait largement de faire. Il est évident qu'un anim pro qui ne bosse que pendant les vacances scolaires ne va pas gagner grand chose ! Je suis d'accord pour dire qu'il y a peu de postes pour les anims pros ouverts en CDI (encore que ça dépend de ta spécialité) et que tu n'as donc d'autre solution que de faire des colos pour gagner de l'argent. Mais dans ce cas, peut-on franchement en vouloir aux organisateurs qui vont te payer comme un simple BAFA ou BAFD ? Ca, c'est vraiment un argument ridicule :D Que de ressentiment envers les acteurs de l'animation occasionnelle ! En gros, c'est dégagez de là que je puisse gagner ma vie ! Belle mentalité... Et puis franchement, on sait pertinemment que les colos ne seront jamais professionnalisées, donc nulle crainte de ne plus "pouvoir assouvir nos passions".

Que vient faire un pro sur des colos l'été ? Sérieusement ? Ou dans ce cas, viens seulement avec ton BAFA, c'est amplement suffisant... Il est évident que les salaires des colos ne sont pas destinés à vivre de cela : ils sont juste censés fournir un appoint aux étudiants ou un complément de salaire pour les employés en échange du travail rendu, rien de plus. L'anim pro, lui, travaille dans des structures bien différentes ! Bibliothèque, médiathèque, centre sportif, MJC, etc... Bref, tout ce qui n'est pas du ressort de l'animation occasionnelle (au passage, ce n'est pas pour rien qu'on fait une différence entre l'anim occasionnelle et l'anim permanente). Et dans ce cas, il touche un salaire plus en rapport avec son diplôme pro. A-t-on besoin d'un directeur bardé de diplômes BEATEP, BAPAAT ou DEFA pour encadrer un centre ? Au sens de Jeunesse et Sports, un directeur est celui qui a un BAFD, point. Pourquoi se survendre auprès d'un organisateur ? Penses-tu que pour la fonction de directeur, un BEATEP vaut mieux qu'un BAFD ? Je n'en suis pas sûr...

C'est certain ! Mais si on est plusieurs à vouloir intégrer le personnel technique dans un CVL, ce n'est pas seulement pour que les enfants soient tout gentils avec eux... Disons que dans ma conception du centre de vacances, il y a des métiers différents (cuisto, personnel technique, directeurs, animateurs, propriétaire du centre, etc) qu'il est nécessaire de faire travailler conjointement. Je ne me vois pas faire des cloisonnements entre chaque corps de métier sous prétexte qu'on ne fait pas la même chose. A partir du moment où le cuisto ou la femme de ménage travaillent DANS le centre et POUR les enfants, il me semble normal que des relations se créent avec les gamins. Comme ils vont être amenés à se croiser quotidiennement, pourquoi ne pas faire plus ample connaissance (par exemple pendant un repas ou une veillée) ? C'est juste histoire de créer un peu de lien... Je ne me souviens pas avoir lu que quelqu'un voulait les forcer à participer... Il est évident que si la femme de ménage ne se sent aucune compétence en animation, on ne va pas la planter devant 50 gamins ! Ne serait-ce que pour elle... et aussi pour les enfants :diable: :D

C'est le problème que je soulevais au début de ce post : comment intégrer le personnel technique dans les animations sans pour autant augmenter sa charge de travail (qui ne sera pas payée en heures supp) ? Participer aux activités sur la base du volontariat, ça peut marcher, n'empêche que les agents de service se retrouvent avec un sacrée quantité d'heures travaillées/jour. Et dans ce cas, on n'est jamais très loin du nervous breakdown....

Ouais, le sujet sur les rapports entre l'équipe d'animation et la direction me plaît bien. Reste à voir comment tu pourras tourner ça Kkouz, de façon à ce qu'il y ait une réelle problématique, et donc matière à discuter. Mais je te fais confiance ! Le problème, c'est que le tchat fédère pleins de sites d'animation. Alors pourquoi commencer un débat sur le forum d'AnimNet plutôt que sur les autres sites ? C'est pas du juste :D Et puis j'ai peur que le tchat soit creux si certains estment que tout a déjà été dit qur le forum...

Lilinnette, chaque BPJEPS a un intitulé précis. Il existe des BPJEPS "Activités Nautiques", "Technologies de l'Information et de la Communication", "Activités physiques pour tous", etc. Pour que l'on puisse répondre à ta question, il faudrait déjà que tu nous dises vers quelle formation tu souhaites t'orienter.

La grille d'évaluation a cet avantage qu'elle permet de lister tous les critères sur lesquels est évalué le directeur adjoint, et donc de savoir précisément où l'on se situe et quelle marge de progression il nous reste. Pour qu'elle soit pertinente, il vaut mieux qu'elle fasse émerger les besoins/envies du stagiaire en plus des attentes du directeur chargé de l'évaluation. Bref, que ce soit un doc commun qui permette au stagiaire de se fixer lui-même des objectifs et qu'il s'auto-évalue. Le défaut de cette grille, en plus du côté scolaire qui a déjà été souligné, c'est qu'elle ne permet pas de faire apparaître le moral du stagiaire. On ne peut pas résumer des inquiétudes, des doutes ou un sentiment de mal-être simplement en faisant des croix. Il ne faut donc pas que la grille soit le seul outil d'évaluation du stagiaire : ça peut en revanche faire un bon support pour un entretien.

Ouest France, jeudi 15 décembre 2005 (extraits) :

Bah moi, j'en démords pas non plus ! Non de non, les PP ne se ressemblent pas tous. Peut-être qu'effectivement, au niveau des objectifs très généraux, il y a convergence : je pense par exemple qu'en CVL, on recherche tous l'épanouissement de l'enfant. Pourtant, si c'est un classique de la pédagogie d'aujourd'hui, ça n'a pas toujours été le cas des colos d'antan : les camps cathos se distinguaient par exemple par une obéissance obligatoire à l'adulte, voire à une soumission (on est alors loin de l'épanouissement). D'où cette constatation : si la pédagogie a évolué si rapidement, c'est que des gens (éducateurs, directeurs, enseignants) se sont bougés pour remettre en question les modèles dominants à une époque donnée. Partant de là, pourquoi ne pas considérer qu'il serait possible de battre en brèche les valeurs "classiques" des centres d'aujourd'hui ? Qui nous dit que dans 10 ans, on se battra encore pour telle ou telle valeur ? Les apports des pédagogistes nous feront peut-être reconsidérer ce que l'on pensait comme évident. Après, je comprends aussi que par paresse ou par facilité, certains directeurs se contentent de copier/coller des PP... C'est peut-être aussi pour ça que tu dis qu'ils se ressemblent. Et dans ce cas, ça ferait vraiment chier parce que ça voudrait dire que les enfants ne seraient plus confrontés qu'à un modèle pédagogique unique (et vive la variété !). Pour éviter cela, on peut aussi bâtir le projet péda avec l'équipe. Fastidieux ? Impossible ? Ben si le directeur amène déjà une base, c'est tout de suite plus simple. Ensuite, on organise des débats avec toute l'équipe : "quel rôle pour l'animateur pendant le temps du repas ?" ; "faut-il garder une certaine distance affective ?" ; etc. Ce qui permet à tout le monde de se poser des questions sur le fonctionnement du centre et les valeurs qu'on souhaite défendre. Ca passe généralement mieux qu'une lecture très scolaire du PP.