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Quentin

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Tout ce qui a été posté par Quentin

  1. topic a répondu à un MrGigi de Quentin dans Le défouloir
    Merci pour ton avis Céline, c'est intéressant d'avoir un contrepoint. Si l'enfant vient spontanément vers toi, c'est qu'il en ressent l'envie ou le besoin. On ne peut pas décider à la place de l'enfant ce qui est bon pour lui au niveau affectif et ce qui ne l'est pas. Ce qu'on peut effectivement limiter, c'est la demande de câlins permanents : on est avant tout animateur d'un groupe, non d'un enfant en particulier. Je ne dis pas le contraire. Il est évident qu'on ne se plante pas dans la douche avec un enfant qui sait se laver et se débrouiller avec le robinet. Simplement, on reste disponible à l'extérieur de la douche : j'ai trop vu d'enfants qui sortaient secs de la douche, sans s'être lavés, parce qu'aucun adulte ne leur avait expliqué comment on réglait l'eau chaude. Que peux-tu faire devant quelqu'un qui, malgré toutes les précautions que tu réclames en tant que directrice, trouvera toujours un moyen de s'isoler avec un enfant ? Même chose... Oui, des anims "louches" existent... Mais je ne vois pas le rapport avec le fait de mettre en garde les anims contre le risque de dénonciations calomnieuses. Dans le premier cas, on parle de faits avérés ; dans l'autre, on parle de faits qui n'ont jamais existé. En travaillant avec des enfants, les risques sont permanents dans pleins de domaines : leur sécurité physique, leur sécurité morale, etc. Il faut l'accepter dès le départ. Oui, le risque existe qu'un enfant dénonce un animateur. Mais même l'animateur qui n'a aucun contact avec les enfants, qui prend les plus grandes précautions vis-à-vis d'eux, peut se retrouver accusé. Généralement, un enfant qui, pour une raison ou une autre, dénonce à tort un animateur ne s'appuie pas sur des situations qui ont pu effectivement exister, mais sur des situations inventées de toutes pièces. Dans ce cas, aucun adulte ne pourra venir à la rescousse de l'anim. Je te renvoie au livre de Paul Bensussan, "Inceste. Le piège du soupçon" : l'auteur relate de nombreuses situations (souvent des divorces conflictuels où les pères se retrouvent accusés d'attouchements) dans lesquels les enfants, manipulés par leur mère, inventent des situations imaginaires. Tout ça pour dire que le danger n'est pas une mauvaise interprétation des gestes d'affection prodigués (prendre un enfant sur ses genoux n'a rien d'un attouchement), mais une fabulation totale des enfants, contre laquelle même le plus prudent des anims ne pourra rien.
  2. Tiens, ça faisait longtemps qu'on avait pas entendu ce couplet sur les forums :D Ca, c'est ce que j'appelle une "fin matérielle". Il y a aussi une "fin humaine" à gérer. Parce qu'il y a des liens qui se sont créés pendant la colo (le camp, pour parler québécois) et qu'il est nécessaire que les jeunes anticipent la séparation du dernier jour pour ne pas vivre une fin de séjour trop brutale. Je te renvoie au mémoire DEFA de Sonia dispo en rubrique Téléchargements.
  3. Oui Aurore, j'ai vécu ça à haute dose il y a quelques jours pendant une classe découverte ! Autre point commun avec toi : il s'agissait de CE1. Et je reconnais bien les monstres dans la description de ton premier post :D Le problème des classes découverte, c'est qu'on "récupère" un groupe déjà formé, avec ses habitudes. Ce n'est pas comme en colo, où le groupe naît progressivement et où il est beaucoup plus facile d'avoir du poids sur le climat général. En plus, en classe découverte, les instits ne sont généralement pas chauds pour que tu te permettes de bousculer les petites habitudes de chacun ! Pour revenir aux disputes incessantes que nous avons connu, elles ont eu deux origines dans mon cas. En premier, les enfants provoquaient toujours les conflits, seule façon pour eux d'exister dans le groupe classe. Les relations "normales" entre enfants étaient à ce point inexistantes que les relations conflictuelles étaient devenues la seule manière de communiquer ! La deuxième raison, c'est une incapacité des enfants à résoudre les conflits eux-mêmes. Pourtant, en CE1, les enfants devraient pouvoir gérer cela. Or, dans mon cas, les enfants venaient toujours voir l'adulte pour se plaindre... et gare à nous si on ne prenait pas ça au sérieux Alors, comment faire dans ce genre de situation ? D'abord essayer que les enfants adoptent des relations plus sympa entre eux, en favorisant des situations de coopération plutôt qu'ils soient en compétition permanente (ça peut se faire dans les jeux, les veillées, mais aussi dans le travail en classe... à voir avec l'instit). On peut également continuer à intervenir dans les conflits entre enfants, mais en jouant un rôle de simple médiateur. Il faut amener les enfants en conflit à exprimer par des mots leurs sentiments. Bien souvent, les conflits naissent de malentendus tout bêtes, qu'une petite discussion suffit à lever. C'est l'occasion de faire des compromis, d'apprendre à supporter la frustration. Plutôt que de désigner un gagnant et un perdant dans un conflit, je préfère la méthode gagnant-gagnant : il faut que chaque partie comprenne l'attitude de l'autre en terme de besoins et de préoccupations, puis que les enfants proposent eux-mêmes des solutions (ce n'est pas à l'adulte de trancher). C'est plus long et fatigant que de punir le fautif, n'empêche que les résultats sont là !
  4. Situation 2 : Même si elle est au bord de craquer, l'anim ne craquera pas devant une fugue. C'est plutôt le genre d'événement qui te met un bon coup de fouet ! A te lire, la gamine s'est enfuie sous ses yeux, donc ce n'est pas compliqué d'aller la rattraper. Quant à la jeune qui est malade, je ne vois pas en quoi elle vient compliquer le problème. Ou alors, elle est agonisante, et dans ce cas faut se poser des questions :D Situation 3 : Ben le groupe des pas pleurnichards va à la cafét, pendant que tu t'occupes des trois filles en larmes. Un kleenex, une parole apaisante, et hop, elles filent à la cafét ! J'ai encore jamais vu de mômes s'attacher au lampadaire du centre pour pas partir...
  5. topic a répondu à un Héloïse de Quentin dans Coups de coeur
    En classe de découverte avec des CE1. Comme tous les soirs, Ibrahim n'arrive pas à s'endormir. "J'arrive pas à trouver de position dans le lit. - Et si tu te mettais sur le côté pour dormir ? Ibrahim cherche, se tourne dans tous les sens, pour finalement lâcher : - Ben j'en ai pas de côté moi !"
  6. topic a répondu à un Olivier de Quentin dans Moi j'ai vu...
    Jeudi 13, 20 et 27 avril 2006 à 22h55 sur France 2. Documentaire en 3 volets. Ecole(s) en France Christophe Nick et Patricia Bodet ont filmé dans quatre classes la relation unissant les enseignants à leurs élèves. L'occasion notamment de constater que l'école n'est pas qu'un lieu d'apprentissages purement scolaires, mais que s'y développe aussi tout un apprentissage du vivre ensemble. Pour nous animateurs, ce docu en 3 parties s'annonce intéressant car les réalisateurs ont notamment filmé dans une école Montessori et dans une classe où l'instit s'inspire très largement des idées de Célestin Freinet. Plus d'infos sur le site de France 2
  7. Faut distinguer les anims qui demandent le silence parce qu'il y a effectivement trop de bruit dans le réfectoire de ceux qui demandent le silence en plein milieu du repas juste pour caser une info... Prévenir les enfants de quelque chose, OK, mais est-ce une raison pour leur couper la parole ? C'est plutôt à faire à la fin du repas, d'autant que les enfants sont alors bien plus réceptifs au message qu'on veut faire passer. Quant à demander le silence, ça me fait rire. Parce que c'est peine perdue, sauf à vouloir faire du repas un moment militaire. Ce que l'on peut demander en revanche, c'est de maintenir un volume sonore relativement calme. Pour cela, un anim par table peut jouer le régulateur, à condition qu'il réussisse à trouver un sujet de conversation qui passionne la table entière (ça assure le calme car tout le monde s'écoute). Pour éviter le bruit, c'est aussi les déplacements dans le réfectoire qu'il faut réduire : les enfants n'ont pas à se lever pour rien. Je préfère qu'un anim passe deux fois à chaque table en cours de repas pour distribuer du pain et de l'eau plutôt qu'un enfant de chaque table se lève pour aller chercher SON pain.
  8. Salut Sonia, Une bonne astuce pour trouver des références est de te renseigner auprès des CRDP : même si leur boulot, c’est surtout des ressources sur l’enseignement, il arrive qu’ils aient des docs intéressants sur l’animation. De ce que je me souviens : - La classe de neige, de Claude Miller (1998). Le film ne traite pas directement de l’animation, mais ça peut être un point de départ pour une réflexion (tout dépend l’utilisation que tu comptes en faire). Si ça t’intéresses, j’ai la K7 chez moi, je peux te l’envoyer (épuisé dans le commerce). - Une série documentaire sur les grands pédagogues du siècle dernier (Freinet, Korczak, Montessori, etc). J'ai oublié le nom précis, ça avait été diffusé sur La Cinquième à l’époque, puis édité en cassettes. Chaque pédagogue a droit à un portrait d’environ ¼ d’heure. Plutôt intéressant, surtout dans le cadre d’une formation pro. Je te renvoie aux CRDP qui doivent sûrement avoir ces cassettes (sinon, j’ai possibilité de te faire une copie). Pour info, le tout a été fait sous la direction de Philippe Meirieu.
  9. Et pourquoi tu n'essaierais pas de faire diminuer le coût de ta formation ? Des aides sont toujours possibles, même si les montants varient sensiblement entre les départements... Tu peux notamment te renseigner auprès d'un CVL organisant des séjours voile : il sera peut-être OK pour te payer une partie de ta qualif si tu acceptes de servir X jours dans son centre. Bon courage
  10. Ouah, t'es un mec trop fort qui recense toutes les offres d'emploi dans l'animation ? Tu fais mieux que tous les CRIJ réunis ? Tu es notre nouveau Dieu de l'emploi, alors ! Je sais pas si tu le sais, mais sur ce même site, il y a exactement le même service. Gratuit, lui aussi. Avec des offres de la France entière, lui aussi. Avec des dizaines d'offres actualisées chaque jour. Et surtout avec beaucoup plus de détails dans les annonces que dans ton message, où on ne sait même pas qui tu es ni quel intérêt tu as à proposer pleins d'offres d'emploi :enerve:
  11. topic a répondu à un MrGigi de Quentin dans Le défouloir
    Sur la nécessité de les mettre en garde, je te rejoins. On ne fait pas n'importe quoi avec les enfants, plus encore quand ce ne sont pas les nôtres. En plus du respect de l'enfant, il en va de celui des parents qui nous ont confié leur gamin. Je suis d'accord pour rappeler aux animateurs qu'il y a des actes interdits, sévèrement punis par la loi. Ou pour leur rappeler qu'ils ont le devoir de signaler tout acte répréhensible commis par un de leurs collègues sur un enfant. La pédophilie implique la vigilance, je suis d'accord. Mais je crois qu'il est nécessaire, surtout avec des stagiaires BAFA qui sortent de l'adolescence, de tenter de classifier les gestes déplacés (donc interdits) et les gestes qui ne prêtent pas à conséquence. Ceci afin d'en faire des animateurs avertis, mais pas paranos. Certains diront qu'il est nécessaire d'éviter tout contact physique avec les enfants pour se protéger d'éventuelles accusations. A ceux-là, j'aimerai qu'ils m'expliquent comment ils mettent cela en pratique sur un centre : comment appliquer de la crème dans le dos à un enfant sans passer par le contact physique ? comment aider de jeunes enfants à se doucher ? etc... Les conseils donnés ne sont pas applicables en CVL, c'est une évidence. Et puis j'aimerai également répéter à ceux qui ont peur d'un engrenage judiciaire que les enfants ne sont pas des délateurs en puissance. Ils ne vont pas inventer des faits de nature à nuir à un anim qu'ils aiment bien. J'ai toujours confiance en la justice, qui sait faire la différence entre un acte nécessaire pratiqué sans arrière-pensées et le geste relevant de la pédophilie. Et je continuerai à assumer quotidiennement ce prétendu risque, comme j'inciterai toujours mes animateurs à ne pas se laisser gagner par la parano ambiante. Je suis content Sonia de voir qu'une formatrice comme toi soit sur la même longueur d'onde, ça me rassure ! Poursuis ton travail, il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine :D
  12. topic a répondu à un MrGigi de Quentin dans Le défouloir
    Je relance ce vieux sujet... qui reste pourtant d'actualité. J'ai commencé hier à recruter pour une colo l'été prochain. Avec mon adjoint, nous avions prévu une question sur le rôle affectif de l'animateur et les limites qui pouvaient être fixées. Le discours qui nous a été tenu par la quasi-totalité des candidats (stagiaires comme BAFA expérimentés) a été sidérant, la parano pédophile jouant à plein. Ca sentait le réchauffé de sessions de formation, sans recul critique par rapport à l'expérience du terrain. Si certains formateurs sur le forum pouvaient me confirmer si ce genre de propos entendu hier est bel et bien tenu en formation BAFA... : Anim : "Si un enfant vient sur mes genoux, je le repousse aussitôt" Nous : "Pour quelles raisons ?" Anim : "Parce qu'on pourrait croire des choses, et il vaut mieux se protéger" Nous : "Que crains-tu exactement ?" Anim : "Bah... vous savez bien... c'est par rapport à tout ce qu'on dit aujourd'hui. On n'a pas le droit de prendre de risque" Nous : "En quoi prendre un enfant sur ses genoux, lorsque c'est l'enfant qui vient vers toi, peut-il être considéré comme un acte répréhensible ?" Anim : "Bah... on sait jamais. L'enfant pourrait croire des choses et les raconter" Nous : "Fais-tu confiance aux enfants ou as-tu peur d'eux ?" L'anim bafouille, hésite et ne donne pas de réponse. Sujet clos. Autre mise en situation avec un autre anim, un peu différente : le petit Johnny, 8 ans, t'explique que d'habitude, ce sont ses parents qui le douchent. Il ne sait pas se débrouiller seul et te demande ton aide. Que fais-tu ? Anim : "En BAFA, on nous a dit qu'on n'avait pas le droit de laver les enfants. C'est à eux de le faire" Nous : "Effectivement, c'est dans l'intérêt de l'enfant d'apprendre à faire seul. Mais Johnny ne saura pas le faire si on ne lui explique pas. Que fais-tu précisément pour parvenir à cet apprentissage de l'autonomie dans la douche ?" Anim : "Ben, je lui explique comment se laver. Je prends un gant et je fais semblant de me laver. Euh, je reste habillé, hein ! Je lui montre les gestes, quoi. Là où il doit se laver, lui montrer dans quel ordre on le fait" Nous : "Johnny est impressionné par ce que tu lui racontes. C'est vraiment la première fois qu'il va prendre sa douche seul et a peur ne pas savoir faire. Il continue à te demander ton aide" Anim : "Bah ouais, mais j'peux pas le faire. Ou alors, si ! J'appelle un autre animateur". Nous : "Pourquoi ?" Anim : "Comme ça, on pourra pas m'accuser, vous voyez. J'aide l'enfant à se laver mais il y a un autre animateur qui pourra témoigner que je ne lui ai rien fait à Johnny" Nous : "Vous êtes à deux dans la douche, devant Johnny qui est tout nu ?" Anim : "Bah oui, c'est plus sûr" Nous, un peu énervés : "C'est plus sûr pour toi, mais qu'en pense Johnny ?" Anim (long blanc) : "Comment ça ?" Nous : "Johnny est tout nu devant deux animateurs. Lui, il t'avait appelé parce qu'il a confiance en toi et que ça ne le dérangeait pas de se montrer nu devant toi. Mais il y a une certaine pudeur à respecter. Penses-tu qu'elle est toujours respectée si vous êtes désormais deux devant Johnny, avec un anim qu'il ne connaît peut-être pas ?" Anim : "Euh... Non, il faut rester discrets quand même" Nous : "Repenses à ce que tu as dit tout à l'heure. Tu ne voulais pas être seul avec Johnny pour ne pas être accusé de geste déplacé. Maintenant, vous êtes deux devant lui. En quoi cette situation t'est profitable ?" Anim : "Je l'ai déjà dit : si Johnny m'accuse, l'autre animateur pourra témoigner que j'ai rien fait" Nous : "Et si Johnny risquait de vous accuser tous les deux ? Il faudrait un troisième animateur dans la douche ?" Anim : "Nan, c'est pas possible" Nous : "OK, on arrête là. Mais avant, explique-nous de quoi Johnny pourrait t'accuser" Anim : "Bah vous voyez quoi..." Nous : "Qui t'a mis en garde contre les risques d'accusation ?" Anim : "Mes formateurs au base BAFA" On s'arrête là pour ce cas, avoir lui avoir rappelé que dans beaucoup de situations, il serait amené à avoir des contacts physiques nécessaires avec les enfants et qu'il ne devait pas les fuir mais plutôt les vivre sans inquiétude.
  13. Pousshand, pour en arriver à une telle situation, c'est que la communication s'est rompue quelque part entre toi et les ados. J'ai l'impression que tes ados te voient comme un vrai bloc : impossible pour eux de parler avec toi, ils n'espèrent pas de changement de ta part et n'ont d'autre solution que d'en référer à tes collègues pour qu'ils fassent pression sur toi... Tu as visiblement tout verrouillé pour te protéger au niveau responsabilité, mais tes ados ont le sentiment que tu les cadenasses parce que tu ne leur fais pas confiance. Dans ce cas, il vaudrait peut-être mieux tout remettre à plat et parvenir à des compromis sur les règles du séjour. Exemple : Ton souhait : la tente cuisine doit toujours être propre et bien rangée Selon toi : c'est nécessaire pour des raisons sanitaires et les risques d'inspection (DDJS, DSV) Selon les ados : c'est une règle trop maniaque, on n'est pas en colo pour faire le ménage dans la tente cuisine, c'est trop long et y'a autre chose à faire Le compromis : il y a des règles imposées pour la propreté, on ne peut pas jouer avec la sécurité alimentaire en laissant par exemple traîner des déchets dans la tente. Mais le rangement est plus "secondaire" : l'essentiel est qu'il n'y ait pas de bordel mais on tolèrera que chaque objet n'ait pas une place précise dans la tente cuisine durant tout le séjour. Pour éviter d'instaurer un moment "nettoyage de la tente cuisine" chaque jour, perçu comme une corvée par les ados, il est décidé que toutes les personnes qui utiliseront la tente cuisine devront s'assurer de sa propreté en la quittant. Tu n'affaibliras pas ton autorité en faisant des compromis, bien au contraire. Les ados comprendront d'autant mieux tes inquiétudes en matière de sécurité (à la fois pour toi au niveau responsabilité mais aussi pour eux) et apprécieront de voir que leur avis peut être pris en compte. L'essentiel, c'est de pouvoir réinstaurer ce lien de confiance avec les ados en leur laissant une certaine marge de liberté.
  14. topic a répondu à un kams de Quentin dans Discussion générale
    Ca sent furieusment l'écart entre le prévu et le réalisé, ton histoire... Si les objectifs pédas définis avant le centre sont perdus de vue en cours de route, un recadrage s'impose. S'ils sont effectivement irréalisables (car inadaptés aux conditions matérielles du centre par ex), rien n'empêche l'équipe d'en définir de nouveaux en cours de séjour et de s'y tenir.
  15. topic a répondu à un clement29 de Quentin dans Le défouloir
    Il convient effectivement que les CVL se penchent sur la manière dont les parents perçoivent la colo... On dinstingue en fait plusieurs types de préconçus"nocifs" : -la colo-tu-n'as-pas-le-choix : le séjour est choisi par les parents, sans que l'enfant soit consulté, au risque que la destination, la durée du séjour ou les activités pratiquées ne lui conviennent pas. Pas évident de redresser la barre en cours de route si le camp 100% foot ne plaît pas à Bruno qui n'aime que le basket... - la colo-garderie. C'est en partie ce à quoi tu fais allusion Clément : le départ en colo est décidé au dernier moment parce que les parents viennent d'apprendre qu'ils ne sont plus en liste d'attente pour leurs vacances en Guadeloupe et veulent prendre dare-dare leur avion... Résultat : enfants déboussolés et inquiets de cette précipitation. - la colo-punition. Hérité en grande partie du modèle des colos d'antan, assez rigides et où le redressement de l'enfant était parfois préféré à son épanouissement. Heureusement, c'est moins le cas maintenant ! Mais ces idées ont la vie dure et l'enfant à qui on présente la colo comme une punition vit toujours les premières heures du séjour avec angoisse. - la colo-fais-bien-attention-à-toi : bardé de recommandations par leurs parents, les enfants sont sur leurs gardes pendant le séjour. Le transfert d'angoisse parental marche à merveille sur les gamins ! Ces enfants vivent parfois avec inquiétude les jours précédant le départ, redoutant ce qu'il risque de leur arriver. A nous de savoir rassurer l'enfant et de mieux communiquer auprès des parents (par une brochure plus riche, par de vraies réunions d'infos, par un envoi de recommandations utiles ou d'une lettre à destination de l'enfant avant le début du séjour).
  16. Déjà, ne pas avoir fourni le mode d'emploi n'est pas bien malin de la part des parents de Baptiste. Mais ça compte pas, tous les parents sont comme ceux de Baptiste, à nous de nous débrouiller ! Bon, j'y connais trop rien à l'asthme donc je vais dire des bêtises (en plus, j'sais pas pourquoi mais je sens le gros piège à 10 kilomètres !) : au pifomètre, je dirai d'abord la Ventoline et ensuite la Bécotide, à raison de 5 inspirations environ de chaque. Mais évidemment, comme je m'y connais pas et que Baptiste a l'air dégourdi, je me débrouille pour qu'il me prouve qu'il sait s'en servir : en gros, je joue l'AS mal formé qui n'y connaît rien et demande à Baptiste de m'expliquer quels sont ses médicaments, à quoi ils servent, dans quel ordre il les prend, etc. Si je vois qu'il hésite, il reste une solution très pratique : le téléphone. Alors Doc, j'ai bon ? :D
  17. Oui, disons que les grilles d'évaluation ne sont pas les mêmes pour les deux stages, le théorique et le pratique. Si des formateurs ressentent le besoin d'intégrer des enfants lors du base BAFA pour mieux tester les candidats, c'est peut-être que leurs critères d'évaluation actuels ne sont pas suffisants.
  18. Jérôme, je ne voulais pas dire dans mon précédent message que j'allais obliger des frères et soeurs à faire les activités ensemble ! Je veux simplement leur en laisser la possibilité. A eux de voir ensuite... C'est vrai que je veux susciter les mélanges, ça fait partie de mes objectifs. C'est notamment le cas pour les tranches d'âge. Mais il y a une différence entre les encourager et les obliger. Je l'ai dit et je le répète : cette histoire de mélange d'âges peut effectivement foirer. Mais au niveau de la dynamique du centre, si ça fonctionne, c'est tout bénéf.
  19. topic a répondu à un kams de Quentin dans Discussion générale
    D'un autre côté, ce jeu produit bien des gagnants (les goinfres) et des perdants (les affamés). Alors pourquoi réduire ces "inégalités" en distribuant à tout le monde du chocolat à la fin du jeu ? Il faut assumer cette part de hasard présente dans le rallye choco. L'aspect "comme ça, pas de jaloux", c'est une manière d'éviter les conflits. Dommage, car le conflit est bien plus constructif quand il est surmonté que la solution de facilité, façon "lot de consolation"...
  20. Peut-être parce qu'étant intéressée par la fonction, tu t'es déjà beaucoup renseignée sur le boulot de directrice en amont ? Ne serait-ce par exemple qu'à travers AnimNet :D Contrairement au BAFA, où les candidats partent généralement de zéro, la formation BAFD regroupe très souvent des candidats volontaires pour cette fonction, dont certains ont pu exercer la fonction d'adjoint auparavant. Du coup, la formation paraît quelque peu light. "Ben quoi, c'est déjà fini la formation ?" En revanche, le premier stage pratique est riche d'enseignements, tu verras ! Et c'est là qu'on se rend compte qu'une formation de 9 jours est loin d'être suffisante... !
  21. Sauf qu'on ne peut pas exiger d'une personne timide de se transformer en l'espace de 8 jours sur un base BAFA... Si ces personnes ont eu leur stage, c'est que les formateurs les en sentaient capables. Quand à ce qui est de mettre les aspirants BAFA en situation avec des enfants, je ne suis pas pour... Le stage pratique est là pour ça, pour se déterminer si oui ou non on est capable de mener des animations avec les enfants. Les candidats au BAFA ne sont pas tous mûrs au bout de trois jours de base pour être aussitôt confrontés à de la pratique avec des vrais n'enfants. Il faut savoir laisser la maturation se faire progressivement, dans l'intérêts des candidats comme des enfants "cobayes".
  22. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Thèmes
    Si, je l'ai comprise :D Vous faites découvrir de nouveaux sports aux enfants chaque matin, où ils sont encadrés par des intervenants exerçant en clubs. Le matin, les animateurs ne font rien et l'après-midi, ils entrent en piste. C'est bien ça ? Peut-être, n'empêche que quand la seule raison avancée à la découverte de nouveaux sports est "afin que les enfants puissent s'inscrire dans ce club si l'activité leur plait", je trouve ça limite. Il y a d'autres objectifs à faire passer avant... Peut-être est-ce déjà le cas mais tes messages ne le disent pas. Certains appellent ça la branlette de cerveau, je pense plutôt que c'est l'occasion de réfléchir sur nos pratiques. On le fait trop rarement, plus encore quand on est dans le feu de l'action en CLSH ou en CVL. Alors quand on peut le faire avant ou après, pourquoi s'en priver ?
  23. Merci Olivier :D Je faisais ça pour soutenir le site, mais ça risque d'être une opération blanche pour toi :siffle:
  24. un message dans un sujet a répondu à Quentin dans Thèmes
    Euh... Tant qu'on y est, ton CLSH touche pas une commission au passage sur chaque inscription d'un gamin dans un club ? Parce que si le seul objectif de faire venir des intervenants est de faire grossir le nombre d'inscrits de leurs clubs respectifs, je me pose des questions par rapport au projet éducatif de ta structure... Je ne dis pas ça contre toi, vu que tu as l'air de remettre en cause le fonctionnement de ta structure dans tes précédents posts... mais ce serait peut-être bon d'aller dire deux mots à ton directeur.
  25. Salut Olivier, J'ai un souci avec l'option Vision+ des petites annonces (offres d'emploi)... J'ai bien rentré le code Allopass donné au téléphone, j'ai bien coché la case Vision+ en face mais rien à faire, mon annonce n'apparaît pas en surbrillance. En revanche, le site a l'air de conserver le code Allopass en mémoire, car quand je cherche à modifier l'annonce, il appraît automatiquement ! Moi complètement perdu :)

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