Tout ce qui a été posté par Quentin
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La Sanction Réparatrice
Non, il s'agit bien d'une sanction. Une mise à l'écart temporaire renvoie l'enfant à la portée de son acte. C'est une décision en rapport avec ce qu'il a commis. Je te concède que c'est loin d'être toujours gagné. Mais puisque la transgression est parfois l'expression d'un conflit intérieur, pourquoi ne pas profiter qu'on a le "coupable" sous la main pour essayer de creuser ? Bien souvent, la punition tombe sans que l'enfant ait eu le droit de s'expliquer, parce que les adultes interprètent unilatéralement ses intentions. S'il y a discussion entre l'enfant et l'adulte, un début de réponse peut être trouvé. Ce qui n'empêche pas que la sanction tombera quand même. Laisser un enfant parler, ce n'est pas l'autoriser à se rebeller ! Oui, il y a des règles et des lois, et il va bien falloir que l'enfant s'y conforme. Cela ne l'empêche pas d'avoir le droit d'exprimer sa vision des choses. A propos du complot dont tu parles, cette théorie naît surtout du manque d'explication : à l'inverse, si on explique à l'enfant le pourquoi de la sanction, il y a des chances pour qu'il en saisisse l'utilité.
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Emissions Tv
Je sais pas ce que ça va donner... mais faut bien le voir ! Ce soir, 20h50 sur TF1 : Hé M'sieur !
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La Sanction Réparatrice
Oui, tout n'est pas réparable... Je pense que Jean a donné des exemples éloquents (bien que, soit dit en passant, j'espère ne jamais être confronté à un viol entre gamins en colo !), même si je ne suis pas forcément en accord avec la totalité de son post. A te lire Jean, j'ai l'impression que tu estimes qu'une sanction réparatrice est une demie-punition. L'adulte la préfèrerait à la punition pour éviter le côté "désagréable", et donc éviter d'endosser pleinement ses responsabilités d'adulte. Or, la sanction (je mets de côté le mot réparatrice) est simplement un autre outil pour signifier la transgression d'un acte. La sanction est toujours prononcée par un adulte, qui dit "non" comme on le dit dans une punition. La différence, c'est que la sanction ne rentre pas dans une logique de toute puissance de l'adulte qui impose sans expliquer : au contraire de la punition, la sanction vise la compréhension de l'acte par celui qui l'a commis, dans le but qu'il ne se reproduise pas. Pour revenir à ce que disait Sonia, je ne pense pas qu'on puisse donner des exemples concrets de sanctions réparatrices, applicables dans d'autres situations. D'abord parce que tous les actes ne sont pas réparables (il y a réparation lorsqu'autrui a été victime... mais quid de l'enfant qui a un comportement dangereux pour lui ?). Ensuite parce que pour un même acte, le type de réparations choisi peut varier fortement... Prenons l'exemple d'un enfant qui a volontairement jeté un caillou contre une vitre de la colo (ou du collège dans ton cas). On pourrait imaginer que dans le règlement intérieur de l'établissement, le bris d'une vitre soit reconnu comme un acte répréhensible et que soit noté à côté la sanction encourue. Mais réfléchissons... Appliquerait-on une seule et même sanction si : - cet acte est le premier du genre de cet élève réputé sage - cet acte fait suite à une série de dégradations - ce caillou a visé une salle vide - ce caillou a visé une salle remplie d'élèves - ce caillou a été lancé contre une salle au hasard - ce caillou a été lancé dans le but de viser une salle en particulier etc... On ne peut pas se doter de grilles, parce que trop de facteurs liés au passé de l'enfant ou à son intention interviennent dans ce type de décision. Par conséquent, un même acte peut amener des réponses différentes. Mais ce n'est pas pour autant qu'on manque de cohérence : la cohérence naît de la permanence de la réponse adulte à une faute. Tant que tu signifies la faute par une sanction, quelle qu'elle soit, tu agis de manière cohérente. Ce qui n'a pas vraiment été dit jusqu'à présent, c'est que le dialogue entre l'auteur de la faute et celui qui la sanctionne est nécessaire. Il ne s'agit pas de "négocier" la sanction, car un adulte qui dit "non" puis revient en arrière n'est pas crédible. Mais en instaurant une communication, il s'agit de comprendre et faire comprendre à l'enfant la raison et le caractère répréhensible de son acte. Prenons à nouveau un exemple, celui cité par Sonia de l'enfant qui est monté sur le toit de son collège. On est tous d'accord pour reconnaître la dangerosité de cet acte. On peut donc, comme l'a fait Sonia, demander à l'élève de réfléchir sur les accidents domestiques. On peut espérer que cette sanction évitera à l'élève de remonter sur le toit. Mais cette sanction ne tient compte que du premier degré de l'acte, à savoir sa dangerosité. Elle ne tient pas compte du deuxième degré, lié aux motivations de son auteur. Quel peut-être ce deuxième degré ? - impressionner ses copains qui le regardent depuis une fenêtre voisine - découvrir un endroit inconnu du collège etc... La sanction ne sera efficace que si elle tient compte de ce second degré. D'une part, la discussion entre l'enfant et l'adulte va permettre à l'enfant de prendre conscience de ce qu'il recherche inconsciemment. D'autre part, la sanction va pouvoir intégrer cette donnée pour lui donner un caractère réellement dissuasif. Si l'enfant voulait impressionner ses copains : Lui faire organiser une défi sportif avec un prof d'EPS dans laquelle les enfants pratiqueraient un sport "dangereux" en toute sécurité (ex : escalade). Si l'enfant voulait découvrir un endroit inconnu du collège : Lui faire organiser une visite guidée de l'établissement à l'attention des CM2 qui passeront au collège l'année prochaine. Tous les lieux lui seront ouverts, mais il devra réfléchir au parcours que les CM2 emprunteront, et demander une "autorisation de passage" à chaque personne de l'établissement (cuisines, loge du gardien, etc).
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Les Colos D'antan
Salut à tous ! Je viens de créer un nouvel album photos sur AnimNet qui retrace la vie quotidienne dans les centres de vacances, de 1900 à 1980 environ. Les photos sont pour la plupart des reproductions de cartes postales anciennes, d'autres sont tirées de revues spécialisées dans l'animation (Vers l'éducation nouvelle, Moniteurs, etc). Il y a également des photos inédites prises par des particuliers. Cet album photo sera actualisé chaque semaine durant six mois environ (peut-être plus, si je trouve d'autres photos anciennes). Les actualisations se font sous forme thématique : cette semaine, je vous invite à découvrir la première série intitulée "Extinction des feux !", qui regroupe une dizaine de photos sur les dortoirs et les chambres dans les colonies de vacances. Thèmes à venir : les bains de soleil, le goûter, le camping, l'hygiène, des photos insolites, etc. Prochaine actualisation le 23 décembre. Le lien vers l'album photos figure ci-dessous dans ma signature.
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Bénévolat Mais Avec Quelques Conditions
Que les "jeunes" ne s'investissent pas plus que ça dans les activités bénévoles longues peut se comprendre... Après des stages effectués sans percevoir d'indemnité (alors que de l'argent a été englouti dans un foyer de jeunes travailleurs pour se loger), après avoir vu son compte régulièrement débité par un loyer faramineux, il est logique de vouloir gagner un peu d'argent pour se refaire une situation financière. Et dans votre opposition jeunes contre vieux, vous remarquerez d'ailleurs que ce sont ces mêmes "vieux" qui déplorent les sacrifices financiers que doivent faire les jeunes aujourd'hui et qui dénoncent l'exploitation dont ils sont parfois victimes. On est arrivé à une époque où la précarité est telle qu'il est toujours mieux compris socialement de travailler en touchant un salaire plutôt qu'en étant bénévole. Quand on ne sait pas de quoi son avenir sera fait le mois prochain, c'est plus sage de mettre de l'argent de côté... Ca ne ma dérange pas de donner de mon temps occasionnellement, lorsque les Restos du Coeur recherchent des bénévoles pour collecter pendant une journée ou deux des produits en supermarché. Mais je ne pourrais pas accepter une activité bénévole à temps plein en centres de vacances, en sachant qu'en plus, je dois débourser de l'argent pour me nourrir ou effectuer le transport. Ou alors, il faudrait que dans le même temps, je perçoive un salaire fixe tiré d'une seconde activité.
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Bénévolat Mais Avec Quelques Conditions
Oui, car ils passeront en note de frais : il ne s'agit pas d'un salaire mais bien du remboursement d'une mission. Tu n'auras pas de bulletin en retour comme un bulletin de salaire, mais simplement un reçu. L'établissement d'un contrat de bénévole te donne droit aux mêmes avantages qu'un salarié en ce qui concerne l'assurance. A vérifier quand même auprès des organismes, qui ont peut-être des manières de faire... particulières ! Par contre, sans contrat, c'est effectivement ton assurance que tu devras faire jouer, sans garantie de résultat.
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La "réputation" Des Anims
Oui, je travaille occasionnellement à France 3 dans une station régionale, où chaque jour, on reçoit une cinquantaine de coups de fil pour nous annoncer des événements, 30 à 40 communiqués de presse, de 300 à 400 dépêches d'agence et où j'ai accès à des dizaines de milliers d'heures d'archives de journaux télé. Autrement dit, j'ai un accès direct à la source de l'info, sans intermédiaire... Ma phrase de tout à l'heure pouvait porter à confusion : je ne dis pas que ton histoire d'enfant enterré dans le sable n'a jamais existé, je dis qu'aucun organe de presse, écrite ou audiovisuelle, ne s'en est fait l'écho au cours des dernières années. Connaissant l'appétit de mes confrères pour ce genre d'histoires, elle n'aurait pas pu passer à côté de la moulinette médiatique. Je veux bien croire, comme tu le dis, que tu parles en connaissance de cause, mais je remarque aussi que tu n'as donné aucun élément nouveau sur cette affaire dans ton dernier post, alors que je t'y avais incité. Alors, encore une fois, si tu pouvais nous donner des infos supplémentaires sur cette histoire glauque tendant à prouver qu'elle a vraiment eu lieu, je m'inclinerai :D Au fait, la mauvaise réputation des journalistes, on peut en parler sur ce forum ? :wink:
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La "réputation" Des Anims
Sans vouloir mettre en doute ce que tu dis, il me semble qu'il s'agit là d'une légende urbaine. Aucun enfant n'est mort dans ces conditions en centre de vacances depuis plus de cinq ans. As-tu des éléments supplémentaires à citer ? Les accidents mortels en colonie de vacances restent rares et ne sont pas plus nombreux que ceux qui peuvent se produire à l'école : et pourtant, il ne viendrait pas à l'idée des parents de retirer leur enfant de l'école ! Chaque année, dans les établissements scolaires, on estime qu'il y a un mort pour 500 000 élèves, et la statistique est proche pour les enfants qui fréquentent les centres de vacances comme les centres de loisirs. Aux organisateurs de savoir communiquer avec les médias pour changer l'image qu'ils renvoient. Par ailleurs, il ne faudrait pas oublier que les journaux régionaux publient quotidiennement des articles qui relatent la vie des centres de loisirs et qui contribuent, à l'échelle locale, à valoriser l'image de ces centres. De plus, le bouche à oreille positif reste le principal facteur qui pousse les familles à mettre leurs enfants en colo : les parents ne donnent donc pas une mauvaise réputation aux centres, mais plutôt une bonne.
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L'insécurité Des Premiers Jours En Cvl
Salut ! L'arrivée dans un centre de vacances nécessite toujours une adaptation des enfants, qui peut être plus ou moins bien vécue suivant chacun. Quant Flora n'aura aucun mal à lâcher la main de sa mère devant le car, Lucas devra lui attendre le troisième jour avant de ne plus pleurer. Justement, que peut-on mettre en place pour limiter cette insécurité affective liée aux premiers jours d'un centre ? Qu'avez-vous fait pour favoriser la transition du foyer familial vers le centre de vacances ? Et comment déceler les enfants qui vont mal mais qui n'oseront jamais le dire ni le montrer ?
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Bugs Et Problèmes En Tous Genres
Je crois avoir compris ! Il s'agit des icônes "sujet ouvert", "sujet chaud", etc et des smileys que l'on trouve dans les index de chaque forum. Cata, tu trouveras la légende de ces icônes en bas de l'index. Quant aux smileys des messages, ils sont choisis par les auteurs du post (on est libre d'en mettre ou pas).
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Besoin D'aide!
Tu as l'air bien seule dans ce projet ! Tu n'as pas des collègues qui pourraient te conseiller ? Ou alors tu bosses dans une sorte de crèche parentale qui aurait engagé une psychomotricienne ? Tu ne peux pas exclure les parents du projet, car ils ont l'air impliqués d'après ce que tu nous en dis. Une première ébauche de solution peut venir d'une réunion entre toi et les parents afin que tu leur exposes tes méthodes et que tu prennes aussi du temps pour les écouter. Dans l'histoire, tu restes la professionnelle, donc tu as des billes en plus que les parents : ne te laisse pas tout imposer sous prétexte que les parents savent mieux que quiconque ce qui est bon pour leur enfant. A toi de faire valoir les ateliers mis en place, les parcours de progression choisis, etc. Pour ce qui est du départ des parents, assure-toi qu'ils aient bien compris ta démarche : parce que si eux ne souhaitent pas partir, c'est mal barré ! Peut-être peux tu créer deux espaces particuliers dans la crèche : une zone des "au revoir" où parents et enfants peuvent être ensemble, puis une zone spéciale enfants, une fois leurs parents partis. Mettre deux espaces distincts, que les enfants franchissent à leur rythme, pourra les aider à accepter la séparation.
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Les Aiguilles Rouges
Je ne connais pas la date de mise en vente du DVD. Mais théoriquement, un film peut sortir en DVD six mois après sa sortie en salles. Donc, 10 mai > 23 novembre, on y est : le film devrait pouvoir sortir en DVD prochainement. Edit : Olivier a été plus rapide et complet que moi :)
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Problème Pour Trouver Un Emploi
Je vais aussi dans le sens de H2O : tu te donneras un max de chances en personnalisant la lettre de motivation. Ce qui veut dire aussi cibler tes recherches : ce n'est pas la peine de postuler pour un centre qui ne va pas te correspondre, pour lequel tu ne seras pas motivée. C'est difficile au début, car on a effectivement tendance à candidater "un peu partout" pour se donner plus de chances. Mais avant de regarder les annonces sur Internet, n'hésite pas à faire un tour des organisateurs de ta ville ou de ton département : ils ont sûrement des besoins de personnel pour les vacances. Tu te donneras plus de chances en te présentant physiquement à leurs bureaux pour donner ton CV ou avoir les cooordonnées des directeurs pour les joindre directement. Il faut y aller au culot ! Bon courage et n'hésite pas à nous tenir au courant !
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Perte Du Livret Bleu Du Bafa
Ca m'est arrivé de perdre mon diplôme BAFA au cours de déménagements successifs, et j'ose espérer que cela ne fait pas de moi un incompétent en direction de centre ! Ce n'est pas parce qu'on paume un document qu'on ne sait pas s'occuper d'enfants : d'ailleurs, quand on est anim on pense d'abord aux enfants avant de penser à soi...
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Gerer Les Ressources Humaines
Tu as aussi un volet de la gestion des ressources humaines (j'aime pas l'expression) qui concerne l'évaluation du travail effectué par les animateurs, la gestion des jours de congé, la prise en compte du moral ou de la fatigue de l'équipe, la cohésion d'équipe, etc. Bref, c'est assez large et ça ne se limite pas qu'au positionnement.
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Stagiaires Bafa Pas Motivés Du Tout !
Bienvenue dans l'animation Manon ! Juste une petite précision de vocabulaire : dans l'animation, on ne parle pas d'écoles mais d'organismes de formation ; et on dit stagiaires au lieu d'élèves.
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Quand Envoyez Vous Vos Cv ?
Les équipes estivales sont constituées vers le mois d'avril-mai. C'est donc plutôt à cette période qu'il convient d'envoyer son CV et sa lettre de motivation. En plus des candidatures spontanées, pense à lire les offres d'emploi à l'ANPE ou au CRIJ. Une fois que tu as envoyé ta candidature, laisse passer une dizaine de jours et n'hésite pas à appeler l'organisateur pour s'assurer qu'il l'a bien reçue et en profiter pour avoir des infos supplémentaires sur le poste.
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Relation Avec Les Enfants Sur Msn
C'est ridicule comme position ! Dans ce cas, autant interdire aussi aux anims d'avoir des échanges en face à face avec les enfants, au prétexte qu'ils pourraient nous confier des pensées suicidaires ! Comment peut-on jouer un rôle de prévention si on supprime tout contact avec les enfants ?
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Rencontre D'animnautes ?
C'aurait été avec plaisir mais je bosse ce jour-là Cela dit, l'idée d'une rencontre entre AnimNautes est sympa. Si celle du 19 novembre fonctionne, on pourrait peut-être en fixer une autre, à une date plus lointaine (pour permettre à tous de s'organiser à temps).
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Questions Assistant Sanitaire
Oui, c'est l'organisation qui prévaut dans beaucoup de centres, mais il n'y a pas de norme en la matière. A toi après de négocier tes missions pour que tu puisses être efficace à la fois en tant qu'anim et qu'AS (il faudra fatalement que tu sois déchargé de tes fonctions d'anim quand tu tiendras l'infirmerie).
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Petits mots d'enfants
Lors de la réalisation d'un court métrage avec des enfants... Apprentissage des différents mouvements de caméra : "Rappelez-moi comment on appelle le mouvement où la caméra est posée sur son pied et va de gauche à droite ou de droite à gauche ? -Le panoramix !" (Rémi, 8 ans)
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Questions Assistant Sanitaire
Salut ! Dans beaucoup de centres, la personne qui est AS exerce simultanément une autre fonction (lingère, adjoint de direction, anim, etc) car la charge de travail d'un AS est faible sur l'ensemble de la journée. En général, les anims gèrent seuls la "bobologie" (désinfecter une plaie par ex) au cours de la journée sans faire intervenir l'AS systématiquement. S'il fallait dresser une journée type, un AS met souvent en place deux permanences d'infirmerie (le matin et le soir) et gère les médocs à administrer matin, midi et soir. En fin de journée, il récupère les trousses pharma pour les compléter si besoin et les répartir entre les anims pour la journée du lendemain. Chaque soin prodigué est consigné dans un cahier d'infirmerie visé régulièrement par le directeur du centre. Eventuellement, suivant l'organisation du centre, l'AS peut emmener un enfant à l'hôpital, d'où l'intérêt de pouvoir se libérer facilement de son deuxième poste. Lors de la réunion du soir, l'AS a son mot à dire concernant le rythme du séjour (alternance d'activités intenses et calmes) et peut donner des conseils pour les enfants qui ont des difficultés de santé. Il reste l'interlocuteur privilégié des parents pour tout ce qui a trait au suivi sanitaire des enfants (les contacts avec les parents sont fréquents, ce qui fait que tu occuperas une place souvent proche d'une direction adjointe). Enfin, l'AS a tout au long du séjour un rôle de veille pour faire connaître aux services compétents tout soupçon de maltraitance sur enfant.
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Un Centre Se Gère-t-il Comme Une Entreprise ?
Je ne dis pas le contraire. Mais je reproche une tendance actuelle de certains centres à mettre le paquet sur l'emballage pour appâter le "client", alors que la réalité ne suit pas : combien de fois j'ai vu des centres qui disposaient d'un service de com très pro... et qui masquait finalement une bien triste réalité ? Il y a aussi un discours presque démago de certains organisateurs, qui ne s'adressent dans leur brochure qu'aux enfants, que l'on sait prescripteurs d'achat de leurs parents. On vend également des services d'appel surtaxés censés rassurer les parents en ayant des nouvelles quotidiennes d'un centre, au détriment d'une relation humaine avec le directeur (c'est quand même plus agréable de décrocher son téléphone pour discuter et non simplement écouter un message enregistré). Je suis d'accord qu'il faut assurer la survie d'un centre : mais cela passe selon moi par ce que tu pourrais appeler "une politique de fidélisation". C'est en mettant le paquet sur l'organisation du séjour (qualité de l'hébergement, suivi individuel des enfants, soin de la restauration collective, etc) que l'on parviendra à développer une réputation solide du centre. Et il ne faut pas se leurrer : le meilleur outil "marketing" des centres de vacances, ça reste le bouche à oreille entre les parents.
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[Discussion] Enfants Ingérables
S'entendre reprocher des choses n'est pas facile, mais c'est une étape sans doute nécessaire. En revanche, ce n'est pas la seule étape : à toi de demander aux éducs de faire ensuite des propositions ou de te donner des conseils pour gérer certaines situations conflictuelles. Fais-leur comprendre que tu es dans l'attente d'un changement et que tu viens vers eux dans l'espoir d'obtenir des conseils, bref, que tu n'est pas là simplement pour te plaindre. Ca changera peut-être leur discours. En tout cas, l'attitude que tu laisses transparaître sur ce forum m'amène à penser que tu prends le problème à bras-le-corps : c'est très positif et c'est loin du discours qu'on entend trop souvent sur la "démission des parents".
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Un Centre Se Gère-t-il Comme Une Entreprise ?
Bien sûr, il s'agit pas non plus de mettre la structure en péril ! Beaucoup de centres ne sont "rentables" qu'à partir d'un certain nombre d'enfants (pour amortir les coûts de location) et il est normal de vouloir avoir le maximum d'enfants sur un séjour, tant que cela est réfléchi en matière d'organisation. Ce qui me gêne davantage, c'est que des pros du marketing et du commerce viennent s'en mêler, parce qu'ils ont une vision uniquement comptable et que beaucoup ne s'y connaissent pas du tout en animation. Or, vendre des yaourts ou des séjours de vacances, ce n'est pas du tout la même chose. J'ai l'impression qu'il y a un rapprochement qui s'opère entre les agences de voyages juniors et les CVL, comme s'il s'agissait uniquement de vendre une destination comme le ferait un tour opérateur. Je sais pas si je suis clair dans ce que je dis, mais je crains le jour où les valeurs véhiculées par les centres de vacances disparaîtront, supplantées par des critères économiques et marketing (à quand les slogans "promo -50% sur les destinations montagne" ?)