Quentin

Des organismes qui paient tout ou partie du BAFD, c'est pas ce qui manque ! Je ne peux pas te donner de liste, le mieux est de tenter ta chance auprès des organismes en les appelant. Après, tous les deals sont possibles : - je te paie ton BAFD et tu t'engages avec moi sur X directions de centre - je te paie la moitié de ton BAFD et tu me fais au moins X directions de centre - je te paie X % de ton BAFD et on est quitte au bout d'un an - attention pas très légal mais ça existe : je te paie l'intégralité de ton BAFD et tu diriges le centre comme bénévole A toi de voir... et n'oublie pas non plus de jeter un oeil au projet éducatif de l'organisme avant de signer ton contrat les yeux fermés !

Pour aller dans le sens de Sonia, je ne prête jamais attention à l'appro effectué sur les CV que je reçois. D'ailleurs, bien souvent, il n'est pas mentionné ! Mieux vaut choisir un appro pour soi (c'est-à-dire dans le but d'enrichir sa pratique d'animateur) plutôt que pour un futur directeur (qui ça se trouve ne vous recrutera même pas !).

Salut ! Il y a beaucoup de possibilités pour rédiger ue lettre de motivation... Juste pour info, en quelle spécialité du BPJEPS souhaites-tu rentrer ? Et peux-tu nous envoyer ce que tu as écris pour le moment ? L'important est que la formation que tu vas entreprendre rentre parfaitement dans le cadre de ton projet professionnel. N'hésite pas à parler de ce que tu attends de la formation (en terme de compétences) et comment tu penses réinvestir ces acquis dans le cadre de ton projet pro. Bref, il faut du concret ! C'est important également que tu parles de ta vision de l'animation, de ce que représente pour toi l'éducation populaire, etc. Bon courage !

Il reste la solution intermédiaire du rappel à la loi, en appelant les gendarmes en cas de fait grave. Je l'ai fait cet été sur ma colo, après la crise d'un gamin qui avait balancé une chaise et une table par la fenêtre puis qui s'était saisi d'un manche à balai et d'un cutter pour frapper et saigner tout le monde. L'avantage : le fait devient véritablement sanctionnable aux yeux du gamin. Quand cet été, David a vu débarquer les gendarmes (juste après avoir mordu mon adjoint jusqu'au sang), il a été calmé et s'est rendu compte de la gravité de son acte. Pour autant, nous n'avons pas porté plainte car le rappel à la loi nous semblait suffisant. Et puis dans ton cas Sara, porter plainte contre un gamin de 6 ans, ça me paraît ahurissant. C'est sûr qu'une entorse, c'est pas drôle... Mais de là à porter plainte... Ton gamin a déjà été renvoyé, c'est sans doute pas nécessaire de lui infliger une "double peine" ! En ces temps sécuritaires où la mode est à la prédiction de la délinquance avant 3 ans, j'aurai peur qu'une plainte contre un môme lui ruine son avenir...

Plus personne n'est hypocrite, mais en même temps, chacun pense de plus en plus à sa gueule ! Quand chacun s'insulte de son côté, c'est que la notion d'équipe a disparu. On ne fait plus une remarque dans l'espoir d'améliorer une situation ou d'inciter toute l'équipe à parler le même langage : on le fait pour "casser" du collègue. Pourtant, je ne pense pas que ce soit une question d'être hypocrite ou pas. Je pense même qu'on lynche ses collègues parce que finalement, on n'arrive pas à leur faire des reproches construits. Bref, chez certains anims, il n'y a pas le sentiment qu'une franche discussion peut améliorer les choses. On insulte parce que c'est plus rapide et que ça a le mérite d'être clair... C'est déplorable, mais ça va aussi de pair avec l'incapacité de nombreux anims (jeunes comme anciens) à réussir à tenir un discours construit. Il y a des jours où je me dis que les anims ne se battent pas pour les enfants, mais pour préserver leur amour-propre.

Je ne pense pas qu'un bilan de séjour doit se contenter de faire apparaître "ce qui était bien" et "ce qui était moins bien". C'est trop schématique, et ça ne permet pas de faire apparaître les avis nuancés. Pour établir un bilan, il faut d'abord que tu regardes ton projet péda, en reprenant point par point tout ce que ton équipe comptait mettre en place. Tu t'apercevras sûrement que certains objectifs n'ont pas été atteints, que d'autres ont été modifiés en cours de route, que l'organisation voulue a dépassé tes espérances, etc. Plutôt que de cocher des cases dans une grille, une discussion entre tes anims sera bien plus riche pour un bilan. Si tel objectif n'a pas été atteint, pourquoi ? Qu'est-ce qui a pu bloquer l'équipe a tel moment ? Une autre organisation aurait-elle été profitable aux enfants ? etc... En revanche, tu peux tout à fait remettre une grille d'enquête aux parents qui ont inscrit leur enfant au centre de loisirs. Facile à remplir et néanmoins riche d'enseignements, un questionnaire qualité te donnera un autre volet de ton évaluation, qui sera ainsi complète.

La décision de le renvoyer ayant été prise par ton directeur, et comme nous sommes extérieurs à la situation, je ne me prononcerai pas sur le bien-fondé du renvoi. J'ai eu un gamin dans le même genre cet été... sauf qu'il fallait le multiplier par 2 vu qu'il y avait son frère avec lui ! Je me suis pris 4 uppercuts gauche et une ouverture de la lèvre par le premier, tandis que le second a broyé les lunettes d'un de mes animateurs. Le dialogue avec eux étant impossible, j'ai fait venir au centre son éducatrice, qui a mis certaines choses au clair. Ca a été plutôt positif, car j'avoue avoir pensé très vite au renvoi, et finalement les 2 frères ont pu teminer la colo normalement. Le risque, c'est de décider de renvoyer un enfant sous le coup de l'exaspération ou de l'émotion. Ca ne m'est encore jamais arrivé d'en virer un, mais si ça se produisait, je le vivrai sûrement comme un échec...

Donc tu penses qu'il vaut mieux se protéger soi avant de penser aux enfants... J'ai du mal à saisir. Dans ce cas, j'arrête de diriger des centres parce que tous les enfants sont des fugueurs potentiels... Evidemment qu'on vit avec un risque permanent au-dessus de la tête. Il faut l'accepter. Je ne crois pas courir plus de risques avec un gamin qui risque de fuguer qu'avec un gamin qui va gravement s'ouvrir le pied à cause d'un rateau malencontreusement laissé par terre par le jardinier du centre. Je n'ai sûrement pas tous les éléments pour me prononcer, mais j'ai l'impression à te lire que la directrice a avant tout cherché à éviter d'éventuels problèmes plutôt que les affronter en face.

J'ai du mal à comprendre comment un organisme peut n'accorder aucun budget péda... Avec l'alimentation et le carburant, c'est quand même la base d'un séjour ! Et comment ta directrice a-t-elle pu accepter de s'engager (et donc d'engager son équipe entière) dans ces conditions ? Etait-il vraiment impossible avant le séjour de réclamer un peu de budget péda, quitte à engager un bras de fer avec la PEP 66 ? C'est bien connu : les organisateurs lâchent peu, mais si on leur demande plus, ils font souvent un geste.

C'est pas franchement judicieux de ta part d'avoir accepté un contrat débutant le 7 août loin de chez toi si tu savais que le 6 août, tu serais indisponible pour faire la route... Avant d'envisager la démission, je te conseille d'appeler ton directeur pour lui exposer la situation et savoir s'il est possible de commencer un jour plus tard, à savoir le mardi. Il y a souvent moyen de s'arranger, même si je pense qu'il va faire la tronche. Si jamais tu n'avais d'autre solution que de démissionner, cela n'aura aucune conséquence pour l'obtention de ton BAFA : si tu ne travailles plus pour ce centre, alors aucun papier ne sera envoyé à Jeunesse et Sports concernant ton stage pratique.

Salut Oublieuse ! A chaque fois que je termine une colo, que ce soit en tant que directeur ou en tant qu'animateur, j'ai les mêmes regrets que toi ! Savoir que les enfants se sont bien amusés ne me suffit pas si je sens qu'il aurait été possible d'aller beaucoup plus loin avec eux... C'est donc positif que tu te fasses une "introspection", surtout qu'elle te servira au moment de rédiger ton compte-rendu de stage pratique. Sur ton rôle en tant que directrice : Tu dois tout coordonner ! Le travail du cuisiner, des agents de service, des anims bien sûr, des fournisseurs, etc... Tu es au carrefour du centre. Ca peut faire peur dit comme ça, surtout si tu ne te sens pas très organisée ! L'important est d'anticiper pour éviter de se retrouver bouffée au jour le jour. Pendant le centre, un directeur pense généralement à J+2. Ex : les anims ont parlé d'un repas trappeur qu'ils aimeraient organiser dans quelques jours : à toi de prendre aussitôt contact avec le propriétaire du centre pour savoir s'il autorise le feu de camp, avec la préfecture pour savoir s'il n'y a pas d'arrêté l'interdisant. Plus tu anticiperas, plus tu seras détendue. Ca n'évitera pas les coups de speed au dernier moment, on ne peut pas empêcher une chambre froide de tomber en panne ou une gamine de se casser le bras ! Mais ça te simplifiera grandement le boulot. Sur ton organisation perso : Avant d'être avec les animateurs, une colo se pense dans la tête. Il y a des impératifs que tu ne négocieras pas tes anims : objectifs péda, rôle de l'anim, etc. A toi de te sentir prête sur tous ces points en les bossant très en amont du centre. Plus tu seras "incollable", plus tu te sentiras à l'aise. Concernant ta gestion du temps en colo, il y a plusieurs manières de faire. Pour ma part, je divise mon temps en trois : direction (tâches administratives), animation (remplacement d'anim en congé par ex) et évaluation (observation du travail des anims, analyse du mode d'organisation, écart entre le prévu et le réalisé). Ces trois parties ne sont pas forcément égales en temps : il y a des jours où je suis pris dans la paperasse et d'autres où je passe mon temps avec les gamins en animation. Sur le cumul des rôles : Beaucoup de directeurs estiment que l'animation pure leur manque. Peut-être était-ce aussi ton cas sur ce centre ? Pourtant, il est impossible de cumuler les postes de directrice et d'anim. L'important est de savoir déléguer : si tu as confiance en tes anims et que tu arrives à répartir les tâches entre l'ensemble de l'équipe, tu t'économiseras du temps. L'erreur est de se croire indispensable à tous les niveaux du centre. Par ex, la préparation des activités relève des anims, sauf en cas de grand jeu important à préparer, auquel cas le directeur peut filer un coup de main. Mais il est important que les anims sachent aussi se prendre en charge le moment venu. Sur la préparation de la colo : Si tu organises une vraie réunion de prépa avant le centre (c'est-à-dire une réunion où l'on construit le projet péda de A à Z, où l'on définit un fonctionnement, etc), tu vas gagner beaucoup de temps une fois sur place. Rien que le premier soir, tu n'auras pas besoin de te lancer en réunion dans de grandes explications sur l'organisation du centre : tous tes anims sauront déjà comment ça marche. Sur la gestion des réunions du soir : Faire court, c'est possible ! Avant la réunion, il est important que tu définisses un ordre du jour. Suivant l'importance des points abordés, tu pourras définir un minutage de la réunion. Bien sûr, il est possible que les anims évoquent en réunion des points que tu n'avais pas prévu : mais on s'adapte ! Pour gagner du temps, je ne fais pas de tour de table : ne parlent que ceux qui ont des choses vraiment importantes à dire. Tu n'es pas obligée de tout dire pendant la réunion : il m'arrive souvent au cours de la journée de donner un conseil, de faire une remarque à un anim, de noter une demande d'achat de matos. Si tu es dispo dans des temps informels pendant la journée, tu gagneras du temps en réunion. Sur le stage théorique : On le trouve très consistant une fois achevé... et souvent trop juste une fois le premier centre encadré ! Maintenant que tu as vu ses manques, tu peux te créer tes propres outils pour améliorer ta gestion d'un centre. A chaque centre, tu verras que tu vas mettre la barre de plus en plus haut. Et c'est très bien comme ça ! Bonne continuation :bye:

Je serai plus nuancé que vous... Certes, notre société se judiciarise à grande vitesse : passer par le tribunal est devenu le moyen de régler ses comptes avec un voisin qu'on n'aime pas. Mais, bien qu'il y ait des menaces de recours à la justice dans l'animation, je ne pense pas que le nombre de plaintes soit important. Entre le dire et le faire, il y a une marge. Une procédure est longue, complexe et réservée aux personnes initiées (du moins si l'on veut faire reconnaître un coup de soleil comme un préjudice corporel ! :D ). Parallèlement, les parents poussent de plus en plus à la pratique d'activités à risque ou extrême en centre de vacances. La plongée, le saut en parachute ou le rafting sont des activités où le risque, bien que très fortement limité, existe toujours. Même si la réglementation est assurée, on n'est pas à l'abri d'un accident mortel. Je pense que les parents montent au créneau pour des détails plus que pour des faits graves (peut-être parce que les faits graves sont passés sous silence par certains directeurs ou animateurs). Bref, les parents critiquent ce dont ils sont au courant, et ils ignorent pas mal de choses ! Mais je m'interroge quand j'entends un cas comme celui de Jean : pour qu'un parent en vienne à vouloir attaquer en justice, c'est que la communication a échoué quelque part... On peut très bien dialoguer avec des parents, même les plus agressifs, à condition de ne pas vouloir avoir le dernier mot et de laisser le parent s'exprimer. Après, c'est sûr qu'on trouvera toujours des gens procéduriers, qui chercheront la moindre faille pour t'attaquer. Ces bandes de rapias n'espèrent rien de plus que de se faire du blé sur ton dos. Ca me fait penser aux gens qui passent leur temps à écrire à des marques pour se plaindre de leurs produits, et qui reçoivent en échange des tonnes de bons de réduction... Quel temps perdu dans la paperasse pour récolter un pauvre Ecobon de 0,30 euro !

Navrant, oui, mais pas nécessairement dangereux. OK, ce directeur n'a pas réservé de gîte, n'empêche qu'il dispose d'une autre solution de couchage pour les enfants. Ne pas prévenir les parents est certes une dramatique erreur de communication, mais ce n'est pas pour autant que les enfants courent un danger. Sachons donc faire la part des choses, distinguer le grave de l'anecdotique. Je plains les fonctionnaires de la DDJS qui doivent crouler sous un épais courrier de dénonciations. Dans toute cette masse de lettres, le seul courrier important, qui nécessite une réponse de la DDJS, parviendra-t-il à surnager ?

Dans les succès du moments : Crazy Frog - We Are the Champions Amel Bent - The Eye of the Tiger Nadiya - Roc Nadiya - Tous les mots Pakito - Living on Video Pigloo - Le Papa Pingouin Pink - Stupid Girls Florent Pagny - Là où je t'emmènerai Diams - Jeune Demoiselle Ce que je viens de te donner est bien sûr très commercial, ne te base pas que là-dessus pour ta boum ! Tu peux l'agrémenter avec plein d'autres titres.

Décès d'un jeune scout originaire de Redon Publié le 23/07 à 11:12 Un adolescent breton de 14 ans, qui participait à un camp scout près de Tours, est mort vendredi après-midi. Un jeune scout d’Europe âgé de 14 ans, originaire de Redon, est mort vendredi à Villeloin-Coulagné, près de Tours (Indre-et-Loire). Le procureur de la République a diligenté une enquête pour faire la lumière sur ce décès survenu dans un camp qui accueillait une trentaine de jeunes, venus des Côtes-d’Armor et d’Ille-et-Vilaine. Le jeune garçon, appartenant à une troupe d’éclaireurs, a été pris d’un malaise alors qu’il participait avec ses amis à des jeux de plein air dans un sous-bois ombragé. "Parvenu sur place, le Samu a prodigué des soins au garçon avant de le faire transporter à l'hôpital de Tours", a annoncé l’association des Guides et Scouts d’Europe dans un communiqué hier soir. L'adolescent est décédé sur place et son corps a été emmené pour autopsie, selon Claire Auzoux, responsable du service communication des Guides et Scouts d'Europe. "Ce garçon était sujet à l'asthme et possédait de la Ventoline", a-t-elle précisé. D’après Salvador Perez, secrétaire général de la préfecture, le malaise ne serait pas dû à la chaleur et le jeune adolescent n’aurait pas été heurté. Fin de séjour anticipée Le camp, qui accueillait des adolescents de 12 à 17 ans, a été fermé à la demande de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports d'Indre-et-Loire (DDJS), ainsi que le veut la procédure habituelle. Les jeunes ont été rapatriés dans leurs familles hier soir, vers 21h00, dans les Côtes-d'Armor et en Ille-et-Vilaine, après avoir été questionnés par les gendarmes. Quelques jours avant le drame, le camp scout avait été inspecté par la DDJS. Au cours de ces contrôles fréquents dans les centres de vacances, l’état des locaux d’accueil, la qualification des encadrants, la pédagogie mise en place, et le respect de la réglementation sont notamment vérifiés. Avec 25 000 adhérents revendiqués, les Guides et Scouts d’Europe se classent au deuxième rang des associations de scoutisme. Fortement inspirée par la religion catholique, cette association est habilitée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, à la différence d’autres organisations scoutes. Quentin JOSTE France 3 Ouest

C'est bien sûr pour un enfant ! Le total indiqué (de 580 à 765 euros) est le prix auquel pourrait être vendu le séjour afin de remplir parfaitement les postes budgétaires détaillés au-dessus.

Sans vouloir faire de pub, tu en trouveras chez le fournisseur de loisirs créatifs "10 doigts" (recherche "cartes sable" sur leur site Internet, tu en trouveras plusieurs).

Salut Animim ! Je pense savoir à quoi tu fais allusion : il s'agit de feuilles de polyphane. Mais pour ma part, c'est du sable coloré que j'utilise dans cette technique, pas du sel !

Des remarques "lourdosses" comme tu les appelles, tu en auras toujours à faire. C'était ta toute première, et ce n'est sûrement pas la dernière ! Ton rôle de directeur est effectivement de bien faire tourner l'équipe : si un anim ne joue pas le jeu et pénalise l'équipe entière, c'est à toi d'intervenir. Ce n'est pas agréable de devoir redresser les bretelles à un anim... mais c'est pourtant nécessaire, afin que l'action de l'équipe toute entière soit cohérente sur le terrain. Chacun doit parler le même langage, agir pour les mêmes objectifs, etc. Pour que ton intervention devant cet anim soit efficace, mets ton émotion ou ta colère de côté et tiens-toi aux faits, ça fera moins agressif :D Concernant ta propre évaluation par les anims, il y a plusieurs manières de faire. En entretien d'embauche, je demande souvent aux anims quelle est leur vision idéale du directeur (bizarrement, le directeur idéal est toujours une personne avec laquelle on n'a encore jamais bossé !). Certains demandent un suivi tout au long du séjour, d'autres demandent des qualités humaines au directeur, d'autres encore attendent du dirlo qu'il "tienne son équipe". Ca te permet de lister les premières attentes et d'y répondre tout au long du séjour. Lorsque tu mènes des entretiens individuels avec un anim, profites-en pour qu'il te donne son ressenti sur ton travail. Sois attentif également à toutes sortes d'indices qui montrent que ton boulot est efficace ou non. Ex : si les horaires sont respectés, c'est que l'organisation que tu as mise en place tient la route ; si ce sont toujours les mêmes anims qui parlent en réunion, c'est que tu la gères mal puisque tu ne distribue pas assez la parole entre tous ; si les anims tardent à te parler d'un souci, c'est au choix qu'ils ne te considèrent pas apte à le résoudre (problème de compétence) ou qu'ils ne t'en parlent pas par peur (problème de relations) ; etc... (la liste est longue)

Peut-être que le message n'est pas passé parce que c'est toi qui leur a donné des clés, sans les laisser chercher par eux-mêmes. Ce n'est pas toujours au directeur de dire quoi faire, les anims doivent aussi se creuser la tête sans attendre qu'on les assiste à tout moment. Concernant la réglementation, voilà comment je procède avec mes anims en réunion avant un centre : je choisis des cas concrets (convoyage en train, baignades, déplacements à pied, etc) en leur demandant comment ils réagissent, ce qu'ils doivent anticiper, et quels trucs ils peuvent mettre en place pour éviter un accident (ou un oubli d'enfant dans ton cas). Je leur laisse aussi à disposition des photocopies de docs réglementaires (textes de loi, spécial JPA, bouquins sur la réglementation) afin de les aider et de les pousser à s'intéresser à la réglementation ! Ils y travaillent en petits groupes, ce qui permet souvent un échange sur des expériences vécues. Et c'est un premier moyen pour apprendre à se connaître avant un centre. Dans ton histoire, je ne comprends pas pourquoi les anims n'ont pas utilisé leur listing à passer au surligneur et ne s'en sont remis qu'à l'avis d'une personne extérieure. Si tu leur donnes des outils, ils doivent s'en servir ! Ce listing n'est pas qu'un simple papier administratif fait par le directeur, c'est un outil indispensable pour le travail des anims !

Il y a aussi une pression des parents derrière, qui sont de plus en plus nombreux à réclamer des séjours mêlant soutien scolaire le matin et jeux l'après-midi. Désormais, on confie plus ses enfants à des profs qu'à des animateurs, ça en devient étrange... Pauvres mômes qui ne déconnecteront donc jamais de l'école pendant les vacances ! Sans aller jusqu'à cet extrême, il arrive en effet que les CVL croisent des apprentissages de type scolaire, et ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Tiens, par exemple : aujourd'hui, on va faire du poney. Les enfants vont les brosser, les soigner, les monter, etc. Et puis les questions fusent à la fin de la journée : "ça mange quoi un poney ?" ; "ça vit combien de temps ?" ; "ça s'appelle comment cette partie-là du poney ?"... Te voilà parti pour parler de sciences ! Bien loin du cadre scolaire formel, certes... L'école, de son côté, emprunte aussi aux valeurs des CVL . Il n'y a qu'à voir les classes découverte : vie en collectivité, apprentissage de l'autonomie, activités sur le terrain... Tout se croise. Mais les CVL ne deviendront jamais comme l'école et inversement. En colo, on ne note pas les enfants, on n'a pas d'horaires rigides, etc...

Les organismes de formation sont en effet nombreux à avoir un service de placement des stagiaires : après ta formation théorique, tes coordonnées seront mises à disposition des organisateurs de séjours affiliés à ton organisme de formation. Ils pourront donc te contacter s'ils recherchent un animateur. Le fait d'avoir la session de formation et le stage pratique très rapprochés n'est pas un handicap, je dirais même que c'est un atout, dans la mesure où tu es plongée dans le monde de l'animation. Reste après à bien analyser la formation BAFA que tu viendras de suivre, c'est important de faire le point car la formation "bouscule" pas mal les stagiaires, notamment sur le plan personnel (et c'est une bonne chose !). Pour le mois d'août, ça risque effectivement d'être chaud de trouver un poste. Tu ne peux plus compter que sur les désistements (et il y en a beaucoup - malheureusement pour nous directeurs, heureusement pour toi animatrice - d'après ce que j'entends autour de moi !). Avec un peu de chance, tu peux aussi compter sur une hausse d'effectifs, qui va obliger certains directeurs à compléter leurs équipes d'animation. Il n'est jamais trop tard, reste à l'affût en permanence. Ne te limite pas à ta région, ça te donnera plus de chances !

Impeccable, merci pour ta rapidité ! :trompette: :sorcier:

Salut ! Souhaitant développer la lecture de la presse dans mon centre de vacances, je me suis renseigné auprès d'éditeurs de journaux pour enfants concernant la possibilité d'abonnements courte durée. Premier bon plan : le Journal des Enfants est envoyé gratuitement à tous les centres de vacances (parution d'un numéro par semaine) sur simple demande, et il est possible de commander plusieurs exemplaires d'un même numéro. Renseignements et abonnements : 03.89.32.70.10 Second bon plan : Playbac Presse, éditeur du Petit Quotidien, de Mon quotidien et de L'actu, propose un abonnement à bas prix l'été : 4 euros pour 4 semaines, avec une parution du mardi au samedi. Renseignements et abonnements : 0825.093.393 (0,15€/mn) A ce prix là, c'est l'occasion d'introduire la presse dans les CVL et de faire lire les enfants !

Merci pour ton aide. Le problème semble se reproduire : j'ai mis une photo dans l'article du 10/07, puis une autre dans l'article du 09/07. Mais c'est la même photo qui apparaît dans les deux articles... Je t'envoie ci-dessous les deux photos que je souhaite intégrer, si tu veux faire des tests.