Quentin

Je sais par avance que même si Maurice veut pas montrer ses justificatifs, ses parents sauront les trouver dans son sac ! Je ne suis pas favorable à fournir les tickets de caisse, car j'estime que les enfants sont suffisamment grands pour savoir gérer eux-mêmes leur argent de poche. Avec ce système de justificatifs, on infantilise les gamins en vérifiant derrière eux, qui plus est après l'achat... Je préfère de loin que les anims guident l'enfant dans ses choix quand il est au magasin. Et on s'en tient là. Donc lors de mon prochain centre, y'aura pas de justificatifs, rien du tout ! Et je me ferai un plaisir de recevoir le dernier jour les parents qui veulent des explications Non mais c'est vrai quoi, qu'est-ce qu'ils veulent à la fin ? Récupérer la TVA sur les tickets de caisse ? :D

Intarissable certes, mais ce n'est pas une raison pour ne pas mettre de point dans tes phrases :D J'ai pas tout compris à ton message, d'autant que La Vachette dit qu'elle va travailler en centre de loisirs, pas en maison de retraite Bon, avec tout ce que t'ont dit Nico et Completementalouest (arf... c'est long à écrire !), tu as largement de quoi monter ton projet ! Ca paraît très scolaire dit comme ça, mais c'est un travail nécessaire qui permet de se poser toutes les questions avant de démarrer un projet. Pour le moment, vu que c'est lors d'un entretien que tu vas présenter ce projet, il n'est pas nécessaire de détailler toutes les activités que tu vas intégrer au projet. Tu peux simplement les lister. Sache cependant qu'on risque de te poser des questions dessus, alors réfléchis-y un peu pour ne pas être en panne sèche devant ton directeur ! Edit : Oups, j'ai lu trop vite ! Je rends à Completementalouest son copyright dans la phrase ci-dessus :D

Pourtant ça m'est arrivé et tout le problème est là... Les enfants savent toujours où ils en sont au niveau de leur argent de poche parce que je tiens les comptes avec eux. De ce côté là, on est d'accord, même si chacun a ses propres méthodes de gestion. Mais le fond de la question, c'est de savoir si oui ou non on autorise les parents à mettre le nez dans les comptes de leurs enfants. Je pars du principe que l'enfant est maître de son argent de poche pendant le séjour, même si les anims peuvent intervenir à certains moments pour l'aider à gérer au mieux ("OK Maurice, tu as craqué sur la peluche à 19,90 euros mais si tu l'achètes, il ne te restera plus que 10 centimes, à toi de voir"). C'est l'argent de l'enfant, pas celui des parents, point. Je considère que l'enfant n'a pas à rendre de comptes à ses parents sur la façon dont il a dépensé son argent. Ce n'est sûrement pas de cette manière qu'on parviendra à responsabiliser l'enfant et ce serait oublier que les envies et les coups de coeur des enfants ne sont pas ceux des parents.

De toute façon, s'il y avait des salaires motivants dans l'animation, ça se saurait :D Cela dit, ça me paraît normal que les candidats se renseignent lors de l'entretien sur leur salaire : à trop faire l'impasse sur sa paie, on va finir par légitimer les organismes qui ne rémunèrent pas leurs stagiaires. Ne leur donnons pas raison et exigeons un salaire au moins égal à celui de la convention collective. Est-ce par dévouement pour l'organisme afin de ne pas plomber ses comptes ou est-ce parce que c'était le seul moyen de te faire embaucher ? Il y a trop de bénévoles qui le sont par nécessité et non par choix... Dans quel cas de figure es-tu ? Oui, des anims comme ça existent. A ceux-là, j'aime bien leur donner du boulot supplémentaire... ben oui, puisqu'ils ont l'air de s'ennuyer :diable:

Oui et non. Parce que normalement, un anim titulaire digne de ce nom est en apprentissage permanent. D'ailleurs, il m'arrive d'apprendre des stagiaires... L'apprentissage ne s'arrête pas sitôt le BAFA en poche. A quand le stage pratique où il faudra payer pour être engagé ? On marche sur la tête avec ton raisonnement... Je ne sais pas comment tu fonctionnes dans ton centre, mais chez moi un stagiaire a les mêmes responsabilités qu'un anim titulaire du BAFA : à partir de là, j'estime qu'il est normal de le payer. Et je milite pour la suppression des grilles salariales qui font la distinction entre stagiaires et titulaires. Pure provocation Rassure-moi, tu es bénévole pour tenir ce discours ? Pour info, un gars qui se lance dans l'animation pour se faire du fric s'est trompé de voie : en deux semaines à Auchan, il gagnera bien plus qu'en un mois de colo. Ne nous trompons pas : ceux qui veulent gagner de l'argent savent très bien vers quels boulots se tourner l'été. Enfin bon, ça me fait halluciner les arguments que tu débites pour te justifier ne pas sortir ton chéquier devant les stagiaires. Ah ! dès qu'on peut faire des économies... :siffle:

Je le préciserai effectivement à la DDJS : dans la mesure où tu as fourni son nom dans la fiche complémentaire à la déclaration de ton centre avant son ouverture, il est préférable d'avertir la DDJS qu'il ne fait plus partie de ton effectif. Avertir la DDJS est une simple formalité administrative, en aucun cas tu n'auras à te justifier (d'autant que ce n'est pas une mise à pied ni un licenciement mais une démission). Par ailleurs, si la DDJS devait mener des enquêtes sur tous les anims flemmards, je crois qu'il faudrait créer un service spécial ! Dans ton cas, je ne vois pas ce que cet anim a de dangereux, c'est de la simple paresse, rien de plus. Je parlerai plutôt d'une erreur de recrutement...

Salut ! Lors de mon dernier centre avec des 7-10 ans, j'avais rassemblé l'argent de poche des enfants dans mon bureau. Je gérais les comptes de chaque enfant sur informatique, notant chaque dépense. A la fin du centre, lorsque j'ai remis l'argent de poche restant aux enfants, l'un d'entre eux est venu me voir, estimant que je ne lui avais pas rendu assez d'argent. J'ai repris les comptes avec lui, et il s'est aperçu que je lui avais finalement rendu le compte exact. Mais quelques heures après, lorsque son père est venu le rechercher, il m'a demandé de lui fournir le détail de chaque dépense de son fils... Impossible ! Parce que j'ai expliqué à ce père que les enfants sont libres de gérer leur argent comme ils l'entendent. Et aussi parce que sur informatique, je note juste les chiffres bruts des dépenses, pas à quel type d'achats elles correspondent. Mais l'intervention de ce père m'a mis le doute : fournissez-vous aux parents un détail de l'utilisation de l'argent de poche des enfants, dépense par dépense ? En voyez-vous l'utilité ?

Tu peux embaucher dans ton équipe jusqu'à 30% d'animateurs stagiaires (un stagiaire pratique et un BAFA en cours rentrent dans cette catégorie). Toutefois, ce pourcentage s'applique sur un taux d'encadrement de 1 anim pour 12 enfants. Imaginons que ton centre accueille 24 enfants, il peut théoriquement fonctionner à 2 anims : le troisième anim étant en plus de l'effectif légal, il peut être stagiaire BAFA. C'est compliqué... ou alors j'explique mal :D

D'après ce que tu dis, l'avenant au contrat que tu as signé mentionnait le paiement des deux jours d'indemnisation. A partir de là, tu as toutes les cartes en main pour faire valoir tes droits. Il ne s'agit pas dans ce cas d'une "parole en l'air" d'un directeur, mais plutôt d'une bourde (volontaire ou non ?) de l'organisateur. Car jusqu'à présent, c'est l'organisateur qui édite les contrats, pas le directeur...

Salut Nanou, Ouh là, effectivement, ton budget paraît beaucoup trop petit vu la durée du séjour ! Je ne vois pas comment on peut nourrir décemment les enfants, les loger, payer les sorties et le matériel pédagogique ainsi que... les anims avec un budget aussi petit ! Pour l'alimentation, il faut compter minimum 5 euros/jour/enfant (petit déj, repas du midi, goûter, repas du soir). On peut ajouter à ça le logement (difficile de trouver moins de 5 euros la nuitée/enfant), les frais de déplacement (le plein d'un minibus coûte 70 euros environ, soit 1,50 euros/jour/enfant ). Sans compter les inévitables frais administratifs et pédagogiques, les sorties et les salaires... Les prix plancher que l'on peut trouver tournent autour des 20 euros/jour/enfant... En-dessous, à moins d'avoir des promos (sorties gratuites, logement offert), je ne vois pas comment on peut faire tourner correctement un centre. Faudrait pas vous retrouver en rade au milieu du séjour faute de fric...

Pas à mon connaissance... Perso, je n'en utilise pas car je ne me vois pas poser des questions rituelles à mes anims chaque soir, c'est le meilleur moyen de rendre la réunion sporifique... L'intérêt d'une réunion, c'est l'inattendu qui surgit là où ne l'on attendait pas, les fous rires qui soudent l'équipe... mais sûrement pas le même "interrogatoire" chaque jour. Ceci dit, il y a quand même un ordre du jour à respecter, mais celui-ci peut varier chaque jour et c'est aux anims de le créer. L'ordre du jour n'a pas vocation à donner un aspect formel à la réunion, simplement à cadrer les débats pour éviter qu'on ne s'égare (et c'est fréquent en réunion...)

Ouh là, tu m'as l'air stressée ! :D Bientôt ta première colo en vue ? Proposer un petit jeu, un chant... ou bien attendre (bien souvent, ce sont les anims qui sont angoissés par l'attente, pas les enfants). D'abord, manger :D Faut reprendre des forces parce que les gamins ont le don pour nous crever. Ensuite, tu te mets à la table des enfants, tu discutes avec eux et tu refais le monde autour d'un bon saucisson. Tout dépend de l'organisation de ton centre... Il y a d'abord les douches à prendre, à moins qu'elles n'aient été prises sur le lieu de certaines activités. Ensuite, c'est un moment plus libre, moins formel que les activités du matin ou de l'après-midi. Ca peut être l'occasion d'ouvrir des ateliers (un atelier bois, un atelier pyrogravure, un atelier peinture, etc). Tu peux aussi mettre une malle de matos sportif en libre accès. Bref, les enfants doivent pouvoir se prendre en charge. Suivant l'organisation de ton centre : un anim reste présent dans les couloirs pendant une heure environ, les autres vont en réunion d'équipe. Puis vient le cinquième, et ensuite, au lit !

Certes, il y a ce que disent les parents mais aussi ce que captent les enfants dans leur environnement proche (copains, télé, radio). Quand les enfants discutent entre eux de la grippe aviaire, la maladie se voit vite transformée en un truc incurable qui décime toute la population... Quand les enfants entendent à la télé qu'on met des cordons sanitaires autour des zones touchées et que personne n'a le droit de les franchir, ils ne comprennent que ce qu'ils peuvent (et retiennent surtout les images des messieurs obligés d'enfiler des combinaisons blanches pour toucher un pauv' poulet). Vu que tu bosses dans une école, tu ne pourrais pas essayer de monter avec un instit une sorte de mini-débat d'information ? Tu demandes aux enfants de ramener des coupures de journaux sur le sujet, des emballages de poulet, etc... Et vous essayez par la même occasion de tordre le cou aux idées reçues. Euh... Ca reste à prouver :D Pour terminer, seul avantage de la grippe aviaire : les cordons bleus "Le Gaulois" sont deux fois moins cher au supermarché :D

Encore les Indiens ? Fabrication de tipis, danses autour du feu, peintures de guerre au programme... Comme d'habitude... Mais tu peux aussi sortir des sentiers battus et recréer une mini-société comme au temps des Indiens. Des enfants peuvent jouer par exemple le rôle des sachem (chargés de réguler les conflits dans le groupe, de proposer des médiations entre les gamins... bref que la société enfantine se prenne en charge). Tu peux aussi mener des conseils communautaires (au temps des Indiens, chacun était écouté avec respect et chacun pouvait exprimer son opinion). Certes, ce ne sont pas des activités à proprement parler. Mais je trouve plus intéressant de revivre le fonctionnement du monde des Indiens (et que donc les enfants fassent l'expérience d'un autre mode de relation entre eux) plutôt que se barbouiller la tête de peinture... Sinon, pour trouver des idées (grande maladie des anims ces temps-ci), y'a qu'une solution : lire des bouquins sur ce thème, c'est à chaque fois une mine d'or.

La Jeunesse au Plein Air (JPA) édite chaque année un numéro spécial de sa revue Loisirs Education à destination des directeurs de centres de vacances. Les principaux points réglementaires sont abordés sous forme de questions-réponses, avec un langage souvent plus clair que les textes législatifs. Voir à ce sujet le blog des magazines.

Sans vouloir répondre à la place de Nico, il s'agit de toutes les sociétés qui se développent autour du marché des loisirs et qui jouent sur la pseudo-ressemblance avec les centres de vacances. Leur objectif, c'est de faire du chiffre, peu importe la qualité. Pas de problèmes de projet éducatif à rendre pour faire plaisir à la CAF et ainsi toucher des sous, ces structures ne sont pas subventionnées : ce sont les parents qui raquent. Pour le coup, on est loin des valeurs des CVL, qui veulent accueillir les enfants de toutes origines sociales : ici, la sélection se fait par l'argent. Et il y a des parents que ça ne dérange pas de filer 1500 euros pour 20 jours... Pour les histoires de mixité sociale, faudra repasser ! Je veux bien que tu nous communiques ces chiffres. Car autour de moi, je vois pleins d'organismes associatifs qui ont acheté des centres depuis cinq ans et qui se portent bien financièrement. Et je n'ai pas eu connaissance de centres ayant dû fermer faute de moyens. Oui, malheureusement, c'est un discours que bien peu de dirigeants associatifs sont prêts à entendre. Pour eux, il faudrait fuir tout ce qui ressemble de près ou de loin à la gestion entrepreneuriale. Une des priorités actuelles, ce serait de faire de l'investissement immobilier. En repensant complètement l'organisation des locaux (avec, comme tu l'as dit, WC et douches dans chaque chambre), il y a moyen d'attirer une nouvelle clientèle (groupes, séminaires, mariages). Certes, on ne fait plus que de l'éducatif mais ça permet que le centre soit occupé en permanence, notamment hors vacances scolaires. Mais toutes les assos sont-elle prêtes à accueillir cette nouvelle clientèle (désolé pour ce mot, mais il faut se résoudre à l'employer dans ce cas précis) ? Je n'en suis pas sûr...

Mais je suis pas fâché ! Peut-être parce que les enfants n'ont pas été plus choqués que ça, et n'en ont donc pas parlé à leurs parents. Je suis comme toi, je trouve l'attitude de ce directeur intolérable, mais s'il ne s'est pas montré ostensiblement devant les enfants, il y a des chances pour que les gamins n'aient pas été perturbés ou gênés par la situation. M'enfin, je m'lancerai pas dans des trucs comme ça moi... :D Oui, mais est-ce à nous de faire cette éducation ? Dans ce domaine, toute action brutale ou précipitée est à éviter, pour ne pas traumatiser les enfants. Je préfère que dans un CVL, tout soit mis en oeuvre pour que l'intimité de chacun soit respectée (tant sur le plan matériel qu'organisationnel), que le groupe soit constitué à 100% d'enfants pudiques ou à 100% d'enfants qui se baladent la b... à l'air :D

Ca n'a jamais ruiné un centre de mettre des cloisons et portes en plastique pour remplacer les bonnes vieilles douches collectives ! Mais on a peut-être pas les mêmes priorités en terme d'investissements... Un directeur qui inflige sa nudité à des enfants, c'est pour moi de l'exhibitionnisme, certes bien différent du monsieur au long imper qui attend à la sortie de l'école... mais ça en fait partie. Et le respect de la pudeur des enfants, ça devrait être une priorité. Combien d'enfants disent que ça ne les dérange pas de se doucher en groupe pour éviter les railleries des autres... alors que ça les dérange vraiment ? Faudrait pas oublier la pression du groupe dans l'histoire, à laquelle bien des gamins sont obligés de céder. Ca ne s'appelle pas voir le mal partout, c'est simplement réfléchir au rapport que peuvent entretienir les enfants à leur propre corps et à celui des autres.

C'est une bonne piste, et c'est sans doute plus parlant que les habituels diaporamas qu'on projette :D Il faut surtout parvenir à faire comprendre aux parents que des activités spontanées, pratiquées sans l'intervention d'un prestataire, ne sont pas forcément synonymes d'ennui. Bref, leur faire comprendre que le retour à des bases comme créer, imaginer, toucher, expérimenter, observer, sentir... sont bien plus enrichissantes pour leurs enfants. Peut-être que je me trompe, mais j'ai l'impression que les parents ont 3 grandes peurs avant un séjour : que leur gamin ne se fasse pas des copains ; qu'il ne soit pas en sécurité ; qu'il s'ennuie. Si on arrive déjà à supprimer une de ces inquiétudes, un bon bout de chemin est fait !

As-tu regardé le livre "Jeux et activités TV-Vidéo" de la collection Viens Jouer (Les Francas) ? Tu y trouveras un certain nombre d'idées intéressantes pour les enfants. Lien pour commander le livre

Merci pour ta réponse Olivier, je n'ai pas encore commandé le JPA 2006 mais ça va venir ! :D

OK, il te revient de définir les grandes lignes du séjour. Mais après, tu peux aussi laisser une place à l'équipe d'animation pour qu'elle monte elle-même ses projets. Il suffit pour cela de laisser certaines journées vacantes (ou avec plusieurs options possibles), aux anims ensuite de proposer des animations (c'est pas leur boulot premier ?) Faut pas exagérer, on te demande pas de fournir le programme du séjour heure par heure ! Sur cette déclaration, tu as juste à marquer l'effectif probable des enfants, le nombre d'encadrants, préciser la nature des locaux, etc. Normalement, à deux mois du séjour, tu as toutes ces informations en main ! A ceux-là, j'ai envie de leur répondre : "Et quand vous partez quinze jours en vacances au bord de la mer, votre programme quotidien est déjà défini à l'avance ?". Il suffit d'expliquer aux parents que les vacances sont avant tout un moment de liberté, et que par conséquent, on ne vas pas coincer les enfants dans un programme rigide. On peut annoncer aux parents quelques activités possibles, et surtout leur rappeler que les moments les plus riches d'un séjour sont justement les moments improvisés. Le seul souci, c'est qu'il y a de plus en plus de parents qui exigent "des prestations" au motif qu'ils ont payé cher le séjour. Et quand on leur explique qu'en supprimant une séance de piscine de 2h pour 20 gamins, on dégage 60 euros de matos péda pour un jeu qui peut durer l'après-midi entier, ils continuent à râler... Patience et pédagogie sont de rigueur dans ces cas-là, mais j'ai toujours pas trouvé le moyen de calmer les plus réfractaires... !

Salut ! Je ne parviens toujours pas à savoir si le certificat médical est obligatoire pour les anims participant à un centre de vacances. J'ai consulté deux sources officielles : la première dit oui, la seconde non. En l'état actuel des choses, je me réfère à ce texte : Toutefois, ce document ne précise pas si une simple photocopie des pages de vaccinations du carnet de santé est suffisante. Si oui, d'où avez-vous obtenu l'information (références du texte) ? Par ailleurs, un organisateur est-il en droit de demander des documents supplémentaires à ceux exigés par la loi (par exemple : certificat d'aptitude à la vie en collectivité ou non-contagion) ? Merci pour vos réponses !

Les habitudes qu'il a pu prendre depuis quelques années ne doivent pas faire oublier le cadre légal dans lequel il est tenu d'agir. Aux yeux de la loi, l'ancienneté ne donne aucun passe-droit... Peut-être parce que tout le monde compte sur l'autre... Sauf que l'autre compte aussi sur un autre... etc. Si l'idée de déclencher une procédure fait peur à la mairie, elle peut au moins se débarrasser de ce directeur pour en trouver un nouveau, non ? Te concernant, ta fonction d'animatrice te donne quand même le droit à la parole : tu peux te rapprocher de la DDJS pour obtenir des conseils pour savoir comment agir. Ca existe encore les douches collectives ? Ou bien plusieurs garçons prenaient leur douche ensemble parce que, selon les anims, "ça va plus vite" ? Un directeur qui prend sa douche à poil devant les enfants me choque tout autant que des enfants contraints par l'organisation des locaux à prendre leur douche en commun. Dans le premier cas, on peut parler d'exhibitionnisme, dans le second, le respect de la pudeur est totalement bafoué.

Pourquoi cette boulimie de signalements ? On vit une ?que o?faut sans cesse alerter en permanence les autorit?comp?ntes, dans une ?elle qui va du fait grave (signalement obligatoire) au plus anodin (signalement inutile). C'est ainsi que les services croulent sous les signalements et que les affaires importantes, qui m?tent une r?nse, passent ?a trappe... Dans le cas pr?s d'une n?igence au niveau de l'hygi?, je pr?re discuter avec la famille avant d'alerter l'ASE. C'est con ?ire, mais tous les parents ne savent pas forc?nt s'y prendre avec leurs enfants et un petit coup de pouce ext?eur est parfois utile. Je ferai donc une distinction entre la n?igence par ignorance (ce qui semble ?e le cas dans cette histoire) et la n?igence d?b?e.