Quentin

Salut Olivier ! Ma collègue directrice du mois de juillet (j'encadre pour ma part le mois d'août) rencontre des problèmes avec l'ajout de photos dans le blog "Coalas" : lorsqu'elle a voulu ajouter une photo à l'article d'aujourd'hui, l'article de la veille a vu sa photo disparaître. Quand elle a essayé de la restaurer, elle s'est rendu compte que la même photo apparaissait dans deux articles différents ! Je suis passé derrière - à 300 kilomètres de là - et visiblement, elle a tout fait dans les règles. Les noms de fichiers des photos sont différents, donc pas de risque de doublon. J'ai supprimé toutes les photos, je les ai restaurées une à une, mais rien à faire : j'ai toujours ce problème de doublon de photos et/ou de suppression d'une photo antérieure quand j'en ajoute une nouvelle dans un autre article. Je sais pas si je suis clair... et je reste à ta disposition pour plus d'éclaircissements !

Ne vous faites pas de souci par rapport aux originaux : les inspecteurs JS sont tout à fait capables de comprendre que vous ne puissiez pas / souhaitiez pas garder les originaux sur le centre. L'essentiel est de s'assurer au moment de l'embauche que la personne qui se dit titulaire du BAFA l'est réellement. J'exige ainsi de voir les diplômes originaux à la signature du contrat et j'en fais une photocopie. JS n'est pas con, ils savent très bien retrouver un diplômé ou un stagiaire BAFA dans leur base de données pour vérifier qu'on a pas triché dans la fiche complémentaire...

Y sont bien gentils tes formateurs, mais en général en BAFD, on bosse avec des bouquins de réglementation : alors s'ils disent que les glacières sont interdites, ce serait bien qu'ils te montrent le texte de loi ou l'instruction JS... L'instruction 02-124 JS du 09/07/2002 et pourtant claire :

Désole de ne pouvoir t'aider, ta situation me paraît très floue et ton organisateur n'a pas l'air d'arranger les choses... Un projet d'activité, comme son nom l'indique, concerne une activité. Par exemple, on peut te demander un projet d'activité sur une veillée "Bataille navale grandeur nature". Mais un projet d'activité reste très événementiel. En général, il fait une page, pas plus. Pas la peine d'écrire une tartine sur une veillée bataille navale... ! Du coup, je me demande si ton organisateur ne veut pas plutôt parler d'un projet d'animation, qui est la ligne directrice de ton centre. Par exemple, pour reprendre ma situation perso, mon centre est basé sur les contes et légendes de Merlin l'Enchanteur. Je n'ai pas rédigé de PA parce qu'il est fondu dans mon projet péda... mais voilà ce qu'il pourrait contenir : - un rappel des objectifs du centre - la durée du projet (combien de jours ? en continu ou non ? y a-t-il des contraintes à prévoir : météo, jours banalisés... ?) - un topo sur le milieu local (tiens une forêt, on pourrait y faire le repaire des korrigans ! tiens, une ancienne abbaye, si on y faisait une cérémonie d'adoubement pour chevaliers ?) - le rôle des anims (répartition des tâches selon les compétences et les envies de chacun ; comment amener les activités auprès des enfants et les motiver ; quelle place laisse-t-on aux enfants dans la construction du projet ?) - l'évaluation (définir au préalable des critères facilement évaluables, comme par ex : à la fin du séjour, les enfants auront fait.... seront capables de.... auront appris que... ; ne pas oublier de faire une éval en continu, qui renseigne bien plus que l'éval de fin de projet : ainsi, si en milieu de projet, tu t'aperçois que tu as de moins de moins de participants, il faut aussitôt évaluer cette désaffection et tenter d'y remédier plutôt que d'attendre la fin du séjour !)

En plus de ce que dit Lucien, tu dois aussi noter les passages qu'il y a dans ton centre : si ton organisateur te rend visite, tu dois ainsi noter son nom dans le registre le jour de son passage. De même si tu "invites" une personne extérieure sur ton camp. Ca paraît lourd mais ça se fait très vite...

Tu peux aussi ajouter : - instructions départementales DDJS - comptabilité et pièces justificatives - registre de présence - formulaire de déclaration d'accident grave - formulaire de déclaration d'accident du travail - copie des contrats avec les prestataires (facultatif) Hors classeur, tu dois aussi afficher : - relevé des températures du frigo - tableau des congés du personnel

Le côté "dernière minute" est quand même assez problématique... On voit des parents débarquer au CLSH parce que la nourrice est malade et ne peut donc pas garder Valentin et Amélie. Conséquence : on va mettre Valentin et Amélie au CLSH, parce que c'est la seule structure qui peut "garder" les enfants... Les parents sont prêts à confier leurs mômes les yeux fermés, sans même se renseigner sur ce qu'ils vont faire dans la journée. Je sais bien qu'il y a des imprévus... Mais c'est regrettable que les parents ne s'intéressent pas un minimum aux projets qui sont développés en CLSH. Peut-être est-ce aussi de notre faute si on ne parvient pas à leur faire comprendre qu'on n'est pas une simple sutrcture de garderie, mais qu'on porte de véritables projets...

Quelques questions qui peuvent t'être posées : - pourquoi te lances-tu dans l'animation ? (éviter la réponse bateau "J'adore les enfants" et argumenter) - qu'as-tu pensé de ta formation BAFA ? (éviter le "Ah c'était génial, on s'est trop marrés" et parler en terme d'apports dans les techniques d'animation ; ne pas hésiter à être critique, à souligner des manques) - te sens-tu des lacunes dans certains domaines de l'animation ? (ne pas répondre "Non, tout va très bien" et reconnaître ses limites ; en citant les domaines où tu te sens juste, tu donneras à ton directeur les points auxquels il devra être attentif lors de ton suivi en tant que stagiaire)

Salut Céline, Pour contourner cette difficulté, tu peux établir un contrat de vacation... mais bénévole ! En clair, tes amis anims ne font pas partie de l'effectif du centre (donc pas besoin de les déclarer à la DDJS) mais ils sont considérés comme prestataires extérieurs, pour l'encadrement du kayak ou de la piscine. Sauf que... 1ère difficulté : peut-on établir un contrat de vacation avec un particulier ? Il me semble qu'on passe plutôt un contrat avec une entité (asso, club, etc). A vérifier... 2ème difficulté : si ce contrat est possible, il sera établi entre ton organisateur et l'anim, ce qu t'oblige à mettre l'organisateur au courant. Le deal peut être très bien accepté comme refusé, tout dépend de l'organisateur et des contacts que tu as avec lui.

Je relance cet ancien sujet pour une question que je n'arrive pas à résoudre... Sur le centre que je vais diriger cet été, nous avons une salle vide qui sert d'entre-couloir en reliant deux étages qui forment un L. C'est une véritable salle, d'environ 30 m2, avec une largeur d'environ 5 mètres. Je souhaite l'utiliser pour y créer un coin bibliothèque/ludothèque équipée d'une petite étagère, un canapé, quelques poufs et gros coussins, une grande table et quelques chaises. Ainsi aménagée, je laisse la possibilité de circuler sans encombre, avec une largeur de 3 mètres. Mais mon organisateur m'affirme que je n'ai pas le droit de mettre quoique ce soit dans cette salle : elle doit rester libre pour permettre une évacuation incendie. Existe-t-il une réglementation spécifique à ce sujet ? (largeur des couloirs, surface aménagée, etc) Merci à ceux qui détiennent la réponse !

Non, il n'est pas obsolète ! Visiblement, c'est ton asso qui ne respecte pas la réglementation :siffle:

Sans vouloir faire de la pub, l'UFCV est effectivement le seul organisme que je connais qui diffuse des cahiers d'infirmerie pour noter tous les soins prodigués pendant le centre... Ca doit coûter dans les 5 euros si mes souvenirs sont bons. Animim, je me suis mal exprimé en parlant de "livret" : les instructions départementales sont la plupart du temps éditées en brochure, si le terme te convient mieux ! Renseigne-toi auprès de ta DDJS.

Deux avis valent mieux qu'un :wink:

La banque d'activités du site te permettra de faire une recherche par âge ! Par ailleurs, n'hésite pas à demander des conseils à ta direction avant de proposer des activités, ça pourra te rassurer avant ! Pour réussir la vie quot, il faut déjà se mettre d'accord en équipe sur tout ce qui concerne le lever, les repas, la toilette, etc. La vie quot fait souvent peur parce qu'on ne sait pas ce qu'elle recouvre exactement, d'où l'intérêt d'en discuter avant le séjour pour convenir d'un fonctionnement : tu y verras déjà plus clair. Par expérience, le plus pénible à gérer en vie quot, c'est le linge. Les affaires traînent rapidement, des fringues sont perdues etc... Mieux vaut consacrer un peu de temps chaque jour à la gestion du linge plutôt que s'en préoccuper juste avant le départ, d'autant que c'est un des moments les plus speeds d'une colo !

Certaines DDJS ont inclus leurs instructions départementales dans un poster dont l'affichage est obligatoire (de même que les instructions départementales "livret" doivent être présentes dans chaque centre). Oui, un listing suffit. Néanmoins, tu ne peux pas te contenter d'un listing des enfants : il faut aussi que tu inclues dans ton registre la présence des adultes sur le centre (encadrants, visiteurs éventuels).

Sanitairement parlant, elle n'a pas tort : les sacs plastiques mis dans un frigo peuvent véhiculer des bactéries. Rien ne dit en effet que les sacs plastiques fournis par les familles sont vierges de toute bactérie (certains sont usagés) ou que tous permttent le contact alimentaire. La meilleure solution, c'est d'avoir un sac hermétique destiné au contact alimentaire dans lequel sont stockés les pique-nique.

Tsss... Dois-je te rappeler que tu as signé ton contrat ? :D Ne t'en va pas, je préfère mille fois quelqu'un qui doute et s'interroge en permanence sur sa pratique d'anim plutôt que quelqu'un qui est sûr de lui/d'elle... Le côté "Je ne m'en sens pas capable" s'effacera rapidement devant les responsabilités que tu prendras (sur le papier, elles font peur mais une fois dans le feu de l'action, il n'y a plus de souci). Et puis, il y a bien un moment où il faut y aller, sans filet !

Il me semble toutefois qu'un régime dérogatoire existe en la matière, en attestant sur l'honneur dans son contrat n'avoir subi aucune condamnation devant figurer dans ce volet du casier judiciaire... Toutefois, par précaution, je continue à le demander : il est tellement facile à obtenir pour les anims et... tellement "rassurant" pour un directeur que je ne vois pas pourquoi je m'en passerai !

Je comprends ta situation Seb, et je pense que tu fais le bon choix en gardant coûte que coûte un pied dans l'animation, bien que tu pourrais gagner autant avec les aides de l'Etat. A terme, je veux croire que c'est une stratégie qui s'avèrera payante. Le sujet des pauses t'a mis en rogne... Pourtant je ne vois pas ce qu'il a de scandaleux. L'animation est éreintante physiquement et nerveusement, et en tant que directeur, j'estime qu'il est nécessaire que mes anims aient deux à trois pauses/jour dans une journée qui, au mieux, commence à 8h et s'achève à 22h30. Sonia disait tout à l'heure que les stagiaires avaient tendance à ne pas prendre leurs pauses pour continuer leur travail. Leur attitude témoigne certes de leur motivation, mais ils ne se rendent pas service : avec l'expérience, on apprend vite qu'il faut se ménager des temps de repos pour savoir souffler. L'été dernier, faute d'avoir appliqué cela après 30 jours de direction adjointe de colo, j'ai terminé par un accident du travail en faisant un malaise sur une 4x4 voies, avec sortie de route à 110km/h, pompiers, voiture flinguée et tout le toutim. Tout ça parce qu'à force de ne pas prendre de pause, mon corps a finit par dire "stop". Depuis, je suis un fervent militant de la bonne gestion du sommeil et des pauses. On peut aimer passionnément son boulot, mais pas au point de risquer sa vie. Sans compter que ce sont aussi les enfants qui peuvent encaisser notre nervosité... Je préfère donc 100 fois un anim qui vient me voir en me demandant une pause d'1/2h, plutot que cet anim continue son travail jusqu'au nervous breakdown. On ne joue pas avec la santé des gens. Bon, je m'éloigne un peu, désolé... je ne réponds pas forcément à tes propos, j'en suis cosncient. Juste pour revenir à ce que tu disais, je sais que beaucoup d'entreprises ne ménagent pas de pause pour leurs salariés. Toutefois, ne nous trompons pas : cela encourage les salariés à prendre des pauses en cachette et contribue finalement à créer un mauvais climat de travail. En animation (puisque c'est de ça dont on parle à la base !), je n'impose pas des temps de pause fixe. Je rappelle juste aux anims ce que la loi leur permet et ajoute des pauses "bonus" qui tiennent compte de notre investissement dans le travail. Aux anims de se les répartir comme ils le souhaitent, tant que le boulot est bien fait.

Si tu n'es pas d'accord avec ce qui a été dit, libre à toi de t'expliquer et d'argumenter. Mais ce n'est sûrement pas en coupant court au débat que l'on parviendra à échanger. Peut-être trouves-tu que j'ai déformé tes propos ou caricaturé, mais dans ce cas, fais-le moi savoir !

Sauf que, aux dernières nouvelles, l'animation ne vise pas la productivité... Ta comparaison avec l'usine est donc assez limitée. Je sais que certains salariés n'ont pas de pause dans leur boulot, mais ce n'est pas parce que cette situation existe qu'on doit forcément la copier. A un moment, il faut aussi qu'on nivelle par le haut plutôt que de reprendre les techniques du "toujours moins" (moins de pauses, moins de droits, etc). En l'occurrence, je fonctionne comme Sonia (au fait, j'suis OK pour tenter l'expérience de bosser avec toi ), à savoir une grande pause quotidienne de 20 minutes à 1/2 heure et une autre pause, plus courte, que les anims peuvent prendre quand ils le souhaitent dans la journée, dès lors que l'équipe est au courant et que les conditions le permettent. Je n'ai jamais connu d'anims qui abusaient des temps de pause, comme quoi on peut aussi faire confiance aux anims au lieu de toujours les cadrer en permanence. Tu dis que ça permet d'éviter la glandouille, je te réponds que ça revient à les infantiliser.

Sauf quand tu parles en langage SMS... ça me donne envie de zapper :D Pour le projet d'animation, tu trouveras ton bonheur dans ce sujet.

Merci Sonia pour tes bons conseils ! J'ai trouvé différentes méthodes pour chaque atelier, c'est bon ! Je pense comme toi que toutes les questions autour de la vie quotidienne se prêtent bien aux débats, alors que sur des questions plus complexes, il est bon de trouver des méthodes plus ludiques (pas forcément pour que ça soit marrant, mais pour impliquer davantage les anims et surtout leur pemttere d'appréhender facilement des thèmes a priori complexes). Pour Lucien (que j'avais zappé... ) qui me demandait quelles étaient les techniques dont je parlais au début du post, voici un rapide topo : Le brainwriting La méthode est assez proche de celle que décrit Sonia pour la vie quotidienne. Il s'agit de disposer par exemple quatre feuilles sur quatre tables qui contiennent des questions sur un point précis. Les participants, qui ont tous un stylo en main, passent de table en table à leur gré et notent sur le paper board un élément de réponse qui leur paraît pertinent. Une fois les paper boards remplis, l'animateur de la réunion fait une synthèse des avis exprimés et dégage une ligne directrice. La méthode Philips 6x6 Je ne la connais pas sous sa forme originale tant il y a de variantes ! Tu as au moins deux tables, 6 participants/table, tu leur donnes 6 questions et ils ont 6 minutes pour y répondre. Au terme des six minutes de discussion, les porte-paroles de chaque groupe exposent les avis exprimés. La méthode métaplan (aussi appelée réunion post-it) L'animateur de la réunion remet des post-it et un feutre à chaque participant. Il leur pose ensuite une question, à laquelle ils ne doivent répondre que par un mot (bien réfléchir à la formulation de la question !). Ils collent leur post-it sur plusieurs paper-boards affichés dans la salle. L'animateur de la réunion regroupe ensuite les post-it en les classant en plusieurs grands ensembles en fonction des réponses. Suit une question de pondération, du genre : "Avec quel grand ensemble vous sentez-vous en accord ?" Puis vient une phase d'exploitation et de discussion avec le groupe (c'est pas clair ce que je raconte, désolé).

Euh... on peut aussi profiter de ces cinq minutes pour laisser souffler les enfants, qui nous ont déjà sur le dos toute la journée ! Faire une activité au moindre temps mort, je n'en vois pas l'intérêt... En tant qu'adulte, lorsque j'ai cinq minutes de battement entre deux activtés, j'en profite surtout pour faire une pause, pas pour me lancer dans une troisième activité. C'est la même chose pour les enfants : il faut les laisser respirer, les laisser jouer de manière informelle, les laisser discuter aussi pendant ces temps morts... sans toujours être derrière eux à les étouffer.

Quand tu écris "J'ai entendu dire", ça reste des rumeurs ou tu as bel et bien entendu l'organisateur ou le directeur en parler ouvertement ? Dans un premier temps, il faut t'assurer que le fonctionnement adopté n'est pas conforme à la réglementation. Il faut en effet que tu puisses t'appuyer sur des faits circonstanciés pour donner l'alerte. Je connais un anim qui avait prévenu les gendarmes suite aux agissements délictueux de son directeur : il n'a pas été considéré comme un mauvais anim, mais a reçu une lettre de félicitations ministérielle venant des mains de Jean-François Lamour ! Mieux vaut donc se griller avec un organisateur (surtout s'il n'est pas sérieux), ce qui ne t'empêchera de trouver du boulot dans d'autres structures. Tu as raison ! Dès qu'on demande d'agir hors du cadre réglementaire, il faut que appelles la DDJS de ton département. Si les faits que tu déclares sont suffisamment graves, ils pourront déclencher une inspection en urgence, qui pourra aller jusqu'à la fermeture administrative du centre. Oui, tu peux invoquer ton droit de retrait. Le droit de retrait permet à un salarié de se retirer d’une situation de travail dont il avait motif de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent (Code du travail, article L 231-8-1). Mais je crois que ce danger est relatif à ta santé, non à l'intégrité physique des participants d'un centre par exemple...